Dosage des métaux-traces toxiques (nickel, plomb, cadmium, chrome, arsenic, sélénium et mercure) dans le tabac entier : T-306

1 Portée

1.1

La présente méthode s'applique au dosage de traces de métaux toxiques, nickel (Ni), plomb (Pb), cadmium (Cd), chrome (Cr), arsenic (As), sélénium (Se) et mercure (Hg) dans le tabac entier. Elle est conçue pour doser ces métaux en effectuant une seule digestion, puis l'analyse de portions distinctes du produit de digestion.

1.2

Pour effectuer le dosage d'un seul de ces éléments, il faudrait songer à utiliser des techniques de digestion et d'analyses différentes qui soient spécifiques à l'élément.

2 Normes applicables

2.1

Méthode officielle T 115 de Santé Canada, Dosage du goudron, de l'eau, de la nicotine et du monoxyde de carbone dans la fumée principale du tabac, 2016.

2.2

Méthode officielle T-402 de Santé Canada. Préparation de cigarettes, de bâtonnets de tabac, de tabac à cigarette, de cigares, de petits cigares, de kreteks, de bidis, de tabac en feuille, de tabac à pipe ou de tabac sans fumée aux fins d'essais, 2016.

2.3

Organisation internationale de normalisation, ISO 8243, Cigarettes – Échantillonnage, 2013.

2.4

Organisation internationale de normalisation, ISO 15592-1, Tabac à rouler et objets confectionnés à partir de ce type de tabac – Méthodes d'échantillonnage, de conditionnement et d'analyse – Partie 1 : Échantillonnage, 2001.

2.5

AOAC INTERNATIONAL, méthode officielle 966.02, Loss on Drying (Moisture) in Tobacco, Methods of Analysis of the AOAC INTERNATIONAL, 20ème édition, 2016.

3 Définitions

3.1

Pour une définition des termes utilisés dans le présent document, se reporter à la méthode T-301.

4 Résumé de la méthode

4.1

La présente méthode en est une de digestion aux micro-ondes pour préparer des échantillons destinés à une analyse par spectroscopie d'absorption atomique (SAA), par spectroscopie d'émission atomique à plasma induit par haute fréquence (SEA/PIHF) ou par spectrométrie de masse avec plasma induit par haute fréquence (SM/PIHF). Le tabac lyophilisé est broyé et ensuite placé dans un récipient pour digestion aux micro-ondes. Le tabac est ensuite traité avec un mélange d'acide chlorhydrique, d'acide nitrique et de peroxyde d'hydrogène. Le récipient est scellé et placé dans l'appareil de digestion aux micro-ondes qui assurera la dissolution du produit. Une fois la digestion terminée, le récipient est retiré de l'appareil, ramené à la température ambiante et son contenu est transvasé dans une fiole jaugée qui est ensuite complétée avec de l'eau de type I.

4.2

On dose par spectroscopie d'absorption atomique dans un four de graphite (SAA-FG), par SEA/PIHF ou par SM/PIHF le Ni, le Pb, le Cd, le Cr, l'As et le Se en prélevant des portions du produit de digestion. Dans le cas du dosage de As et de Se par SAA-GF, il faut employer un modificateur de matrice pour empêcher la perte d'analyte durant l'analyse.

4.3

Dans le cas du dosage du Hg, on analyse une portion du produit de digestion par spectroscopie d'absorption atomique à vapeur froide. Cette méthode consiste à faire réagir le mercure avec le chlorure stanneux dans un réacteur à débit constant. Une pompe péristaltique force l'agent réducteur et l'échantillon dans un serpentin de mélange jusqu'à un séparateur gaz-liquide. L'azote (ou tout autre gaz inerte) sert de gaz vecteur pour entraîner le mercure en phase vapeur dans une cuve à circulation continue située dans le boîtier du brûleur.

Avertissement : L'analyse et l'évaluation de certains produits à l'aide de cette méthode d'essai peuvent nécessiter l'utilisation de substances et/ou d'équipement potentiellement dangereux. Le présent document n'entend pas répondre à tous les aspects concernant la sécurité de son utilisation. Avant d'utiliser cette méthode d'essai, toute personne a la responsabilité de consulter les autorités compétentes et de prendre des mesures de protection de la santé et des mesures de sécurité qui tiennent compte de tous les règlements en vigueur.

5 Appareillage et équipement

5.1

Lyophilisateur, ou l'équivalent.

5.2

Tubes à culture jetables en verre borosilicaté de 20 mm × 150 mm.

5.3

Tubes à culture, pour la macération des échantillons, de 15 mm × 125 mm.

5.4

Fioles jaugées de 10-100 mL.

5.5

Pipette automatique ou micropipettes.

5.6

Pipette Eppendorf à volume réglable, de 1-5 mL, ou l'équivalent.

5.7

Bouteilles de stockage de 125 mL, en polyéthylène haute densité (HPDE), ou l'équivalent.

5.8

Flacons à scintillation de 20 mL, avec bouchons garnis de matière plastique.

