Allocution de la vice-première ministre et ministre des Finances concernant l’invasion continue de l’Ukraine par la Russie

Le 1^er mars 2022 – Ottawa (Ontario)

La version prononcée fait foi

Ce matin, je me suis entretenue avec mes homologues du G7 — les principales économies démocratiques du monde. Nous avons discuté de l'attaque barbare de la Russie contre l'Ukraine, contre la démocratie et contre l'ordre international fondé sur des règles.

Nous avons également été rejoints par le ministre des Finances de l'Ukraine, Serhii Marchenko, dont le pays résiste si courageusement à la brutalité d'un tyran.

Le ministre Marchenko se trouvait dans une pièce sans fenêtre. Nous pouvions voir un lit de camp derrière lui et un drapeau bleu et jaune fixé au mur. Il avait l'air fatigué, mais il était déterminé.

Il nous a remerciés pour notre soutien, nous a assuré que l'Ukraine allait gagner et nous a demandé de continuer à augmenter la pression exercée sur la Russie. 

Les ministres du G7 ont fait le point sur les sanctions coordonnées et dévastatrices que nous avons imposées à l'économie russe. Cela comprend les mesures ciblant directement la Banque centrale russe — soit le trésor de guerre du président Vladimir Poutine.

Les sanctions que nous avons mises en place sont les plus sévères jamais imposées à une grande économie.

En travaillant ensemble,  en étroite collaboration avec le gouvernement du président Volodymyr Zelenskyy , nous irons encore plus loin dans les prochains jours.

Nos nouvelles mesures vont continuer à cibler les institutions et les individus qui aident le président Poutine et qui lui permettent d’agir comme il le fait. Elles étoufferont sa capacité à financer sa guerre d'agression.

Et à ce sujet, nous sommes déterminés, car en tant que membres du G7, le Canada, l'Allemagne, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis, nous comprenons les enjeux de ce grand conflit entre une démocratie et une dictature. 

Même si le champ de bataille est l’Ukraine, c’est notre combat également.

Le président Poutine a fait une erreur grave et historique.

Ceci n’est pas le comportement d’une superpuissance : il s’agit du dernier effort d’une kleptocratie déchue. Le président Poutine est maintenant devenu un paria international.

Le monde libre est uni par une même conviction d’assurer l’échec de son assaut brutal contre la démocratie, l'ordre international fondé sur des règles et le peuple ukrainien.

Et nous sommes unis dans notre soutien au courageux peuple ukrainien.

Slava Ukraini! Слава Украіні!