Matériel de présentation – Comparution de la ministre St-Onge et la sous-ministre Mondou, Budget principal des dépenses 2024-2025
Durée : 5 minutes (641 mots)
70 % français, 30 % anglais
À noter : le discours a été partiellement traduit après la première série d’approbations.
La version prononcée fait foi.
Madame la Présidente,
Membres du Comité,
J’aimerais souligner que nous sommes réunis sur le territoire traditionnel non cédé des Algonquins Anishinabeg.
Merci de votre invitation. Le mandat de Patrimoine canadien est large et il touche le cœur même de notre vie en société. Votre comité réalise un travail colossal en mettant nos politiques et nos programmes sous la loupe, et je vous en remercie.
Je suis accompagnée de membres de la haute gestion de mon ministère, notamment Isabelle Mondou, sous-ministre de Patrimoine canadien (présence à confirmer).
Madame la Présidente, membres du Comité, vous avez sûrement constaté que notre climat social et notre capacité à échanger des points de vue différents ne se portent pas particulièrement bien.
L’érosion du dialogue social est inquiétante. Et les progrès technologiques, qui offrent des bienfaits immenses, ne devraient pas se faire, comme à l’heure actuelle, aux dépens de nos cultures, de nos langues ou encore de notre droit à l’information.
Notre gouvernement en est convaincu. Nous croyons également que notre monde se porte mieux lorsqu’il est nourri par la contribution de nos créateurs, de nos athlètes, des personnes qui nous guident vers la réconciliation et de celles qui protègent nos deux langues officielles et nos langues autochtones.
Le Budget que notre gouvernement vient de présenter se concentre sur des questions urgentes comme le logement, le coût de la vie et la croissance économique, mais il ne néglige pas la culture et le patrimoine. Bien au contraire.
Un total de 723,4 millions de dollars sur cinq ans est affecté aux programmes relevant de Patrimoine canadien, et 307,2 millions de dollars de plus sur cinq ans sont affectés aux programmes relevant des organisations du portefeuille.
Notre budget prévoit un soutien accru aux festivals, aux arts du spectacle, à la musique et à l’édition. Il propose de construire de nouveaux musées et centres culturels, des institutions qui nous rassemblent et nous exposent à une diversité de voix.
Une presse libre est essentielle pour informer les gens et encourager la participation citoyenne. Notre soutien au journalisme local viendrait encourager le travail des organismes de presse indépendants dans tout le pays. Dans le même ordre d’idée, le Budget propose du financement à CBC/Radio-Canada afin que les Canadiens aient accès à des nouvelles de qualité.
Nous proposons également des investissements qui appuieront la mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones. Et nous désirons soutenir le Bureau de l’écran autochtone de façon permanente. À mon avis, ce sont deux excellentes nouvelles, puisque les Autochtones doivent pouvoir entendre leurs langues, raconter leurs propres histoires et s’identifier à des récits portés à l’écran.
Enfin, le Budget prévoit des fonds pour créer un environnement sportif inclusif, sécuritaire et accueillant, tout en soutenant les athlètes et para-athlètes qui nous incitent à donner le meilleur de nous-mêmes.
En tant que ministre, je me réjouis que ce budget nous donne les moyens de bâtir des communautés dynamiques, résilientes et inclusives dans tout le pays.
Avant de conclure, je tiens à mentionner les travaux législatifs qui se poursuivent.
Vous avez participé à l’adoption de la Loi sur les nouvelles en ligne. Cette loi est plus importante que jamais dans le contexte actuel de la désinformation. [La ministre pourra ajouter des détails sur la mise en œuvre de la loi, à sa discrétion.]
La Loi sur la diffusion continue en ligne a aussi été adoptée l’an dernier. Les principes au cœur de cette législation reflètent le besoin de protéger notre culture à l’ère numérique. Le CRTC travaille activement et indépendamment à sa mise en œuvre.
Enfin, le ministre Arif Virani a présenté en février un projet de loi visant à tenir les plateformes responsables des contenus haineux. Avec la Loi sur les préjudices en ligne, nous souhaitons renforcer la sécurité de tous, y compris celle de nos enfants, en ligne.
En tant que pays, nous sommes confrontés à des défis majeurs. Notre gouvernement a apporté une réponse positive et constructive dans le Budget et dans toutes nos initiatives.
Merci de votre attention. Je répondrai avec plaisir à vos questions.