Opération PALACI

L'opération PALACI constitue le soutien des Forces armées canadiennes (FAC) au programme de Parcs Canada de contrôle des avalanches dans le col Rogers, en Colombie-Britannique. Le col Rogers est l'endroit où la route Transcanadienne et le chemin de fer du Canadien Pacifique traversent les monts Selkirk. Le but de la mission est de faire tomber de petites avalanches dans le col Rogers avant que de plus grosses se produisent naturellement. Si de grosses avalanches se produisent dans le col Rogers, elles peuvent bloquer des routes et des chemins de fers essentiels reliant la Colombie-Britannique au reste du Canada.

L'opération PALACI est menée dans le cadre d'un accord entre le ministère de la Défense nationale (MDN) et Parcs Canada. Le col Rogers se situe sur des terres fédérales car il se trouve dans le parc national du Canada des Glaciers.

Combien de personnes sont déployées?

De novembre à avril, les FAC envoient deux groupes de 15 à 20 membres de l’artillerie pour prendre part à l’opération PALACI. Ils peuvent provenir d’unités d’artillerie de la Force régulière et de la Réserve. La participation de chaque groupe durera environ la moitié de la saison.

Que font-elles?

L’Artillerie royale canadienne est la pièce maîtresse du plus grand programme mobile de contrôle des avalanches au monde depuis plus de 50 ans.

Des scientifiques de Parcs Canada surveillent et évaluent les conditions de la neige dans le col Rogers. Ils prédisent où et quand les avalanches sont le plus probables. Quand ils découvrent une avalanche possible, ils en donnent l’emplacement à la force opérationnelle de l’artillerie.

Les équipes de pièces font feu à partir de 17 emplacements le long de la Transcanadienne. Ils utilisent des obusiers de campagne de 105 mm modifiés pour le tir de précision à partir de plates-formes en bordure de routes.

Les artilleurs visent des cibles inscrites à des distances allant de trois à cinq kilomètres. Ils utilisent des obus explosifs pour provoquer des avalanches sécuritaires et contrôlées. Cela empêche l’accumulation de neige qui entraînerait des avalanches dangereuses et non contrôlées.

La route et la voie ferrée sont fermées à la circulation avant les tirs, qui sont tous effectués avec prudence. Après chaque tir, la neige est dégagée de la route, qui est ensuite rouverte à la circulation.

Histoire et contexte de l’opération

La Transcanadienne et le chemin de fer Canadien Pacifique utilisent le col Rogers comme raccourci pour traverser le « Big Bend », une partie du fleuve Columbia située entre Revelstoke et Donald, en Colombie-Britannique. Avec une élévation de 1 330 mètres et une accumulation annuelle moyenne de neige de douze mètres, le col Rogers subit de fréquentes avalanches. En effet, entre 1885 et 1916, les avalanches dans le secteur ont tué plus de 250 cheminots. De nos jours, le col Rogers contient plus de 130 couloirs d’avalanches qui traversent la Transcanadienne, ce qui constitue le plus grand risque d’avalanche de toutes les artères en Amérique du Nord.

En hiver, le fardeau de la circulation dans le col Rogers peut atteindre 4 000 véhicules motorisés et 40 trains par jour. La valeur du maintien de liens routiers et ferroviaires de commerciaux entre la côte de la Colombie-Britannique et le reste du Canada, en toute saison, est estimée à des milliards de dollars.

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