Allocution de la vice-première ministre sur le soutien à la formation professionnelle et l'édification de l'économie du XXIe siècle
Discours
Le 8 mars 2023 - Mississauga (Ontario)
Bonjour à tous.
Je tiens tout d'abord à souligner qu’on est réunis sur les terres traditionnelles de la Première Nation des Mississaugas de Credit, de la Confédération de Haudenosaunis, de la Nation huronne-wendat et des Wyandots.
Je suis très heureuse d'être ici en compagnie de mes amis, les grands députés de Mississauga, Peter Fonseca et Rechie Valdez.
Et je suis ravie d'avoir pu passer un peu de temps aujourd'hui avec la Fraternité internationale des ouvriers en électricité.
Aujourd'hui est la Journée internationale des femmes. Je tiens donc à saluer tout particulièrement les femmes avec qui j'ai pu discuter aujourd'hui – Susan Boorman, Karen Pullen et Julie D'altroy – ainsi que toutes les femmes extraordinaires que j'ai rencontrées ici.
Ce sont les travailleurs qualifiés qui bâtissent et qui continueront de bâtir l'économie canadienne du vingt-et-unième siècle. On a absolument besoin d'un plus grand nombre de femmes dirigeantes dans les métiers et d'un plus grand nombre de femmes occupant les emplois hautement spécialisés, valorisants, importants et bien rémunérés pour lesquels les gens sont formés ici.
Je tiens vraiment à remercier les femmes avec lesquelles j'ai eu l'occasion de m'entretenir aujourd'hui pour le travail qu'elles accomplissent et pour l'exemple important qu'elles donnent aux femmes et aux jeunes filles de l'Ontario et du Canada.
Lors de ma visite de ce formidable centre de formation et de mes entretiens avec les membres de l'équipe, j'ai été frappée par la fierté que vous tirez, à juste titre, de votre travail. C'est un travail difficile qui exige des compétences spécialisées. Il faut tout comprendre, de la loi d'Ohm à la capacité de dénuder.
Et c'est un travail très important. Notre économie dépend du travail que font les personnes que j'ai rencontrées ici aujourd'hui et d'autres personnes comme elles partout au pays. Et notre économie dépend vraiment de la formation que reçoivent ces personnes ici et dans des installations comme celle-ci à l'échelle du pays.
Alors, à vous tous, je dis : merci beaucoup! Merci pour le travail que vous faites. C'est un travail important pour lequel j'ai de l'admiration et du respect. Je suis également très heureuse que notre gouvernement ait pu soutenir votre travail grâce à la déduction fiscale pour la mobilité de la main-d'œuvre et au Programme pour la formation et l'innovation en milieu syndical. Je veux que vous sachiez que l'on croit en ce que vous faites et que l'on continuera de vous soutenir dans les années à venir.
L’économie mondiale est en évolution. Elle représente une occasion générationnelle pour le Canada et pour les travailleurs canadiens, et notre gouvernement croit que les travailleurs syndiqués seront la force motrice qui bâtira l’économie canadienne du vingt-et-unième siècle.
Notre économie fait face à des vents contraires ressentis à l’échelle mondiale d’une position de force fondamentale.
En 2022, le Canada a connu la plus rapide croissance parmi les pays du G7.
Le taux de chômage au pays se situe à 5 pour cent, près de son creux historique.
Aujourd’hui, 800 000 Canadiens de plus travaillent comparativement à la période précédant la COVID-19. C’est une reprise de l’emploi de 126 pour cent, contre 112 pour cent aux États-Unis.
Et l'un des moteurs de cette remarquable relance économique a été les services de garde des jeunes enfants.
En janvier, en partie grâce à l'investissement de notre gouvernement dans un système national d'apprentissage et de garde des jeunes enfants, le taux d'activité des femmes dans la force de l'âge sur le plan professionnel au Canada a atteint un niveau record de 85,6 pour cent, comparativement à seulement 76,9 pour cent aux États-Unis.
Voilà ce que permet d’accomplir une politique économique féministe. Elle contribue à rendre la vie plus abordable pour les familles canadiennes, à créer des possibilités pour les femmes et, en même temps, à faire croître notre économie.
Et, aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale des femmes, je pense que c'est quelque chose que l'on peut et que l'on doit tous célébrer.
Je suis convaincue que les prochaines années seront cruciales pour l'économie canadienne.
La transition mondiale vers la carboneutralité est la transformation économique la plus importante depuis la révolution industrielle.
Au même moment, nos partenaires démocratiques cherchent à réduire leur dépendance économique à l'égard des dictatures au profit de démocraties comme la nôtre, comme nous l'a dit hier la présidente de la Commission européenne à la Chambre des communes.
Les membres de ce syndicat sont ici depuis 120 ans. Ils ont bâti l'économie industrielle du Canada d'aujourd'hui. Ils ont bâti le Canada. Et on compte sur eux pour bâtir le Canada du vingt-et-unième siècle.
Je veux qu'ils sachent qu'ils pourront compter sur le partenariat solide du gouvernement fédéral, notamment pour jeter les bases de l'économie industrielle. Parce qu’on sait que cela vous permettra de bâtir cette économie pour nous tous et de prendre soin de vos familles en même temps.
Qu'il s'agisse de fabriquer la prochaine génération de véhicules, de faire du Canada un chef de file mondial dans la production d'une électricité plus propre et plus abordable ou de fournir au monde les minéraux critiques qui sont essentiels pour toutes sortes de choses, des téléphones cellulaires aux voitures électriques, une occasion historique s'offre à nous et à l'ensemble de notre pays.
La priorité de notre gouvernement dans les semaines et les mois à venir consistera à saisir cette occasion.
On peut créer davantage de bons emplois, investir dans nos communautés et bâtir l'économie canadienne du vingt-et-unième siècle – une économie qui sera dirigée par des travailleurs comme ceux que j'ai eu le privilège de rencontrer ici aujourd'hui.
On peut bâtir une économie centrée sur le bien-être de tous les Canadiens, autant à Mississauga que dans l'ensemble de notre grand pays. Une économie qui permet à chacun de se retrousser les manches et de bien gagner sa vie grâce aux bons emplois créés pour la classe moyenne.
Et ce, aujourd’hui, demain et pour les générations à venir.
Merci beaucoup.