Examen de la Situation des Activités de Recherche et Sauvetage 2013
Table des Matières
- Introduction
- Survol des activités de recherche et sauvetage
- Cadre de recherche et sauvetage des Forces armées canadiennes
- Posture
- Ressources
- Conclusion
Annexe A – Documents de Référence
Annexe B – Exigences Statistiques
Annexe C – Glossaire
Liste Des Figures
Résumé
Dans l’une des zones les plus difficiles au monde pour mener des opérations de recherche et de sauvetage (SAR), la population canadienne peut compter sur un système SAR mettant à contribution de nombreux partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux travaillant en collaboration.
Les Forces armées canadiennes (FAC) ne constituent qu’un outil SAR – bien qu’essentiel – de l’inventaire canadien. Elles sont responsables des activités aéronautiques SAR et coordonnent les activités maritimes SAR en collaboration avec la Garde côtière canadienne. Par l’intermédiaire des Centres conjoints de coordination des opérations de sauvetage, les FAC coordonnent, en collaboration avec la Garde côtière canadienne, les interventions pour plus de 9 000 incidents par année.
La communauté SAR des FAC dispose d’un cadre complet en matière de commandement et de contrôle, de gouvernance et de mécanismes stratégiques.
Les principaux escadrons SAR des FAC – situés à Gander (TerreNeuveetLabrador), à Greenwood (NouvelleÉcosse), à Trenton (Ontario), à Winnipeg (Manitoba) et à Comox (ColombieBritannique) – continuent d’être les emplacements adéquats, selon des études mathématiques approfondies, pour le positionnement des services SAR des FAC au Canada.
Les FAC disposent d’aéronefs multiples et complémentaires – à voilure fixe et à voilure tournante – à l’échelle du pays, leur permettant de répondre efficacement à la gamme diversifiée de besoins du Canada en matière de SAR. Cela dit, les difficultés liées au besoin pressant de remplacer et de moderniser les aéronefs doivent être gérées avec soin afin de pouvoir maintenir l’actuel niveau de service dans les années à venir.
Les opérations SAR exigent un vaste éventail d’équipement soigneusement conçu destiné à l’usage particulier des personnes et adapté au milieu dans lequel il doit être utilisé. Bien qu’il y ait un processus bien établi en place pour déterminer et combler ces besoins essentiels en équipement, celuici demeure fastidieux et accuse des retards importants.
Les FAC consacrent des ressources en personnel considérables à la SAR. Il faut toutefois procéder à un examen des niveaux d’effectifs (soit le nombre de militaires visés) ainsi que des exigences professionnelles et des besoins en instruction liés à la SAR au sein des FAC, lesquels devront probablement être mis à jour pour s’assurer de satisfaire adéquatement aux futurs besoins en matière de dotation. Le Plan de mise en œuvre de la structure des emplois militaires et l’examen de l’instruction des techniciens en recherche et sauvetage sont deux initiatives qui seront employées à cet égard.
Pour les FAC, les missions SAR doivent impérativement être réussies. C’est pourquoi le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes maintiennent leur engagement à l’égard de l’examen et de l’amélioration continus de la contribution des FAC au Programme national de recherche et de sauvetage.
a. Contexte
La population canadienne jouit d’un système de recherche et de sauvetage (SAR) toujours prêt à être utilisé pour venir à la rescousse de personnes en détresse, et le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes (FAC) sont résolus à le rendre encore plus efficace. Pour ce faire, l’Équipe de la Défense évalue régulièrement son approche en matière de SAR dans le but d’améliorer sans cesse sa contribution au Programme national de recherche et de sauvetage.
Le 2 mai 2013, le ministre de la Défense nationale, en sa qualité de ministre responsable des activités SAR, annonçait l’Examen quadriennal de recherche et sauvetage, lequel consiste en une évaluation systématique du Programme national de recherche et de sauvetage qui est effectuée tous les quatre ans.
C’est dans l’optique de cet examen national général et du respect de l’engagement de longue date des FAC envers les opérations SAR que le chef d’étatmajor de la défense a ordonné que les FAC mènent leur propre examen interne de la situation des activités SAR, dont les résultats seront également présentés au ministre de la Défense nationale.
b. Objectif
Pour donner suite à la récente directive du chef d’étatmajor de la défense, le présent rapport vise à fournir un aperçu stratégique de la contribution actuelle des FAC au Programme national de recherche et de sauvetage en faisant le point sur le cadre (commandement et contrôle, gouvernance et mécanismes stratégiques), la posture (positionnement et temps d’intervention) et les ressources (aéronefs, équipement et personnel) des FAC en matière de SAR.
