Plan de transition pour l’élevage du saumon en parcs en filet en Colombie-Britannique

Document d'information

À propos du plan de transition concernant les parcs en filet

La Ministre a reçu le mandat du premier ministre de travailler avec la Province de la Colombie-Britannique (C.-B.) et les communautés autochtones en vue d’élaborer un plan responsable visant à opérer une transition de l’élevage du saumon en parcs en filet dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique d’ici 2025.

Au printemps 2021, des consultations ont été entreprises visant l’élaboration d’un plan de transition des exploitations piscicoles en parcs en filet dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique, et les points de vue des Premières Nations et de multiples intervenants ont été enregistrés. Ce rapport intégral a été publié en ligne en juillet 2021, et Pêches et Océans Canada (MPO) est en train de s’appuyer sur ces travaux.

Une collaboration étroite et continue avec les communautés autochtones, la Province de la Colombie-Britannique, l’industrie, les scientifiques et d’autres intervenants sera essentielle à l’élaboration d’un plan responsable pour la transition des exploitations piscicoles en parcs en filet. Le Plan de transition des parcs en filet fournira une vision pour continuer à offrir des possibilités économiques aux collectivités qui dépendent de la salmoniculture.

Vision proposée : Faire progresser l’innovation et la croissance de l’aquaculture durable en Colombie-Britannique en réduisant ou en éliminant progressivement les interactions entre le saumon élevé en parcs en filet et le saumon sauvage, tout en tenant compte des objectifs sociaux, culturels, et économiques

Voici les trois objectifs clés proposés pour étayer cette vision :

  1. réduire les risques éventuels pour le saumon sauvage en réduisant au minimum ou en éliminant les interactions avec la salmoniculture.
  2. attirer les investissements dans l’aquaculture, y compris dans l’aquaculture terrestre.
  3. maintenir un secteur de la salmoniculture concurrentiel et viable, qui continue de générer des emplois et des investissements.

Le MPO procèdera à des consultations et sollicitera des commentaires sur la faisabilité de la vision et de l’approche proposées, les options de mise en œuvre et les possibilités de partenariat.

À propos des permis d’aquaculture en Colombie-Britannique

Le MPO est responsable de la délivrance de tous les permis d’aquaculture de la Colombie-Britannique pour les exploitations de poissons marins, de mollusques et de crustacés, et d’eau douce (y compris terrestres). Toutes les installations aquacoles doivent fonctionner conformément aux principales lois et règlements en matière d’environnement et de santé, comme le Règlement du Pacifique sur l’aquaculture, le Règlement sur les activités d’aquaculture, la Loi sur la santé des animaux, la Loi sur les aliments et drogues et la Loi sur les espèces en péril. Il existe actuellement 109 permis valides de pisciculture en milieu marin en Colombie-Britannique, et les dates d’expiration sont les suivantes :

  • 105 permis expirent le 30 juin 2022
  • 3 permis expireront en août 2022
  • 1 permis expirera en septembre 2022

Les permis d’aquaculture sont délivrés pour l’exploitation d’un site aquacole particulier. Les détenteurs de permis indiquent qu’ils sont intéressés par le renouvellement de leur permis en payant des droits de permis. De plus, les entreprises et les organisations ayant plusieurs sites doivent obtenir un permis distinct pour chaque site qu’elles exploitent. Les permis d’aquaculture d’eau douce et terrestre, de poissons marins, et de mollusques et crustacés sont délivrés pour diverses durées de temps, pouvant aller jusqu’à neuf ans.

Des licences ou des permis supplémentaires peuvent être requis pour des activités spécifiques, telles que l’importation et le transfert de poisson. Le processus d’obtention d’un permis d’aquaculture et d’un mode de tenure (au besoin) peut prendre un an ou plus.

À propos de la gestion environnementale de l’aquaculture

Les installations aquacoles actuelles en parcs en filet sont gérées de manière à éviter les risques pour les poissons sauvages, en veillant à ce que les sites d’élevage soient situés à l’écart des ruisseaux et des rivières de saumon migrateur sauvage, des activités existantes de pêche au poisson sauvage, de l’habitat vulnérable des fonds marins et des aires marines protégées. Le personnel de la Division de la gestion de l’aquaculture du MPO mène un certain nombre d’activités d’inspection, de surveillance, et de contrôle, pour vérifier que les installations aquacoles respectent leurs conditions de permis, et évaluer si l’industrie aquacole dans son ensemble fonctionne de manière durable. Plus de 30 rapports publics sont produits, y compris des données ouvertes sur l’information, comme les vérifications du pou du poisson par site, le rendement benthique, les prises accidentelles, les évasions des exploitations piscicoles, et tout événement lié à la santé des poissons.

À propos des sciences du MPO

Le Ministère mène des activités de recherche et de surveillance et fournit des avis scientifiques pour éclairer la prise de décisions ministérielles. Le Secrétariat canadien des avis scientifiques (SCAS) coordonne la prestation d’avis scientifiques évalués par des pairs, et le MPO publie ses conclusions dans des rapports publiés sur le site Web du MPO.

Juin 2022

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