Cladophialophora bantiana : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Section I – Agent infectieux

Nom

Cladophialophora bantiana

Type d'agent

Champignons

Taxonomie

Famille

Herpotrichellaceae

Genre

Cladophialophora

Espèce

Cladophialophora bantiana

Synonyme ou renvoi

Auparavant nommé Torula bantiana, Cladosporium trichoides, Cladosporium trichoides var. chlamydosporum, Cladosporium bantianum, Xylohypha bantiana, Xylohypha emmonsii et phaeophyphomycosisNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3.

Caractéristiques

Brève description

C. bantiana est un champignon dématié, neurotropique. Son aspect brun/noir est dû à la présence de la mélanine dihydroxynaphtalène (DHN) dans sa paroi cellulaireNote de bas de page 4. Les conidies sont de forme ovale, 1-5×1-2 μm, et forment de longues chaînes à ramifications clairseméesNote de bas de page 5Note de bas de page 6. L'ADN du génome a une longueur d'environ 37 MbpNote de bas de page 5.

Propriétés

La production de protéines de stress thermique permet la survie et la croissance de C. bantiana à des températures allant jusqu'à 42 °CNote de bas de page 7. C. bantiana produit de la mélanine, qui assure une protection contre le stress oxydatif, et pourrait jouer un rôle en traversant la barrière hémato-cérébraleNote de bas de page 8. Le génome de C. bantiana code pour plusieurs enzymes (p. ex. superoxyde dismutases, catalases) qui neutralisent les espèces réactives de l'oxygène, protégeant le champignon contre la réponse immunitaire de l'hôteNote de bas de page 5.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

La majorité des infections de C. bantiana affectent le système nerveux central (SNC), habituellement le cerveau, causant une phaeohyphomycose cérébraleNote de bas de page 3Footnote 9. Les caractéristiques cliniques des abcès cérébraux dus au C. bantiana comprennent les céphalées (56 %-58 %), l'hémiparèse (17 %-54 %), les crises épileptiques (29 %-32 %), les nausées et vomissements (22 %) et la fièvre (22 %)Note de bas de page 3Note de bas de page 9. L'infection des méninges a été constatée dans 12 à 14 % des casNote de bas de page 3Note de bas de page 9. Le traitement de l'infection cérébrale due à C. bantiana est souvent inefficace; le taux de mortalité est d'environ 65 %Note de bas de page 3. La durée de la maladie peut aller de 16 jours à 7 ansNote de bas de page 9. La réapparition de l'infection cérébrale a été signalée 2 à 6 mois après le traitementNote de bas de page 9.

C. bantiana peut également causer une infection cutanée ou sous-cutanéeNote de bas de page 9Footnote 10, une infection pulmonaireNote de bas de page 9, une sinusite (1 cas)Note de bas de page 11, de l'arthrite septique (1 cas)Note de bas de page 12, de l'ostéomyélite (1 cas)Note de bas de page 13 et une maladie systémique affectant plusieurs organes. Dans certains cas, l'infection peut être localisée sans être disséminée dans le SNCNote de bas de page 5Note de bas de page 8.

On a signalé de rares cas d'infections de C. bantiana chez des animaux, notamment des chevaux, des chats et des chiensNote de bas de page 14. Les infections sont généralement mortelles; et souvent les animaux sont euthanasiés avant de succomber à l'infectionFootnote 14Note de bas de page 15. C. bantiana a été impliqué dans la rhinite et la sinusite équines et l'endométrite équineNote de bas de page 14. Des infections localisées sans implication du SNC, des infections du SNC et des infections systémiques de C. bantiana ont été décrites chez les chats et les chiensNote de bas de page 14.

Épidémiologie

C. bantiana est présent dans le monde entier. À ce jour, moins de 200 cas d'infection cérébrale due à C. bantiana ont été signalés dans 26 pays, dont le CanadaNote de bas de page 3Note de bas de page 9. Parmi ces cas, 32 % ont été signalés en Inde et 24 % aux États-UnisNote de bas de page 9. Les hommes sont plus touchés que les femmesNote de bas de page 3Note de bas de page 9.

Moins de 20 cas ont été signalés pour les chats et les chiensNote de bas de page 14. Les infections équines dues à C. bantiana sont raresNote de bas de page 14Note de bas de page 15.