5.9

Spectrophotomètre d'absorption atomique comprenant :

5.9.1

Lampes à cathode creuse pour Ni, Pb, Cd, Cr, As, Se et Hg.

5.9.2

Tubes de partition, à revêtement pyrolytique, ou l'équivalent.

5.9.3

Atomiseur à tube de graphite.

5.9.4

Dispositif de génération de vapeur.

5.10

Autres méthodes d'analyse pouvant être utilisées : SEA/PIHF ou SM/PIHF, ou l'équivalent.

5.11

Analyseur de mercure ou technique équivalente d'analyse à vapeur froide.

5.12

Système de digestion aux micro-ondes comprenant des dispositifs de réglage de la température et/ou de la pression, ou l'équivalent.

5.13

Ensembles (2) de récipients de digestion étanches ou l'équivalent.

5.14

Balance pour analyses, précise à au moins quatre décimales

6 Réactifs et matériel

6.1

Tous les réactifs doivent être, au minimum, de qualité réactif pour analyses.

Remarque : lorsque cela était possible, le numéro de registre des Chemical Abstracts [numéro CAS] a été ajouté entre crochets à la suite de chaque réactif.

6.2

Acide chlorhydrique concentré – [7647-01-0], de qualité « pour analyse de traces de métaux » ou l'équivalent.

6.3

Peroxyde d'hydrogène à 32 % – [7722-84-1].

6.4

Acide nitrique concentré – [7697-37-2], de qualité « pour analyse de traces de métaux » ou l'équivalent.

6.5

Acide orthophosphorique – [7664-38-2], de qualité « pour analyse de traces de métaux » ou l'équivalent.

6.6

Chlorure stanneux – [7772-99-8].

6.7

Eau de type I, tel que stipulé dans le tableau 1 de la méthode D1193 de l'ASTM, Processes for Reagent Water Production, Note A.

6.8

Étalons de référence – solutions étalons individuelles à 1000 µg/mL.

7 Préparation de la verrerie

7.1

Nettoyer et sécher la verrerie de manière à s'assurer qu'il n'y ait aucune contamination.

Remarque : le lavage de la verrerie et la propreté du milieu dans lequel l'analyse est faite ont un effet direct sur la justesse et la précision de la méthode. Afin de permettre l'obtention de résultats justes, toute la verrerie et les récipients de digestion doivent être lavés, immédiatement avant l'usage, au HCl dilué (1:1), puis rincés à l'eau de type I.

8 Préparation des solutions

8.1

Solution de chlorure stanneux

(SnCl2 à 25 % (p/v) dans du HCl à 20 % (v/v))

8.1.1

Peser 125 g de chlorure stanneux dans une fiole jaugée de 500 mL préalablement lavée à l'acide.

8.1.2

Ajouter 100 mL de HCl concentré pour dissoudre complètement le solide.

Remarque : on peut chauffer modérément pour accélérer la dissolution.

8.1.3

Laisser la solution revenir à la température ambiante, puis ajouter avec précaution de l'eau de type I pour compléter la fiole.

8.1.4

Bien mélanger et transvaser la solution dans le flacon de 500 mL relié au canal pour agent réducteur dans le système de production de vapeur.

Remarque : s'il y a apparition d'un précipité dans la fiole ou le flacon, jeter la solution et en préparer une nouvelle. Il est nécessaire que le chlorure stanneux demeure en solution et le plus possible exempt de contamination.

9 Préparation des étalons

9.1

Solutions mères étalons et dilutions requises

9.1.1

Préparer tous les étalons en solution acide à 10 % (v/v).

Remarque : afin d'assurer la stabilité des étalons, leur dilution doit se faire avec le même acide que celui de la solution mère d'origine.

9.1.2

La concentration de toutes les solutions mères commerciales est de 1000 µg/mL, afin d'en assurer la stabilité.

9.1.3

La concentration de l'étalon primaire est de 1000 µg/mL.

9.1.4

La concentration de l'étalon secondaire (As et Se) est de 1 mL d'étalon primaire dans 10 mL de solution acide, soit 100 µg/mL.

9.1.5

Étalon mixte : 100 µL de chaque étalon primaire de Pb, de Ni et de Cd; 25 µL de l'étalon primaire de Cr et 100 µL de l'étalon secondaire d'As et de Se dans 100 mL de solution acide. Les concentrations de Pb, Ni et Cd sont de 1 µg/mL, celle de Cr est de 0,25 µg/mL et celles de As et Se sont de 0,10 µg/mL.

9.1.6

Préparation des étalons de travail (ng/mL)

Le tableau suivant présente la préparation des étalons de travail, y compris le volume de l'étalon mixte et le volume final.
Étalon
no
Étalon mixte
(µL)
Volume final
(mL)
0 0 100
1 250 100
2 500 100
3 1500 100
4 3000 100
5 5000 100

Remarque : il peut être nécessaire de préparer d'autres étalons pour couvrir l'intervalle de réponses prévues avec les échantillons.

