Synthèse des commentaires recueillis : Consultations sur la mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones — 18 novembre 2020 — Nunatsiavut

Contexte

Partout au pays, le gouvernement du Canada entreprend diverses activités de consultation sur la mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones. Ces activités sont axées sur le commissaire aux langues autochtones, les directeurs et le modèle de financement des langues autochtones.

Ces séances de consultation aideront le ministre du Patrimoine canadien à formuler des recommandations à l’intention du gouverneur en conseil pour la nomination du commissaire aux langues autochtones et de trois directeurs, au plus. Les commentaires obtenus lors de ces séances contribueront également à l’élaboration du modèle de financement des langues autochtones.

Pour en savoir plus sur la Loi sur les langues autochtones et sur les consultations en cours, référez-vous à notre Guide de discussion : Consultations et mobilisation sur la mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones.

La plus récente séance de consultation est résumée ci-dessous. Ce résumé ne constitue pas en un compte rendu complet des discussions. Il met plutôt en relief les principaux thèmes dégagés au cours de la séance. Pour faire connaître votre opinion ou communiquer d’autres points de vue, visitez notre portail de consultation en ligne, et lisez le Guide de discussion.

Commentaires et suggestions généraux des participants

Bureau du commissaire aux langues autochtones

Voici les considérations et les thèmes soulevés pendant les discussions concernant le Bureau du commissaire aux langues autochtones :

Rôles et responsabilités :

Les participants étaient d’avis que les rôles et les responsabilités du Bureau du commissaire aux langues autochtones devraient :

Certains participants ont mentionné que le Bureau du commissaire aux langues autochtones devrait être accueillant, et que les visiteurs devraient pouvoir y entendre parler des langues autochtones.

Plans et priorités et premiers succès – Bureau du commissaire aux langues autochtones :

De nombreux participants ont indiqué que le Bureau devrait accorder la priorité aux mesures ci-dessous :

Les participants ont aussi souligné que le Bureau pourrait jouer un rôle dans l’élimination des obstacles affectant la connectivité et la bande passante de bien des communautés, puisque ces obstacles nuisent aux efforts de revitalisation des langues autochtones.

Sélection d’un commissaire et des directeurs :

Les participants ont indiqué que les candidats nommés au Bureau devraient :

Les participants ont aussi noté que les candidats devraient avoir une formation universitaire liée aux langues autochtones, ainsi qu’une bonne compréhension du système d’éducation.

Modèle de financement des langues autochtones

Voici les considérations et les thèmes soulevés lors des discussions sur le modèle proposé de financement des langues autochtones :

Vitalité de la langue et capacité de gouvernance :

D’après les participants, le modèle de financement des langues autochtones devrait offrir un financement adéquat et être assez flexible pour répondre à divers besoins liés aux langues autochtones partout au Canada, en fonction des communautés et des régions.

Éléments à financer :

Les participants étaient d’avis que le modèle de financement devrait soutenir diverses activités, y compris :

Processus de financement :

Selon les participants, le modèle de financement devrait :

Certains participants ont noté que les nouveaux comités d’examen autochtones ont aidé à améliorer le processus de financement. Ils ont aussi suggéré d’adopter, comme prochaine étape, une approche encore plus axée sur les régions.

Définition et évaluation du succès :

Selon les participants, ces efforts auront porté fruit si :

Certains participants ont souligné le besoin d’élaborer des outils pour évaluer et mesurer la réussite, tandis que d’autres ont noté que les efforts fructueux de revitalisation des langues autochtones passent par une amélioration de la santé mentale et du mieux-être.

Autres commentaires

Les participants ont indiqué que les langues autochtones doivent être plus valorisées qu’elles ne le sont maintenant. Par exemple, la maîtrise d’une langue autochtone devrait être une qualification essentielle dans le contexte du marché du travail ou du système éducatif, plutôt qu’un simple atout. D’autres ont souligné que la situation des langues autochtones est précaire et que les besoins sont urgents. Certains participants ont parlé de la répression historique des langues autochtones, et d’autres ont indiqué qu’il sera important de s’éloigner des approches éducatives occidentales dans le travail de revitalisation.

Détails de la page

2021-01-14