Formation sur les préjugés inconscients pour les professionnels désignés et leur personnel

Cette formation vise à sensibiliser les professionnels désignés et leur personnel aux préjugés inconscients afin qu’ils fournissent un service équitable et inclusif aux clients d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le contexte de l’examen médical aux fins de l’immigration.

Formation sur les préjugés inconscients pour les professionnels désignés et leur personnel

Transcription : « Formation sur les préjugés inconscients pour les professionnels désignés et leur personnel »

Durée de la vidéo : 32 min 47 sec

Narrateur : Bienvenue au module de formation portant sur les préjugés inconscients destiné aux professionnels désignés et au personnel de clinique. Cette formation vise à favoriser une prise de conscience des préjugés inconscients et de leur incidence sur nos pensées, nos sentiments et nos actions.

Tout au long de notre histoire et encore aujourd’hui, beaucoup trop de personnes sont confrontées à des inégalités. La Direction générale de la migration et de la santé d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, IRCC, s’est engagée à minimiser les préjugés dans nos politiques de dépistage médicale et dans la mise en œuvre de nos programmes, y compris pendant le processus d’examen médical aux fins de l’immigration (EMI). Nous sommes appelés à lutter contre toutes les formes de préjugés, de discrimination et tout autre obstacle à l’inclusion. Il ne suffit pas de nous munir simplement de connaissances et d’outils, nous devons prendre des mesures que nous savons capables d’amoindrir de façon tangible les obstacles et les désavantages. Être un leader signifie contribuer activement à mettre fin à toute forme de discrimination et d’oppression, en s’interrogeant consciemment et constamment sur ses propres préjugés et en créant un milieu où les employés, les clients et les Canadiens et Canadiennes sentent qu’ils ont le pouvoir et ne craignent pas de prendre la parole s’ils sont témoins d’obstacles à l’équité et à l’inclusion. L’inaction est inacceptable. Nous comptons sur chacun d’entre vous pour nous aider à atteindre cet objectif.

À la fin de ce cours, vous serez en mesure :

  1. de mieux comprendre ce qu’est un préjugé inconscient;
  2. de comprendre comment les préjugés inconscients peuvent influencer votre travail en tant que professionnel de la santé;
  3. et finalement, élaborer des stratégies pour lutter contre les préjugés inconscients.

Pour atteindre ces objectifs, nous devons d'abord nous poser la question suivante : qu’est-ce qu’un préjugé? Un préjugé est une croyance subjective ou une supposition formulée sans justification raisonnable, souvent fondée sur un stéréotype social qui influence la capacité d’une personne à évaluer un groupe particulier de personnes ou une situation de manière objective ou précise. Un préjugé peut être positif ou négatif.

Cela nous amène à une autre question : qu’est-ce qu’un stéréotype? Un stéréotype est une croyance exagérément simplifiée à l’égard d’un groupe de personnes, généralement fondée sur des renseignements limités ou erronés. Il s’agit d’une généralisation excessive. Nous créons des stéréotypes lorsque nous croyons que tous les membres d’un groupe sont les mêmes. Souvent, les stéréotypes sont pris pour des faits. Cependant, nous devons permettre l’individualité parmi les membres d’un groupe. Nous devons reconnaître que nos stéréotypes peuvent être erronés et qu’ils peuvent être néfastes.

Pouvons-nous avoir des préjugés sans même être conscients? La réponse est oui. Il y a 2 types de préjugés :

  1. les préjugés conscients (aussi appelés préjugés explicites); et
  2. les préjugés inconscients (aussi appelés préjugés implicites).