2. Survol des activités de recherche et sauvetage
Le Canada possède l’une des zones de responsabilité SAR les plus diversifiées et vastes au monde, de même que celle comportant les plus grands défis. En effet, la zone de responsabilité canadienne SAR, définie en vertu de conventions internationales, couvre 18 millions de kilomètres carrés de terre et d’eau. Elle s’étend de la frontière américaine jusqu’au pôle Nord, à l’est, sur l’océan Atlantique, jusqu’au 30e méridien de longitude ouest (environ à michemin du Royaume-Uni) et à l’ouest, sur l’océan Pacifique, jusqu’à environ 600 milles marins à l’ouest de l’île de Vancouver. Cette zone de responsabilité comprend le littoral le plus long au monde et des millions de kilomètres carrés de terres peu habitées au relief austère.
Le système SAR du Canada est extrêmement efficace. Une série d’interventions forme le cœur du Programme national de recherche et de sauvetage (PNRS), de celles des citoyens locaux jusqu’au déploiement des ressources fédérales. Selon la nature des incidents SAR, les administrations municipales, les ministères provinciaux, territoriaux et fédéraux et les organisations connexes, ainsi que les associations bénévoles, assument différents rôles et diverses responsabilités.
Le système SAR des Forces armées canadiennes (FAC) ne constitue que l’un des outils SAR de l’inventaire canadien, bien qu’il soit essentiel. Les FAC ont la principale responsabilité d’intervenir dans le cadre des opérations SAR aéronautiques; elles sont également chargées de coordonner les opérations SAR maritimes en collaboration avec la Garde côtière canadienne (GCC). Ces deux rôles principaux, lesquels sont réaffirmés dans la Stratégie de défense Le Canada d’abord, découlent de décisions que le gouvernement a prises au cours des 60 dernières années et de la ratification par le Canada d’un certain nombre de conventions aéronautiques et maritimes à l’échelle internationale.
Les opérations de recherche et sauvetage au sol (RSS) et autres opérations d’aide humanitaire ne font pas partie des principales responsabilités des forces militaires. Toutefois, les FAC sont souvent sollicitées en dernier recours pour aider les autres ministères fédéraux et les ministères provinciaux ou territoriaux à s’acquitter de ces mandats.
Sur les milliers d’incidents et d’opérations SAR à l’échelle nationale, les FAC et la GCC, par l’intermédiaire des centres conjoints de coordination des opérations de sauvetage (CCCOS), coordonnent les interventions pour plus de 9 000 incidents par année. Les FAC mènent des interventions aéronautiques dans environ 1 000 de ces incidents tous les ans, comme le montrent les tableaux figurant à l’annexe B.
a. Commandement et contrôle
Afin de combler les besoins SAR du Canada de manière efficace, les FAC ont divisé la zone de responsabilité canadienne en trois régions de recherche et de sauvetage (SRR) : la SRR de Victoria, la SRR de Trenton (qui s’étend jusqu’au pôle Nord) et la SRR d’Halifax. Chaque région a son cmdt, lequel relève du Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC)[1], qui relève luimême du CEMD. Les cmdt des SRR exercent leur commandement[2] sur les ressources SAR spécialisées, dont la coordination et le contrôle sont assurés directement par le CCCOS de chaque région. D’autres ressources des FAC peuvent se voir confier des tâches dans le cadre d’une mission SAR, au besoin et selon leur disponibilité.
Les CCCOS assurent une surveillance permanente et sont prêts à coordonner, au besoin, une intervention conjointe de l’ARC et de la GCC en cas d’incidents SAR aéronautiques et maritimes. Chaque centre est dirigé par un officier responsable et composé de coordonnateurs aéronautiques de l’ARC et de coordonnateurs maritimes de la GCC, ces coordonnateurs étant tous appelés coordonnateurs de mission SAR (CMS). Ces CMS hautement entraînés exercent un contrôle direct sur leurs ressources principales SAR, pour le compte du cmdt de la SRR. Cette hiérarchie de commandement et de contrôle, qui s’avère très efficace, est issue des mesures d’adaptation continue mises en place au cours des 60 dernières années.
b. Gouvernance
Les FAC participent au Comité interministériel de recherche et de sauvetage, dirigé par le Secrétariat national de recherche et de sauvetage (SNRS) et appuyé par des fonctionnaires de l’ensemble du gouvernement du Canada.
