Fiche Technique Santé-Sécurité : Agents Pathogènes – Coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

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Renseignements supplementaires

Pour de plus amples renseignements sur le CoV-SRAS, consultez les documents suivants :

Section I - Agent infectieux

Nom : Coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)
Type d'agent : Virus

Taxonomie

Famille : Coronaviridae
Genre : Betacoronavirus
Espèce : Coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère

Synonyme ou renvoi: CoV-SRAS, SRAS-CoV, en anglais SARS-CoVNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3, SCVNote de bas de page 3, SCoVNote de bas de page 4, CoVNote de bas de page 5, autrefois appelé « pneumonie atypique » en Chine avant l'identification du SRASNote de bas de page 2Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10.

Caractéristiques

Brève description: Isolé pour la toute première fois en 2003Note de bas de page 7Note de bas de page 8 et provenant du Guangdon, province située dans le sud de la Chine, le CoV-SRAS est un nouveau coronavirus présentant une distinction phylogénétique par rapport aux coronavirus déjà connus chez l'humain, avec lesquels il n'est qu'apparenté de loinNote de bas de page 6Note de bas de page 9. Le CoV-SRAS est un virion sphérique enveloppé de 80 à 140 nm de diamètreNote de bas de page 1Note de bas de page 7 qui possède un génome à ARN linéaire simple brin, non segmenté, de polarité positive d'environ 30 kbNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 9Note de bas de page 11.

Propriétés: Contrairement à la plupart des coronavirus dont la gamme d'hôtes est limitée, le CoV-SRAS est capable d'infecter des cultures cellulaires autres que les espèces hôtes naturelles et les espèces étroitement apparentéesNote de bas de page 6Note de bas de page 9.

Section II - Détermination du risque

Pathogénicité et toxicité: Les symptômes initiaux les plus fréquents comprennent une fièvre de plus de 38 °CNote de bas de page 1Note de bas de page 2, qui s'accompagne souvent d'une myalgie, d'une sensation de malaise, de frissons, de maux de tête, d'une diarrhée, d'une toux non productive, d'un essoufflement et d'une rigidité musculaireNote de bas de page 1Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 12. Après deux à sept jours apparaissent des symptômes respiratoires comme une toux sèche, une dyspnée, une difficulté à respirer et une hypoxieNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 12. Dans certains cas, ces symptômes s'aggravent au point de rendre nécessaires l'administration d'oxygène ou la ventilation assistéeNote de bas de page 1Note de bas de page 12. Comme dans d'autres cas de pneumonie atypique, les signes cliniques à l'examen thoracique sont minimes comparativement aux observations radiologiques, qui consistent habituellement en des opacités d'un aspect en verre dépoli et des foyers de consolidationNote de bas de page 1. La diarrhée est la manifestation extrapulmonaire la plus couranteNote de bas de page 13, suivie de la dysfonction hépatique, des étourdissements, du bilan urinaire anormal, des pétéchies, de la myosite, des anomalies neuromusculaires et des crises épileptiquesNote de bas de page 1. Le taux de létalité s'élève à 9,6 %Note de bas de page 1Note de bas de page 12Note de bas de page 14; cependant, chez les patients de plus de 65 ans, il est supérieur à 50 %Note de bas de page 6Note de bas de page 12Note de bas de page 15. Un taux d'attaque, défini comme la proportion de personnes qui tombent malades dans une population exposée initialement exempte de la maladie, de plus de 50 % a été signalé dans certains hôpitauxNote de bas de page 16Note de bas de page 17. Bien que la gravité de l'infection semble moindre chez les enfants que chez les adultesNote de bas de page 18, les cas de SRAS chez les femmes enceintes sont associés à un risque important de mortalitéNote de bas de page 19Note de bas de page 20.