9.1.7

Étalons de mercure

9.1.7.1

Préparer les étalons de Hg pour le dosage à vapeur froide avec les mêmes concentrations d'acides et les mêmes rapports que ceux des échantillons. Selon la méthode de digestion recommandée, ceux-ci seraient : HCl à 8 % (v/v) et HNO3 à 5 % (v/v).

9.1.7.2

L'étalon mère commercial, en solution acide de HNO3 à 10 % (v/v), a une concentration de 1000 g/mL, afin d'en assurer la stabilité.

9.1.7.3

Pour obtenir les dilutions requises, préparer un étalon secondaire dont la concentration sera 1 µg/mL, lui aussi en solution acide de HNO3 à 10 % (v/v). Cet étalon secondaire dilué n'est stable que pendant une semaine.

9.1.7.4

La concentration de l'étalon primaire est de 1000 µg/mL.

9.1.7.5

La concentration de l'étalon secondaire est de 100 µL d'étalon mère primaire dans 100 mL, soit 1 µg/mL.

9.1.7.6

Préparation des étalons de travail (ng/mL)

Le tableau suivant présente la préparation des étalons de travail, y compris le volume des étalons secondaires, le volume final et la concentration des étalons.
Étalon
no
Étalon secondaire
(µL)
Volume final
(mL)
Concentration de l'étalon
[ng/mL]
1 30 100 0,3
2 50 100 0,5
3 150 100 1,5
4 300 100 3,0
5 500 100 5,0

Remarque : il peut être nécessaire de préparer d'autres étalons pour couvrir l'intervalle de réponses prévues avec les échantillons.

10 Échantillonnage

10.1

L'échantillonnage des cigarettes à tester doit être effectué conformément à la norme ISO 8243.

10.2

L'échantillonnage des kreteks, des petits cigares, des bidis, des bâtonnets de tabac aux fins des tests doit être effectué conformément à la norme ISO 8243, mais modifié en remplaçant le terme cigarettes par kreteks, petits cigares, bidis ou bâtonnets de tabac, pour lesquels le terme carton est équivalent à 200 unités.

10.3

L'échantillonnage des cigares aux fins des tests doit être effectué conformément à la norme ISO 8243, mais modifié en remplaçant le terme cigarettes par cigares, pour lesquels 200 unités de cigarettes est équivalent à 200 grammes de cigare.

10.4

L'échantillonnage du tabac à cigarette aux fins des tests doit être effectué conformément à la norme ISO 15592-1

10.5

L'échantillonnage des feuilles de tabac, du tabac à pipe et du tabac sans fumée aux fins des tests doit être effectué conformément à la norme ISO 15592-1, mais modifié en remplaçant le terme tabac à rouler par le terme feuilles de tabac, tabac à pipe ou tabac sans fumée.

11 Préparation des produits du tabac

11.1

Préparer les produits du tabac à tester en suivant la méthode T-402.

12 Préparation des échantillons

12.1

Lyophilisation des échantillons

12.1.1

Mettre environ 3 g de tabac ou de produit du tabac dans un contenant à scintillation de 20 mL avec bouchon, pesé au préalable.

12.1.2

Peser le contenant avec le tabac et noter le poids total du tabac et du contenant à scintillation bouché.

12.1.3

Conserver les échantillons au congélateur ou dans le lyophilisateur, afin de congeler le produit à une température inférieure à celle de l'eutectique pendant au moins une heure, avant d'effectuer la lyophilisation.

12.1.4

Desserrer les bouchons des flacons pour permettre à l'humidité de s'échapper du tabac avant d'effectuer la lyophilisation; introduire les flacons dans le lyophilisateur ou relier le congélateur où ils se trouvent au lyophilisateur.

12.1.5

Après au moins 48 heures, retirer les flacons de l'appareil et resserrer immédiatement les bouchons afin d'empêcher une ré-absorption de l'humidité de l'air ambiant.

12.1.6

Peser les contenants à scintillation avec le tabac lyophilisé (et leurs bouchons) et noter le poids total. Calculer la teneur en pourcentage d'humidité.

Remarque : il n'est pas indispensable de peser les flacons à scintillation, mais ces valeurs permettent d'établir que les échantillons ont été séchés de façon satisfaisante.

Remarque : il faut soumettre au moins trois flacons à scintillation en blanc au même protocole pour contrôler tout changement de poids dû à l'humidité externe.

12.2

Broyage des échantillons

12.2.1

Broyer le tabac en introduisant directement un tube à centrifugeuse de 15 mm × 125 mm dans le contenant à scintillation contenant le tabac séché et en s'en servant pour broyer le tabac, tout comme avec un mortier et un pilon.

12.2.2

Une fois le broyage du tabac terminé, essuyer les particules de tabac adhérant au tube à l'aide d'un chiffon de laboratoire avant de traiter l'échantillon suivant.

Remarque : la contamination ou la contamination croisée entre échantillons sont négligeables.

Remarque : cette technique de broyage ne produit pas nécessairement un échantillon uniforme, mais elle facilite l'étape de digestion et augmente son niveau de reproductibilité.

12.3

Digestion des échantillons

12.3.1

Peser 1 g (± 0,1 g) de tabac broyé dans le contenant du récipient de digestion.

