Un investissement majeur dans la recherche en génomique améliorera la vie des Canadiens

L’honorable Kirsty Duncan, C.P., députée
Ministre des Sciences et des Sports

Guelph (Ontario)
Le 4 février 2019

La version prononcée fait foi

Bonjour à toutes et à tous.

Je tiens d’abord à souligner que nous nous réunissons sur le territoire traditionnel des peuples Neutres, Anichinabés, Haudenosaunee et Métis.

C’est un vrai plaisir d’être ici aujourd’hui sur le campus de l’Université de Guelph.

Et je suis heureuse d’être accompagnée par mon cher ami et collègue, le député Lloyd Longfield. Merci d’être le défenseur infatigable de Guelph, de cette université et de la population de cette merveilleuse communauté.

Lloyd a toujours été aussi un ardent défenseur de la recherche; il a rendu visite au centre de recherche atmosphérique PEARL dans le Haut-Arctique ainsi qu’à l’Observatoire de neutrinos SNOLAB de Sudbury.

Lloyd et moi conjuguons nos efforts avec ceux du gouvernement pour simplifier la vie des Canadiens.

Notre gouvernement a instauré l’Allocation canadienne pour enfants, permettant d’offrir plus d’argent à neuf familles canadiennes sur dix, et il a réduit les impôts de la classe moyenne. De plus, le taux de chômage au pays est à son niveau le plus bas en plus de 40 ans.

Notre gouvernement continuera de tout mettre en œuvre pour permettre à la classe moyenne de prendre son essor et à tous les Canadiens de bénéficier d’un avenir meilleur.

Permettez-moi maintenant de remercier le professeur Vaccarino, mon ami de longue date et ancien collègue, de même que le professeur Campbell de nous accueillir aujourd’hui à Université de Guelph. Merci également à Marc LePage et à son équipe de Génome Canada pour leur leadership dans le domaine de la recherche en génomique au Canada.

Depuis ma dernière visite ici, il y a eu bien des changements sur ce campus, entre autres les travaux de rénovation de l’édifice MacNaughton et de la librairie McLaughlin et la réalisation de quatre autres projets.

Notre gouvernement a fourni plus de 26 millions de dollars pour financer ces travaux essentiels et c’est merveilleux de voir les formidables progrès accomplis.

Félicitations à tout le personnel de l’Université d’avoir mené à bien tous ces travaux.

Permettez-moi maintenant de préciser les raisons pour lesquelles nous sommes ici aujourd’hui. Depuis qu’il est entré au pouvoir en 2015, notre gouvernement n’a ménagé aucun effort pour redonner aux sciences et à la recherche la place qu’elles méritent.

Nous incitons les scientifiques à parler de leurs recherches. Nous avons réinstauré le questionnaire détaillé du recensement et rétabli la fonction de conseiller scientifique en chef, en plus d’investir plus de 4 milliards de dollars dans la recherche, un investissement fédéral sans précédent au pays.

Par cet investissement historique, nous favorisons le changement en profondeur de l’écosystème de la recherche au Canada, et ce, afin que les chercheurs et les étudiants soient au premier plan de toute action.

Nous veillons également à financer des recherches qui accéléreront le rythme de l’innovation et auront une incidence favorable sur l’environnement, la santé de la population, les collectivités et l’économie au pays.

À titre d’ancienne chercheure, je reconnais l’importance de premier plan de la recherche en génomique pour faire du Canada un pays d’une plus grande vitalité, force et prospérité.

Vous savez sans doute que le Canada est un chef de file mondial de la recherche en génomique. Au cours des deux dernières décennies, des percées parmi les plus importantes ont été réalisées dans cette discipline scientifique.

Et ce n’est qu’un début. Dans les prochaines années, on s’attend à ce que la recherche en génomique transforme notre compréhension des organismes vivants et nos capacités biotechnologiques.

La recherche en génomique stimule l’innovation dans plusieurs secteurs, dont l’agriculture, l’énergie, l’environnement, les pêches, la foresterie, la santé et les mines.

Elle crée des débouchés pour les entreprises et des emplois de grande qualité pour les Canadiens.

Clairement, ce domaine a un énorme potentiel. Il va pouvoir améliorer la qualité de vie des Canadiens.

Il va de soi que nos investissements visent à ce que le Canada continue de jouer un rôle de chef de file de la recherche en génomique sur la scène internationale.

Aujourd’hui, nous désirons souligner que 37 nouvelles équipes de recherche en génomique de partout au Canada se partageront plus de 56 millions de dollars pour mener à bien leurs recherches de pointe.

Le financement annoncé aujourd’hui appuiera des recherches portant sur un vaste éventail d’applications concrètes, comme la protection de notre eau et l’amélioration du diagnostic de maladies rares et du cancer.

À Guelph, les brillantes équipes à qui est destiné ce financement cherchent à améliorer la santé et le bien-être des bovins grâce à un test breveté qui permet d’identifier les animaux dont l’immunité naturelle est supérieure.

Ce test a été mis au point pour combattre la grippe bovine, qui coûte au Canada plus de 100 millions de dollars par année.

J’ai le plaisir de souligner que le projet financera également des stages pour étudiants, qui leur permettront d’obtenir la formation et l’expérience concrète dont ils ont besoin pour décrocher les emplois de demain en génomique.

L’extraordinaire professeure Bonnie Mallard dirige ce projet.

Vous savez sans doute que le Prix du gouverneur général pour l’innovation lui a été décerné pour le développement de cette technologie en 2017.

Veuillez vous joindre à moi pour féliciter M^me Mallard et son équipe.

Le financement annoncé aujourd’hui appuie également un projet réalisé en collaboration par l’Université de Guelph, des chercheurs du Fonds mondial pour la nature et Environnement et Changement climatique Canada.

Dirigée par le professeur agrégé Mehrdad Hajibabaei, l’équipe qui réalisera ce projet fera le « codage par codes à barres de l’ADN environnemental » pour assurer et surveiller la biodiversité des bassins hydrographiques du Canada.

Cela permettra de mieux comprendre l’incidence des projets d’exploitation des ressources naturelles, entre autres les projets miniers, énergétiques et de barrages hydroélectriques.

Nous sommes très fiers de soutenir des projets de recherche en génomique de ce genre.

Ces projets renforcent les partenariats entre les chercheurs et les innovateurs canadiens.

Notre gouvernement est bien conscient que de prêter main-forte aux gens de talent est l’un des meilleurs moyens de parvenir à un écosystème sain et viable.

Et il reconnaît que la recherche est essentielle afin de prendre des décisions stratégiques judicieuses pour les Canadiens.

C’est un principe que notre gouvernement respecte entièrement et auquel il adhère depuis son arrivée au pouvoir.

Et il a promis non seulement d’investir dans la recherche canadienne, mais aussi de transformer la culture du pays.

La recherche est d’une importance fondamentale et nous veillons à rétablir le respect face à la prise de décisions fondées sur des données probantes partout au pays.

Nous voulons instaurer une culture de curiosité où les jeunes Canadiens sont invités à explorer toutes les possibilités et à rêver.

Chercheurs et étudiants… vos recherches comptent.

Je vous souhaite à tous beaucoup de succès dans vos travaux prometteurs. Vos efforts contribueront à nous assurer à tous un avenir meilleur.

J’aimerais maintenant laisser la parole aux professeurs Mallard et Hajibabaei qui, avec leurs partenaires, vous en diront davantage sur leurs travaux.

Merci.