ARCHIVÉ – Notes en vue d’une allocution de l’honorable Jason Kenney, C.P., député, ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme et par M. Mario Silva, président de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste pour 2013-2014

Cérémonie de cession de la présidence de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste

Berlin (Allemagne)
le 5 mars 2013

Tel que prononcé

L’HONORABLE JASON KENNEY (ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme) :

Mesdames et Messieurs, j’ai l’honneur d’être ici présent au nom du gouvernement canadien, pour vous accueillir dans notre ambassade et pour commencer le mandat du Canada à la présidence de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste.

Il y a sept ans, peu après son arrivée au pouvoir, le premier ministre Harper me confiait la tâche de veiller à l’intégration du Canada dans le Groupe d’action international pour la coopération sur l’éducation, la mémoire et la recherche sur l’Holocauste. Il était étrange que le Canada, défenseur du pluralisme et de la dignité humaine, n’ait pas été un membre fondateur du Groupe d’action, surtout quand on connaît notre page d’histoire liée à l’Holocauste. Certains pourraient penser que c’est chose du passé et c’est le cas à bien des égards. Cependant, cette page de notre histoire raconte une tragédie et une injustice, mais également une histoire de rachat.

Avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale, le Canada avait adopté ce qui, selon certains chercheurs, constituait peut-être la politique la plus restrictive de tous les pays développés à l’égard des réfugiés juifs d’Europe. Cette politique qui, après la publication il y a 30 ans ce mois-ci du livre « None is too Many » des chercheurs Irving Abella et Harold Troper, sera connue sous le titre « Aucun, c’est encore trop », visait à empêcher de diverses manières l’admission au Canada de pratiquement tout Juif européen tentant de fuir la Shoah.

L’application la plus notoire de cette politique fut le refus du Canada d’admettre le MS St. Louis dans ses eaux territoriales, après qu’il eut été refoulé par Cuba et les États-Unis. En effet, dans une ultime tentative, l’équipage du navire, comptant plus de 800 réfugiés juifs européens en provenance du port de Hanovre, s’était tourné vers le port d’Halifax.

Mais, par ordre d’Ottawa transmis par télégraphe, le MS St. Louis se vit refuser l’entrée dans les eaux canadiennes, ce qui le contraignit à retourner en Europe, où nombre des gens à bord finirent par trouver la mort dans le génocide en devenir.

C’est ce qui explique tristement le fait que le Canada ait accueilli à peine quelques centaines de Juifs européens entre 1936 et 1945.

Difficile à imaginer, étant donné la réputation mondiale du Canada envers la dignité humaine et celle d’être l’une des plus grandes terres d’accueil pour les réfugiés depuis les dernières décennies. C’est là une histoire que nous avons oubliée. Comme je l’ai mentionné, nous avons fait un genre de mea culpa quand le Canada a finalement ouvert ses frontières et accueilli, après Israél et les États-Unis, le plus grand nombre de survivants de l’Holocauste au monde.

C’est la raison pour laquelle nous sommes fiers d’assurer cette année la présidence de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste.

Il y a sept ans, dans notre démarche pour nous joindre au Groupe d’action international, d’abord comme observateur, puis comme pays de liaison et, enfin, comme membre à part entière, nous avons également adopté une approche, à titre de gouvernement, visant à nous imposer comme une voix et une défense intransigeantes contre toutes les formes d’antisémitisme, parce que nous constatons, dans notre propre pays, certaines manifestations d’une forme nouvelle et virulente d’antisémitisme qui sont invariablement fondées sur l’ignorance à l’égard de l’Holocauste ou sur un effort idéologique d’en fausser l’histoire.

Ainsi, le Canada est convaincu que la recherche, la commémoration et l’éducation constituent l’antidote essentiel pour contrer la réémergence d’anciens comportements antisémites et l’apparition de cette nouvelle expression antisémite violente et virulente.