Remarque : la limite de détection peut être « améliorée » si la masse d'échantillon est augmentée à 2 g, mais ceci peut aussi entraîner un accroissement du temps nécessaire à la digestion.

Remarque : dans le cas d'échantillons difficiles à digérer, on peut réduire la taille de l'échantillon, à condition que la concentration de l'analyte d'intérêt se situe dans l'intervalle de valeurs propres à l'analyse.

12.3.2

Ajouter 8 mL de HCl concentré et agiter doucement; s'assurer que tout le tabac est recouvert d'acide.

12.3.3

Ajouter en agitant 3 mL de HNO3 concentré et laisser reposer le tout jusqu'à disparition de l'action moussante et des vapeurs brun orangé (qui indiquent la formation de NOx).

12.3.4

Ajouter 10 mL de HNO3 à 10 %.

12.3.5

Ajouter 2 mL de peroxyde d'hydrogène, en prenant soin d'éviter toute effervescence excessive.

12.3.6

Laisser reposer les échantillons jusqu'à disparition de l'effervescence (environ 30 minutes).

12.3.7

Ajouter 10 mL de HNO3 à 10 %.

12.3.8

Boucher le récipient à digestion.

12.3.9

Installer le récipient à digestion sur le plateau rotatif et le verrouiller en place.

12.3.10

Introduire l'échantillon ayant le poids le plus grand (c'est-à-dire l'échantillon le plus réactif) dans le récipient de référence pour surveiller la température ou la pression, ou les deux, et, de ce fait, contrôler le processus de digestion.

12.3.11

Charger le plateau rotatif avec les échantillons dans l'appareil de digestion aux micro-ondes et procéder à la digestion, conformément aux instructions de l'annexe 1 : Paramètres de digestion aux micro-ondes.

12.3.12

Une fois l'étape de digestion terminée, retirer le plateau rotatif du four micro-ondes et laisser les échantillons revenir à la température ambiante avant d'ouvrir le dispositif.

12.3.13

Examiner le produit de digestion. Si la digestion semble incomplète, ajouter prudemment de 2 à 4 mL supplémentaires de peroxyde d'hydrogène et remettre les récipients au four à micro-ondes pour une digestion secondaire.

12.3.14

Transvaser le produit de digestion dans une fiole jaugée de 100 mL et remplir au trait avec les eaux (eau de type I) de lavage du récipient à digestion.

12.3.15

Effectuer le dosage du Hg dans les 48 heures suivant la digestion de l'échantillon.

12.3.16

Transvaser le contenu de la fiole dans un flacon de stockage de 125 mL en HDPE rincé au préalable.

Remarque : les échantillons doivent être conservés sous leur forme la plus concentrée (tant pour l'analyte que pour l'acide) afin d'en assurer la stabilité. Les dilutions manuelles du produit de digestion se feront, au besoin, immédiatement avant l'analyse.

12.4

Dilutions des échantillons requises pour l'analyse élémentaire

12.4.1

Dans le cas des analyses effectuées à l'aide de méthodes utilisant un four en graphite, la dilution des échantillons pourrait être nécessaire afin que leur absorbance se situe dans l'intervalle d'étalonnage approprié, avec un bon rapport signal-bruit et un effet de matrice très faible.

Remarque : on doit tenir compte de cette dilution lors des calculs effectués pour obtenir des résultats en ng/g.

Remarque : dans le cas de l'arsenic et du sélénium, il faudra peut-être utiliser une technique à injections multiples pour obtenir un signal de réponse satisfaisant de l'instrument.

Remarque : lorsque le dosage se fait par ICP AES ou ICP MS, on peut habituellement doser Ni, Cr, Pb et Cd sans dilution additionnelle de l'échantillon. Toutefois, selon la taille de l'échantillon et la nature de la matrice, il sera peut-être nécessaire d'augmenter l'intervalle de concentrations.

12.4.2

Le dosage de Hg ne nécessite aucune dilution des échantillons.

13 Analyse des échantillons

Remarque : le dosage des traces de métaux peut être réalisé à l'aide d'une des techniques suivantes.

13.1

Dosage de Ni, de Pb, de Cd, de Cr, d'As et de Se par spectroscopie d'absorption atomique dans un four de graphite

13.1.1

Effectuer l'analyse des échantillons selon les paramètres suggérés à l'annexe 2 : paramètres typiques des appareils.

Remarque : il sera peut-être nécessaire de régler les conditions de fonctionnement en fonction des paramètres de l'instrument et de la résolution du signal de l'analyte en présence d'interférences possibles.

13.2

Dosage de Ni, de Pb, de Cd et de Cr par SEA/PIHF

Remarque : afin d'accroître la sensibilité de la méthode, le dosage de Ni, de Pb, de Cd et de Cr peut aussi s'effectuer par spectroscopie d'émission atomique avec plasma d'argon induit par haute fréquence, en utilisant un nébuliseur à ultra-sons.