Cependant, puisqu’il faut assurer une coordination particulièrement étroite et une interopérabilité uniforme entre les FAC et la GCC dans le cadre de l’exécution des mandats SAR aéronautique et maritime au Canada, un nouveau comité fédéral de gouvernance des opérations SAR s’est réuni en mars 2013. Ce comité sert de cadre bilatéral entre les FAC et la GCC afin de cerner, de surveiller et de traiter les principales questions et difficultés. Coprésidé par le commandant adjoint des opérations continentales du COIC et le commissaire adjoint aux opérations de la GCC, ce comité se réunira deux fois l’an pour examiner des questions telles que les ressources, la gouvernance et la gestion des risques dans le cadre des responsabilités fédérales en matière de SAR des FAC et de la GCC. Lors de la prochaine réunion du comité fédéral de gouvernance des opérations SAR, les points suivants feront partie des sujets abordés : le cycle proposé pour ce qui est du rapport annuel du comité à l’intention du CEMD, des sousministres et des ministres; l’examen quadriennal des activités de recherche et de sauvetage, qui est effectué par le SNRS; la directive SAR des FAC et la possibilité d’une directive SAR nationale; le suivi des visites de l’état-major opérationnel effectuées aux CCCOS; le point sur la fusion des centres secondaires de sauvetage maritime et des CCCOS.
c. Politique et directives
Le Manuel national de recherche et de sauvetage (MNRS), dont la dernière mise à jour remonte à 2000, a servi pendant plusieurs décennies de directive stratégique pour les opérations SAR aéronautiques et maritimes au Canada. Puisqu’il faut actualiser le MNRS et faire en sorte qu’il corresponde au modèle normalisé présenté dans le Manuel international de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes (IAMSAR), utilisé à titre de lignes directrices pour une approche commune en matière de SAR à l’échelle internationale, les FAC et la GCC ont collaboré pour produire l’ébauche du Manuel canadien de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes (CAMSAR). Ce manuel rédigé et approuvé par le personnel SAR au niveau opérationnel sera ensuite examiné sur le plan des politiques. Il fera ensuite l’objet d’un examen juridique. Une fois approuvé, le CAMSAR complémentera l’IAMSAR à titre de manuel propre au contexte canadien. Il remplacera également le MNRS actuel des FAC et de la GCC.
De plus, pour renforcer davantage le déroulement des opérations et l’utilisation des ressources SAR des FAC à l’avenir, le commandant du COIC a également diffusé une première directive SAR. Le commandant a l’intention de fournir aux commandants des trois SRR une orientation annuelle sur la direction et l’emploi des forces SAR. Cette orientation sera mise à jour chaque année, selon la fréquence des rapports sur les opérations SAR et leur exhaustivité (concernant entre autres les catégories d’incidents, la répartition à l’échelle régionale, les délais d’intervention lors de missions et la disponibilité des ressources).
Les FAC s’appuient sur un modèle d’aide à la prise de décisions axé sur la preuve. Par conséquent, les données statistiques recueillies dans le cadre d’opérations SAR sont un outil essentiel pour les prochaines prises de décisions et, en fin de compte, pour la réussite future des opérations. Dans cette optique, le personnel SAR de l’ARC et le personnel SAR du COIC ont collaboré à l’élaboration d’un nouveau rapport sur les missions SAR qui permettra d’améliorer la fiabilité des rapports sur les activités SAR, soit les activités correspondant à la principale zone de responsabilité des FAC, mais aussi celles menées dans le cadre de l’aide supplémentaire que fournissent les FAC aux autres partenaires SAR (p. ex., le soutien aéronautique fourni par les FAC au personnel SAR à terre, les évacuations sanitaires à l’appui d’une province ou d’un territoire, etc.). De plus, le projet de remplacement du Système de gestion de mission de recherche et sauvetage (SGM-SAR) sera un jour l’unique source de données sur les missions SAR pour les FAC, ce qui permettra d’effectuer des analyses plus précises quant aux activités SAR et, par conséquent, de fournir de meilleurs outils aux futurs décideurs. Ce projet, qui en est actuellement à la phase d’analyse, doit permettre de fournir la prochaine génération de logiciels et de matériel SMG-SAR visant à appuyer les exigences opérationnelles SAR. Le nouveau système doit être mis en service en 2016.
a. Positionnement
Les ressources SAR des FAC sont placées stratégiquement à l’échelle du pays, de manière à permettre une intervention efficace en cas d’incidents SAR dans toutes les régions, et les facteurs tels que la répartition historique des incidents, l’influence des régimes climatiques et l’installation des forces aux mêmes endroits que les infrastructures de soutien ont été dûment pris en considération. Les FAC disposent actuellement de cinq escadrons SAR principaux se trouvant aux bases de Gander (TerreNeuveetLabrador), de Greenwood (NouvelleÉcosse), de Trenton (Ontario), de Winnipeg (Manitoba) et de Comox (ColombieBritannique).