Comme l'infection à coronavirus est généralement propre à l'hôte, les animaux hôtes naturels ne présentent pas de signes manifestes de maladie lorsqu'ils sont infectés par le CoV-SRASNote de bas de page 4Note de bas de page 21Note de bas de page 22. La pathogénicité animale est principalement dérivée de données expérimentales. Les modèles animaux infectés par des isolats humains du CoV-SRAS présentent des symptômes moins graves de maladie, comme une pathologie pulmonaire légère, une léthargie, de la fièvre, de la diarrhée et une conjonctivite, certains animaux se rétablissant par eux-mêmesNote de bas de page 3Note de bas de page 21Note de bas de page 23Note de bas de page 24. Une détresse respiratoire et une éruption cutanée temporaire ont également été signalées chez quelques macaques rhésus infectés à titre expérimentalNote de bas de page 21. Bien qu'une infection à coronavirus puisse survenir chez les animaux domestiques, l'infection expérimentale par un isolat humain du CoV-SRAS n'a pas produit de signes cliniques de maladie ou de pathologie chez les porcs, les poulets, les oies, les canards de Pékin, les dindes ou les cailles, malgré la détection d'ARN viral dans des échantillons d'écouvillons, de sang ou de tissusNote de bas de page 25Note de bas de page 26.

Facteurs de prédisposition: Les femmes enceintesNote de bas de page 20 et les personnes de 65 ans et plusNote de bas de page 6Note de bas de page 15 courent un risque accru d'être atteints d'une forme plus grave de la maladie.

Transmissibilité: Transmission de personne à personne par contact direct de la muqueuse (oculaire, nasale ou buccale) en présence de gouttelettes respiratoires infectieuses et/ou contact direct avec des liquides organiques contaminés) ou transmission à la suite d'une exposition à des vecteurs passifs contaminésNote de bas de page 7Note de bas de page 10Note de bas de page 27Note de bas de page 28. Le virus se propage de préférence par des gouttelettes respiratoires sur une courte distanceNote de bas de page 27Note de bas de page 29. Les autres modes de transmission possibles comprennent l'inhalation d'aérosols infectieux. la transfusion sanguine et les blessures causées par un objet pointu ou tranchantNote de bas de page 27Note de bas de page 28. La transmissibilité est la plus probable chez les patients gravement malades ou dont l'état clinique se détériore rapidement. La transmission se produit généralement après l'apparition des signes cliniques et des symptômes (soit le ou après le 5e jour ou plus après le début de la maladie, en moyenne), ce qui coïncide avec le pic de la charge virale dans les sécrétions nasopharyngées habituellement observé autour du 10e jourNote de bas de page 1Note de bas de page 12Note de bas de page 13. La période maximale de transmissibilité est de 21 joursNote de bas de page 12.

Les chats non vaccinés hébergés avec des chats et des furets infectés à titre expérimental ont également été infectés par le CoV-SRAS, bien qu'aucune précision n'ait été fournie sur le mode de transmission possibleNote de bas de page 3. Des souris, des hamsters dorés et des primates non humains ont servi à étudier l'infection à CoV-SRAS, mais aucune transmission du virus chez des membres de la même espèce ou entre ces modèles animaux n'a été signaléeNote de bas de page 30.

Épidémiologie: Le CoV-SRAS est le nouveau virus à l'origine de la première pandémie majeure des années 2000Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 31. Les premiers cas connus ont été détectés à la mi-novembre 2002 dans la province du Guangdong, dans le sud-est de la ChineNote de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 32. Le cas index a été observé à Foshan, ville située à 24 km de GuangzhouNote de bas de page 1Note de bas de page 5. Une analyse rétrospective a révélé la survenue de cas graves d'infection dans cinq villes des environs de Guangzhou en deux mois, de même qu'un lien épidémiologique entre nombre de ces cas et les échanges commerciaux d'animaux vivantsNote de bas de page 5. Une étude sérologique sur la prévalence des anticorps du CoV-SRAS chez les civettes du marché aux animaux vivants Xinyuan à Guangzhou et dans les fermes de diverses régions des provinces du Guangdong, du Henan et du Hunan a été menée. Les résultats ont révélé une séroprévalence de 78 % pour le marché des animaux vivants Xinyuan, par rapport à une prévalence globale de ~10 % pour les fermes des diverses régions, ce qui indique un foyer spécifique provenant de GuangzhouNote de bas de page 33.