C’est la raison pour laquelle le Canada a présidé la Coalition interparlementaire de lutte contre l’antisémitisme, qui a engendré le Protocole d’Ottawa contre l’antisémitisme, document que j’ai eu l’honneur de signer au nom du gouvernement du Canada et que j’ai proposé comme outil pour définir certains des éléments critiques de l’antisémitisme, notamment le déni de l’Holocauste.

Nous avons fait face à cette triste page de notre propre histoire. Notre gouvernement a été le premier de l’histoire canadienne à reconnaître cette politique d’exclusion adoptée avant et pendant la guerre à l’endroit des réfugiés juifs d’Europe et nous avons créé un fonds qui a contribué à soutenir financièrement de nombreux projets de recherche et de documentation afin de tirer nos leçons de l’époque du MS St. Louis. En fait, nous avons financé une conférence internationale d’envergure et un projet de recherche dirigés par B’nai Brith Canada sur les mesures restrictives d’immigration contre les Juifs pendant la guerre et, de manière encore plus significative, nous y avons dédié un magnifique monument avec la participation du Congrès juif canadien, « The Wheel of Conscience » (la roue de la conscience), créé par le renommé architecte Daniel Libeskind. Ce monument se trouve aujourd’hui au Musée canadien de l’immigration, au Quai 21 du port d’Halifax, qui constitue notre Ellis Island canadien.

C’est à cet endroit que les Juifs allemands fuyant la Shoah en 1938 à bord du MS St. Louis auraient débarqué et auraient commencé une nouvelle vie, en sécurité et libres, au Canada. Notre gouvernement a depuis adopté une position de tolérance zéro à l’égard des manifestations et des expressions de l’antisémitisme, tant au Canada que partout dans le monde, position que notre politique étrangère reflète bien.

Alors, même si le Canada, dans un certain sens, a été quelque peu éloigné de l’Holocauste, il en a été proche à la fois. Lors de votre visite à Toronto en octobre prochain, nous espérons pouvoir vous présenter à plusieurs de ces milliers de survivants qui sont encore parmi nous aujourd’hui, dont nombre d’entre eux ont élu domicile dans cette ville. Toronto compte, je crois bien, la troisième ou quatrième plus grande population de survivants parmi toutes les villes au monde.

J’arrive d’un voyage en Ukraine, où j’ai visité les villes Lviv et Kiev, notamment pour sonder l’engagement éventuel de ce pays dans l’Alliance. Ce séjour m’a rappelé éminemment la raison d’être de l’Alliance. Certains peuvent croire qu’il s’agit simplement d’une tribune à la mode pour échanger entre universitaires et intellectuels, mais mon séjour là-bas me rappelle l’urgence que l’Alliance étende sa mission à des pays qui n’ont pas encore fait la paix avec leur propre histoire de la Shoah. 

Le week-end dernier, je visitais la petite ville de Sambir, en Galicie, près de Lviv. C’est là que se trouve l’une des quelque 600 fosses communes où sont enterrées des victimes de l’Holocauste de Solitz de l’Ukraine moderne, alors que le pays se trouvait en plein cœur d’une période que l’ancien souverain pontife, Jean-Paul II, avait qualifié de « siècle de larmes », un pays qu’aujourd’hui l’auteur Timothy Snyder nomme les terres ensanglantées d’Europe centrale.

Dans cette petite ville, se trouvent trois fosses communes, ignorées jusqu’à ce que, tout récemment, le conseil de la ville y érige trois grandes croix pour marquer le lieu où sont enterrés quelque 2 000 Juifs victimes du massacre le jour de la Pessah (Pâques juive) en 1943.

Je pouvais difficilement imaginer ses habitants, même les enfants, passant devant ces fosses communes dans l’évidente ignorance de ce qui s’y était produit, il y a 70 ans. Et, effectivement, certains peuvent même croire qu’il s’agit là d’une sorte d’hommage aux partisans ukrainiens de la Deuxième Guerre mondiale, ne sachant absolument rien de la civilisation juive qui vivait à Sambir et partout en Europe centrale avant la Shoah.