Les études effectuées par le Centre d’analyse et de recherche opérationnelle (CARO) de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) en 2005, 2011 et 2013 continuent d’appuyer ces zones de positionnement. En fait, selon l’étude la plus récente (2013), qui traitait, entre autres, des données sur les incidents, des conditions météorologiques aux bases d’intérêt et de l’autonomie des aéronefs, le positionnement actuel n’est pas si différent du positionnement idéal établi par modèle mathématique. Selon les résultats obtenus, le positionnement actuel correspond dans une proportion de 98 p. 100 à la solution optimisée à l’aide de modèle mathématique; le positionnement des aéronefs à voilure fixe correspond dans une proportion de 99,6 p. 100 au positionnement idéal établi à l’aide de modèle mathématique et le positionnement des aéronefs à voilure tournante correspond dans une proportion de 96,3 p. 100 à ce positionnement. Il convient de noter que ces résultats ne tiennent pas compte des autres facteurs qui contribuent à l’intervention des équipages SAR des FAC, comme d’autres partenaires SAR fédéraux ou provinciaux ayant des ressources affectées aux opérations SAR qui sont positionnées stratégiquement, par exemple les unités SAR de la GCC sur la voie maritime du SaintLaurent. De plus, une analyse de sensibilité statistique et un examen des problèmes de nature qualitative (exigences en matière d’infrastructure de positionnement, par exemple) appuient davantage le positionnement de ces bases des FAC.
b. Posture d’intervention
Le déroulement d’un incident SAR comporte plusieurs phases; la figure 3 cidessous illustre une ligne de temps d’intervention typique. En ce qui concerne les FAC, une mission SAR typique commence lorsque le CCCOS est avisé d’une détresse potentielle et qu’il commence à enquêter. L’ensemble du processus pourrait durer quelques heures ou quelques minutes, selon la situation et les renseignements disponibles.
Peu importe leur positionnement, les équipages SAR des FAC interviennent toujours immédiatement en cas d’incident SAR lorsque le CCCOS leur confie une mission. Toutefois, la posture d’intervention (telle qu’elle est illustrée à la figure 3) est structurée et définie comme la capacité d’être aéroporté dans une période prescrite, au moment où le CCOS confie une mission à un équipage. Les équipages SAR des FAC sont positionnés pour intervenir selon les normes établies que voici :
- Posture d’intervention de 30 minutes (PI 30) : L’équipage d’aéronef est à la base et l’aéronef est disponible et prêt à voler.
- Posture d’intervention de deux heures (PI 2 h) : Il est possible que l’équipage d’aéronef ne soit pas à la base et qu’une planification et une préparation soient requises avant le vol.
Conformément au MNRS, les ressources permettent aux FAC de maintenir une PI 30 pendant 40 heures par semaine pour chaque ressource (type d’aéronef) ainsi qu’une PI 2 h pour les heures restantes. Cela dit, les équipages SAR des FAC sont aéroportés plus tôt, sauf exceptions (défectuosités d’aéronef, conditions météorologiques défavorables, etc.).
La posture d’intervention des FAC est régulièrement examinée afin de s’assurer que les coordonnateurs et les équipages SAR interviennent le plus rapidement possible pour sauver la vie des personnes en danger, peu importe où et quand l’incident se produit[1]. En effet, le système SAR des FAC demeure souple et permet aux commandants des régions SAR d’ajuster leurs périodes de disponibilité afin qu’elles correspondent mieux aux périodes de pointe SAR, comme au cours de la saison estivale.
En décembre 2012, l’équipe d’analyse et de recherche opérationnelle du COIC a analysé l’optimisation de l’étendue de la PI 30. Elle a observé qu’il existait des tendances saisonnières, hebdomadaires et horaires liées au moment des incidents de catégories 1 et 2[2] dans chacune des régions SAR. Elle a également observé que les grilles de la PI 30 couvrent près de 30 p. 100 des incidents de catégories 1 et 2 lors de la saison de grande activité SAR; en apportant des modifications aux grilles, il est possible d’augmenter ce nombre pour qu’il passe à 50 p. 100. De plus, l’étude a permis de déterminer que le fait de modifier les grilles pourrait être plus efficace que d’augmenter le nombre d’heures pendant lesquelles on maintient une PI 30. À cette fin, le commandant du COIC et le commandant de la région SAR de Trenton ont collaboré pour mettre en œuvre une grille de PI 30 modifiée pour la saison de grande activité SAR de 2013. Un compte rendu après action sera examiné à la suite de la période d’essai afin d’améliorer les prochains essais et de déterminer la voie à suivre pour la prochaine mise en œuvre.
a. Aperçu des aéronefs
Puisque les opérations SAR sont toutes différentes, les ressources appropriées chargées d’intervenir dans le cadre de chaque incident changent d’une fois à l’autre. Par conséquent, l’ARC possède à la fois des aéronefs à voilure fixe et des aéronefs à voilure tournante, ce qui lui confère la souplesse nécessaire pour intervenir dans le cadre des nombreux incidents SAR survenant dans la zone de responsabilité du Canada.
Voici les principales ressources SAR qu’utilisent les FAC :
Tous les aéronefs figurant dans le tableau cidessus jouent plusieurs rôles; chaque type d’aéronef est utilisé par chaque escadron attribué au commandant de la SRR dans le cadre des principales tâches SAR devant être réalisées. Les autres aéronefs de l’escadron sont à l’entretien ou ils sont utilisés à l’appui des vols d’entraînement SAR, à titre d’aéronefs de rechange pour l’aéronef SAR principal ou, à l’occasion, dans le cadre d’autres priorités de la Force aérienne.