Alors, que sont les préjugés conscients? Un préjugé conscient découle de pensées conscientes. Cela se produit lorsque nous sommes conscients que nous avons des préjugés et que nous agissons intentionnellement. La section 1.2 (Conduite éthique et conflits d’intérêts) du Guide des professionnels désignés d’IRCC précise que lorsque vous effectuez un EMI pour un client, vous devez vous acquitter de vos obligations professionnelles avec compétence, intégrité et loyauté. Le principe de l’égalité des droits s’applique à tous les clients, chacun doit être traité avec respect et dignité. Les préjugés conscients peuvent mener à des actions qui ont une incidence négative sur les clients. Nous vous demandons de toujours garder à l’esprit l’impact que les préjugés peuvent avoir sur les clients d’IRCC. Les préjugés conscients peuvent être délibérément régulés. Pour cette raison, les préjugés conscients ne seront pas explorés davantage dans ce module et nous nous concentrerons sur les préjugés inconscients. Le fait d’agir en fonction de préjugés peut mener à la discrimination. La discrimination est une action ou une décision qui traite mal une personne ou un groupe en raison de caractéristiques personnelles qu’une personne ne peut changer ou peut changer uniquement à un coût inacceptable pour son identité personnelle, comme la race, l’âge, le genre, la religion, l’orientation sexuelle ou un handicap.

Maintenant, regardons ce que sont les préjugés inconscients. Les préjugés inconscients sont des croyances injustes, des suppositions ou des généralisations au sujet d’une personne ou d’un groupe de personnes fondées sur des caractéristiques personnelles qui se produisent inconsciemment. Il s’agit de stéréotypes appris, involontaires et profondément ancrés. Les préjugés inconscients sont subtils et cachés parce qu’ils sont activés automatiquement sans que nous nous en rendions compte. Nos préjugés inconscients sont souvent incompatibles avec nos valeurs conscientes. Étant donné que nous ne sommes, par définition, pas conscients de nos croyances et attitudes automatiques et inconscientes, nous pensons agir conformément à nos intentions conscientes, alors qu’en réalité, nos préjugés inconscients sont aux commandes. Il est possible que nous traitions les autres de façon injuste même si nous croyons qu’il ne faut pas le faire. Les recherches sur la neuroscience cognitive nous ont appris que la plupart des décisions que nous prenons, particulièrement à propos des gens, sont contaminées de façon alarmante par nos préjugés. Notre évaluation des autres n’est jamais aussi objective que nous le croyons. Les préjugés inconscients nous amènent à prendre des décisions qui favorisent ou excluent les autres. Tout comme les préjugés conscients, les préjugés inconscients peuvent mener à la discrimination.

D’où viennent les préjugés inconscients? Tout le monde a des croyances inconscientes, car ces préjugés proviennent de notre tendance à organiser les mondes sociaux par catégories. Le cerveau humain est très doué pour recueillir de grandes quantités d’information grâce à l’exposition aux médias, aux médias sociaux, à des expériences vécues, etc. Compte tenu du nombre infini de stimuli, il lui est presque impossible de prendre le temps de digérer et d’analyser tous ces renseignements. Le cerveau va donc prendre des raccourcis en triant les stimuli (par exemple, des personnes, objets ou expériences) en catégories. Face à des situations ou à des personnes, nous utilisons des cartes mentales et des modèles pour les classer en utilisant plusieurs associations automatiques. Les préjugés sont des raccourcis que notre cerveau forme en fonction de notre propre culture, nos expériences vécues, ce que d’autres personnes nous disent, les influences systématiques ou d’autres influences externes, comme les médias.

Comment fonctionnent les préjugés inconscients? Les préjugés inconscients influent sur notre jugement à notre insu. Par exemple, les tables affichées à droite semblent être de tailles différentes. Toutefois, en réalité, elles sont de la même taille. C’est un exemple de la façon dont notre cerveau crée des raccourcis et dont les préjugés inconscients se manifestent.

Que savons-nous des préjugés inconscients?

Presque toutes les caractéristiques d’une personne peuvent faire l’objet de préjugés, comme son origine ethnique, son identité de genre, son orientation sexuelle, son handicap, sa couleur de peau, sa langue ou sa religion. Pouvez-vous penser à d’autres caractéristiques qui font l’objet de préjugés? 

Afin de réduire au minimum l’effet de nos préjugés inconscients, nous devons d’abord être en mesure de les reconnaître et de défaire nos associations automatiques.

Les 2 prochaines sections de la formation décriront :

Les préjugés inconscients ont des effets concrets sur les comportements et les gens qui nous entourent. Un nombre important de recherches publiées démontrent l’incidence des préjugés inconscients dans divers domaines, y compris les soins de santé. Dans le domaine de la santé, ces suppositions inconscientes pourraient s’imposer naturellement dans la communication entre le patient et le fournisseur de soins. Examinons des exemples de préjugés inconscients dans le domaine de la santé et comment ils pourraient façonner vos activités quotidiennes.

