Accueillir les nouveaux arrivants afghans alors qu’ils débarquent en sol canadien

L’effort déployé en Afghanistan a été au centre des préoccupations d’IRCC au cours des derniers mois. Beaucoup d’entre nous travaillent corps et âmes dans ce dossier, y compris Akweley. Akweley occupe un poste de superviseure par intérim dans le cadre du Programme d’aide à la réinstallation des Prairies du Réseau de l’établissement.

Le 22 août, Akweley est arrivée à Toronto pour soutenir l’arrivée de réfugiés afghans au Canada. Pendant deux semaines, elle a été sur place pour accueillir les Afghans dans leur nouveau pays. Elle a raconté un peu son expérience, et ce qu’elle a ressenti à titre de participante à effort.

« C’était très révélateur une situation comme celle-ci, dit-elle. Lorsque nous parlions avec des familles et que nous posions des questions de base comme : “OK, où voudriez-vous aller au Canada?‘, et que les gens éclataient en sanglots et disaient : ‘Nous acceptons d’aller n’importe où, nous sommes juste tellement heureux d’être finalement ici.‘»

Son rôle dans le cadre de l’accueil des Afghans au Canada comportait deux volets : les arrivées à l’aéroport et l’hébergement temporaire dans des hôtels. Akweley et l’équipe d’IRCC ont participé à l’évaluation des besoins immédiats des réfugiés, notamment en matière de vêtements et de soins médicaux. Les arrivées à l’aéroport étaient très simples et nécessitaient la collaboration d’autres ministères fédéraux, dont l’Agence de la santé publique du Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada.

À l’arrivée des avions, des fournisseurs de services étaient également présents pour offrir des services de traduction et aider à transporter les clients vers des hôtels. C’était la première fois au cours de sa carrière qu’Akweley collaborait aussi étroitement avec des représentants d’autres ministères. Compte tenu de la transition vers le travail à distance, c’était aussi la première fois qu’elle rencontrait bon nombre de ses collègues en personne. Les ministères participant à cet effort ont fait preuve d’esprit d’équipe et de collaboration, ce qui, selon Akweley, a procuré un sentiment de réconfort aux réfugiés à leur arrivée à l’aéroport.

Ça m’a frappée lorsqu’ils disaient des choses comme “merci“, de voir le soulagement sur leurs visages, c’était tellement important pour eux.

« Dans la vie de tous les jours, si une personne vous remercie, vous dites simplement qu’elle est bienvenue – mais dans ce cas-ci, les personnes vous remercient pour tellement plus. »

Ce n’était pas toujours facile, par contre. Dans une situation, un bébé est arrivé, et il était malade parce qu’il avait inhalé du sable. Une autre fois, un jeune adolescent a débarqué et avait été séparé de sa famille à un point de contrôle; il espérait que les membres de sa famille avaient pris un vol différent – seulement pour recevoir la nouvelle dévastatrice qu’il y avait eu des pertes de vie en raison d’une attaque des talibans. Des rencontres de ce genre ajoutaient un fardeau émotionnel à la charge de travail déjà lourde, et nous félicitons toutes les personnes pour leur ténacité au cours de moments aussi difficiles.

En réfléchissant à cette expérience, Akweley a indiqué que ce n’est qu’après son retour chez elle qu’elle a commencé à se rendre compte de l’ampleur de l’effort déployé en Afghanistan et de ses répercussions. Dans l’ensemble, elle a décrit l’expérience comme étant exaltante. Elle est reconnaissante du type de travail que nous exécutons et du sentiment de soulagement que nous procurons à ces réfugiés.

Akweley a également parlé de son rôle en tant que fonctionnaire et a expliqué que ce n’est qu’après cette expérience qu’elle a pu pleinement comprendre la signification du mot « fonctionnaire » et à quel point, dans des circonstances de ce genre, le service que nous offrons au public prend tout son sens.