Lors de circonstances exceptionnelles, les ressources SAR ne faisant pas partie des ressources principales des FAC, dont les autres aéronefs de l’ARC, les navires de la Marine royale canadienne et les unités de l’Armée canadienne, peuvent être utilisées à titre de ressources SAR secondaires, au besoin et selon la disponibilité.
i. Avion SAR – Défis et stratégies
La flotte d’avions CC115 Buffalo nécessite un niveau d’entretien important; il est de plus en plus difficile d’obtenir des pièces à l’échelle mondiale. Actuellement, la durée de vie prévue de la flotte se poursuivra jusqu’en 2015, bien qu’une étude soit en cours pour déterminer les mesures à prendre pour la prolonger jusqu’en 2020. Parallèlement, la durée de vie prévue de la flotte d’avions Hercules se poursuivra jusqu’en 2017. Toutefois, une étude est en cours pour évaluer la possibilité de la prolonger jusqu’en 2021. D’autres études ont également été demandées afin d’examiner les répercussions du prolongement de la durée de vie prévue jusqu’en 2025 ou 2035.
À court terme, pour assurer la navigabilité continue des flottes d’avions SAR existantes jusqu’à ce qu’une solution de rechange soit trouvée, des pièces de rechange ont été achetées chaque fois que cela a été possible, et un certain nombre de projets de maintien en puissance vont bon train. Par exemple, le projet de prolongement de la durée de vie de l’avionique du Buffalo est presque terminé et une renonciation doit être obtenue relativement à l’exigence de l’enregistreur de conversations de poste de pilotage ou de l’enregistreur de données de vol à bord de l’aéronef. En ce qui concerne la flotte d’avions Hercules, un certain nombre de projets de modernisation, comme la mise à niveau du simulateur CC130H et l’installation d’une nouvelle coupole ou porte d’observation pressurisée, se déroulent comme prévu.
Le projet d’avions SAR (visant à remplacer les avions CC130H Hercules et CC115 Buffalo) demeure une grande priorité pour en venir à une solution à plus long terme. Ce projet est actuellement à l’étape de définition. Une demande de propositions provisoire doit être présentée à la fin de l’été ou à l’automne 2013. Cette demande de propositions est élaborée en collaboration avec l’industrie afin de trouver la meilleure solution qui répond aux exigences du Ministère et qui garantit un maximum d’avantages aux Canadiens. Dans le cadre des prochaines étapes, on prévoit l’attribution d’un contrat en 20142015, une capacité opérationnelle initiale en 2018 et une capacité opérationnelle finale en 2021.
ii. Aéronef SAR à voilure tournante – Défis et stratégies
La durée de vie prévue pour la flotte d’hélicoptères Cormorant se termine en 2025, bien que le gestionnaire des systèmes d’armes des CH149 soit sur le point de valider la date réelle de fin de la durée de vie. Entretemps, les problèmes d’entretien et les limites relatives à la disponibilité des aéronefs sont gérés soigneusement. Notamment, pour combler les pénuries de pièces de rechange des CH149, le Canada a acheté, en 2011, neuf fuselages de VH71 et une importante quantité de pièces de rechange provenant des ÉtatsUnis. Ces acquisitions ont eu pour effet d’augmenter le nombre d’activités aériennes annuelles au cours des dernières années. De plus, on prévoit que les initiatives visant à simplifier les processus d’entretien actuels réduiront ou élimineront la dépendance aux pièces de rechange des VH71 au cours des 36 prochains mois. À plus long terme, un projet de modernisation de demivie est prévu pour les CH149 et on vise l’année 2040 pour traiter les problèmes d’obsolescence et combler les lacunes relatives à la capacité, comme l’absence d’un système d’imagerie infrarouge.
La durée de vie prévue pour la flotte de Griffon se termine en 2021. Il n’existe actuellement aucun problème lié à la disponibilité et à la durabilité de la flotte de CH146 désignée pour les activités SAR; un projet de prolongation de la durée de vie limitée des CH146, qui est actuellement en phase d’analyse des options, est prévu pour prolonger la durée de vie prévue jusqu’en 2030.
