Les responsables canadiens et américains de la gestion des urgences mettent à l’essai de nouvelles technologies de communication pour améliorer leurs interventions 

Document d'information

Les 15 et 16 novembre 2017, le Centre des sciences pour la sécurité du ministère de la Défense nationale et la direction des sciences et de la technologie du Département de la sécurité intérieure des États-Unis ont procédé à la cinquième expérience canado-américaine de renforcement de la résilience, aussi appelée CAUSE V, pour démontrer comment la technologie peut aider les responsables et intervenants canadiens et américains de la gestion des urgences à communiquer et à échanger des renseignements pendant le déroulement d’une situation d’urgence.  

CAUSE, qui en est à sa cinquième édition depuis 2011, est un exercice de collaboration entre le Canada et les États-Unis visant à améliorer les capacités de connaissance de la situation et de communication des renseignements essentiels pour mieux planifier et exécuter une intervention coordonnée lors d’une situation d’urgence qui affecte les deux côtés de la frontière. Réunissant de nombreux participants issus d’organismes gouvernementaux fédéraux, provinciaux et municipaux et d’organismes non gouvernementaux, CAUSE V s’est déroulé près de la frontière entre les basses terres continentales de la Colombie-Britannique et le comté de Whatcom, dans l’État du Washington. 

À partir d’un scénario fictif mettant en scène une éruption volcanique et l’effondrement subséquent du cratère, les intervenants et les responsables de la gestion des urgences des deux pays ont mis leurs connaissances et leurs aptitudes à l’épreuve en employant des technologies d’échange d’information de pointe, notamment des véhicules aériens sans pilote et les réseaux à large bande pour la sécurité publique, qui sont des réseaux sécurisés de communication de données, à haute vitesse et sans-fil utilisés par les intervenants d’urgence et le personnel chargé de la sécurité publique lors de situations d’urgence 

Partenaires 

En plus du Centre des sciences pour la sécurité du ministère de la Défense nationale et de la direction des sciences et de la technologie du Département de la sécurité intérieure des États-Unis, divers partenaires des deux côtés de la frontière ont participé à CAUSE V : 

Partenaires canadiens : Sécurité publique Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada, la municipalité d’Abbotsford, le service d’urgence en ligne E-Comm 9-1-1, le service de gestion des urgences de la C.-B., le district régional de la vallée du Fraser, le programme d’urgence Langley, le service d’incendie et de sauvetage de New Westminster, et la division de la gestion des urgences du service d’incendie de Victoria. 

Partenaires américains : L’équipe de protection civile de la Première Nation Semiahmoo, la société Cascade Natural Gas Corporation, la municipalité de Bellingham, le Customs and Border Protection (service américain des douanes et de la protection des frontières), le port de Bellingham, les sociétés énergétiques Puget Sound Energy et Seattle City Light, l’observatoire volcanologique des Cascades du service géologique des États-Unis, la division de la gestion des urgences de l’État du Washington, le service de police de l’État du Washington, l’université Western Washington, le centre de coordination des urgences unifié du comté de Whatcom, et la société Williams Energy.  

Résultats attendus

La communication et l’échange de renseignements transfrontaliers sont essentiels pour planifier et exécuter des interventions mieux coordonnées et plus efficaces lors d’incidents qui affectent les deux côtés de la frontière. Il est crucial d’être en mesure de communiquer rapidement des renseignements exacts pour planifier et exécuter une intervention rapide et prendre des décisions éclairées. 

L’expérience CAUSE V a pour objectif de mesurer le progrès et de valider le plan d’action canado-américain Au-delà de la frontière, visant à « intervenir et se relever rapidement en cas de catastrophe ou de situation d'urgence de part et d'autre de la frontière ». Cette série d’expériences requiert l’utilisation de nouvelles technologies et applications de communication interopérables dans le cadre de simulations de catastrophe réalistes. Les participants sont entrés en communication, ont testé et ont fait la démonstration de nouvelles technologies opérationnelles pour accroître la résilience et réduire les risques à l’échelle régionale et nationale. Renforcer l’interopérabilité intergouvernementale et transfrontalière améliore la capacité des deux pays à planifier et mener efficacement les opérations de secours. Les résultats de l’expérience contribueront à évaluer la fonctionnalité et l’utilité de la technologie, de trouver des solutions pour en améliorer l’utilisation en cours d’opération, et cerner les procédures et la formation nécessaires pour en maximiser l’efficacité. 

À propos du Programme canadien pour la sûreté et la sécurité 

Le Programme canadien pour la sûreté et la sécurité (PCSS) est un programme fédéral dirigé par le Centre des sciences pour la sécurité du ministère de la Défense nationale, en partenariat avec Sécurité publique Canada. On y trouve les orientations stratégiques relatives aux questions de protection civile et de sécurité. Dans le cadre du PCSS, lancé en 2012, on investit dans les projets de sciences et technologies qui renforcent la capacité du Canada à réagir (anticipation, prévention, préparation, intervention et rétablissement) en cas de catastrophe naturelle, d’accident grave, de crime ou de terrorisme. Cela est rendu possible grâce à la convergence des sciences et technologies, des politiques, des opérations et du renseignement. 

Le programme soutient les projets qui rassemblent des représentants des gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux et municipaux, de premiers répondants, d’organismes d’intervention d’urgence et de gestion des urgences, d’organismes non gouvernementaux, de l’industrie et du milieu universitaire pour élaborer des solutions aux problèmes de protection civile et de sécurité et pour conseiller les décideurs à cet égard.  

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