13.2.1

Analyser les échantillons avec les paramètres suggérés à l'annexe 3 : paramètres pour la SEA/PIHF.

Remarque : il sera peut-être nécessaire de régler les conditions expérimentales en fonction de l'appareil et la résolution du signal de l'analyte en présence d'interférences possibles.

13.3

Dosage de Ni, de Pb, de Cd, de Cr, d'As et de Se par SM/PIHF

13.3.1

Analyser les échantillons avec les paramètres suggérés à l'annexe 4 : paramètres pour la SM/PIHF.

Remarque : il sera peut-être nécessaire de régler les conditions expérimentales en fonction de l'appareil et de la résolution du signal de l'analyte en présence d'interférences possibles.

13.4

Dosage de Hg par spectroscopie d'absorption atomique en vapeur froide

Remarque : la réaction est très sensible aux variations de température; il faut donc fréquemment effectuer une vérification de la réponse de l'appareil à l'aide des étalons.

13.4.1

Analyser les échantillons avec les paramètres suggérés à l'annexe 5 : paramètres typiques des appareils.

Remarque : il sera peut-être nécessaire de régler les conditions de fonctionnement en fonction des paramètres de l'instrument et de la résolution du signal de l'analyte en présence d'interférences possibles.

13.4.2

Doser le Hg dans les 48 heures (de préférence les 24 heures) suivant la digestion des échantillons.

13.4.3

Si les échantillons ne peuvent être analysés dans ce délai, remettre le produit de digestion dans le récipient et effectuer une digestion secondaire.

13.5

Dosage de l'arsenic et du sélénium par production d'hydrure

Remarque : l'arsenic et le sélénium peuvent aussi être dosés par production d'hydrure à partir du borohydrure de sodium. Il faut réaliser avec soin une digestion secondaire afin de s'assurer que les métaux sont au degré d'oxydation qui permettra de produire quantitativement l'hydrure.

13.5.1

Analyser les échantillons de l'arsenic et du sélénium par production d'hydrure. Voir les paramètres suggérés à l'annexe 6.

13.6

Calculs

13.6.1

Les résultats obtenus lors de l'étalonnage sont pour une solution et ils sont exprimés en ng/mL. Multiplier cette valeur par le facteur de dilution de l'échantillon et la diviser par le poids initial de l'échantillon avant la digestion, pour obtenir des données exprimées en ng/g.

13.6.2

Convertir les résultats, exprimés en ng/g, en µg/g en les divisant par 1000.

13.6.3

Tous les résultats sont exprimés en « matière sèche ». Ils peuvent être exprimés sur une base « tel que reçu » en utilisant les valeurs de teneur en humidité appropriées.

Voici des exemples de calculs typiques :

Résultat analytique (en « matière sèche ») :

Analyte [ng/g] = (Résultat analytique [ng/mL] × 100 mL × Dilution supplémentaire) / Masse de l'échantillon (g).

Conversion à une base « tel que reçu » :

Analyte [ng/g]tel que reçu = Analyte [ng/g]matière sèche × [1- (% Humidité / 100)].

où le « % humidité » est déterminé selon la méthode officielle 966.02 de l'AOAC INTERNATIONAL.

14 Contrôle de la qualité

14.1

Paramètres de contrôle typiques

Remarque : si les mesures de contrôle dépassent les limites de tolérance des valeurs prévues, il faut procéder à une étude appropriée et prendre les mesures qui s'imposent.

14.1.1

Blanc de réactifs (BR)

Chaque série d'analyse doit comprendre un blanc de réactifs (BR) afin de détecter toute contamination pouvant s'être produite lors de la préparation et de l'analyse des échantillons. Le BR est constitué de tous les réactifs utilisés pour exécuter l'analyse des échantillons, manipulés avec tout le matériel employé à cette fin. Le BR est analysé comme s'il s'agissait d'un échantillon.

14.1.2

Blanc fortifié (BF)

Chaque série d'analyse doit comprendre un blanc fortifié (BF) afin de détecter toute perte d'analytes pouvant s'être produite lors de la préparation et de l'analyse des échantillons. Le BF est constitué de tous les réactifs utilisés pour exécuter l'analyse des échantillons, manipulés avec tout le matériel employé à cette fin, et doit avoir été fortifiée par l'ajout d'une quantité connue d'au moins un des analytes d'intérêt. Le degré de fortification doit refléter l'intervalle de résultats caractéristiques de l'échantillon. Le BF est analysé comme s'il s'agissait d'un échantillon.

14.1.3

Matrice fortifiée (MF)

Chaque série d'analyse doit comprendre une matrice fortifiée (MF) afin de détecter toute interférence provenant de la matrice. Lors de la préparation des échantillons et/ou pendant l'exécution des analyses, diviser un échantillon et fortifier une des portions par l'addition d'une quantité connue d'au moins un des analytes d'intérêt. Le degré de fortification doit refléter l'intervalle de résultats caractéristiques de l'échantillon. La MF est analysée comme s'il s'agissait d'un échantillon.

Remarque : Il faut analyser une MF chaque fois que la validité des résultats est mise en doute.

