L’offensive des Cent‑Jours

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Entre le 8 août et le 11 novembre 1918, le Corps canadien, commandé par le lieutenant-général Arthur Currie, a conduit l’offensive des Cent Jours, une série d’attaques alliées réussies en France et en Belgique qui précipitèrent la fin de la Première Guerre mondiale. Après une avancée épuisante contre les positions ennemies fortifiées, les Canadiens aidèrent à vaincre les Allemands à Amiens, sur la ligne Drocourt-Quéant, au canal du Nord, à Cambrai, et à Mons. Cette victoire s’accompagna d’un lourd tribut : plus de 45 000 Canadiens y furent tués ou blessés, soit près du cinquième des pertes du pays. Dans les dernières semaines, les Canadiens firent preuve d’une bravoure qui leur valut 29 Croix de Victoria.

En 1918, les Alliés et l’Empire allemand sont en guerre depuis près de quatre ans. Les pertes des deux côtés du front occidental sont lourdes et la guerre ne semble pas près de se terminer. Ce printemps, les Allemands entreprennent une série d’attaques, en espérant précipiter la fin de la guerre, mais les Alliés réussissent à les repousser. C’est maintenant au tour des Alliés de lancer l’offensive. Cette série de dernières batailles est appelée « offensive des Cent‑Jours ».

Le Corps canadien, à ce stade, est optimiste. Il remporte des victoires chèrement acquises à la crête de Vimy et à Passchendaele, et les dirigeants des Alliés les considèrent comme une ressource précieuse. À la bataille d’Amiens (du 8 au 11 août), qui marque traditionnellement le début de l’offensive des Cent‑Jours, le Corps canadien et le Corps australien, ayant tous deux acquis une réputation de force d’élite, agissent comme fer de lance et mènent la Quatrième armée britannique à la victoire en prenant les positions les plus difficiles.

Au cours des cent jours suivants, les Canadiens avancent vers l’est. Lors des batailles de la Scarpe (du 26 au 30 août), de la ligne Drocourt-Quéant (les 2 et 3 septembre), du canal du Nord (du 27 septembre au 1er octobre) et de Valenciennes (les 1 et 2 novembre), le Corps canadien récolte des victoires majeures en dépit d’obstacles redoutables : soldats cachés dans des tranchées, terrains marécageux, nids de mitrailleuses dissimulés, canaux, et forces allemandes résolues à se défendre coûte que coûte jusqu’aux derniers instants de la guerre. Le 11 novembre, dernier jour de la guerre, les Canadiens s’emparent de Mons, en Belgique, où ils sont salués en libérateurs par les citoyens de la ville.

Lors de l’offensive des Cent‑Jours, les Canadiens se surpassent continuellement et combattent des unités militaires provenant de 50 divisions allemandes, ce qui représente le quart des forces allemandes sur le front occidental. Bien que l’offensive des Cent‑Jours ait finalement conduit à la victoire des Alliés, elle a été marquée par des sacrifices et des pertes inestimables pour le Canada. Près de la moitié des Croix de Victoria du Canada proviennent des cent derniers jours. En plus des 29 Croix de Victoria accordées aux Canadiens, Thomas Ricketts de Terre-Neuve a également été reconnu pour sa « bravoure et son dévouement au devoir ».

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2018-10-09