Déclaration commune des gouvernements de l’Australie, du Bahreïn, du Canada, des Pays‑Bas, du Royaume‑Uni et des États‑Unis concernant les nouvelles frappes contre les Houthis au Yémen

Aujourd’hui, les forces armées des États‑Unis et du Royaume‑Uni, à la demande de leurs gouvernements respectifs, avec le soutien de l’Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays‑Bas, ont mené une nouvelle série de frappes proportionnées et nécessaires contre huit cibles houthistes au Yémen en réponse aux attaques persistantes menées par les Houthis contre la navigation internationale et commerciale ainsi que les navires militaires qui circulent en mer Rouge.  Ces frappes de précision visaient à perturber et à affaiblir les capacités utilisées par les Houthis pour menacer le commerce mondial et la vie de navigateurs innocents. Elles font suite à une série d’actions illégales, dangereuses et déstabilisantes menées par les Houthis depuis les frappes de notre coalition le 11 janvier dernier, notamment des attaques de missiles balistiques antinavires et de systèmes aériens sans pilote qui ont touché deux navires marchands appartenant aux États‑Unis.

Les frappes d’aujourd’hui visaient précisément un site d’entreposage sous‑terrain et des emplacements associés aux capacités de surveillance aérienne et de missiles des Houthis.

Les attaques menées par les Houthis contre des navires internationaux et commerciaux depuis la mi‑novembre, au nombre de plus de trente, constituent un défi international. Reconnaissant le vaste consensus exprimé par la communauté internationale, nous avons de nouveau agi dans le cadre d’une coalition de pays aux vues similaires et déterminés à faire respecter l’ordre fondé sur des règles, à protéger la liberté de navigation et du commerce international, ainsi qu’à tenir les Houthis responsables de leurs attaques illégales et injustifiées contre les marins et la navigation commerciale.

Nous avons toujours comme objectif d’apaiser les tensions et de rétablir la stabilité en mer Rouge, mais nous tenons à réitérer notre avertissement aux dirigeants houthis : nous n’hésiterons pas à défendre des vies et la libre circulation commerciale sur l’une des voies navigables les plus importantes du monde face aux menaces continues.