Il n’a jamais été prévu initialement que les CH146 soient utilisés à titre de principaux avions SAR à Trenton. Toutefois, en raison des taux de disponibilité initiaux des CH149 Cormorant, l’ARC a dû répartir ces aéronefs dans l’ensemble des autres bases d’opérations principales. La perte d’un aéronef de CH149 en 2006 a compliqué davantage la situation. Par conséquent, le CH146 demeure la solution provisoire en matière d’avion SAR dans la SRR de Trenton, bien qu’il existe un risque élevé lié à l’utilisation de ce type d’aéronef au lieu du Cormorant en raison de son autonomie, de sa taille et de sa puissance limitées ainsi que des lacunes liées à son équipement (comme l’absence d’une capacité de dégivrage, d’un système RADAR et d’un pilote automatique à quatre axes. Cependant, ce risque est atténué de façon appropriée par l’attribution minutieuse de tâches et l’apport de diverses modifications et améliorations aux aéronefs (comme le radeau de sauvetage pour porte latérale sur charnière, un système de télécommunications par satellite et un système amélioré d’alerte par altimètre radar).
b. Équipement et technologie
Les opérations SAR exigent un vaste éventail d’équipement soigneusement adapté. En effet, en raison de la nature extrême des activités SAR (sur le plan des fonctions et de l’environnement), l’équipement connexe n’est habituellement pas disponible en vente libre; il doit être fabriqué en vue de l’usage particulier qu’en feront les personnes ou du milieu particulier où il sera utilisé. Par exemple, une combinaison étanche de plongée qui convient bien aux opérations de plongée à partir d’un navire de surface ne correspond pas nécessairement aux besoins d’un technicien SAR parachuté dans l’océan Arctique. De plus, bien que l’équipement polyvalent, comme les casques et les vestes de survie, puisse répondre aux exigences de sécurité standards, il est possible qu’il ne réponde pas nécessairement aux exigences uniques d’une mission SAR.
Dans cette optique, bien qu’un processus établi soit en place pour déterminer et traiter les besoins essentiels en matière d’équipement des FAC en général, il n’est pas toujours en mesure de répondre aux besoins particuliers de la communauté SAR. La période nécessaire pour apporter les modifications à l’équipement est souvent longue et le processus connexe, lourd. Par conséquent, elle est toujours un sujet de préoccupation pour l’ARC (p. ex., la mise à niveau du Système de gestion des missions SAR, le système de télécommunications par satellite des principaux aéronefs SAR, les vestes de survie de l’équipage d’aéronef, les radios portatives, les sangles de sauvetage, les combinaisons de plongée de sauvetage ainsi que les combinaisons de vol et les casques de parachutiste des techniciens SAR).
Un autre exemple : à la suite du tragique accident d’un CH149 survenu le 13 juillet 2006, 16 recommandations relatives à l’équipement ont été formulées. Le Ministère a rapidement mis en œuvre des mesures provisoires afin d’assurer la sécurité des opérations. Toutefois, on attend toujours une résolution définitive pour huit de ces recommandations.
Prochainement, l’ARC et le Groupe des matériels collaboreront à l’élaboration et à l’exécution de plusieurs projets visant l’équipement de protection individuel et l’équipement de survie des techniciens SAR. De plus, afin de traiter les préoccupations actuelles en matière d’équipement SAR de façon plus générale, une vérification opérationnelle de l’équipement SAR est en cours. Une équipe d’experts en SAR s’est rendue à des escadres de la Force aérienne de partout au pays pour déterminer la nature des problèmes liés à l’équipement et les mesures qui sont prises pour les corriger. La Direction – Besoins en ressources aériennes doit, grâce à cette contribution, produire un rapport de la situation concernant les problèmes non réglés quant à l’équipement des techniciens SAR et transmettre ce rapport à la haute direction de l’ARC. Le rapport final est prévu pour l’automne 2013.
Il convient également de noter que les FAC, en collaboration avec le Secrétariat national de recherche et de sauvetage, analysent en ce moment les options pour ce qui est du projet de Système de satellites en orbite moyen pour la recherche et le sauvetage (MEOSAR). Le MEOSAR permettra, en temps quasi réel, la détection et la localisation des signaux des balises de détresse.
c. Personnel
Les FAC affectent des ressources considérables en personnel afin de fournir un service SAR aux Canadiens tous les jours de l’année, 24 heures sur 24. Quelque 950 membres du personnel fournissent un service SAR ou appuient directement les opérations SAR aux cinq principaux escadrons (équipages d’aéronef, membres des forces militaires et responsables des travaux contractuels d’entretien), aux trois CCCOS et aux quartiers généraux.
Bien que les unités SAR représentent toujours une priorité de dotation (dotation à 100 p. 100 des niveaux de dotation approuvés), les « effectifs » – le nombre de militaires visés – sont demeurés relativement inchangés dans la communauté SAR depuis leur mise en place il y a plusieurs décennies. Entretemps, les FAC, y compris la communauté SAR en général, ont subi des pressions sur le plan des ressources humaines. Ces pressions sont principalement les suivantes pour la communauté SAR :
- augmentation du nombre d’exigences de perfectionnement professionnel et de changements aux politiques en matière de ressources humaines (congé parental, bilinguisme, autres);
- déséquilibre constant quant au personnel qualifié, en particulier pour ce qui est des rapports commandants de bord/copilotes et chefs d’équipe/membres d’équipe;
- dans les CCCOS, nombre de postes de coordonnateur adjoint insuffisant pour que cette fonction soit assurée tous les jours 24 heures sur 24. Voilà qui impose un fardeau supplémentaire aux coordonnateurs durant les périodes de forte activité.
