Financement des projets de conservation et de restauration de Parcs Canada dans le centre et l’Est de l’Ontario --Estimation du financement total : 6 M$

Document d'information

UNITÉ DE GESTION DE LA BAIE GEORGIENNE ET DE L’EST DE L’ONTARIO

L’Unité de gestion de la baie Georgienne et de l’Est de l’Ontario de Parcs Canada exploite trois parcs nationaux (PN des Îles-de-la-Baie-Georgienne, PN de la Péninsule-Bruce et PN des Mille-Îles), une aire marine nationale de conservation (parc marin national Fathom Five) et quatre lieux historiques nationaux (LHN de la Villa-Bellevue, LHN de la Maison-Laurier, LNH de la Maison-Commémorative-Bethune et LHN du Fort-Wellington). S’étendant de la limite Québec/Ontario, capitale nationale comprise, vers l’ouest jusqu’au lac Huron, et du fleuve Saint-Laurent jusqu’à l’extrémité nord de la péninsule Bruce, l’Unité de gestion de la baie Georgienne et de l’Est de l’Ontario possède et entretient 11 autres lieux historiques nationaux dans cette région. L’unité de gestion travaille activement avec les collectivités des Premières Nations et des Métis ainsi qu’avec des organismes non gouvernementaux pour soutenir les initiatives locales de conservation qui protègent le patrimoine naturel et culturel du Canada.


APERÇU DES PROJETS :

Nom du projet : Nouveau départ (On the Road Again)

Total estimatif : 1,8 M$

Lieux du projet : Parcs nationaux de la Péninsule-Bruce, des Îles-de-la-Baie-Georgienne et des Mille-Îles

Description du projet : Partout en Ontario, de nombreuses populations de reptiles et d’amphibiens connaissent un déclin attribuable à la modification et à la fragmentation des paysages. Le projet porte sur les principales menaces qui pèsent sur les reptiles et les amphibiens dans les parcs nationaux de la Péninsule-Bruce, des Îles-de-la-Baie-Georgienne et des Mille-Îles et vise à combiner les importants efforts de conservation à l’échelle d’un vaste paysage. Les spécialistes de la conservation de Parcs Canada travailleront en collaboration avec les membres des Premières Nations et les Métis de la région, les organismes de protection de l’environnement non gouvernementaux et des groupes communautaires pour réaliser jusqu’à vingt mesures de rétablissement décrites dans les plans d’action visant plusieurs espèces en péril des parcs en question. Un plan d’action sur les espèces en péril décrit des projets ou des activités à faire afin d’atteindre les buts et les objectifs nécessaires pour freiner ou inverser le déclin d’une espèce. Les mesures qui seront prises grâce à ces fonds comprennent l’installation de nouveaux écopassages souterrains pour aider les animaux à traverser la route en toute sécurité, la réalisation de projets qui favoriseront la régénération de l’habitat, et la réalisation d’initiatives à grande échelle de mobilisation du public. Ainsi, on contribuera au rétablissement de 10 espèces en péril en réduisant la mortalité, en améliorant la connectivité des habitats, en augmentant le recrutement de la population, et en favorisant la sensibilisation et l’appréciation du public à l’égard des reptiles et des amphibiens.

Le projet s’inspire d’un projet semblable entrepris par Parcs Canada en 2018 qui a donné lieu à l’installation de huit passages fauniques souterrains, appelés écopassages, à la protection de centaines d’œufs de tortue et à la remise en état de l’habitat au parc national de la Péninsule-Bruce. Le parc national des Mille-Îles a lui aussi mis en œuvre un programme de protection des œufs de tortue au cours duquel plus de 200 bébés tortues ont été relâchés dans leur habitat naturel en 2019.

Nom du projet : Double perspective sur le grand corégone (Two eyes on Lake Whitefish)

Total estimatif : 4,2 M$

Lieu du projet : Parc marin national Fathom Five

Description du projet : Le projet se penchera sur le déclin récent du grand corégone en examinant les principales incertitudes concernant les populations du lac Huron de ce poisson. Dans le cadre du projet, on appliquera le principe de la « double perspective », ce qui signifie l’on mettra en commun et échangera le savoir traditionnel et les analyses scientifiques des données sur les pêches pour acquérir une compréhension intégrative du déclin récent et cultiver une relation d’apprentissage collaboratif. Parcs Canada travaillera avec la Nation ojibway Saugeen et d’autres partenaires, dont le gouvernement provincial, des établissements universitaires comme l’Université Trent, et des organismes gouvernementales et universitaires des États-Unis qui ont un intérêt commun et direct relativement à la santé globale du lac Huron. En cherchant la cause du déclin des populations, Parcs Canada et ses partenaires pourront étudier et comprendre les données en vue de proposer des mesures d’intervention qui pourraient freiner le déclin de l’espèce et contribuer au rétablissement du grand corégone.


Les principaux éléments du projet sont les suivants :

·  Recueillir les connaissances traditionnelles pour savoir quels sont les usages historiques et contemporains de ces eaux dans le territoire traditionnel de la Nation ojibway Saugeen en ce qui a trait à l’espèce au cœur du projet, et à d’autres espèces du lac Huron considérées préoccupantes du point de vue de la culture ou de la conservation.

·  Étudier les larves du grand corégone pour mieux comprendre les menaces qui pèsent sur cette espèce pendant l’un de ses stades biologiques les plus vulnérables.

·  Suivre les déplacements des grands corégones dans le lac Huron à l’aide de la technologie de télésurveillance. Pour ce faire, on placera des étiquettes de suivi sur des individus. Des bouées de haute technologie déployées dans le lac Huron et la baie Georgienne enregistreront l’emplacement des poissons étiquetés et enverront aux chercheurs sur la terre ferme les données de géolocalisation précises concernant le déplacement des poissons. Ces données aideront à déterminer les habitats principaux, la dynamique des populations, les interactions de l’espèce et les vulnérabilités des régimes de pêche dans le lac Huron. Cette surveillance permettra d’obtenir des renseignements à l’échelle du lac sur la connectivité des espèces et de cerner les aires prioritaires aux fins des mesures de conservation dans le parc marin national et, à plus grande échelle, dans le lac Huron.

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