Trouver un véritable chez-soi

Dawn Edlund, ancienne sous‑ministre adjointe déléguée des Opérations à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et responsable opérationnelle du gouvernement du Canada pour l’Opération visant les réfugiés syriens se rappelle de certains des défis rencontrés par les prestataires d'établissement lors de l'accueil des réfugiés et de certaines des solutions innovantes qu'ils ont développées.

Trouver un véritable chez-soi

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Transcription : Trouver un véritable chez-soi

Durée de la vidéo : 4:26

Une musique douce se fait entendre.

Une image apparait et nous voyons un jeune enfant, avec sa famille, qui salue la caméra.

Texte apparaissant à l’écran : Initiative de réinstallation des réfugiés syriens – Phase 5

L’image fond au noir, une nouvelle image apparait floue et un texte apparait à l’écran : Trouver un véritable chez-soi

L’image fond au noir et la musique arrête.

Fondu d’une image d’une femme parlant à la caméra, assise devant une série de drapeaux.

Texte apparaissant à l’écran : Dawn Edlund, Ancienne sous-ministre adjointe déléguée des Opérations à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Responsable opérationnelle du gouvernement du Canada pour l’opération visant les réfugiés syriens

dawn edlund : Ce qui s’est passé, j’y reviens… C’était très difficile de prévoir qui arrivait où et quand. Vers la fin de janvier, ou au début de février, à l’endroit où les réfugiés pris en charge par le gouvernement se rendaient, la capacité de la collectivité de loger ces gens dans un premier temps, normalement dans des hôtels, a commencé à faiblir parce que les gens arrivaient trop rapidement.

L’image fond à une photo de Carl Nicholson et une femme. Ils tiennent 2 peintures. On peut y voir des arbres et de la neige. L’image coupe ensuite à Dawn.

dawn edlund : Alors, je me souviens que Carl Nicholson, de notre organisation de fournisseurs de services ici à Ottawa, nous a appelés à un moment donné et nous a dit qu’il ne pouvait accepter personne, disons, avant 1 semaine, parce que c’est... c’est le Bal de Neige à Ottawa et que tous les hôtels sont réservés. Alors, nous... nous nous sommes retrouvés dans la situation où les gens restaient dans nos hôtels pendant des périodes beaucoup plus longues qu’ils ne le feraient normalement… que ce qui aurait été l’idéal, vous savez. Nous avons donc dû modifier notre stratégie d’hébergement à l’hôtel pour pouvoir… si les gens allaient rester à l’hôtel non pas 2 nuits, mais 2 semaines, 4 semaines ou 6 semaines. Nous avons dû mettre en place des programmes d’intégration dans les hôtels pour que les gens puissent commencer des cours de langue et faire des excursions.

L’image fond à une photo d’un homme et d’une femme qui font du patin à glace. Ensuite, l’image fond à des enfants assis à une table et qui jouent avec des jouets. Puis, l’image fond à Dawn.

dawn edlund : Il y avait … 53 % des gens que nous avons fait venir dans ce premier groupe étaient âgés de moins de 19 ans; donc, vous savez, il y avait beaucoup de jeunes enfants qui couraient partout, et les réfugiés pris en charge par le gouvernement, en particulier, avaient de très grandes familles. Il fallait donc organiser des activités …

L’image fond à une photo d’un jeune garçon qui peint dans une salle de classe. L’image fond ensuite à Dawn.

dawn edlund : … pour que les enfants aient des choses à faire au lieu de courir tous azimuts dans les couloirs des hôtels. Nous avons donc essayé 2 ou 3 choses différentes. Nous avons reçu l’aide du Rexdale Women’s Centre; nous avons retenu un hôtel pour cet organisme loin de l’aéroport; …

L’image fond à 2 femmes qui parlent devant une classe improvisée dans un hôtel. Ensuite, l’image coupe à un plan rapproché d’une mère dans la même salle qui écoute et qui porte son enfant dans ses bras. Puis, l’image fond à un plan rapproché de trois hommes qui écoutent attentivement. L’image fond ensuite à Dawn.

dawn edlund : … les responsables s’y installent et y mettent en place tout un ensemble de programmes d’intégration, pour que les familles syriennes soient logées dans cet hôtel pendant le temps nécessaire. C’est donc une chose que nous avons faite pour essayer d’atténuer les difficultés… comme les retards… les gens dans nos hôtels. En Colombie-Britannique, nous avons travaillé avec l’organisation de Chris Friesen et mis sur pied une sorte de réseau en étoile …

L’image fond à un homme en consultation dans un bureau avec une employée. L’image coupe ensuite à Dawn.

dawn edlund : … par lequel le groupe de Chris s’occupait des choses et nous dirigions de fait des gens vers d’autres collectivités de la Colombie-Britannique, pas toutes à Vancouver, parce que vous pouvez imaginer, avec des familles… vous savez, certaines familles syriennes étaient… Dans 22 % des cas, il y avait de 8 à 10 personnes ou plus dans la famille, et il est donc impossible de loger dans un endroit comme Vancouver des familles aussi grandes.

L’image fond à une mère avec son fils à une aérogare. L’image coupe à une jeune fille assise dans l’aérogare, souriante. L’image fond ensuite à Dawn.

dawn edlund : Ainsi, nous avons emmené des gens en excursion d’un jour à Kelowna, à Abbotsford… J’ai oublié certains des autres endroits, mais je voulais savoir s’ils seraient intéressés à déménager... pas à Vancouver, mais à Kelowna? Cela a donc fonctionné pour… pour que les gens trouvent un logement permanent plus rapidement. Et la troisième chose que nous avons faite, qui était également innovatrice sur le plan du logement, c’est que nous avons travaillé avec le Nouveau-Brunswick. Donc, le Nouveau‑Brunswick était, je crois, la seule province ou le seul territoire qui, au milieu de l’opération, s’est manifesté pour dire qu’il voulait en prendre plus. La province nous a donné cette idée qu’elle en prend déjà beaucoup, mais elle pense en fait pouvoir en prendre davantage. Nous avons donc travaillé de nouveau avec mon homologue de la province, Charles Ayles, et avec le fournisseur de services de Fredericton, et nous avons retenu un hôtel à Fredericton et nous avons déménagé, je crois que c’était 237 réfugiés syriens de l’un ou l’autre… de nos hôtels à Montréal ou à Toronto. Nous les avons amenés à Fredericton, puis toutes les communautés et tous les fournisseurs de services ont envoyé des représentants pour interviewer les Syriens dans ces hôtels… dans cet hôtel, et découvrir leurs compétences linguistiques et leur… le genre d’emplois qu’ils occupaient auparavant …

L’image fond à 2 femmes qui parlent devant une classe improvisée dans un hôtel. L’image coupe à 3 hommes qui écoutent et sourient. L’image fond à un plan rapproché des 2 femmes qui s’adressent au groupe. L’image fond ensuite à Dawn.

dawn edlund: … et le genre de titres de compétence qu’ils avaient. Ils les ont ensuite incités à s’installer dans des collectivités où ils avaient de bonnes perspectives d’emploi. Donc, vous savez, Bathurst avait besoin d’un soudeur, et nous avons découvert qu’un des Syriens en était un… avait une formation en soudage. Nous lui avons dit, si vous voulez déménager à Bathurst, il y aura de l’emploi pour vous là-bas, et voici les autres choses que nous allons faire pour vous. Cela a donc vraiment aidé les gens à se rendre dans leur communauté de destination beaucoup plus rapidement.

On voit la signature du ministère d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et l’énoncé de droit d’auteur « Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2020 ». L’écran montre le mot symbole « Canada ».

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