À la suite de son introduction à Hong Kong à la mi-février 2003, le virus s'est propagé au Vietnam, à Singapour, au Canada, aux Philippines, au Royaume-Uni et aux États-Unis, pour ensuite effectuer un retour en ChineNote de bas de page 1. À la fin de juillet 2003, 8 098 cas de SRAS avaient été signalés dans plus de 30 pays répartis sur les cinq continents, et le virus avait fait 774 victimesNote de bas de page 2Note de bas de page 14Note de bas de page 31. Il a été possible d'établir un lien entre plus de la moitié des infections et un seul cas index, soit un patient arrivé à Hong Kong le 21 février 2003, et 21 % des cas étaient des travailleurs de la santéNote de bas de page 14Note de bas de page 31. Bien que l'Organisation mondiale de la Santé ait déclaré la fin de l'épidémie au début de juillet 2003, des éclosions sporadiques de SRAS se sont produites à la fin de 2003 et au début de 2004 à la suite d'infections contractées au laboratoireNote de bas de page 34Note de bas de page 35Note de bas de page 36 et d'infections acquises dans la collectivité à Guangzhou, en ChineNote de bas de page 37.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels: Les hôtes naturels du virus comprennent l'humain, la civette palmiste à masque (Paguma larvata), le chien viverrin (Nyctereutes procyonoides), le blaireau-furet de Chine (Melogale moschata), le chat et le cochonNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 38Note de bas de page 39.

Autres hôtes: Les hôtes expérimentaux comprennent le primate non humain, la volaille, le furet, le hamster doré, le cobaye commun, la souris et le ratNote de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 38.

Dose infectieuse: L'infection expérimentale de souris au moyen de 105 UFP de CoV-SRAS recombinant adapté aux souris a entraîné l'apparition d'une maladie clinique importante, y compris une respiration laborieuse et la mortNote de bas de page 40. Dans une autre étude, 107 UFP d'isolats de CoV-SRAS recombinant obtenus de souches humaines et zoonotiquesNote de bas de page 41 ont été inoculées chez des macaques de Buffon, produisant des changements radiologiques sans apparition de symptômes cliniques manifestesNote de bas de page 42; cependant, la dose infectieuse précise demeure inconnue pour les humains et les animaux.

Période d'incubation: La période d'incubation du SRAS est de 2 à 16 jours, la meilleure estimation étant un maximum de 10 joursNote de bas de page 2Note de bas de page 6Note de bas de page 15. Le taux d'excrétion virale des échantillons de sécrétions nasopharyngées, de selles et d'urine diminue progressivement du 10e au 21e jour après l'apparition des symptômesNote de bas de page 13. La charge virale dans les sécrétions nasopharyngées atteint son maximum vers le 10e jourNote de bas de page 1Note de bas de page 12.

Section III - Dissémination

Réservoir: Les chauves-souris constitueraient le réservoir original et naturel du CoV-SRASNote de bas de page 43. Des recherches sont actuellement menées afin de déterminer avec précision l'espèce réservoir, bien que la chauve-souris rhinolophe dite fer-à-cheval de Chine (Rhinolophus spp.) soit considérée comme le candidat le plus probable puisque des virus de type CoV-SRAS présentant un degré élevé d'homologie de séquence avec le CoV-SRAS ont été décelés chez ces animauxNote de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 44Note de bas de page 45Note de bas de page 46. Cependant, une étude a mis en évidence l'incapacité de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ECA2) de cette espèce à agir à titre de récepteur du CoV-SRAS, contrairement à son équivalent humainNote de bas de page 47. La même étude a toutefois révélé que Rhinolophus sinicus (rhinolophe roux de Chine) et Myotis daubentoni (vespertilion de Daubenton) sont sensibles à l'infection par le CoV-SRAS.

