Annonce de financement du gouvernement du Canada pour protéger et améliorer trois espaces naturels essentiels en Ontario

Document d'information

Projet pilote sur les corridors écologiques : Système d’écoparcs de Cootes à Escarpment – 3 552 120 $

Situé à l’extrême ouest du lac Ontario, le système d’écoparcs de Cootes à Escarpment s’étend jusqu’à l’Escarpement du Niagara. L’escarpement est relié au sentier Bruce, et au nord à Tobermory et au parc national de la Péninsule-Bruce. Le site est une bande essentielle d’espaces naturels verts et présente un corridor écologique clé, reliant la faune et les personnes à l’échelle du paysage du sud-ouest de l’Ontario.

Le système d’écoparcs est une alliance volontaire de divers organismes et propriétaires fonciers qui collaborent pour préserver et améliorer la biodiversité, faire progresser l’intendance et protéger les services écosystémiques tout en permettant aux gens de se rapprocher de la nature. La région est complexe, avec une riche biodiversité dans un paysage de développement humain très fragmenté. Le système d’écoparcs abrite le seul corridor écologique terrestre encore non développé entre l’Escarpement du Niagara et les zones humides côtières du lac Ontario. Il est entouré de 700 000 résidents et se trouve à moins de deux heures des 8 millions d’autres résidents de la région de Golden Horseshoe.

Les Jardins botaniques royaux jouent un rôle essentiel dans l’alliance des systèmes d’écoparcs et dans la région en protégeant et en préservant près de 2 200 hectares de terres écologiquement sensibles adjacentes au lac Ontario et au-delà de l’escarpement du Niagara. Les autres collaborateurs clés de ce projet sont la ville de Burlington, la ville de Hamilton, le Hamilton Naturalists’ Club, la région de Halton, l’Université McMaster, le Bruce Trail Conservancy, Conservation Halton et la Hamilton Conservation Authority.

Les Jardins botaniques royaux représentent le plus grand jardin botanique du Canada, un lieu historique national et une partie de la réserve mondiale de biosphère de l’UNESCO de l’Escarpement du Niagara.

Parcs Canada fournit environ 3,5 millions de dollars sur deux ans aux Jardins botaniques royaux et à ses partenaires du système d’écoparcs de Cootes à Escarpment, à titre de projet pilote dans le cadre du Programme national des corridors écologiques de Parcs Canada. Ce financement soutiendra des activités telles que la sécurisation des terres, la restauration de l’habitat, la mobilisation et la participation des propriétaires fonciers, ainsi que la mobilisation des communautés autochtones par une participation directe et l’échange de connaissances. Grâce à ces activités, le projet vise à maintenir et à améliorer la connectivité écologique dans une zone fortement peuplée et urbanisée.

Protection de la réserve de la biosphère de l’arche de Frontenac – 3 500 000 $

La Conservation de la nature Canada (CNC) possède et protège maintenant des terres au cœur de l’aire naturelle de l’arche de Frontenac. De nouveaux hectares achetés ne seront pas développés au profit de la nature et s’ajouteront à la réserve naturelle de la CNC dans le Loughborough Wilderness Block. Ce projet provient du financement triennal de la CNC du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature d’Environnement et Changement climatique Canada, y compris 3,5 millions de dollars pour des projets en Ontario.

Avec plus de 72 % de couvert forestier, l’arche de Frontenac est une bande d’affleurements rocheux, de milieux humides et de forêts qui relie les forêts du nord de l’Algonquin aux monts Adirondack de l’État de New York. Il forme un important lien d’habitat entre les forêts feuillues et mixtes de l’Ontario et la chaîne des Appalaches de l’est de l’Amérique du Nord. Cela sert de corridor crucial qui permet à la faune de se déplacer sur de longues distances, plutôt que d’être coupée dans des zones isolées.

Les milieux humides de cette zone sont désignés comme étant d’importance provinciale. Les espèces en péril sur la propriété comprennent la paruline azurée (en péril), un oiseau chanteur forestier dont la population est estimée à 1 000 au Canada et la couleuvre obscure (en péril), le plus grand serpent ontarien atteignant jusqu’à deux mètres de longueur et non venimeux. Ils sont menacés en raison de la perte et de la fragmentation de leur habitat. Plus de 200 espèces d’oiseaux ont été documentées dans la zone naturelle de l’arche de Frontenac par des chercheurs de la Station biologique de l’Université Queen’s.   

