Évaluation radiologique des débris du tsunami - Sommaire de Rapport technique

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Évaluation d'une embarcation de la Préfecture de Fukushima (Japon) retrouvée échouée sur le littoral de Spring Island, en Colombie-Britannique

Le 11 mars 2011, un tremblement de terre et un tsunami dévastateurs ont frappé le Japon. L'impact combiné de ces événements ont endommagé la centrale nucléaire Fukushima Daiichi et entraîné le rejet de matières radioactives dans les régions avoisinantes et dans l'océan. En plus de la dévastation causée par le tremblement de terre et le tsunami, des millions de tonnes de débris ont été emportés par la mer avec les vagues.  Le Comité de coordination relatif aux débris du tsunami (CCDT) (disponible en anglais seulement), un comité mixte présidé par de hauts représentants du gouvernement de la Colombie-Britannique (C.-B.) et du gouvernement du Canada, a été créé pour coordonner, entre les différents niveaux de gouvernement, une stratégie de gestion pour les débris qui pourraient arriver sur la côte ouest du Canada.

Le 9 août 2012, une petite embarcation japonaise échouée a été retrouvée sur Spring Island, située à environ 2 km au large de la côte nord-ouest de l'île de Vancouver, en C.-B.  Gestion des urgences de la  Colombie-Britannique (disponible en anglais seulement) a par la suite confirmé que cette embarcation avait été perdue lors du tsunami de 2011 au Japon et qu'elle provenait de la préfecture de Fukushima. Le fait que cette embarcation de pêche soit le premier débris provenant officiellement de la région de Fukushima trouvé au Canada a suscité un vif intérêt auprès des organismes de la province de la Colombie-Britannique et des organismes fédéraux, tant au Canada qu'aux États-Unis.

Le 9 septembre 2012, une équipe terrain de la Division de la préparation et de l'intervention aux urgences nucléaires (DPIUN) du Bureau de la radioprotection (BRP) de Santé Canada s'est rendue à Spring Island avec le support de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour effectuer l'analyse radiologique de cette embarcation de pêche.  Les mesures réalisées sur le terrain et en laboratoire de l'embarcation de pêche et du rivage adjacent (rayon de 8 mètres) ont démontré qu'il n'y avait pas de trace détectable de radioactivité.

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