Ces pressions empêchent souvent les unités de maintenir un équilibre approprié entre les compétences opérationnelles, la charge de travail personnelle ainsi que les occasions et les besoins de perfectionnement professionnel individuel. Afin que l’on puisse surmonter ces difficultés, un examen exhaustif concernant la dotation en matière de SAR est en cours. Ainsi, on s’assure qu’il y a suffisamment de membres du personnel possédant les compétences adéquates, et que cela permettra de répondre aux exigences et de faire face aux pressions, aujourd’hui et dans les années à venir.
L’ARC a également entamé le plan de mise en œuvre (PMO) de la structure des emplois militaires (SEM) en 2010. Le processus lié au PMO de la SEM consiste en une série d’études approfondies visant à examiner et à expliquer les exigences professionnelles des 28 groupes professionnels de l’ARC, en tenant compte de facteurs tels que les tendances de l’emploi et les possibilités de carrière.
De plus, une étude détaillée de l’entraînement des Tech SAR est en cours en vue de valider la capacité et les besoins en formation des Tech SAR, à la lumière de la doctrine SAR et des besoins opérationnels actuels.
6. Conclusion
Malgré des difficultés considérables sur les plans géographique et climatique, les FAC contribuent à la capacité SAR très efficace des partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux en venant en aide à de nombreux Canadiens chaque année. Les aviateurs, les marins et les soldats qui jouent un rôle dans le système SAR des FAC sont, à juste titre, fiers des efforts qu’ils déploient jour et nuit pour aider les Canadiens en détresse.
Cependant, le coût de l’échec de cette mission est trop élevé pour que nous cessions de chercher des moyens d’améliorer la contribution des FAC au Programme national de recherche et de sauvetage. À cette fin, le présent rapport souligne les efforts constants des FAC en vue d’examiner et d’évaluer leurs structures de gouvernance, leurs politiques et leurs directives, leurs postures de positionnement et d’intervention ainsi que leurs ressources, de façon à continuer à offrir aux Canadiens des résultats optimaux.
Dans nombre de secteurs, les FAC travaillent déjà à de nouvelles initiatives (telles que le comité fédéral de gouvernance des opérations SAR et la mise à l’essai d’un échéancier modifié de PI 30), mais il reste des défis à relever dans d’autres domaines. Plus précisément :
a) Le besoin pressant de remplacer et de moderniser les aéronefs devra être géré avec grand soin dans les années à venir.
b) Il faudra rapidement évaluer et combler les besoins en équipement SAR.
c) Il faudra procéder à un examen exhaustif des besoins en dotation en matière de SAR.
Ces domaines nécessiteront une analyse et un examen plus détaillés afin que les FAC puissent encore longtemps fournir des services SAR et améliorer les services SAR offerts aux Canadiens.
Annexe A – Documents de Référence
A. Rapport du printemps 2013 du vérificateur général du Canada, chapitre 7.
B. Discours du ministre de la Défense nationale, 2 mai 2013.
C. Ordre de mission du CEMD – Examen des activités de recherche et sauvetage, 19 juin 2013
D. Stratégie de défense Le Canada d’abord (SDCD).
E. Directives du CEMD à l’intention des Forces armées canadiennes.
F. DRDC CORA LR-2012-080, Preliminary Spatial Analysis of Historical Search and Rescue Incidents, 12 April 2012 (RDDC CARO LR2012080, Analyse spatiale préliminaire de l’historique des incidents SAR, 12 avril 2012).
G. DRDC CORA LR-2013-055, Search and Rescue Response Posture Optimization, 26 avril 2013 (RDDC CARO LR2013055, Optimisation de la posture d’intervention SAR, 26 avril 2013).
H. DRDC CORA LR-2013-109, Search and Rescue Incident Data Analysis: Response Posture of Victoria and Halifax Regions, 18 July 2013 (RDDC CARO LR2013109, Analyse des données sur les incidents SAR : posture d’intervention des régions de Victoria et d’Halifax, 18 juillet 2013).
I. DRDC CORA LR-2013-125, Evaluation of Optimal Location of Canadian Search and Rescue Bases for the 2013 Canadian Armed Forces SAR Posture Review, 15 August 2013 (RDDC CARO LR2013125, Évaluation de l’emplacement optimal des bases canadiennes SAR aux fins de l’examen de la situation des activités SAR de 2013 des FAC, 15 août 2013).