D’abord, attardons-nous aux préjugés sexistes. Les préjugés sexistes sont la tendance à privilégier un sexe plutôt qu’un autre. Dans le domaine de la santé, les préjugés sexistes peuvent influer sur la façon dont les médecins traitent les maladies et abordent leurs patients. Par exemple, des études montrent que la douleur est un aspect des soins médicaux qui est touché par les préjugés sexistes. La douleur des femmes n’est pas prise aussi au sérieux que celle des hommes. De plus, divers exemples ont été présentés dans lesquels les hommes et les femmes ont été traités différemment pour la même maladie, sans raison médicale. Notons que le genre correspond à la façon dont une personne s’identifie, tandis que le sexe renvoie à des caractéristiques biologiques, comme les organes génitaux. Les gens peuvent avoir des préjugés sur le sexe et sur le genre. Le Canada protège le droit d’une personne de s’identifier au genre de son choix et d’exprimer librement son genre. En tant que professionnel désigné, vous êtes tenu de faire preuve de respect à l’égard des clients d’IRCC, ce qui comprend l’utilisation des pronoms de genre appropriés et des noms privilégiés lorsque vous vous adressez à un client.

Ensuite, examinons les préjugés liés à l’âge. Les préjugés liés à l’âge sont la tendance à favoriser certaines personnes selon leur âge. L’âgisme est un préjugé lié à l’âge, habituellement négatif. Il se manifeste généralement à l’égard des personnes âgées, mais il peut aussi toucher les personnes plus jeunes, les adolescents et les enfants. Par exemple, un professionnel de la santé pourrait croire qu’un client âgé pourrait ne pas comprendre et tourner la tête pour parler à un membre de la famille, même si le client est tout à fait conscient et capable de répondre lui-même aux questions.

Le prochain exemple porte sur les préjugés raciaux. Les préjugés raciaux sont des suppositions fondées sur la race, la couleur de peau et le teint d’une personne. Ils ont été définis comme l’une des sources les plus courantes de traitement inégal des personnes racisées. Il existe de nombreux exemples de formes subtiles de préjugés raciaux, qui ont des conséquences réelles. Dans le domaine de la santé, ils ont des conséquences négatives pour les patients, entraînant, dans certains cas, des normes de soins plus faibles pour les personnes de couleur et les personnes à la peau plus foncée. Par exemple, une étude suggère que les médecins sont moins susceptibles de diagnostiquer une dépendance à l’alcool chez les Américains d’origine asiatique que chez les personnes blanches, même s’ils présentent les mêmes symptômes. Cela peut se produire en raison du stéréotype de « minorité modèle », qui présente les Américains d’origine asiatique comme prospères et autonomes. Le préjugé implicite que cela crée peut amener les médecins à négliger les signes que les patients Américains d’origine asiatique ont besoin d’aide. Certains groupes minoritaires sont plus susceptibles d'être victimes de préjugés raciaux. En tant que professionnel désigné, vous et tout le personnel de la clinique, devez toujours vous comporter avec respect envers tous les clients, peu importe leur race, leur nationalité, leur origine ethnique, la couleur de leur peau, leur teint, leur culture ou leur religion.

Un autre type de préjugé est celui lié au poids. Les préjugés liés au poids désignent les attitudes et opinions négatives au sujet de l’obésité et des personnes atteintes d’obésité. Des études suggèrent que les professionnels de la santé peuvent considérer les personnes atteintes d’obésité comme étant paresseuses, dépourvues de volonté et de maîtrise de soi, réticentes à suivre les recommandations et peu susceptibles de bien suivre les traitements. Dans ces études, les professionnels de la santé avaient également tendance à attribuer les symptômes d’une personne à son obésité. Un professionnel de la santé peut donc recommander à une personne de perdre du poids au lieu d’offrir un traitement pour son problème de santé.

