Allocation de la vice-première ministre sur la protection de la liberté reproductive et les coûts des soins de santé essentiels
Discours
Le 29 octobre 2024 – Ottawa, Ontario
L’allocution prononcée fait foi.
Bonjour.
Je commencerai par parler de l’économie canadienne. Puis je discuterai des mesures que notre gouvernement prend pour protéger la liberté reproductive des femmes. Et, finalement, je ferai le point sur le Transfert canadien en matière de santé.
La ministre Ien parlera ensuite plus en détail de la façon dont nous protégeons la liberté reproductive des femmes.
Le ministre Holland fera le point sur les soins dentaires et l’assurance-médicaments.
Enfin, le ministre Duclos parlera de manière plus approfondie de ce que les annonces d’aujourd'hui signifient pour les Canadiennes et les Canadiens.
J’aimerais commencer par parler un instant de certaines bonnes nouvelles économiques que nous avons reçues.
L’inflation a baissé à 1,6 % en septembre. Il s’agit du niveau le plus bas depuis trois ans et demi. Cela veut dire que pendant neuf mois consécutifs, l’inflation au Canada s’est maintenue dans la fourchette cible de la Banque du Canada.
Grâce à ces bonnes nouvelles sur l’inflation, nous avons vu la Banque du Canada abaisser ses taux quatre fois de suite. La Banque du Canada est maintenant la première banque centrale d’un pays du G7 à réduire ses taux d’intérêt pour la quatrième fois. J’insiste sur ce point parce qu’il s’agit d’un soulagement vraiment important pour la population et les entreprises canadiennes. Cela veut dire plus d’argent pour votre ménage, plus d’argent dans vos poches, et c’est un réel soulagement pour les Canadiennes et les Canadiens qui songent à renouveler leur prêt hypothécaire.
Les salaires ont dépassé l’inflation pendant 20 mois consécutifs et, en septembre, les chiffres de l’emploi étaient bons, avec la création de 47 000 emplois.
Au Canada, 1,4 million de personnes de plus qu’avant la pandémie ont aujourd’hui un emploi. C’est une augmentation de 7,1 % de l’emploi, et la plus forte augmentation parmi tous les pays du G7. Et en septembre, le chômage a effectivement baissé pour se fixer à 6,5 %.
Le Fonds monétaire international (FMI) a publié la semaine dernière ses Perspectives de l’économie mondiale. Ces Perspectives montrent que le Canada connaît une inflation inférieure à celle des États‑Unis depuis 2021 et à celle d’autres économies avancées depuis 2022. Les Perspectives de l’économie mondiale prévoient également que le Canada aura une inflation inférieure à celle de nombreuses économies comparables à l’avenir.
Il reste encore beaucoup à faire, mais nous constatons de solides progrès.
Nous savons que ce n’est pas le moment de réduire le soutien offert aux Canadiennes et aux Canadiens. Ce n’est pas le moment d’imposer des coupes et des politiques d’austérité. Notre gouvernement sait que nous devons investir au profit de la population canadienne, pour que tous les gens de notre magnifique pays aient les outils nécessaires pour réussir.
Cela m’amène à notre première annonce d’aujourd’hui.
Chaque femme devrait être libre de prendre les décisions concernant son propre corps. Chaque femme au Canada doit avoir accès aux soins de santé dont elle a besoin.
Aujourd’hui, cependant, certains organismes anti-choix utilisent des tactiques trompeuses pour rendre difficile pour les femmes de faire des choix éclairés et d’avoir accès à l’ensemble des soins en santé reproductive. C’est une atteinte au droit fondamental d’une femme à prendre ses propres décisions en matière de reproduction.
Ce qui rend cela particulièrement inapproprié, c’est que bon nombre de ces groupes bénéficient des incitatifs fiscaux du Canada pour les dons de bienfaisance, qui figurent parmi les plus généreux au monde.
Ce n’est pas acceptable. C’est pourquoi, aujourd’hui, la ministre Ien a déposé un avis de motion de voies et moyens au Parlement pour remédier à cette situation. La ministre Ien parlera de sa motion et de son importance dans quelques minutes.
Nous présentons ce projet de loi afin de garantir que les femmes qui cherchent à s’informer sur leurs options en matière de soins de santé ne soient pas induites en erreur.
Et nous le faisons pour garantir que ceux qui induisent en erreur les femmes canadiennes ne soient pas récompensés par des subventions provenant des contribuables canadiens.
Cette annonce s’appuie sur d’autres mesures prises par notre gouvernement pour améliorer les soins de santé des Canadiennes et des Canadiens, comme le Transfert canadien en matière de santé.
Ce mois-ci, notre gouvernement a transféré 4,34 milliards de dollars aux provinces et aux territoires pour les soins de santé.
Cette année seulement, les provinces et les territoires reçoivent 52,1 milliards de dollars du gouvernement fédéral avec le Transfert canadien en matière de santé.
C’est l’équivalent d’un milliard de dollars par semaine, chaque semaine.
Ce montant est versé aux gouvernements provinciaux et territoriaux pour les aider à financer les soins de santé des Canadiennes et des Canadiens, peu importe où ils habitent.
Le montant de 52,1 milliards de dollars prévu pour 2024‑2025 est supérieur de 62 % au montant de 2014‑2015 quand nous avons été élu en tant que gouvernement.
Cela fait partie de notre plan historique de 200 milliards de dollars sur 10 ans pour réduire les arriérés, améliorer les soins primaires, réduire les temps d’attente et fournir les soins de santé dont les gens ont besoin et qu’ils méritent.
Un système de santé équitable et solide est essentiel pour donner une chance équitable à chaque génération. C’est pourquoi le gouvernement fédéral est fier de faire sa part. Peu importe son âge, son revenu ou sa situation, chaque Canadienne et Canadien mérite de savoir qu’il obtiendra les soins et le soutien dont il a besoin.
Merci beaucoup.