Allocution de la vice-première ministre sur les efforts visant à rendre les services de garde plus abordables au Nouveau-Brunswick

Le 29 août 2023 - Moncton (Nouveau-Brunswick)

Je tiens tout d’abord à souligner que nous sommes réunis sur les territoires traditionnels des Mi’kma’ki et des Abénaquis.

Je suis très heureuse d’être à Moncton, dans la belle province du Nouveau-Brunswick.

Je dois dire que rien n’est plus agréable que de passer du temps dans les merveilleux centres d’apprentissage et de garde des jeunes enfants du Canada, avec les incroyables éducateurs dévoués qui y travaillent, qui enseignent à nos enfants et en prennent soin. Ces gens éduquent la prochaine génération de Canadiens. Et, bien sûr, rien de tel que de passer du temps en compagnie d’un groupe de jeunes Canadiens extraordinaires. J’ai été ravie de passer du temps avec les formidable membres de l’équipe de Roche Papier Ciseaux.

Lorsque notre gouvernement a annoncé pour la première fois son plan visant à instaurer des services de garde abordables et de qualité dans tout le Canada, beaucoup de gens ont accueilli la nouvelle favorablement, mais honnêtement, celle-ci a suscité beaucoup de scepticisme. Et ce scepticisme était justifié, car les politiciens canadiens promettaient depuis près de cinq décennies de mettre en place un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Mais l’engagement que j’étais si fière d’annoncer dans le budget de 2021 n’est plus seulement une promesse. Il est en train de devenir réalité.

Le gouvernement fédéral a signé des ententes avec chaque province et chaque territoire et, aujourd’hui, les frais d’apprentissage et de garde des jeunes enfants au Nouveau-Brunswick ont été réduits en moyenne de 50 %, ce qui permet aux familles de cette merveilleuse province d’économiser en moyenne 3 900 $ par enfant cette année. Et le Nouveau-Brunswick est également en bonne voie de pouvoir offrir des services de garde à 10 $ par jour d’ici la fin de l’exercice 2026.

Nous créons également davantage de places en garderie, dont 3 400 ici au Nouveau-Brunswick, d’ici 2026.

De plus, le premier ministre a annoncé en juin que notre gouvernement fournira une somme supplémentaire de 625 millions de dollars pour aider les provinces et les territoires à investir dans des infrastructures qui rendront les services de garde plus accessibles dans les communautés mal desservies, y compris les communautés rurales et éloignées ainsi que les quartiers à coût élevé ou à faible revenu, ici au Nouveau-Brunswick.

Cela permettra notamment de financer les efforts déployés par les provinces et les territoires pour créer des places en garderie dans les communautés qui n’en ont pas suffisamment à l’heure actuelle.

Parce que garantir l’accès des familles à des services de garde abordables est, bien sûr, une politique sociale importante. Il s’agit d’une nouvelle partie importante du filet national de sécurité sociale du Canada. Et vous savez quoi? C’est aussi une politique économique – plus précisément une politique économique féministe – en action.

Des études montrent que chaque dollar investi dans l’éducation à la petite enfance génère des retombées allant de 1,50 $ à près de 3 $ dans les activités de l’ensemble de l’économie.

Aujourd’hui, près de 950 000 Canadiens de plus travaillent par rapport au début de la pandémie. Plus particulièrement, le taux de participation au marché du travail des Canadiennes dans la force de l’âge a atteint un niveau record de 85,7 % en juillet dernier. Ce succès est notamment attribuable à notre système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Ce niveau de 85,7 % est un record canadien, et en comparaison, il est de 77,5 % aux États-Unis.

Nous avons discuté un peu plus tôt aujourd’hui de la force de l’économie de Moncton et du problème bien réel de la pénurie de main-d’œuvre. Faciliter l’accès des mères au marché du travail est la meilleure réponse à la pénurie de main-d’œuvre, et c’est ce que nous faisons déjà grâce à notre système de garde des jeunes enfants.

Je suis si heureuse d’être ici aujourd’hui, pour constater que notre plan fonctionne — et pour mieux comprendre ce que nous pouvons faire de plus afin d’aider les mères et les pères qui travaillent, comme les parents des familles de Moncton. Et pour aider des enfants formidables, comme ceux que nous avons rencontrés aujourd’hui.

Car notre plan de garde des jeunes enfants est si important pour des communautés comme Moncton-Riverview-Dieppe, où les familles sont grandissantes et les entreprises sont en pleine croissance.

Au Canada, l’inflation s’est établie à 3,3 % le mois dernier, ce qui représente une baisse par rapport au sommet de 8,1 % atteint en juin 2022.

La croissance des salaires, qui s’est établie à 5 %, a été supérieure à l’inflation en juillet – comme c’est le cas depuis six mois maintenant, et notre taux de chômage actuel est l’un des plus bas de notre histoire, soit 5,5 %.

Depuis 2015, notre gouvernement a aidé à sortir 2,3 millions de Canadiennes et de Canadiens de la pauvreté, dont un demi-million d’enfants grâce à l’Allocation canadienne pour enfants.

En 2016, 12,9 % des Canadiens vivaient dans la pauvreté. En 2021, ce taux a diminué pour s’établir à 7,4 %. Il s’agit là d’une véritable réalisation pour notre pays au grand complet.

Par ailleurs, grâce à la bonification de l’Allocation canadienne pour les travailleurs et à un nouveau régime canadien de soins dentaires, nous avons renforcé le filet de sécurité sociale sur lequel comptent des millions de Canadiens— tout en veillant à ce que le Canada maintienne le plus faible déficit et le plus faible ratio de la dette au PIB parmi les pays du G7.

Notre plan économique est axé sur la responsabilité financière – et il permet d’obtenir des résultats concrets pour les gens de Moncton et de partout au Nouveau-Brunswick.

Offrir aux enfants le meilleur départ possible dans la vie est un élément essentiel de ce plan, et je vois que les choses ont très bien commencé ici pour de nombreux enfants de Moncton, chez Roche Papier Ciseaux.

Merci beaucoup.