Comment l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe (EICC) intervient-elle en cas d’urgence?

Le Canada dépêche l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe (EICC) dans d’autres pays frappés par situations d'urgence et des désastres naturels. Il l’envoie quand on le lui demande et quand les intervenants locaux sont débordés et que la population n’a plus aucun autre recours. L’EICC peut se rendre à très court préavis n’importe où dans le monde et fonctionner en autonomie pendant 60 jours au maximum.

Mode de fonctionnement de l’EICC

Le Canada envoie l’EICC dans des régions où il a l’appui des gouvernements et où elle ne se heurtera pas à une résistance organisée.

L’EICC se compose de membres des Forces armées canadiennes (FAC) et d’experts civils de toutes les parties du Canada qui sont entraînés et prêts à partir à court préavis. Son équipement est lui aussi entretenu de manière à pouvoir servir immédiatement.

Que se passe-t-il au cours d’une opération de l’EICC?

L’EICC cherche surtout à :

  • stabiliser les principaux aspects de la situation après la catastrophe en collaborant avec les gouvernements national et régionaux et avec d’autres organismes;
  • prévenir les conséquences secondaires de la catastrophe;
  • gagner du temps jusqu’à l’arrivée des groupes d’aide nationaux et internationaux qui fourniront une aide à long terme dans la région.

L’EICC n’est pas conçue pour assurer des services de première intervention. Elle n’exécute aucune mission de recherche et de sauvetage et ne fournit aucun soin de traumatologie d’urgence. En revanche, elle peut offrir une aide quand les gouvernements et les groupes locaux qui fournissent les soins de santé primaires et de l’eau potable sont débordés.

Au cours d’une opération typique, l’EICC fournit :

  • des services de purification d’eau (à concurrence de 50 000 litres d’eau potable par jour);
  • des soins médicaux primaires (de 250 à 300 patients externes et 10 patients hospitalisés, tout dépendant de leurs besoins);
  • une aide technique (génie de campagne, génie construction et équipement lourd).

Comment une mission de l’EICC démarre-t-elle?

Quand un pays est aux prises avec une crise, il peut demander l’aide du Canada. Une telle demande peut provenir d’un pays dans le besoin, ou d’une entité internationale telle que l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Le gouvernement canadien décide s’il enverra l’aide demandée, en se fondant sur les recommandations de ses ministères. Affaires mondiales Canada (AMC) est le ministère responsable au premier chef quand le gouvernement du Canada répond à une crise humanitaire survenant à l’étranger. Les FAC appuient AMC quand une aide est demandée. Elles sont équipées pour prêter main forte en cas de catastrophe dans d’autres pays dont la population fait face à une crise.

L’Équipe canadienne d’évaluation des catastrophes (ECEC) est un groupe d’experts d’AMC et des FAC. Quand le Canada reçoit une demande d’aide, l’ECEC se rend dans la zone sinistrée et évalue les besoins sur place. Elle formule ensuite sa recommandation quant à savoir s’il faut envoyer des ressources des FAC et l’EICC pour faire face à la crise. Le gouvernement du Canada prend la décision finale.

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