Allocution de la vice-première ministre sur les investissements dans les soins de santé prévus dans le budget de 2022
Discours
La version prononcée fait foi
Bonjour tout le monde!
Je tiens à remercier le Dr Saini et son équipe, ainsi que les étudiants qui sont présents. C’est rafraîchissant et réconfortant de voir le travail extraordinaire que vous accomplissez chaque jour.
Nous savons que le système de soins de santé du Canada a été mis à rude épreuve ces deux dernières années.
Même dans les meilleures conditions, le travail des médecins, du personnel infirmier et de tout autre professionnel de la santé n’est pas facile. Les études en médecine, en sciences infirmières ou en tout autre domaine de la santé ne sont pas faciles.
J’aimerais donc commencer par remercier tous les étudiants en soins de santé de la faculté de médecine de l’Université Dalhousie.
La population canadienne a besoin de vous – nous avons tous vraiment besoin de vous – et nous sommes reconnaissants du travail que vous accomplissez. Nous savons à quel point il est difficile de vous préparer à prendre soin de nous, et nous vous en sommes très reconnaissants. En tant que mère d’adolescents et de jeunes adultes, je sais que vos parents sont très fiers de vous, et que le Canada est également fier de vous.
Les Canadiens sont fiers, à juste titre, de leur système de soins de santé universel et financé par l’État. Ce système a sauvé des dizaines de milliers de vies au cours des deux dernières années, et ce, même dans des conditions très difficiles.
Toutefois, la pandémie a également aggravé des problèmes de longue date, comme la pénurie de travailleurs de la santé et le manque d’accès aux soins primaires dans les communautés partout au Canada.
Depuis le début de la pandémie, notre gouvernement a investi plus de 69 milliards de dollars pour lutter contre la COVID-19 et protéger les Canadiens et les Canadiennes.
Cette somme inclut un supplément de 2 milliards de dollars – proposé tout juste le mois dernier – pour s’attaquer aux retards dans les chirurgies et les procédures médicales attribuables à la pandémie. Mais nous devons en faire plus.
La semaine dernière, j'ai déposé le plan de notre gouvernement pour rendre la vie des Canadiens et des Canadiennes plus abordable. Ce plan inclut des soins de santé accessibles et de qualité.
Aucun Canadien ne devrait se demander s’il a les moyens de consulter un dentiste. Que l’on perde une dent ou que l’on se sente malade, personne ne devrait être obligé de se rendre à l’urgence parce qu’il n’a pas les moyens de faire réparer une carie. C’est pourquoi notre gouvernement est vraiment ravi d’aller de l’avant et d’offrir un régime de soins dentaires aux familles gagnant moins de 90 000 $ par année. Notre plan vise d’abord les enfants de moins de 12 ans, à compter de cette année, et une mise en œuvre complète pour l’ensemble des Canadiens d’ici 2025.
Comme les Néo-Écossais le savent si bien, pour offrir des soins de grande qualité, il faut plus de professionnels de la santé.
La liste d’attente pour consulter un médecin, ici, en Nouvelle-Écosse, n’a jamais été aussi longue. Beaucoup trop de communautés rurales de cette magnifique province n’ont toujours pas les soins de santé primaires dont elles ont besoin.
Nous devons encourager les professionnels de la santé – comme les étudiants extraordinaires de Dalhousie présents – à rester et à travailler en Nouvelle-Écosse. Nous devons aussi faire en sorte qu’il soit plus facile pour les nouveaux Canadiens possédant des titres de compétences internationaux d’occuper les emplois dans le domaine de la santé pour lesquels ils ont déjà été formés.
Notre budget aidera à attirer davantage de travailleurs de la santé dans les communautés qui en ont le plus besoin.
Je suis si heureuse d’être ici pour annoncer que le gouvernement fédéral accroîtra la remise de prêt d’études aux médecins et au personnel infirmier travaillant dans des communautés rurales mal desservies. Le montant pourrait atteindre 30 000 $ pour le personnel infirmier et 60 000 $ pour les médecins.
Nous revisiterons également la définition de « communautés rurales » pour nous assurer que les communautés nécessitant un soutien accru ne sont pas laissées pour compte.
L’économie canadienne a récupéré 115 % des emplois perdus au plus fort de la pandémie. Notre taux de chômage est à son niveau le plus bas en cinq décennies. Il est à 5,3 %, ce qui est le niveau le plus bas depuis 1976, date à laquelle on a commencé à collecter des données comparables. Il s’agit d’une très bonne chose. C’est une très bonne nouvelle, surtout après une pandémie au cours de laquelle trois millions de Canadiens ont perdu leur emploi et l’économie s’est contractée de 17 %.
Mais nous savons tous que pour maintenir la vigueur de notre économie, nous devons continuer d’investir dans les gens, dans les Canadiens. Et l’accès à de bons soins de santé est au cœur de cet engagement.
Par l’intermédiaire du budget que nous avons déposé la semaine dernière, nous prenons des mesures pour veiller à ce que les Canadiens reçoivent les soins qu’ils méritent et que le Canada demeure le meilleur endroit au monde où vivre, travailler, poursuivre des études et élever une famille.
Merci!