16-02 Annexe D – ​​Troubles convulsifs

Ordonnances sur l'Administration et l'Instruction des Cadets (OAIC)


1. La candidature pour un camp d’un cadet ayant un antécédent récent d’épisode convulsif isolé ne devrait pas être retenue avant qu’un examen neurologique complet n’ait été fait. Si l’examen neurologique confirme l’absence d’activité épileptique, il ne devrait y avoir aucune restriction physique ni aucun besoin de soutien médical. Si la personne a une histoire de un seul épisode, requière une attention spéciale mais pas nécessairement une évaluation neurologique.

2. Aucune restriction ni aucun soutien médical particulier ne se justifie chez un cadet présentant des antécédents de convulsions fébriles limitées à sa petite enfance (6 mois à 5 ans). Pour exemple, un cas isolé de troubles convulsifs directement liés à un agent d’origine toxique connu.

3. Deux ans sans avoir des convulsions est requis avant d`enlever ces restrictions des activités et la même période après une opération pour prévenir les convulsions :

  1. ne pas se servir d’armes à feu ou d’explosifs;
  2. ne pas conduire;
  3. ne faire aucune activité en altitude;
  4. aucune activité nautique sans supervision (comme la natation ou la voile) sans surveillance immédiate;
  5. ne pratiquer aucune activité sous-marine; et
  6. ne pas se trouver dans des situations où une soudaine perte de conscience pourrait être immédiatement dangereuse.

4. Épilepsie

  1. un cadet ayant des antécédents épileptiques, mais qui, sans prendre de médicaments, n’a pas fait de crise pendant cinq ans ne devrait avoir besoin d’aucune restriction;
  2. les restrictions spécifiées à l’alinéa 3 se justifient généralement pour un cadet prenant des médicaments contre l’épilepsie et ayant eu un épisode convulsif; et
  3. chez un cadet prenant des médicaments contre l’épilepsie et n’ayant eu aucun épisode convulsif au cours des 12 derniers mois, les restrictions suivantes devraient s’appliquer :
    (1) ne pas se servir d’armes à feu ou d’explosifs,
    (2) ne faire aucune activité en altitude, et
    (3) ne pratiquer aucune activité sous‑marine.

5. Avec ou sans médicament un cadet ayant des crises fréquentes, malgré les médicaments, ne devrait généralement pas être considéré apte à faire partie d’un camp jusqu’à ce que la condition soit stabilisée et complètement contrôlée.

6. Le médecin-chef de la formation, assisté de l’ORLMC, évaluera pour chaque cadet présentant des troubles convulsifs l’aptitude à faire partie d’un camp en fonction des limitations énoncées ci‑dessus.

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