Rester humble, c’est la clé du leadership pour ce technicien médical
Le 6 mai 2024 - La Marine royale canadienne

Légende
Le premier maître de 1re classe Pier-Vincent Michaud.

Légende
Le premier maître de 1re classe Pier-Vincent Michaud.
Le premier maître de 1re classe (PM 1) Pier-Vincent Michaud fait une différence dans la vie des autres. Alors que le PM 1 Michaud se prépare à être déployé en Irak dans le cadre de la mission OTAN en Iraq, il est déterminé à doter ses membres des moyens nécessaires pour assurer le succès de l'équipe.
Membre dévoué de la Marine royale canadienne (MRC), il a relevé de nombreux défis au cours de ses 24 années de service. Pourtant, son plus grand défi au fil des ans n'a pas impliqué de conflit, de violence ou de situations périlleuses. Selon lui, il s'agissait d'aider ses collègues à rester motivés et dévoués dans le cadre de leur service.
« Motiver les troupes ne consiste pas seulement à remonter le moral des troupes; il s’agit d’instaurer une culture d’engagement et d’excellence », explique-t-il. « Il faut reconnaître et aborder les divers besoins et aspirations de chaque membre tout en favorisant un environnement d'équipe cohésif et bienveillant. »
« Qu'il s'agisse d'offrir des possibilités d'instruction, de faciliter l'avancement professionnel ou simplement de formuler des encouragements, l'objectif est de permettre à chaque membre d'atteindre son plein potentiel », déclare-t-il.
Le cheminement de Michaud vers la Marine découle d’une fascination d'enfance pour les aventures maritimes. Il se joint à la Ligue navale du Canada à dix ans et devient plus tard un cadet de la Marine, ce qui lui permet d'acquérir des compétences et une discipline précieuses.
« Lorsque je me suis enrôlé dans la Marine royale canadienne, c'est l'idée d'explorer le service maritime qui m'intriguait le plus », se souvient Michaud. « J'ai commencé mon périple dans la Réserve navale, où j'occupais le poste de manœuvrier, tout en examinant les possibilités de carrière qui s'offraient à moi. »
Ce n'est qu'en 2004 que Michaud découvre sa véritable vocation. Lorsqu'il se joint à la Force régulière, il change d'emploi et devient technicien médical. Ce qui lui semble être une progression naturelle, alliant son désir de service à son intérêt croissant pour les soins de santé.
« Mon travail revêt une grande importance pour moi », souligne Michaud. « Il s'agit de faire une différence tangible dans la vie des autres, en traitant les patients ou en assurant le leadership et le mentorat de mon équipe. »
Après avoir travaillé pendant près de 20 ans comme technicien médical au sein de la MRC, Michaud agit maintenant comme chef en tant que sergent-major régimentaire. En tant que chef, il se concentre non plus sur les soins médicaux, mais sur le maintien en poste de l'effectif et le bien-être de ses collègues.
Bien que ce changement de rôle soit important, le PM 1 Michaud est impatient de s'acquitter de ses nouvelles responsabilités et d'être déployé en Irak.
« C'est un honneur pour moi de participer à une mission qui non seulement me met au défi sur le plan professionnel, mais me permet également d'avoir une influence considérable dans un environnement complexe », déclare le PM 1 Michaud. La mission OTAN en Iraq met l'accent sur les conseils et le renforcement des capacités des forces armées iraquiennes.
Au fil des ans, Michaud a appris à adapter ce style de leadership pour mieux communiquer avec son équipe. En accordant plus d'attention aux besoins de chacun, en offrant des conseils personnalisés et en encourageant la communication ouverte, il vise à « créer un environnement dans lequel chaque membre se sent valorisé, motivé et habilité à donner le meilleur de lui-même », explique-t-il.
En se remémorant ses années de service, il a une idée des compétences et de l'expérience en matière de leadership qui lui seront utiles pour ce déploiement. L'important, c’est d'être un bon communicateur, de se montrer flexible et de prendre des décisions.
« J'ai appris une chose : il est important d'être humble et de savoir écouter les autres. Le fait de renforcer le travail d'équipe et la camaraderie a joué un rôle important dans mon parcours, et je pense que cela sera essentiel pour préserver le moral des membres pendant le déploiement », déclare-t-il. « Je suis convaincu de pouvoir diriger en faisant preuve d'empathie et de compréhension et de contribuer à la réussite de notre mission. »
Détails de la page
- Date de modification :