14.1.4

Échantillon de contrôle

Pour évaluer la performance globale d'une méthode d'analyse, procéder à l'analyse d'un échantillon de contrôle. En utilisant des méthodes statistiques appropriées, comparer les résultats ainsi obtenus aux « valeurs prévues » obtenues dans le laboratoire ou, en l'absence de tels résultats, aux valeurs publiées dans la littérature. Le laboratoire obtiendra ainsi des données sur l'exactitude et la précision de la méthode d'analyse.

14.1.5

Échantillon-étalon

Pour évaluer la stabilité du système d'analyse, analyser un étalon comme s'il s'agissait d'un échantillon. En utilisant des méthodes statistiques appropriées, comparer les résultats ainsi obtenus aux concentrations prévues.

14.2

Taux de récupération et niveaux de contamination

14.2.1

Les résultats de l'analyse du BR sont habituellement inférieurs à la limite de détection de la méthode (LD).

14.2.2

Valeurs typiques de taux de récupération pour l'analyse du BF :

Le tableau suivant présente les valeurs typiques du blanc fortifié (BF) pour l'arsenic, le cadmium, le chrome, le nickel, le mercure, le plomb et le sélénium.
Élément Taux de récupération du BF (%)
As, Cd, Cr, Ni, Hg 100 ± 20
Pb 90 ± 20
Se 50 ± 10

Remarque : dans le cas du Se, la valeur relativement peu élevée du taux de récupération du BF est attribuable à des problèmes de stabilité.

14.2.3

Les taux de récupération de la MF se situent habituellement dans un intervalle de 80 à 120 %, et ce, pour tous les éléments en question. Ceci est attribuable aux effets de protection causés par la matrice.

14.3

Limite de détection (LD) et limite de quantification (LQ)

14.3.1

Dans le cas du dosage de Hg, de As et de Se, la limite de détection (LD) est égale à la concentration pour laquelle le rapport signal/bruit (S/B) est de 3 à 1.

14.3.2

Dans le cas du dosage de Ni, de Pb, de Cd et de Cr, la limite de détection (LD) est égale à trois fois l'écart-type des résultats obtenus en analysant le blanc approprié (le choix du BR dépend de l'analyte d'intérêt) au moins 10 fois sur une période de plusieurs jours.

14.3.3

Dans le cas du dosage de Hg, de As et de Se, la limite de quantification (LQ) est égale à la concentration de l'étalon le moins concentré utilisé pour préparer la courbe d'étalonnage (à l'exception du blanc).

14.3.4

Dans le cas du dosage de Ni, de Pb, de Cd et de Cr, la limite de quantification (LQ) est égale à 10 fois l'écart-type des résultats obtenus en analysant le blanc approprié (le choix du BR dépend de l'analyte d'intérêt) au moins 10 fois sur une période de plusieurs jours.

Remarque : Des instruments différents auront des LD et des LQ distinctes, selon le degré d'optimisation de chaque instrument.

14.3.5

Valeurs typiques de LD et de LQ :

Le tableau suivant présente les valeurs typiques de la limite de détection (LD) et de la limite de quantification (LQ) pour l'arsenic, le cadmium, le chrome, le nickel, le mercure, le plomb et le sélénium.
S / O Masse de l'échantillon
(g)
LD
[ng/g]
LQ
[ng/g]
Facteur de dilution
Arsenic 1 25,0 60,0 100
Cadmium 1 43,3 144 100
Chrome 1 11,9 39,7 100
Plomb 1 37,9 126 100
Mercure 1 25,0 30,0 100
Nickel 1 39,3 131 100
Sélénium 1 25,0 60,0 100

14.4

Stabilité des réactifs et des échantillons

14.4.1

Dosage de tous les analytes, sauf Hg

14.4.1.1

Les étalons secondaires et les étalons mères mixtes sont stables pendant une semaine.

14.4.1.2

Préparer de nouvelles solutions d'étalons de travail tous les deux jours.

14.4.1.3

Analyser tous les échantillons dans la semaine suivant la digestion, sinon ils doivent être digérés de nouveau.

14.4.2

Dosage de Hg

14.4.2.1

Tous les échantillons et les étalons de travail doivent être analysés dans les 48 heures (préférablement dans les 24 heures) suivant la digestion.

14.4.2.2

Toutes les solutions utilisées pour les analyses (par exemple, la solution pour la production de l'hydrure) ne sont stables que pendant deux semaines à cause des problèmes possibles de contamination.

15 Références

15.1

Gawalco, E. J. et al. 1997. Comparison of closed-vessel and focused open-vessel microwave dissolution for determination of cadmium, copper, lead and selenium in wheat, wheat products, corn bran, and rice flour by transverse-heated graphite furnace atomic absorption spectrometry. Journal of AOAC International, 80, 2: 379-387.

15.2

CIRC. 1986. Environmental Carcinogens - Selected Methods of Analysis - Some Metals: As, Be, Cd, Cr, Ni, Pb, Se, Zn. Publication scientifique du CIRC, 8, 71: 129-138.

