Notes d’allocution de la vice-première ministre sur les efforts visant à rendre les services de garde plus abordables en Ontario

Discours

Le 6 septembre 2023 - Etobicoke (Ontario)

Le texte prononcé fait foi

Je tiens tout d’abord à souligner que nous sommes réunis sur les territoires traditionnels de nombreuses nations, notamment les Mississaugas de Credit, les Anishnabeg, les Chippewas, les Haudenosaunee et les Wendats.

Je suis ravie d’être ici avec mon ami James Maloney, député local, et enchantée de me retrouver entourée de mes amis du YWCA. Rien ne me rend plus heureuse que de visiter les formidables centres d’apprentissage et de garde des jeunes enfants du Canada.

Alors que nous entamons une nouvelle année scolaire, je tiens à prendre un moment pour remercier les travailleurs et les éducateurs des services de garde de partout au Canada, qui déploient des efforts considérables pour offrir à nos enfants le meilleur départ possible dans la vie.

Lorsque nous avons annoncé pour la première fois, dans le budget de 2021, notre plan visant à mettre en place un système pancanadien et abordable d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, de nombreuses personnes ont dit que c’était une bonne idée.

Toutefois, plusieurs ont exprimé des doutes.

C’était compréhensible, car cela faisait près de 50 ans que des politiciens canadiens promettaient de mettre en place un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

C’est pourquoi il est si important pour moi d’être ici, en compagnie de l’extraordinaire équipe du YWCA, pour voir les résultats de notre programme de garde d’enfants.

L’engagement que j’étais si fière de prendre dans notre budget de 2021 n’est plus qu’une simple promesse. Nous la tenons.

Les frais en Ontario ont été réduits de 50 % en moyenne, permettant ainsi aux familles d’économiser jusqu’à 8 500 dollars cette année – par enfant.

L’Ontario est également en bonne voie de pouvoir offrir des services de garde à 10 $ par jour d’ici 2025.

Je ne saurais trop insister sur l’importance d’avoir accès à des services d’apprentissage et de garde abordables pour notre économie et pour notre pays.

C’est une politique sociale féministe en action, en plus d’être une politique économique judicieuse.

Les études montrent que chaque dollar investi dans l’éducation de la petite enfance génère des retombées allant de 1,50 $ à près de 3 $ dans l’ensemble de l’économie.

Près de 950 000 Canadiens de plus qu’avant la pandémie ont maintenant un emploi.

Plus particulièrement, le taux de participation au marché du travail des Canadiennes dans la force de l’âge a atteint le niveau record de 85,7 % en juillet, grâce à notre système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Ce niveau record de 85,7 % se compare à seulement 77,5 % aux États-Unis. À l’heure où les pénuries de main-d’œuvre pèsent sur les économies industrialisées du monde entier et aggravent l’inflation à l’échelle de la planète, l’accès à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables vient renforcer la main-d’œuvre du Canada, contribue à la croissance de notre économie et rend la vie plus abordable pour les familles de la région du Grand Toronto.

Pendant que nous poursuivons le déploiement de notre système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, il est très important de visiter des endroits comme celui-ci pour constater ce que nous pouvons faire de plus pour épauler nos merveilleux éducateurs, ainsi que les familles et les parents, comme ceux d’Etobicoke.

Voilà pourquoi je tiens à remercier sincèrement toutes les personnes réunies ici, au YWCA.

Avant de conclure, comme ministre des Finances, j’aimerais commenter brièvement l’annonce faite par la Banque du Canada ce matin.

La décision de la Banque du Canada de maintenir son taux du financement à un jour est un soulagement pour les Canadiens. 

En tant que ministre des Finances, je respecte entièrement l’indépendance de la Banque du Canada dans la réalisation de son mandat, qui consiste à ramener l’inflation à son niveau cible et à favoriser ainsi un retour à la croissance soutenue et à la stabilité des prix qui caractérisaient l’économie canadienne avant la crise de la COVID.

Le travail de la Banque est ardu, et notre gouvernement respecte son indépendance. Nous comprenons également qu’une banque centrale indépendante est la pierre angulaire de la stabilité institutionnelle générale du Canada et de sa crédibilité en matière de politique économique et budgétaire.

La cote triple A du Canada repose sur la force de nos institutions dirigeantes, qui contribue également à faire de notre pays une destination attrayante pour les investisseurs étrangers. Alors que la Banque poursuit son important travail, ma priorité absolue est d’utiliser tous les outils à ma disposition et de travailler avec mes partenaires d’autres ordres de gouvernement à travers le Canada pour faire en sorte que les taux d’intérêt baissent le plus rapidement possible.

Merci beaucoup. 

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2023-09-07