J. DRDC CORA TR 2012-077, The Impact of Primary Air SAR Response Posture on Incident Outcomes (U), March 2012 (RDDC CARO TR 2012077, Incidence de la posture d’intervention des ressources aériennes SAR primaires sur le dénouement des incidents (SC), mars 2012).
K. Division de la recherche opérationnelle (DRO) de RDDC, RT 2005/15, Soutien à la transformation de la Force aérienne (Recherche et sauvetage).30002, Note de synthèse à l’intention du Chef d’étatmajor de la Force aérienne, Revisit of 2005 DASOR Study on Optimal Location of Canadian Search and Rescue Bases, 22 February 2011 (Révision de l’étude de 2005 du Directeur – Recherche opérationnelle (Force aérienne) sur l’emplacement optimal des bases canadiennes SAR, 22 février 2011).
L. 30002, Note de synthèse à l’intention du Chef d’étatmajor de la Force aérienne, Revisit of 2005 DASOR Study on Optimal Location of Canadian Search and Rescue Bases, 22 February 2011 (Révision de l’étude de 2005 du Directeur – Recherche opérationnelle (Force aérienne) sur l’emplacement optimal des bases canadiennes SAR, 22 février 2011).
Annexe B – Exigences Statistiques
Les chiffres cidessous correspondent à l’ensemble des incidents constituant des cas de SAR, lesquels ont été coordonnés par les CCCOS. Ces cas sont énumérés selon la SRR et le type de classification. Les chiffres ne tiennent pas compte des quelque 1 000 incidents annuels qui nécessitent qu’un CCCOS mène une enquête, mais qui ne sont pas des cas de SAR. Ils n’incluent pas non plus les incidents où les Rangers canadiens ont offert leur soutien à d’autres organisations (p. ex. mission SAR au sol), puisque de tels cas ne sont pas coordonnés par les CCCOS.
Totaux et moyenne sur cinq ans par SRR | ||||||
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2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | MOYENNE SUR CINQ ANS | |
HALIFAX | 2 673 | 2 665 | 2 868 | 2 651 | 2 682 | 2 707 |
TRENTON | 3 278 | 3 527 | 3 710 | 3 664 | 4 110 | 3 657 |
VICTORIA | 3 146 | 3 166 | 2 894 | 2 868 | 3 244 | 3 063 |
TOTAL | 9 097 | 9 358 | 9 472 | 9 183 | 10 036 | 9 429 |
Totaux et moyenne sur cinq ans –Missions par intervenant | ||||||
FAC | 1 211 | 1 131 | 1 005 | 957 | 1 011 | 1 063 |
ACRSA | 212 | 225 | 248 | 162 | 129 | 195 |
GCC | 4 838 | 4 875 | 4 463 | 4 336 | 4 577 | 4 618 |
GCAC | 1 818 | 1 884 | 2 059 | 1 941 | 1 962 | 1 933 |
Totaux à la fin de l’année 2012 selon la SRR et le type de classification | ||||||
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Aéronautique | Maritime | Aide humanitaire | Inconnu | À l’extérieur de la zone de responsabilité canadienne | Total | |
SRR de Halifax | 152 | 1 584 | 132 | 98 | 716 | 2 682 |
SRR de Trenton | 622 | 2 735 | 301 | 64 | 388 | 4 110 |
SRR de Victoria | 268 | 2 303 | 429 | 159 | 85 | 3 244 |
TOTAL | 1 042 | 6 622 | 862 | 321 | 1 189 | 10 036 |
Nord du 55e parallèle | 115 | 63 | 19 | 3 | 205 | 405 |
Catégories 1 et 2, nord du 55e parallèle | 22 | 20 | 14 | 0 | 0 | 56 |
Annexe C – Glossaire
ACRSA/SERABEC – Association civile de recherche et de sauvetage aériens/Sauvetage et recherche aériens du Québec
CAMSAR – Manuel canadien de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes
CCCM – Centre canadien de contrôle des missions
CEMD – Chef d’étatmajor de la défense
CIRS – Comité interministériel de recherche et de sauvetage
CMS – Coordonnateur de mission SAR
COIC – Commandement des opérations interarmées du Canada
FAC – Forces armées canadiennes
GCAC – Garde côtière auxiliaire canadienne
GCC – Garde côtière canadienne
IAMSAR – Manuel international de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes
CCCOS – Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage
MDN – Ministère de la Défense nationale
MEOSAR – Système de satellites en orbite moyen pour la recherche et le sauvetage
Min DN – Ministre de la Défense nationale
MNRS – Manuel national de recherche et de sauvetage
PNRS – Programme national de recherche et de sauvetage
RSS – Recherche et sauvetage au sol
SAR – Recherche et sauvetage
SGM-SAR – Système de gestion de mission de recherche et sauvetage
SRR – Région de recherche et sauvetage
SNRS – Secrétariat national de recherche et de sauvetage
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