15.3

Perinelli, M. A.; Carugno, N. 1978. Determination of trace metals in cigarette smoke by flameless atomic absorption spectrometry. Beitrage zur Tabakforschung International, 9, 4: 214-217.

15.4

Varian Australia Pty. Ltd. September 1985. Varian Instruments at Work: Automated Cold Vapor Determination of Mercury: EPA Stannous Chloride Methodology. AA-51.

15.5

Varian Australia Pty. Ltd. May 1986. Varian Instruments at Work: Rapid Determination of Mercury in Fish Tissue, a Rapid, Automated Technique for Routine Analysis. AA-60.

15.6

Westcott, D. T.; Spincer, D. 1974. The cadmium, nickel and lead content of tobacco and cigarette smoke. Beitrage zur Tabakforschung International, 7, 4: 217-221.

15.7

ASTM International, Méthode ASTM D1193-06(2011), Standard Specifications for Reagent Water.

Annexe 1 : Paramètres pour la digestion aux micro-ondes (exemple)

Fabricant :
CEM
Modèle :
MDS 2100
Type de récipient de digestion :
ACV - récipient en composite avancé

Tableau 1. Programme pression/température/temps pour la digestion d'échantillons de tabac entier

Le tableau suivant présente les paramètres de digestion par micro-ondes, y compris la puissance, la pression, la température et le temps programmé pour la digestion du tabac entier.
S / O Étape
1 2 3 4
Puissance (%) 70 70 70 0
Pression (lb/po2) 45 125 175 20
Temps d'exécution (min) 20 10 30 20
Paramètre « Time at » (min) 8 8 25 20
Température (° C) 95 135 190 25
Vitesse du ventilateur (%) 50 50 50 80

Remarque : la pression et la température sont les paramètres de réglage de ce programme de digestion. Si la pression ou la température prévue n'est pas atteinte, le four à micro-ondes fonctionne à la puissance associée au temps programmé selon la fonction « Run Time » (temps d'exécution).

Tableau 2. Programme pression/température/temps pour une digestion secondaire

Le tableau suivant présente les paramètres de digestion secondaire par micro-ondes, y compris la puissance, la pression, la température et le temps programmé.
S / O Étape
1 2 3 4
Puissance (%) 75 75 75 0
Pression (lb/po2) 95 125 185 20
Température (° C) 105 130 160 25
Temps d'exécution (min) 15 20 20 20
Paramètre « Time at » (min) 10 15 15 20
Vitesse du ventilateur (%) 50 50 50 80

Remarque : ces paramètres doivent être considérés comme des suggestions initiales. La méthode de digestion doit être optimisée pour l'application particulière et pour l'instrument utilisé.

Annexe 2 : Paramètres typiques pour les appareils pour le dosage de Ni, de Pb, de Cd, de Cr, de As et de Se par spectroscopie d'absorption atomique dans un four de graphite

Remarque : il sera peut-être nécessaire de régler les conditions de fonctionnement en fonction des paramètres de l'instrument et de la résolution du signal de l'analyte en présence d'interférences possibles.

Mode de
fonctionnement :
absorbance
Mode d'étalonnage :
concentration
Mode de mesure :
hauteur du pic
Le tableau suivant résume les paramètres de l'instrument pour l'analyse par absorption atomique par four de graphite de divers analytes cibles. Il s'agit notamment de l'arsenic, du sélénium, du cadmium, du chrome, du nickel et du plomb.
Paramètres de l'appareil Ni Pb Cd Cr As Se
Courant de la lampe (mA) 4 5 4 7 5 10
Largeur de la fente (nm) 0,2 0,5 0,5 0,2 0,2 1
Hauteur de la fente Normale Normale Normale Réduite Normale Normale
Longueur d'onde (nm) 232,0 283,3 228,8 357,9 193,7 196,0
Injection de l'échantillon Échantillon pré-mélangé Échantillon pré-mélangé Échantillon pré-mélangé Échantillon pré-mélangé Échantillon pré-mélangé Échantillon pré-mélangé
Temps de mesure (s) 3,1 3,0 3,1 3,2 3,0 3,0
Répétitions 1 1 1 1 1 1
Correction « BGD » « On » « On » « On » « Off » « On » « On »
Modificateur de matrice S / O Acide orthophos-phorique S / O Acide orthophos-phorique Nitrate de nickel Nitrate de nickel
Concentration du modificateur de matrice (µg/mL) S / O 1000 S / O 1000 100 100

Annexe 3 : Paramètres pour la SEA/PIHF (exemple)

Puissance (kW) :
1,20
Débit de plasma (L/min) :
15,0
Débit auxiliaire (L/min) :
1,50
Débit du nébuliseur (L/min) :
0,65

Tableau 1. Réglages de la longueur d'onde d'émission

Le tableau suivant présente les paramètres d'analyse par spectroscopie d'émission atomique à plasma induit par haute fréquence (méthode SEA-PIHF), à savoir la puissance, le débit du plasma, le débit auxiliaire et le débit du nébuliseur. Il indique aussi la longueur d'onde d'émission de quatre éléments chimiques : nickel, plomb, cadmium et chrome. D'autres renseignements, tels que le régime de la pompe, la durée du rinçage et le nombre de sous-échantillons, sont aussi présentés.
S / O Ni Pb Cd Cr
Longueur d'onde d'émission (nm) 221,648 220,353 214,439 267,716