Zoonose et zoonose inversée: Oui, très probablement de la civette palmiste à masque (Paguma larvata) à l'humainNote de bas de page 4Note de bas de page 38. Il est peu probable que le CoV-SRAS progéniteur chez la chauve-souris réservoir puisse infecter les humains. On croit qu'une évolution virale rapide chez un hôte intermédiaire, comme la civette, se produit pour que le virus s'adapte et infecte les humainsNote de bas de page 38.

Vecteurs
: Aucun.

Section IV - Stabilité et viabilité

Sensibilité aux médicaments: Inconnue.

Résistance aux médicaments: Inconnue.

Sensibilité aux désinfectants: Le CoV-SRAS est inactivé par les procédures de désinfection habituelles, comme le contact avec l'eau de Javel domestique (5 minutes)Note de bas de page 28, l'acétone glacée (90 secondes), le mélange acétone glacée et méthanol (40:60, 10 minutes), l'éthanol à 70 % (10 minutes), l'éthanol à 100 % (5 minutes), le paraformaldéhyde (2 minutes) et le glutaraldéhyde (2 minutes)Note de bas de page 48. Les marques courantes de désinfectants pour les mains inactivent également le CoV-SRAS (30 secondes)Note de bas de page 48.

Inactivation physique: Sensible à la chaleur (60 °C pendant 30 minutes)Note de bas de page 48 et au rayonnement UV (60 minutes)Note de bas de page 49.

Survie à l'extérieur de l'hôte: Le CoV-SRAS peut survivre pendant 4 jours dans les échantillons de selles diarrhéiques à pH alcalinNote de bas de page 12Note de bas de page 28Note de bas de page 48, plus de 7 jours dans les sécrétions respiratoires conservées à température ambiante, au moins 4 jours dans l'urine, les selles et le sérum humain non dilués conservés à température ambianteNote de bas de page 28Note de bas de page 49, jusqu'à 9 jours en suspension, 60 heures dans le sol ou l'eau, plus d'un jour sur les surfaces non poreuses comme le verre et le métalNote de bas de page 48Note de bas de page 49, jusqu'à 48 heures sur les surfaces de plastiqueNote de bas de page 6 et 6 jours à l'état secNote de bas de page 48. Le virus ne survit pas bien après séchage sur papier, mais survit plus longtemps sur les blouses jetables que sur les blouses en cotonNote de bas de page 28.

Le coronavirus humain 229E peut demeurer infectieux sur des surfaces faites de matériaux couramment utilisés (polychlorure de vinyle, stratifié, bois, acier inoxydable) pendant au moins 7 jours à température ambiante (24 °C) et à une humidité relative normale (~50 %)Note de bas de page 50. En tant que coronavirus humain ayant des caractéristiques génétiques comparables, le CoV-SRAS peut également survivre à l'extérieur de l'hôte dans des conditions similaires.

Section V - Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance: Aucun symptôme du SRAS ne permet de différencier ce syndrome des autres causes de pneumonie ou de maladie respiratoire; le diagnostic repose donc entièrement sur la confirmation de l'infection en laboratoireNote de bas de page 1Note de bas de page 51. L'obtention d'une culture virale positive à partir d'un prélèvement respiratoire, fécal, urinaire ou tissulaire ou l'observation d'une augmentation par un facteur de quatre du titre de l'anticorps neutralisant entre la mesure effectuée à l'admission et celle effectuée 28 jours plus tard sont les résultats les plus concluants à l'appui d'une infection par le CoV-SRASNote de bas de page 1. Cependant, la détection rapide des acides nucléiques par RT-PCR ou des antigènes par ELISA constituent des méthodes acceptablesNote de bas de page 34Note de bas de page 52. L'immunofluorescence, la microneutralisationNote de bas de page 37, la microscopie électronique et la radiographie thoraciqueNote de bas de page 18Note de bas de page 31 permettent aussi de diagnostiquer l'infection à CoV-SRAS. Les caractéristiques épidémiologiques comme l'exposition à des cas connus de patients atteints du SRAS ou à des régions touchées par le SRAS peuvent aider à reconnaître rapidement l'infectionNote de bas de page 51.