Finalement, attardons-nous aux préjugés culturels. L’environnement socioculturel dans lequel nous avons grandi peut fortement influencer sur notre façon de penser et d’agir. Les préjugés culturels sont l’interprétation de situations, d’actions ou de données en fonction des normes de sa propre culture. Les préjugés culturels sont fondés sur les suppositions que l’on peut avoir en raison de la culture dans laquelle nous avons été élevés. Par exemple, certaines cultures perçoivent certains gestes de la main ou un contact visuel prolongé comme un signe de manque de respect, mais d’autres cultures supposent que ceux qui ne serrent pas la main ou ne regardent pas les yeux de quelqu’un sont impolis ou évasifs. L’idée qu’un ensemble de normes est correct peut entraîner des préjugés culturels dans les interactions avec des personnes d’une culture différente. Lors des EMI, veuillez tenir compte des pratiques culturelles du client et vous adapter aux réalités personnelles et culturelles.

Réfléchissons ensemble. Pensez à une personne ou à une situation particulière et posez-vous les questions suivantes :

Un préjugé ne se traduit pas automatiquement par de la discrimination, mais pourrait y aboutir.

Nous vous demandons de demeurer conscients des préjugés lorsque vous effectuez des EMI. Des préjugés inconscients peuvent survenir en tout temps pendant le processus d’EMI, par exemple, au moment :

La section suivante examinera des scénarios où des préjugés inconscients pourraient être en jeu.

Une clinique reçoit 2 femmes. L’une des femmes est une nouvelle cliente qui a besoin d’un examen médical et l’autre femme l’accompagne. Voici ce que nous pouvons observer :

Quelles suppositions inconscientes le médecin et le personnel de la clinique peuvent-ils faire en observant les 2 femmes? Dans ce scénario, 2 choses peuvent immédiatement venir à l’esprit.

Quelles suppositions inconscientes ont été faites lors de l’observation de ce scénario? Tout d’abord, on peut supposer une relation mère-fille en raison de la différence d’âge, de la couleur de cheveux semblables et des gestes. Deuxièmement, on peut supposer que la femme la plus âgée n’est pas instruite parce qu’elle ne maîtrise pas la langue. Ces conclusions hâtives inconscientes peuvent influencer le comportement envers la cliente. Il est important de séparer les interprétations des observations.

Réfléchissez aux énoncés suivants et déterminez les énoncés qui sont des observations, c’est-à-dire des choses qu’un appareil photo pourrait saisir.

Maintenant, regardons de plus près les faits.

Les 2 femmes sont en couple. Elles sont ensemble depuis 3 ans. L’accompagnatrice a obtenu son doctorat dans son pays d’origine. Elle a fait des études supérieures. Elles ont récemment déménagé dans un autre pays, où elles doivent apprendre une nouvelle langue.

Les suppositions erronées peuvent nuire à la cliente. Les préjugés inconscients concernant le niveau de scolarité de l’accompagnatrice peuvent créer un environnement peu accueillant et faire en sorte que la cliente et son accompagnatrice se sentent exclues. Cette interaction comprend également un préjugé fondé sur l’hétéronormativité.

Examinons un autre exemple. Deux enfants se présentent à une clinique pour un rendez-vous médical accompagnés d’un adulte. Voici ce que nous pouvons observer :

Réfléchissez aux énoncés suivants et déterminez les énoncés qui sont des observations.

Lorsque le médecin voit le groupe, il accueille d’abord l’adulte : « Bonjour, Monsieur, comment allez-vous aujourd’hui? » Puis, il accueille les enfants en demandant à Emma : « Est-ce ton ami? ». Emma répond avec exaspération : « Non, Justin est mon frère! »

N’oubliez pas : séparez vos interprétations de vos observations. Ici, on observe qu’un adulte et 2 enfants se présentent à la clinique et que l’adulte a les cheveux courts. Sam se sent mal à l’aise parce que le médecin l’a appelée « monsieur », ce qui n’est pas rare comme elle a les cheveux courts, mais peut être désagréable. De plus, les préjugés inconscients du médecin nient la diversité que les familles peuvent incarner. Cela aurait pu être évité en utilisant des termes neutres et des questions ouvertes.

Regardons ensemble un dernier exemple. Un médecin accueille un client pour son rendez-vous médical. Voici ce que nous pouvons observer :

Réfléchissez aux énoncés suivants et déterminez les énoncés qui sont des observations.