Étude écologique de la route de l’Algonquin aux Adirondacks (A2A) – 49 718 $

Parcs Canada fournit environ 50 000 $ dans le cadre de son Programme national des corridors écologiques pour une étude écologique des routes menée par l’Algonquin to Adirondacks Collaborative. Le couloir de l’Algonquin aux Adirondacks (A2A) est un couloir écologique important pour le déplacement de la faune entre deux grandes zones protégées : le parc provincial Algonquin dans l’est de l’Ontario et le parc Adirondack dans le nord de l’État de New York. Les deux parcs sont reliés par l’Arche de Frontenac à d’autres zones protégées plus petites dans l’est de l’Ontario (par exemple, les parcs provinciaux du lac Charleston et de Frontenac).

Les barrières linéaires comme l’autoroute 401, la promenade Mille-Îles et les principales routes de comté constituent une menace importante pour le déplacement en toute sécurité des animaux, en particulier des reptiles et des amphibiens, entre ces zones protégées.

Abritant une grande variété de plantes et d’animaux, le corridor est l’une des dernières liaisons forestières et humides intactes à grande échelle dans l’est de l’Amérique du Nord. Il offre le meilleur potentiel restant pour le déplacement de la faune à travers le système des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

​Entre 2020 et 2022, l’Algonquin to Adirondacks (A2A) Collaborative a travaillé avec des partenaires de l’Université Queen’s et d’autres pour étudier les impacts des collisions entre la faune et les véhicules dans le corridor A2A. Ce travail d’écologie routière a reposé uniquement sur la participation de volontaires, mais nécessite des recherches et des rapports supplémentaires pour être achevé. En outre, des discussions avec les comtés unis de Leeds et Grenville, et d’autres partenaires ont souligné la nécessité d’une étude des routes de comté pour déterminer les interactions avec l’habitat des tortues. Ces fonds soutiendront l’élaboration d’un plan qui précise les mesures d’atténuation routière appropriées en se concentrant sur les zones présentant le plus grand risque de collisions entre tortues et véhicules.

Le raccordement de Meadoway au parc urbain national de la Rouge – 1,05 M$ sont fournis pour soutenir l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région

Cette contribution fait partie d’un investissement total de deux millions de dollars destiné à améliorer l’accès au parc urbain national de la Rouge et aux activités récréatives qui y ont lieu. Cet investissement permettra d’étendre les espaces verts urbains en soutenant des projets qui améliorent la connectivité au parc urbain national de la Rouge et à travers la région du Grand Toronto.

S’étendant du ravin de la rivière Don à Toronto au parc urbain national de la Rouge, le Meadoway deviendra une étendue dynamique d’espaces verts urbains et de prairies au fur et à mesure de son développement au cours des trois prochaines années. Il reliera 4 ravins, 15 parcs, 34 quartiers, plus de 500 acres et plus de 1 000 espèces diverses de flores et de faunes. Le Meadoway reliera les écoles, les entreprises, les hôpitaux, les parcs et les sentiers sous-utilisés de Scarborough, au bénéfice des habitants et des visiteurs.

Formant un segment clé du réseau de pistes cyclables de Toronto, le Meadoway offrira une meilleure possibilité d’accès à d’autres modes de transport dans un contexte d’urbanisation rapide, facilitant la connectivité au sein des collectivités et entre elles, ainsi qu’à l’environnement local grâce à la restauration d’espaces verts naturalisés tout au long du corridor hydroélectrique. Étant l’un des plus grands projets de restauration d’habitats linéaires en Ontario, le Meadoway servira de modèle pour la revitalisation et la réaffectation des corridors hydroélectriques dans la région du Grand Toronto et à l’étranger.

Cette contribution est offerte pour aider l’Office de la protection de la nature de Toronto à mieux relier le Meadoway au parc urbain national de la Rouge. Cet investissement permettra de mettre en œuvre des améliorations à l’extrémité est des réseaux de sentiers polyvalents Meadoway existant et de créer de nouvelles connexions, garantissant ainsi aux Canadiens et Canadiennes l’accès aux espaces verts où ils vivent, travaillent et se divertissent.  

Le Meadoway, dirigé par l’Office de la protection de la nature de Toronto transformera un corridor hydroélectrique à Scarborough en un tronçon dynamique de 16 kilomètres d’espaces verts urbains et d’habitats de prairies qui permettra aux Canadiens et aux Canadiennes de voyager, dans la nature, depuis le cœur du centre-ville de Toronto au parc urbain national de la Rouge par le biais d’un réseau de sentiers polyvalents sécuritaires, accessibles et naturalisés.

Il sera également relié à l’aire de fréquentation diurne du chemin du zoo du parc urbain national de la Rouge, qui est le site du futur centre d’accueil, d’apprentissage et communautaire.

Ce financement s’appuie sur une contribution antérieure de 150 000 dollars qui a été consacrée à la conception du projet.

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