Remarques de la vice-première ministre sur les mesures visant à rendre le logement plus abordable

La version prononcée fait foi

Bon après-midi tout le monde, et merci à Felicia, à Peter et au petit Pete de nous accueillir dans leur belle maison.

Comme le premier ministre vient de vous le dire, un élément central du budget que nous avons déposé hier consiste à investir dans les gens – investir dans les Canadiens.

Et les données montrent que lorsque nous investissons dans les Canadiens, les résultats sont formidables.

Pas plus tard que ce matin, nous avons appris qu’en date du mois dernier, l’économie canadienne avait récupéré 115 % des emplois perdus depuis le creux de la pandémie.

Les États-Unis ont, pour leur part, récupéré seulement 93 % des emplois perdus.

Pensez-y un instant : lorsque la COVID a frappé, trois millions de Canadiens ont perdu leurs emplois. C’était trois millions de tragédies. Trois millions de famille qui s’inquiétaient vraiment pour leur avenir. Nous avons récupéré tous ces emplois perdus et plus encore. En fait, le taux de chômage au Canada n’est plus que de 5,3 %, soit le taux le plus bas depuis que nous avons commencé à recueillir des statistiques comparables en 1976.

Alors merci, chers Canadiens. Vous avez fait un travail extraordinaire pour traverser cette pandémie et nous sortir de la récession qui en a découlé.

Mais nous savons également que ce n’est pas suffisant. Avoir un emploi est une composante très, très importante de ce qui rend la vie abordable.

C’est une composante de la vie importante qui permet de payer les factures, mais nous savons que les gens ont du mal à se payer une maison au Canada.

C’est un grave problème : le Canada n’a pas suffisamment de logements. Il nous en faut plus, et ce, rapidement.

Le budget constitue le plan le plus ambitieux de l’histoire du Canada à mettre en œuvre pour régler ce défi important.

Au cours des dix prochaines années, nous doublerons le nombre de logements que nous construirons.

Et nous savons également que nous devons aider les jeunes familles, comme celle d’Ala et d’Ahmed, à obtenir plus facilement les clés de leur première maison.

Voici comment nous envisageons d’y arriver.

Nous aiderons les Canadiens à épargner en vue d’acquérir leur première maison en doublant le crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation et en créant un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété.

Nous allons empêcher les investisseurs étrangers d’acheter des propriétés et veillerons à ce que les maisons servent de domicile aux familles canadiennes et à ce qu’elles ne deviennent pas des actifs financiers spéculatifs.

Et nous allons appuyer les projets de location avec option d’achat et mettre en œuvre une charte des droits des acheteurs afin de rendre le marché plus équitable pour les Canadiens.

Nous avons besoin de logements abordables pour tous, ce qui signifie que nous devons continuer d’investir pour éviter à une génération entière de ne pas pouvoir accéder à la propriété en raison des prix.

Au fur et à mesure que le Canada grandit et qu’il devient de plus en plus prospère, nous devrons continuer d’investir, année après année, dans la construction de plus de logements, car notre pays est en croissance. C’est le but que nous nous sommes fixés dans le budget qui a été déposé hier.