Donc, il me semble que notre tâche, la tâche de l’Alliance est de voir, en communiquant nos meilleures pratiques et en donnant un encouragement moral positif, à ce que les enfants de Sambir sachent ce qui s’est déroulé chez eux, défilent devant ces lieux marqués d’une commémoration significative, apprennent à l’école que l’Holocauste s’est aussi produit chez eux, dans leurs propres communautés.

Il y a quelques semaines, j’ai également effectué une visite en Turquie, où j’y ai rencontré la communauté juive d’Istanbul. La principale demande qu’on m’a adressée c’est que, sous la présidence du Canada, la Turquie soit encouragée à se joindre à l’Alliance, parce qu’il est tellement important que, dans ce pays, la jeunesse commence à découvrir l’histoire de l’Holocauste.

Donc, au nom du gouvernement du Canada, je tiens à remercier tous ceux et celles qui se sont attelés à la tâche de l’Alliance pendant toutes ces années, ainsi que la présidence de la Belgique. Je tiens à exprimer notre volonté d’insuffler une nouvelle énergie à la mission de l’Alliance, de renouveler et d’étendre sans cesse son important travail.

En terminant, je suis très heureux de vous présenter notre président pour l’année à venir, M. Mario Silva.

Éminent Canadien, ancien parlementaire et également un de mes anciens adversaires, mais un adversaire amical, je dois le dire. Si nous avons été en désaccord de temps à autre, nos débats n’étaient jamais désagréables.

M. Silva est grandement reconnu pour son travail dans la lutte contre l’antisémitisme et à la commémoration de l’Holocauste. Il a en fait contribué à la création de la Coalition interparlementaire de lutte contre l’antisémitisme à Ottawa, dont il a été le vice-président de son comité directeur. Il a auparavant été membre du conseil municipal de Toronto, la plus grande ville du Canada. Il parle plusieurs langues et a récemment terminé un doctorat. Je crois qu’il est l’un des anciens parlementaires canadiens à avoir reçu le plus grand nombre de décorations, celles de l’Ordre national de la Légion d’honneur de France, de l’Ordre de Rio Branco du Brésil et de l’ordre du Mérite du Portugal, son pays natal.

Canadien très estimé, M. Silva est très engagé dans le travail de l’Alliance et je tiens à l’en remercier. Je vous prie donc de vous joindre à moi pour accueillir le président de l’Alliance pour la mémoire de l’Holocauste pour 2013-2014.

MARIO SILVA (2013-14; président, Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste) :

Merci beaucoup, Monsieur le Ministre. Thank you very much. Merci pour vos bons mots.

Permettez-moi d’abord de féliciter et de remercier l’ambassadeur Jan Deboutte pour le leadership exceptionnel dont il a fait montre au sein de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (l’Alliance) au cours de la dernière année.

J’aimerais dire à tout le monde à quel point j’ai été honoré de travailler avec vous au cours de la dernière année. Sous la direction de l’ambassadeur Deboutte, nous avons dû relever plusieurs défis, notamment celui d’éclaircir le statut juridique de l’Alliance dans le processus de mise en place de la nouvelle appellation.

Nous sommes également heureux que, malgré cette année de grande activité, l’ambassadeur ait pris le temps de visiter trois villes canadiennes pendant la semaine de l’éducation sur l’Holocauste. Merci à vous, Monsieur l’Ambassadeur.

Il est rassurant de savoir que nous continuons de compter sur vous, ainsi que sur le soutien de notre bon ami, le Royaume-Uni, à qui reviendra la présidence en mars 2014.

À cet égard, j’aimerais vous remercier, Monsieur Andrew Burns, d’être parmi nous aujourd’hui. Je vous suis vraiment reconnaissant et j’ai hâte de travailler en étroite collaboration avec vous.

