Annonce : Centre de recherche sur l’équité des genres

Discours

Notes pour une allocution prononcée par

l’honorable Kirsty Duncan
ministre des Sciences et des Sports

Ottawa (Ontario)
Le 1er mai 2019 à 12 h

LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour, et merci à tous et à toutes d’être ici.

Merci, Kate [Kate Young, secrétaire parlementaire], pour votre accueil chaleureux.

Je souhaite d’abord souligner que nous sommes rassemblés sur le territoire traditionnel des peuples algonquins.

J’aime le sport. Je consacre ma vie au sport. Le sport a tant de bienfaits : une meilleure santé, moins de stress, un réseau plus étendu, du leadership, des leçons de vie. Le sport permet d’apprendre à se fixer des objectifs et à les atteindre, à surmonter des difficultés et à travailler ensemble. Tout le monde mérite de pouvoir connaître les bienfaits du sport.

Depuis que j’ai été nommée ministre des Sports, je travaille fort pour que les femmes et les filles soient les bienvenues dans le monde du sport et qu’elles s’y épanouissent.

Les statistiques sur la participation des femmes et des filles au sport sont préoccupantes.

Trente-cinq [35] pour cent des hommes font du sport.

Mais seulement seize [16] pour cent des femmes en font.

Et les femmes ne représentent qu’environ le tiers des entraîneurs certifiés, des officiels en chef et des membres des conseils d’administration d’organismes de sport nationaux.

Nous devons éliminer les obstacles qui empêchent les femmes et les filles de faire du sport. Nous devons inspirer les femmes et les filles, les encourager et leur fournir les ressources nécessaires pour qu’elles s’intéressent au sport et qu’elles demeurent actives.

C’est pourquoi notre gouvernement s’est engagé à atteindre l’équité des genres dans le sport d’ici 2035, bien que je souhaite y parvenir bien avant.

Dans le budget de 2018, nous avons réservé 30 millions de dollars sur trois ans pour une stratégie en matière d’équité des genres. L’objectif est de soutenir la participation des femmes et des filles à tous les aspects du système sportif canadien ‒ l’entraînement, l’arbitrage, la direction ‒ et de conserver leur intérêt en ce sens.

Et non seulement les filles et les femmes, mais aussi les gens de tous les milieux : les personnes handicapées, les Autochtones et les membres d’une minorité visible ou de la communauté LGBTQ2+.

Aujourd’hui, je suis ravie d’annoncer un financement de 2,6 millions de dollars sur trois ans pour concevoir, créer et mettre en œuvre un centre de recherche sur l’équité des genres dans le sport, basé sur les meilleures pratiques dans le monde.

Les données recueillies nous permettront de mieux comprendre ce qui empêche les femmes et les filles de faire du sport et d’assumer des rôles de chef de file dans le milieu du sport.

De concert avec le Centre de documentation pour le sport, le centre de recherche :

  • suivra la participation des femmes et des filles dans le sport;
  •  surveillera et évaluera les politiques et les programmes connexes;
  • créera une base de données nationale d’études pertinentes.

En tant que scientifique et ancienne athlète et entraîneuse, je suis très contente de ce projet parce qu’il nous donnera des données objectives sur lesquelles fonder nos décisions pour changer la situation.

Cette annonce fait suite à diverses mesures que nous venons de prendre pour accroître la participation des femmes et des filles à tous les niveaux.

Par exemple, cette année, nous avons créé le Secrétariat de l’équité des genres, à Sport Canada.

Le Secrétariat va élaborer une stratégie sur l’équité des genres, la mettre en œuvre et la surveiller.

De plus, ma récente annonce concernant un financement de 3 millions de dollars sur quatre ans, pour l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique (ACAFS), vise à accroître la participation des femmes et des filles en tant qu’athlètes et dirigeantes.

L’Association va notamment élaborer un service d’audit de l’équité entre les sexes et l’offrir aux organismes de sport.

Concrètement, il s’agit d’examiner tous les aspects d’un organisme avec le prisme de l’équité des genres pour déterminer si les cibles sont atteintes et ce qu’il faut renforcer. En tant que scientifique, je suis contente de ce projet parce qu’il nous donnera des données objectives pour changer la situation.

Nous avons accompli bien des choses depuis un an, mais il en reste encore plus à faire.

Tout ce travail se fait en partenariat et en étroite collaboration avec nos partenaires du milieu de la recherche, y compris au sein du système sportif canadien.

On travaille aussi avec nos organismes nationaux de sport et multisports. Et, bien sûr, les instituts et les centres canadiens de sport.

Merci à tous ceux et celles qui nous ont aidés à nous rendre à ce point-ci, particulièrement aux membres du Groupe de travail sur l’égalité des sexes dans le sport et du groupe de travail fédéral-provincial-territorial.

Le centre de recherche sur l’équité des genres dans le sport occupera une place prépondérante dans ce réseau qui gouverne, érige et renforce le système sportif canadien.

Nous disposons des plans appropriés qui, grâce aux bons joueurs en place, nous permettront de réaliser l’équité des genres et de permettre aux Canadiennes et Canadiens de faire du sport en toute sécurité.

Ensemble, nous allons dans la bonne direction : vers un système sportif plus sécuritaire, sain et inclusif pour tous les Canadiens.

Merci.

Je cède maintenant la parole à Karin Lofstrom. Karin fait partie du Groupe de travail sur l’égalité des sexes dans le sport. Je suis sûre que son point de vue vous intéressera.

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