Semaine de sensibilisation aux maladies mentales (du 1er au 7 octobre 2018) / Journée mondiale de la santé mentale (le 10 octobre 2018)

Déclaration

La Semaine de sensibilisation aux maladies mentales et la Journée mondiale de la santé mentale offrent l’occasion de mieux faire connaître l’importance de la santé mentale et de renforcer le soutien aux personnes dans le besoin.

Un Canadien sur trois souffrira d’une maladie mentale ou d’un trouble de consommation de substances au cours de sa vie. Pourtant, la stigmatisation demeure un obstacle qui empêche de nombreuses personnes de demander ou d’offrir de l’aide. Parler ouvertement de la santé mentale et offrir un environnement sûr et sans obstacles sont essentiels pour réduire la stigmatisation.

Reconnaissant que l’amélioration de la santé mentale et la prévention de la maladie mentale constituent également un défi mondial, le gouvernement du Canada incite les dirigeants d’autres pays et d’autres secteurs à mettre en commun leurs recherches et leurs pratiques exemplaires et à définir des mesures qui peuvent contribuer à une bonne santé mentale et à la lutte contre la maladie mentale partout sur la planète. Le Canada est fier d’avoir cofondé, avec le Royaume-Uni et l’Australie, l’Alliance des défenseurs de la santé mentale et du bien-être. Divers pays se joignent à l’Alliance, faisant ainsi progresser le programme mondial de santé mentale et luttant ensemble contre la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes atteintes de maladies mentales au moyen de mesures nationales et internationales.

Il est également important d’examiner comment les contextes sociaux, culturels et historiques peuvent influer sur la santé mentale d’une personne ou d’une communauté. Par exemple, les Canadiens noirs font souvent face à la discrimination, au racisme et aux préjugés dans divers aspects de leur vie – leur éducation, leur carrière et leurs rapports avec le système judiciaire. Ces expériences peuvent avoir des répercussions négatives sur leur santé mentale et physique. C’est pourquoi nous avons récemment annoncé que 10 millions de dollars seraient consacrées à des approches plus axées sur la culture afin d’améliorer la santé mentale des Canadiens noirs, tout en tenant compte des défis importants et uniques auxquels ils sont confrontés.

Le gouvernement du Canada continue de travailler avec ses partenaires et les intervenants pour mettre en place des programmes et des initiatives qui favorisent une bonne santé mentale, s’attaquent aux effets négatifs des traumatismes, réduisent la stigmatisation et contribuent à la prévention de la maladie mentale et du suicide.

Nous collaborons avec les provinces et les territoires pour améliorer l’accès des Canadiens à des services de santé mentale opportuns, appropriés et rentables, et investissons 5 milliards de dollars sur dix ans dans cette initiative. Le financement fédéral sert, par exemple, à améliorer l’accès aux services de traitement des dépendances et à régler les problèmes liés à l’usage d’opioïdes à Terre-Neuve-et-Labrador. De plus, le Yukon se servira des fonds fédéraux pour élargir le recours aux infirmières en santé mentale du service d’urgence de l’Hôpital général de Whitehorse pour trier les patients et coordonner les aiguillages vers les programmes communautaires de santé mentale et de toxicomanie.

Le gouvernement du Canada investit également plus de 50 millions de dollars par année dans la recherche pour améliorer les services de santé mentale destinés aux enfants et aux adolescents. Par l’entremise des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et en collaboration avec des partenaires fédéraux et provinciaux, nous continuons d’enrichir la base de connaissances au sujet de questions comme le trouble de stress post-traumatique, et ce, tant chez les agents de sécurité publique que chez nos anciens combattants et chez les hommes et femmes membres des Forces armées.

Tous les Canadiens méritent des chances égales de s’épanouir, peu importe leur culture, leur religion, leur niveau de revenu, leur éducation, leurs capacités, leur identité sexuelle ou la couleur de leur peau. Profitons de l’occasion pour sensibiliser les gens à l’importance d’une santé mentale positive pour tous. Je vous encourage à entamer le dialogue dans votre communauté. Qu’il s’agisse de parler de votre propre expérience de la maladie mentale ou d’offrir du soutien à une personne dans le besoin, tout commence par une conversation.

L’honorable Ginette Petitpas Taylor, C.P., députée
Ministre de la Santé

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