Le choix d’une vie

Écoutez Jean‑Nicolas Beuze, ancien représentant de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Canada, parle de l’Opération visant les réfugiés syriens et du rôle du HCR.

Le choix d’une vie

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Transcription : « Le choix d’une vie »

Durée de la vidéo : 1:49

Une musique douce se fait entendre.

Une image apparait et nous voyons des réfugiés qui passent à travers un trou dans une clôture. On peut voir un jeune garçon effrayé en larmes.

Texte apparaissant à l’écran : Initiative de réinstallation des réfugiés syriens – Phase 1

L’image fond au noir, une nouvelle image apparait floue et un texte apparait à l’écran : Le choix d’une vie

L’image fond au noir et la musique arrête.

Fondu d’une nouvelle image apparait et nous voyons un homme qui parle directement à la caméra, assis devant une série de drapeaux.

Texte apparaissant à l’écran : Jean-Nicolas Beauze, Ancien représentant de l’UNHCR au Canada

jean-nicolas beuze : Notre rôle était vraiment d’aider à trouver les réfugiés syriens qui étaient prêts à venir au Canada, mais qui avaient aussi des caractéristiques particulières pour être des candidats intéressants pour le Canada et pour pouvoir s’y établir facilement. Nous changions notre façon de repérer les personnes qui allaient venir au Canada.

L’image fond à une rue peuplée au Liban. Dans l’avant-plan, nous voyons un jeune garçon qui marche en direction de la caméra. L’image ensuite recoupe à Jean-Nicolas.

jean-nicolas beuze : Au lieu d’examiner les vulnérabilités précises des membres des familles, nous cherchions en fait un moyen de dresser le profil des personnes ayant peut-être des difficultés économiques au Liban - celles qui luttaient pour survivre - mais qui étaient également disposées à déménager au Canada. C’était donc une façon différente de voir cette population de réfugiés. Je me souviens d’une famille qui était… qui n’avait absolument aucune idée où se trouvait le Canada…

On voit des réfugiées qui écoutent quelqu’un qui discute avec un air inquiet et confus. L’image coupe ensuite à 2 enfants assis sur les genoux de leurs parents, ils regardent passer la caméra avec incertitude. L’image coupe ensuite à une femme qui écoute une conversation. L’image coupe à Jean-Nicolas.

jean-nicolas beuze : …alors j’ai commencé à montrer sur mon téléphone une photo du Canada. Bien sûr, je me suis retrouvé avec une photo prise en hiver, de sorte que ces personnes étaient un peu inquiètes de ce que cela signifiait. Mais il faut voir aussi l’excitation de ces familles en particulier, de pouvoir sortir de leurs bâches… de leurs tentes en plastique au beau milieu de nulle part au Liban.

On voit des gens qui marchent autour d’une tente UNHCR. L’image ensuite coupe à Jean-Nicolas.

jean-nicolas beuze : C’était vraiment une chance inouïe pour elles et elles étaient donc un peu… Je me souviens qu’elles avaient un peu peur…

On voit l’intérieur d’un vestiaire dans lequel on voit une pancarte avec un cintre. L’image fond à un père et sa petite fille qui saluent la caméra. L’image recoupe à Jean-Nicolas.

jean-nicolas beuze : …mais qu’elles étaient aussi extrêmement excitées et qu’elles préparaient déjà les enfants à la neige, à l’école et à tout.

L’image fond au noir.

On voit la signature du ministère d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et l’énoncé de droit d’auteur « Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2020 ». L’écran montre le mot symbole « Canada ».

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