N’oubliez pas : séparez vos interprétations de vos observations. Ici, on observe que le client ne maîtrise pas la langue, mais cela n’est pas révélateur de ses capacités cognitives. Les préjugés inconscients du médecin pourraient mener à une évaluation erronée. En donnant une note de fonctionnement cognitif, le médecin doit prendre en compte des facteurs atténuants comme le niveau de scolarité et d’alphabétisation du client, ainsi que des considérations culturelles.

Désapprendre nos préjugés est tout un parcours. Si les préjugés peuvent être appris, il est possible de s’en défaire. Nos préjugés inconscients ont tendance à être ancrés. Il faut du travail pour les façonner, mais cela peut se faire grâce à une réflexion active et la pratique de comportements inclusifs. Maintenant que nous avons vu comment les préjugés inconscients peuvent affecter notre travail, pressons-nous d’apprendre comment nous pouvons en réduire les effets.

La prochaine section porte sur ce que nous pouvons faire pour lutter contre les préjugés inconscients.

Voici certains comportements permettant d’éliminer les préjugés inconscients :

L’exercice de l’appareil photo est un bon moyen de rester conscient de nos processus de réflexion. Prenons le temps d’examiner nos interprétations.

Il est important de reconnaître et d’accepter l’existence des préjugés inconscients. Acceptons le fait que tout le monde, nous y compris, a des préjugés inconscients. Les préjugés font partie intégrante du fonctionnement humain, même chez les professionnels de la santé. De plus, acceptons le fait que les préjugés influencent nos interactions quotidiennes et peuvent avoir une incidence négative sur les services offerts aux clients. Finalement, acceptons le fait qu’il existe des solutions pour atténuer la complexité des préjugés inconscients.

Que pouvons-nous faire pour nous tenir responsable?

Une fois que nous avons réfléchi à nos propres préjugés, voyons comment responsabiliser ceux qui nous entourent. Il est important de nous soutenir les uns les autres pour prendre de meilleures décisions. Responsabilisons les gens sans les montrer du doigt. Cela encourage les gens à en apprendre plus, plutôt que de les aliéner. Nous sommes tous responsables d’éviter les préjugés inconscients et de comprendre leur nature et leurs effets sur notre travail.

Nous pouvons aussi apprendre à mieux connaître les autres. Intégrons des compétences culturelles et linguistiques à notre travail pour offrir des soins de santé à diverses populations. Consacrons du temps à apprendre à mieux connaître les gens et à s’intéresser au point de vue des autres. Apprendre à connaître les autres et comprendre leurs points de vue aident à établir des relations respectueuses, solides et sûres.

Apprenons de nos erreurs. Acceptons que nous puissions parfois ne pas reconnaître nos préjugés inconscients. Commettre une erreur ne fait pas de nous une mauvaise personne. Nous culpabiliser et nous blâmer pourrait nuire à nos efforts visant à éliminer les préjugés inconscients. Excusons-nous sincèrement, en évitant de trop en faire. Une fois ou deux fois suffisent. Concentrons notre énergie sur des actions intentionnelles constantes pour reconnaître et lutter contre nos préjugés.

Finalement, entraînez-vous à l’exercice de l’appareil photo. Prenez un petit moment dans votre journée pour faire l’exercice de l'appareil photo. Cet exercice aide à faire la différence entre les faits et les suppositions d’une situation. Prenez le temps d’examiner vos suppositions. Vous pourriez vouloir demander à un collègue avec qui vous avez une relation de confiance de faire cet exercice avec vous. Relevez et corrigez les interprétations de l’autre et entraidez-vous en vous concentrant sur les faits.

L’objectif de cette formation était de vous sensibiliser aux préjugés inconscients, d’en accroître votre compréhension et d’affirmer l’importance d’offrir à nos clients des services respectant les normes les plus élevées, exempts de préjugés et de discrimination. Nous espérons que ce cours vous a ouvert l’esprit à une nouvelle façon de penser. Nous vous remercions de vos précieuses contributions auprès de nos clients et au mandat d’IRCC.

Merci de votre attention.

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