Le Canada est peut-être membre de l’Alliance depuis peu, mais cela ne diminue en rien notre engagement total et éternel envers elle et les principes honorables de la Déclaration de Stockholm.

Notre premier ministre, Stephen Harper, et le ministre Jason Kenney s’intéressent personnellement à l’Alliance et à sa mission. Comme le ministre Kenney l’a indiqué à Oslo en 2009 lors de la rencontre dans le cadre de laquelle le Canada est devenu membre à part entière de l’ITF, il est « important de déployer des efforts pour enseigner aux futures générations les leçons de l’Holocauste et pour aider à prévenir les actes génocidaires ».

Je suis honoré de souligner qu’au Canada, nos quatre principaux partis politiques partagent cet engagement. En effet, le Parlement canadien a approuvé à l’unanimité la construction d’un monument national à Ottawa pour la commémoration de l’Holocauste. Les travaux ont débuté, et nous avons hâte de vous donner des détails sur leur avancement au cours de l’année à venir.

En tant que président de l’Alliance, je collaborerai avec des délégués et des États membres de l’Alliance, des pays observateurs et des observateurs permanents. Permettez-moi de prendre quelques minutes pour vous présenter quelques-uns des objectifs du Canada en ce qui a trait à son rôle de président.

Nous tirerons profit des plans de travail pluriannuels élaborés par des experts, qui ont été mis à exécution sous la direction de l’ambassadeur Deboutte.

Nous poursuivrons notre travail en partenariat avec d’autres organismes internationaux pour orienter nos efforts de la meilleure façon qui soit. Nous sommes heureux de la participation des observateurs de l’Alliance, soit des Nations Unies, de l’OSCE, de l’UNESCO, de la conférence pour les demandes d’indemnisation, du Conseil de l’Europe et de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

Je me rendrai dans les pays observateurs de l’Alliance, notamment au Portugal, en Macédoine, en Bulgarie et en Turquie, pour les encourager à devenir membres de l’Alliance à part entière.

Nous continuerons de faire de la sensibilisation dans les États qui ne sont pas membres de l’Alliance. Par exemple, avant mon arrivée à Berlin, je me trouvais en Ukraine avec le ministre Kenney. Il s’agit d’un État important dans l’histoire de l’Holocauste, et même s’il n’est pas membre de l’Alliance, il a manifesté de l’intérêt à l’égard de son travail. Au cours de l’année qui s’en vient, je travaillerai au renforcement de cette relation avec le soutien de la diaspora ukrainienne vaste et engagée du Canada.

Permettez-moi de profiter de l’occasion pour remercier personnellement le ministre Kenney pour avoir fait valoir et appuyé la cause de l’Alliance au cours des tout derniers voyages en Ukraine. C’est en grande partie grâce à son leadership que le Canada préside l’Alliance.

En outre, pendant que je présiderai l’Alliance, nous chercherons des façons de faire preuve d’une plus grande transparence et de déployer davantage d’efforts pour communiquer les priorités et les faits nouveaux touchant l’Alliance. Nous estimons qu’il serait utile d’établir un modèle pour les rapports annuels du président en vue de présenter les initiatives dans les États membres, ainsi que les projets financés par l’Alliance et les efforts des groupes de travail spécialisés.

Par le truchement du Comité permanent de l’Alliance sur l’antisémitisme et la négation de l’Holocauste, nous encouragerons l’appui au Protocole d’Ottawa, qui a été élaboré en 2010 lorsque le Canada a été l’hôte de la Coalition interparlementaire de lutte contre l’antisémitisme.

Un certain nombre d’initiatives nationales seront réalisées pendant l’année de présidence du Canada pour accroître la compréhension de l’Holocauste au pays.