L'abcès cérébral dû à C. bantiana affecte les personnes immunodéprimées et immunocompétentesNote de bas de page 3. Toutefois, le taux de mortalité est plus élevé chez les personnes ayant un statut immunitaire compromis (p. ex., les receveurs de greffes d'organes, les utilisateurs de corticostéroïdes) (77 %) comparativement aux personnes immunocompétentes (56 %)Note de bas de page 3.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Humains, chevauxNote de bas de page 14, chatsNote de bas de page 14, chiensNote de bas de page 14, léopards des neigesNote de bas de page 16 et alpacasNote de bas de page 17.

Autres hôtes

Les souris, les lapins et les cobayes ont été infectés expérimentalementNote de bas de page 9Note de bas de page 18.

Dose infectieuse

Inconnue.

Période d'incubation

Environ 3 à 8 semaines, mais peut prendre plusieurs années selon la voie d'infection et la dose. Des périodes d'incubation plus courtes se produisent lorsque le site d'infection est près du cerveau ou des régions du SNC, alors que des périodes d'incubation plus longues se produisent lorsque les sites d'infection sont loin du SNCNote de bas de page 9Note de bas de page 19.

Transmissibilité

C. bantiana peut être transmis lors d'un traumatisme pénétrant alors que le champignon est inoculé directement dans le tissuNote de bas de page 9Note de bas de page 20. On soupçonne l'inhalation de conidies aéroportées d'être la principale voie de transmissionNote de bas de page 9Note de bas de page 18.

Section III – Dissémination

Réservoir

Aucun réservoir animal n'a été identifié. Les sources environnementales de C. bantiana ne sont aussi pas bien établies. C. bantiana a été isolée à de rares occasions dans le sol, l'écorce d'arbre et les surfaces de briquesNote de bas de page 21Note de bas de page 22Note de bas de page 23.

Zoonose

Même si C. bantiana puisse causer des infections chez l'homme et chez l'animal, la transmission des animaux à l'homme ou des humains aux animaux n'a pas été documentée à ce jour.

Vecteurs

Aucune.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Amphotéricine B; 5-flucytosine; azoles (par exemple, voriconazole, fluconazole, itraconazole, isavuconazole, posaconazole, cétoconazole)Note de bas de page 5Note de bas de page 13; et des échinocandines (p. ex. caspofungin, anidulafungin, micafungin) ont été utilisées dans le traitement des infections par C. bantianaNote de bas de page 3Note de bas de page 5Footnote 24Footnote 25Footnote 26. Parmi les autres agents azotés efficaces in vitro contre C. bantiana, on retrouve le Syn-2869, le SCH56592 et le ravuconazole. La terbinafine a également été efficace contre C. bantiana in vitroNote de bas de page 27Note de bas de page 28.

Sensibilité aux désinfectants

On ne connaît pas la susceptibilité de C. bantiana aux désinfectants. D'autres champignons dématiés sont sensibles au chlore (1 %), au biguanide (p. ex., chlorhexidine) et aux composés d'ammonium quaternaire (p. ex., chlorure de benzalkonium, cétrimide)Note de bas de page 29Note de bas de page 30.

Inactivation physique

Les champignons filamenteux sont inactivés par traitement thermique humide à 121 °C pendant 30 minutesNote de bas de page 31. D'autres champignons mélanisés sont inactivés par le traitement au rayonnement gammaNote de bas de page 32Note de bas de page 33.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Les conidies de champignons filamenteux peuvent rester viables pendant de longues périodes. D'autres champignons filamenteux ont survécu à 12 mois d'entreposage dans le sableNote de bas de page 34.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Le diagnostic se fait par la surveillance des symptômes cliniques. L'imagerie par résonance magnétique ou une tomographie par ordinateur peuvent être utilisées pour visualiser les lésions du cerveauNote de bas de page 9Note de bas de page 35. Les échantillons cliniques peuvent être analysés par microscopie, culture et méthodes moléculaires pour détecter C. bantiana. C. bantiana peut être cultivé sur de la gélose nutritive (p. ex. gélose de Sabouraud) à 30 °CNote de bas de page 5. Les colonies ont une apparence veloutée, avec des pigments gris ou brun à la surface et un dessous noirNote de bas de page 5Note de bas de page 14. L'identification au niveau de l'espèce peut être obtenue par PCR et séquençage de la région de l'espaceur transcrit interne ou de l'ARNr 18SNote de bas de page 9Note de bas de page 14Note de bas de page 16. L'utilisation de la spectrométrie de masse par désorption laser assistée par matrice et temps de vol (MALDI-TOF) pour l'identification des champignons est à l'étude, mais les bases de données sont actuellement insuffisantes pour identifier de nombreuses espèces cliniquesNote de bas de page 36.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement

Le traitement des infections à C. bantiana peut nécessiter l'administration d'un ou de plusieurs antifongiquesNote de bas de page 9Note de bas de page 14. Pour les abcès cérébraux, l'excision chirurgicale de l'abcès et le traitement avec un ou une combinaison d'antifongiques peuvent être recommandésNote de bas de page 3Note de bas de page 9.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

Aucun vaccin n'est actuellement disponible.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Aucune.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Aucune n'a été signalée à ce jourNote de bas de page 14.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Les échantillons de biopsie (p. ex. cerveau, nasal, poumon, peau), le contenu des abcès aspirésNote de bas de page 9Note de bas de page 14.

Dangers primaires

Les risques d'exposition primaires comprennent l'auto-inoculation avec des matières infectieuses, l'inhalation de conidies aéroportées et l'exposition de muqueuses ou de la peau blessée à des matières infectieuses.

Dangers particuliers

Aucun.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

C. bantiana est un pathogène humain du groupe de risque 3 (GR3) et un pathogène animal GR3Note de bas de page 37Note de bas de page 38.

Exigences de confinement

Installations de confinement de niveau 3, équipement et pratiques opérationnelles décrites dans la NCB pour les travaux avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou potentiellement infectieux.

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 3 pour l'équipement (EPI) et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. Il est recommandé d'utiliser, au minimum, des de vêtements protecteurs dédiés qui recouvrent entièrement le corps, des chaussures de protection dédiées et/ou des chaussures de protection supplémentaires, des gants pour manipuler des matières infectieuses ou des animaux, une protection du visage lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures ou à des objets volants, des respirateurs lorsqu'il y a un risque d'exposition à des aérosols infectieux, et une couche supplémentaire de vêtements de protection avant le travail avec des matières infectieuses ou des animaux.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

Toutes les activités impliquant des récipients ouverts d'agents pathogènes doivent être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) certifiée ou un autre espace de confinement primaire approprié. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus doit être strictement limitée. Des précautions supplémentaires doivent être prises pour les travaux impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).

Élimination

Les matières réglementées, ainsi que tous les articles et les déchets doivent être décontaminés à la barrière de confinement avant leur retrait de la zone de confinement, de la salle animalière, du box ou de la salle de nécropsie. Pour ce faire, on peut utiliser des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières infectieuses, comme les désinfectants chimiques, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou une décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la NCB, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées retirés de la zone de confinement doivent être entreposés dans des contenants secondaires étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé ou dans un espace auquel l'accès est limité.

ABCSE : Les contenants d'agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE) entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé à un endroit fixe (c.-à-d., non mobile) et dans un endroit avec accès limité.

Un inventaire des agents pathogènes du GR3 et du GR4 ainsi que des toxines d'ABCSE entreposés pour une longue durée doit être dressé et inclure :

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec C. bantiana nécessitent un permis d'agent pathogène humain et de toxines, délivré par l'Agence de la santé publique du CanadaNote de bas de page 38.

Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :

Dernière mise à jour

Octobre 2019

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada

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Note de bas de page 36

Singh, A., P. K. Singh, A. Kumar, J. Chander, G. Khanna, P. Roy, J. F. Meis, et A. Chowdhary. 2017. Molecular and Matrix-Assisted Laser Desorption Ionization-Time of Flight Mass Spectrometry-Based Characterization of Clinically Significant Melanized Fungi in India. J. Clin. Microbiol. 55:1090-1103.

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Note de bas de page 37

Gouvernement du Canada. 1er janv. ePATHogene – la base de données sur les groupes de risque. Février 2019

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Note de bas de page 38

Agence de la santé publique du Canada. 2018. Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (L.C. 2009, ch. 24).

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