Allocution de la vice-première ministre au sujet de la création de plus de places en garderie à 10 $ par jour en Nouvelle-Écosse

Discours

Le 14 mai 2024 - Nouvelle-Écosse

LE TEXTE PRONONCÉ FAIT FOI

C’est un véritable plaisir d’être à Bridgewater aujourd’hui. Je suis heureuse d’être ici avec ma collègue, la ministre Jenna Sudds, ainsi que la ministre Becky Druhan. Et je suis très heureuse d’être ici avec l’équipe de la garderie du centre YMCA du comté de Lunenburg. Vous accomplissez un travail incroyable.

Notre budget vise à donner une chance équitable à chaque génération, surtout aux jeunes Canadiennes et Canadiens. C’est pourquoi une partie importante de notre plan vise à aider les jeunes parents de partout au Canada en améliorant l’accès à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants qui sont à la fois abordables et de grande qualité.

La garderie coûte cher. Sans l’aide du gouvernement, les frais à payer chaque mois peuvent facilement équivaloir à un paiement de loyer ou un paiement hypothécaire de plus.

Les jeunes – et, avouons-le, surtout les jeunes femmes – doivent souvent faire le choix entre une famille et une carrière. Ce n’est pas équitable. Notre gouvernement change la situation.

C’est pourquoi, il y a trois ans, nous avons lancé notre système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants d’un océan à l’autre.

Et je suis ravie d’être ici, à Bridgewater, où ce système fonctionne bien.

Aujourd’hui, les frais de garde ont baissé d’au moins 50 % partout au Canada. Cette année, les familles en Nouvelle‑Écosse économisent jusqu’à 6 000 $ par enfant.

Le système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants est une politique sociale féministe, et nous en sommes fiers. C’est également une politique économique féministe.

Notre système de services abordables d’apprentissage et de garde des jeunes enfants a déjà permis d’atteindre chez les femmes en âge de travailler un taux de participation au marché du travail presque record de 85,5 %. Et cela stimule également l’emploi et la croissance dans les communautés partout au pays.

C’est un progrès incroyable. Mais nous devons en faire plus. Si vous parlez à de jeunes parents de partout au Canada, ils vous diront à quel point il est difficile de trouver une place en garderie pour leur enfant.

C’est pourquoi je suis très heureuse d’annoncer que notre gouvernement investit 19,8 millions de dollars pour nous aider à atteindre notre objectif de 9 500 places en garderie à 10 $ par jour ici, en Nouvelle-Écosse, d’ici mars 2026.

Et comme nous l’avons déjà entendu, et grâce à un excellent partenariat avec le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre cette cible.

Ce financement provient de notre Fonds d’infrastructure pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, doté d’une enveloppe de 625 millions de dollars. Ce fonds aide les provinces et les territoires à investir dans des infrastructures qui rendront les services de garde plus accessibles dans les communautés mal desservies. Cela comprend les communautés rurales et éloignées de même que les quartiers où les coûts sont élevés et ceux où les revenus sont faibles, ici même en Nouvelle-Écosse.

L’annonce d’aujourd’hui donne suite aux mesures que nous avons présentées dans notre budget de 2024, notamment l’élargissement de l’exonération de remboursement des prêts d’études au personnel éducatif de la petite enfance qui travaille dans des communautés rurales et éloignées.

Il est extrêmement important d’investir dans la formation du personnel éducatif.

Nous avons visité une pièce plus tôt, et j’ai remarqué une chose qui m’a beaucoup plu : pour plusieurs éducateurs et éducatrices, une petite fiche de présentation est affichée au mur. Les familles peuvent ainsi apprendre à connaître les personnes qui s’occupent de leurs enfants. J’ai trouvé cette initiative merveilleuse. Et dans sa fiche de présentation, une éducatrice a rendu hommage à sa propre famille, à son mari et à ses enfants, qui l’ont soutenue pendant qu’elle était aux études pour acquérir les compétences dont elle avait besoin pour accomplir son important travail.

L’élargissement de l’exonération de remboursement des prêts d’études au personnel éducatif de la petite enfance qui travaille dans des communautés rurales et éloignées vise donc à aider plus de personnes comme cette éducatrice. On veut que ces personnes sachent qu’elles peuvent se permettre de poursuivre les études dont elles ont besoin pour accomplir leur travail important.

L’exonération est déjà accordée aux médecins et au personnel infirmier praticien, car, comme tout le monde le sait, il y a un besoin urgent de médecins et d’infirmières et infirmiers praticiens dans nos communautés rurales et éloignées.

En élargissant l’exonération de remboursement des prêts d’études au personnel éducatif de la petite enfance, nous offrons non seulement un soutien financier direct, mais aussi une forme de reconnaissance.

Ce que nous disons, c’est : votre travail est tout aussi essentiel, et nous le savons bien.

Nous créons davantage de places en garderie en Nouvelle-Écosse et partout au Canada afin d’aider à répondre aux besoins urgents de notre pays, c’est-à-dire plus de places dans de belles garderies comme celle-ci, au centre YMCA du comté de Lunenburg.

J’aimerais terminer en vous donnant quelques bonnes nouvelles économiques :

La semaine dernière, nous avons appris que le Canada avait ajouté 90 000 nouveaux emplois au mois d’avril. Cela veut dire qu’il y a maintenant 1,3 million de Canadiennes et de Canadiens de plus sur le marché du travail qu’avant la pandémie.

L’Organisation de coopération et de développement économiques prévoit que l’économie canadienne connaîtra le deuxième taux de croissance le plus rapide parmi les pays du G7 cette année et le plus fort taux de croissance en 2025, à égalité avec les États-Unis.

Le mois dernier, Moody’s, l’une des principales agences de notation, a reconfirmé la cote de crédit triple A assortie de perspectives stables accordée au Canada.

Moody’s prévoit également qu’à moyen terme, le Canada connaîtra une croissance supérieure à celle de certaines autres économies ayant une cote triple A. Et l’inflation, selon les prédictions de l’agence, se rapprochera du point médian de la fourchette cible de la Banque du Canada, à savoir 2 %.

Il s’agit d’éléments de preuve très convaincants sur le plan économique. Ces preuves montrent que l’économie canadienne est forte et résiliente. Elles montrent également que notre plan économique est financièrement responsable. Et c’est réellement important, car cela signifie que nous pouvons nous permettre de faire les investissements dont le Canada a besoin – des investissements dans un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants et dans un programme national d’alimentation scolaire, par exemple – qui créeront les bons emplois dont la population canadienne a besoin. Le gouvernement fédéral peut donc investir et emprunter de manière responsable et à moindre coût, tout comme les autres ordres de gouvernement et les entreprises canadiennes.

Notre gouvernement agit dès maintenant, et avec des objectifs précis, en réalisant un plan économique financièrement responsable. Parce que les jeunes Canadiennes et Canadiens comptent sur nous.

Merci beaucoup.

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2024-05-15