Le gouvernement du Canada versera des fonds pour aider à préserver les témoignages des survivants. Les 4 000 survivants de l’Holocauste qui se sont établis au Canada après la guerre ont eu une présence marquante dans notre pays. Ils jouent un rôle vital dans l’éducation sur l’Holocauste au Canada, et il est crucial de préserver leurs témoignages à mesure que nous progressons vers une période d’« après les survivants ».

En reconnaissance du rôle capital que jouent les professeurs, nous présenterons un prix national à un éducateur qui utilise des pratiques exemplaires pour l’enseignement sur l’Holocauste.

Le gouvernement du Canada maintiendra les efforts qu’il déploie pour commémorer les expériences vécues par les Juifs canadiens en raison des politiques restrictives d’immigration. Tout au long de l’année 2013, des expositions itinérantes informeront le public sur l’internement de réfugiés juifs au Canada pendant la Deuxième Guerre mondiale, et sur l’histoire tragique du MS St. Louis.

L’Université de Toronto accueillera une conférence universitaire internationale qui ciblera les jeunes chercheurs et les nouveaux travaux de doctorat. Et l’organisme national Bibliothèque et Archives Canada produira un guide de recherche concernant ses dossiers de l’époque de l’Holocauste et la façon d’y accéder.

Tout ce travail est guidé par un conseil consultatif national, que je préside conjointement avec la sénatrice Linda Frum. Le conseil comprend des experts de différents endroits du pays, notamment des universitaires, des directeurs de musée, des présidents-directeurs généraux et des chefs de file de la communauté juive.

J’aimerais souligner la présence de trois membres de ce conseil aujourd’hui. Nous comptons parmi nous M. Joseph Gottdenker, un survivant de l’Holocauste et un grand philanthrope. Son appui généreux a permis d’ouvrir, il y a un an, l’aile des séminaires internationaux de l’École internationale pour l’étude de la Shoah de Yad Vashem. Nous sommes ravis qu’il soit ici aujourd’hui.

Le deuxième membre du conseil consultatif que nous avons le plaisir de compter parmi nous est M. Ludwik Klimkowski, le vice-président du Congrès Canadien Polonais.

Le troisième membre présent est M. Frank Chalk, de l’Université Concordia. M. Chalk dirige l’Institut montréalais d’études sur le génocide et les droits de la personne.

Pour ce qui est de mes plans, je compte visiter certains États pour discuter avec les délégations et écouter leur point de vue sur la meilleure façon d’aller de l’avant avec la mission de l’AIMH et la Déclaration de Stockholm.

Je vais aussi participer aux activités entourant des anniversaires significatifs, comme le soixante-dixième anniversaire du soulèvement de Varsovie en Pologne. C’est un événement qu’il est particulièrement important de commémorer. Le courage et la bravoure des participants au soulèvement n’ont malheureusement eu pour réponse à l’époque que du silence et une attitude apparemment neutre dans une grande partie du monde.

Les mots d’Elie Wiesel me reviennent à l’esprit : « Nous devons prendre parti. La neutralité aide l’oppresseur, jamais la victime. Le silence encourage le bourreau, jamais l’opprimé. »

Une partie de notre travail est de nous assurer que le monde ne réponde plus jamais par le silence ou la neutralité aux actes d’oppresseurs. Pour cela, nous devons d’abord faire en sorte que les générations d’aujourd’hui et de demain se souviennent toujours de ce qui s’est produit.

En mai, j’assisterai au Forum mondial de lutte contre l’antisémitisme, une organisation qui, comme beaucoup d’entre vous le savent, travaille à combattre les manifestations croissantes d’antisémitisme et d’autres formes de racisme dans le monde.

Pour toutes ces activités, je bénéficierai de l’appui de Mme Kathrin Meyer, secrétaire de direction du bureau permanent, et de l’équipe de professionnels qu’elle dirige.

Je vous remercie, Mesdames et Messieurs. Ce sera un plaisir de vous accueillir au Canada, à Toronto, en octobre prochain.

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