16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe : renforcer la résilience par la mobilisation

16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe
 

Le 21 novembre 2025 – Nouvelles de la Défense

Temps de lecture estimé – 4:30

Les renseignements qui suivent peuvent susciter des émotions difficiles. Si vous ou une personne que vous connaissez avez besoin de soutien, vous pouvez en tout temps parler avec un conseiller ou une conseillère de la ligne d’écoute et de soutien du CSRIS en composant le 1-844-750-1648.

Les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe sont une campagne internationale qui encourage les gens du monde entier à s’unir et à agir pour prévenir et enrayer la violence fondée sur le sexe. La violence fondée sur le sexe peut être physique, sexuelle, psychologique, émotionnelle ou financière, ou encore prendre la forme de harcèlement ou de violence facilitée par la technologie.

La campagne commence le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, lors de la Journée des droits de la personne. Le Canada souligne également la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes en souvenir des femmes qui ont perdu la vie pendant la tuerie de l’école Polytechnique Montréal le 6 décembre 1989.

Nous vous invitons à prendre un moment pendant la campagne des 16 jours d’activisme pour réfléchir aux façons de contribuer à mettre fin à la violence fondée sur le sexe. Qu’elle soit commise contre des partenaires, des membres de la famille, des amis, des collègues ou des étrangers, la violence fondée sur le sexe n’a pas sa place dans notre société ni dans l’Équipe de la Défense.

Ses effets négatifs s’étendent bien au-delà du traumatisme personnel des victimes et des survivants; elle peut entraîner un effet domino sur les membres de la famille, les proches, les voisins et des communautés tout entières. Nous pouvons tous y être confrontés.

Personnes à risque

Les personnes les plus à risque de subir de la violence fondée sur le sexe sont les femmes, les jeunes femmes et les filles, les femmes et les filles noires, racisées et autochtones, les personnes faisant partie des communautés 2ELGBTQI+ et de diverses identités de genre, les femmes des communautés nordiques, rurales et éloignées, et les femmes en situation de handicap. La violence fondée sur le sexe peut toucher des personnes de sexe, d’âge, de religion, de culture, d’ethnie, de situation géographique, de niveau d’éducation et de milieu socio-économique différents.

Selon Femmes et égalité des sexes Canada, une femme ou une fille est tuée toutes les 48 heures au Canada par suite d’un acte de violence fondée sur le sexe. En 2024, 240 femmes et filles ont été assassinées au Canada, majoritairement par des hommes, ce qui représente une augmentation de 54 % par rapport aux taux observés avant la pandémie. Les victimes et les survivants subissent souvent des répercussions personnelles, sociales et économiques durables, dont les contrecoups peuvent être ressentis sur plusieurs générations. La violence fondée sur le sexe a également un coût économique élevé; chaque année, le gouvernement canadien consacre des milliards de dollars aux soins de santé, à la justice et aux services sociaux pour tenter de l’enrayer.

Agir et obtenir de l’aide

L’Équipe de la Défense s’engage à offrir un lieu de travail exempt de sexisme, de misogynie, de racisme, de discrimination, de harcèlement ou de toute autre conduite qui cause un préjudice ou compromet la création d’un environnement de travail inclusif. Tous les membres peuvent contribuer en se renseignant, en dénonçant les comportements inappropriés et les actes criminels lorsqu’ils en sont témoins ou victimes, et en soutenant les initiatives visant à mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

Des outils d’apprentissage, comme la page Comprendre la violence fondée sur le sexe et le genre et le Spectre de la violence sexuelle et basée sur le genre (PDF, 476 ko) (un document PDF imprimable disponible sur le RED), peuvent aider les membres de l’Équipe de la Défense à reconnaître les comportements acceptables qui contribuent à la création d’un lieu de travail sûr, inclusif et respectueux.

La Directive et ordonnance administrative de la Défense (DOAD) 5014-0, Prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail a été révisée en mars 2025 afin d’harmoniser le Programme de lutte contre le harcèlement des Forces armées canadiennes (FAC) avec le Programme de prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail (PHVLT) de la fonction publique. Ce changement a entraîné l’adoption d’une approche de lutte contre le harcèlement et la violence dans le lieu de travail unifiée et applicable à toute l’Équipe de la Défense.

Vous pouvez prendre part à la conversation mondiale en utilisant le mot-clic #16Jours sur les médias sociaux. De plus, certains bâtiments de l’Équipe de la Défense seront illuminés en violet, la couleur officielle des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe, pendant la campagne.

Si vous ou une personne que vous connaissez avez subi ou subissez de la violence fondée sur le sexe, vous pouvez obtenir de l’aide. Des services sont offerts aux membres de l’Équipe de la Défense qui sont victimes de violence fondée sur le sexe ou qui ont besoin d’aide pour se sortir d’une situation dangereuse. N’hésitez pas à demander de l’aide si vous en avez besoin. Chaque personne a le droit d’être traitée avec respect et dignité.

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2025-11-21