Tableau 2. Réglages de l'appareil

Réglages pour l'injection de l'échantillon Délai de saisie de l'échantillon (s) 40
Vitesse de pompage (tr/min) 20
Délai de stabilisation de l'instrument (s) 15
Temps de rinçage (s) 10
Réglages généraux Répétitions 3
Temps de lectures des répétitions (s) 3,0
Nombre d'étalons définis 5
Réglage du nébulisateur à ultrasons Chauffage (° C) 140
Refroidissement (° C) 2

Remarque : il sera peut-être nécessaire de régler les conditions expérimentales en fonction de l'appareil et de la résolution du signal de l'analyte en présence d'interférences possibles.

Annexe 4 : Paramètres pour la SM/PIHF

Tableau 1. Paramètres relatifs aux isotopes

Les isotopes des étalons internes sont indiqués pour chaque isotope analysé.
Isotopes de l'analyte Isotope de l'étalon interne
Cr52, Cr53 Sc45
Ni60, Ni62 Ga71
As75 Ga71
Se77, Se78 Ga71
Cd111, Cd114 In115
Pb206, Pb207, Pb208 Tl205
Hg202 TI205

Remarque : l'utilisation de ces étalons internes ne doit pas empêcher celle d'autres étalons internes, à condition que leur emploi ait été préalablement validé à l'aide de méthodes appropriées.

Tableau 2. Paramètres de démarrage de l'appareil

Ce tableau présente les paramètres de départ de l'analyse par ICP-MS.
S / O Paramètres de démarrage
Débit de plasma (L/min) 15
Débit auxiliaire (L/min) 1,5
Débit du nébuliseur (L/min) 0,88
Profondeur d'échantillonnage (mm) 5,5
Puissance RF (kW) 1,30
Délai de saisie de l'échantillon (s) 60
Temps de stabilisation (s) 10
Vitesse de pompage (tr/min) 15

Remarque : ces paramètres doivent être considérés comme des suggestions initiales. Les paramètres de fonctionnement des modules de ICP et de spectrométrie de masse doivent être optimisés pour l'instrument utilisé.

Remarque : il sera peut-être nécessaire de régler les conditions de fonctionnement en fonction des paramètres de l'instrument et de la résolution du signal de l'analyte en présence d'interférences possibles.

Annexe 5 : Paramètres typiques pour les appareils pour le dosage de Hg par absorption atomique en vapeur froide.

Paramètres de fonctionnement de l'appareil suggérés pour le dosage du mercure.

Le tableau suivant présente les paramètres types de l'instrument pour l'analyse par absorption atomique à vapeur froide pour le mercure.
Paramètres Analyseur de mercure Absorption atomique en vapeur froide
Longueur d'onde (nm) 254 253,7
Courant de la lampe (mA) 9,6 5
Largeur de la fente (nm) - 0,5

Annexe 6 : Paramètres typiques des appareils pour le dosage de l'arsenic et du sélénium par spectroscopie d'absorption atomique (production d'hydrure)

Dosage du sélénium par production d'hydrure

Paramètres de la méthode :

Degré d'oxydation de Se : Se(IV)

Mode de fonctionnement : absorbance

Paramètres de l'appareil

Le tableau suivant résume les paramètres typiques de l'instrument pour l'analyse par absorption atomique du sélénium par production d'hydrures.
Paramètre Valeur
Conc. du réducteur Selon les spécifications du fabricant
Débit du réducteur Selon les spécifications du fabricant
Conc. de l'acide Selon les spécifications du fabricant
Débit de l'acide Selon les spécifications du fabricant
Débit de l'étalon ou de l'échantillon Selon les spécifications du fabricant
Courant de la lampe 10,0 mA
Longueur d'onde 196,0 nm
Largeur de la fente 1 nm
Flamme Air-acétylène
Correction du bruit de fond « ON »

Dosage de l'arsenic par production d'hydrure

Paramètres de la méthode :

Degré d'oxydation de As : As(III) (réduire avec du KI à 1 % et doser dans les 30 min)

Mode de fonctionnement : absorbance

Paramètres de l'appareil

Le tableau suivant résume les paramètres typiques de l'instrument pour l'analyse par absorption atomique de l'arsenic par production d'hydrures.
Paramètre Valeur
Conc. du réducteur Selon les spécifications du fabricant
Débit du réducteur Selon les spécifications du fabricant
Conc. de l'acide Selon les spécifications du fabricant
Débit de l'acide Selon les spécifications du fabricant
Débit de l'étalon ou de l'échantillon Selon les spécifications du fabricant
Courant de la lampe 10,0 mA
Longueur d'onde 193,7 nm
Largeur de la fente 0,5 nm
Flamme Air-acétylène
Correction du bruit de fond « ON »

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