James Cockburn (1819-1883)

James Cockburn est l’un des Pères de la Confédération. En 1864, il assiste à la Conférence de Québec, durant laquelle les délégués négocient les modalités de la Confédération qui allaient par la suite être énoncées dans l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867, contribuant à jeter les assises constitutionnelles d’un nouveau pays appelé le Dominion du Canada. Après la Confédération, Cockburn devient le premier président de la Chambre des communes.

Né en Angleterre, Cockburn s’installe à Montréal avec sa famille en 1832. Jeune homme, il étudie le droit à Toronto et met ensuite sur pied un cabinet d’avocats à Cobourg (Ontario). Dans les années 1850, Cockburn se lance en politique et travaille comme conseiller municipal à Cobourg avant d’entrer à l’Assemblée législative de la Province du Canada comme représentant de West Northumberland en 1861. S’opposant d’abord à leurs politiques, il ne tarde pas à soutenir les Conservateurs libéraux comme John A. Macdonald. En 1864, en sa qualité de ministre du Cabinet, il assiste à la Conférence de Québec, où les délégués négocient les modalités d’une union fédérale au sein de l’Amérique du Nord britannique. À la première session du premier Parlement du nouveau Dominion du Canada tenue en novembre 1867, Cockburn est élu président de la Chambre des communes, poste qu’il occupera jusqu’en 1874.

Cockburn perd son siège en 1873, mais revient à la Chambre des communes en 1878. Il recherche un patronage politique tout au long de sa carrière politique et obtient un certain soutien de Macdonald, qui le charge de travailler à la codification du droit législatif du Dominion en 1881. L’état de santé de Cockburn se détériore à cette époque. Il meurt en 1883.

La Ville de Cobourg garde un bon souvenir de James Cockburn. Une pièce de la salle Victoria a été restaurée à l’image des bureaux qu’occupait Cockburn dans les années 1860 à 1865. Depuis la fin des années 1990, le congé civique du mois d’août porte le nom de Jour de James Cockburn.