Projet d’agrandissement du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent

Document d'information

Proposition de territoire pour le parc marin agrandi

Le fleuve Saint-Laurent est un joyau collectif, tant au niveau culturel que naturel. Le projet consiste à agrandir le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent pour contribuer à protéger une plus grande partie de son estuaire qui, long de 400 kilomètres et d’une profondeur allant jusqu’à 350 mètres, compte parmi les plus grands et les plus profonds du monde.

Le territoire proposé pour l’agrandissement porterait la superficie du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent à 4487 km2, soit 3,6 fois sa superficie actuelle. Il est proposé d’agrandir le parc marin jusqu’à la rive sud du fleuve, rejoignant ainsi les régions administratives de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent, de la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli jusqu’au parc national du Bic. Sur la rive nord, selon cette proposition, le parc marin s’étendrait dans les deux régions administratives déjà bordées par le parc marin actuel, soit de la Capitale-Nationale et la Côte-Nord. Le territoire proposé va de la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François jusqu’à la pointe à Boisvert, dans la municipalité de Longue-Rive.

Le projet d’agrandissement concerne quatre régions administratives, huit MRC et 27 municipalités riveraines. La communauté de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk serait désormais riveraine du parc marin agrandi, au même titre que celle de la Première Nation des Innus Essipit dans le territoire actuel. Lorsque combiné avec le parc marin existant, le parc marin agrandi regrouperait 37 municipalités et deux communautés autochtones riveraines. Le nombre de personnes habitant une municipalité bordée par le parc marin passerait de 19 000 à plus de 125 500.

Comme pour le parc marin actuel, le projet d’agrandissement inclut la colonne d’eau et les fonds marins. Le territoire s’étend jusqu’à la ligne des hautes marées ordinaires, soit la délimitation des terres publiques du Québec en milieu marin. Les îles, les propriétés privées ainsi que les aménagements maritimes (les ports et les marinas) sont exclus de la proposition. Pour les aménagements maritimes qui ne détiennent pas de lot de grève et en eau profonde, il est prévu d’exclure un rayon de 25 m autour de l’infrastructure.

Éléments d’intérêt écologique

Dans l’estuaire, les eaux salées de l’Atlantique se mélangent aux eaux douces du fleuve, donnant lieu à une mosaïque d’habitats où évolue une diversité d’espèces animales et végétales. Le territoire proposé pour l’agrandissement est d’une grande richesse écologique. Bien que plusieurs éléments soient d’intérêt écologique, le projet permettrait de rehausser plus particulièrement la protection des bélugas, des rorquals et des zones côtières herbacées. Le territoire ciblé pour l’agrandissement comprend :

·        l’ensemble de l’habitat essentiel estival du béluga;

·        des aires d’alimentation importantes pour les rorquals;

·        des habitats côtiers fragiles, comme les marais maritimes et les herbiers de zostères.

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