Nota : Les recommandations relatives à la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui repose sur une évaluation locale des risques que présentent les agents pathogènes et les activités menées, ainsi que sur une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement: La prise en charge clinique du SRAS repose grandement sur les soins de soutienNote de bas de page 1. La ribavirine, les corticostéroïdes, le lopinavir, le ritonavir, l'interféron de type 1, les immunoglobulines intraveineuses et le plasma de convalescent ont tous été employés par les médecins pour traiter le SRAS, mais il est impossible de déterminer s'ils ont réellement été profitables aux patients pendant l'épidémieNote de bas de page 53. Aucun traitement n'a été entrepris pour les animaux infectés.

Nota : Les recommandations relatives aux premiers soins et aux traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention post-exposition, qui devrait être élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention post-exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation: Plusieurs vaccins candidats inactivés ont été mis au point, mais ils ne sont actuellement pas disponibles pour usage chez l'humain en raison d'importantes préoccupations en matière de sécuritéNote de bas de page 2. Certains vaccins en cours de développement n'ont été mis à l'essai que sur des modèles animaux, sans preuve évidente de protection contre la maladieNote de bas de page 54. D'autres vaccins se sont révélés efficaces pour réduire la réplication virale dans les modèles animaux; toutefois, ces animaux n'expriment pas tous les signes cliniques et la létalité du CoV-SRAS observés chez les humains infectésNote de bas de page 55Note de bas de page 56.

Nota : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB, ainsi que dans le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie: Aucune prophylaxie à donner après l'exposition n'est connueNote de bas de page 2Note de bas de page 57.

Nota : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI - Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées au laboratoire: Quatre cas ont jusqu'à présent été signalés. Le premier cas est survenu à Singapour en septembre 2003 lorsqu'un étudiant diplômé de 27 ans a contracté le SRAS en effectuant des travaux sur le virus du Nil occidental dans un laboratoire de culture cellulaire où le CoV-SRAS était conservéNote de bas de page 34. Le deuxième cas a été recensé à Taiwan en décembre 2003 chez un chercheur de 44 ans qui étudiait l'effet des produits phytothérapeutiques sur le CoV-SRASNote de bas de page 35. Les troisième et quatrième cas sont quant à eux survenus en Chine entre la fin mars et la mi-avril 2004 chez deux travailleurs des CDC qui n'avaient pas correctement inactivé un lot du virus au laboratoireNote de bas de page 36. Tous les cas d'infection étaient attribuables à une mauvaise compréhension ou mise en œuvre des procédures de biosécurité relatives à la manipulation du CoV-SRAS.

Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour de plus amples renseignements sur les exigences et les lignes directrices relatives à la déclaration des incidents d'exposition.

Sources et échantillons: Sécrétions respiratoires, selles, sang, urine, tissus pulmonaires prélevés par biopsie et larmes provenant de personnes infectéesNote de bas de page 1Note de bas de page 8Note de bas de page 27Note de bas de page 31Note de bas de page 52.
Dangers primaires: Exposition de la muqueuse oculaire, nasale ou buccale aux gouttelettes, inhalation d'aérosols infectieux et ingestionNote de bas de page 1Note de bas de page 10.
Dangers particuliers: Aucun.

Section VII - Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification du groupe de risque (GR): Le CoV-SRAS est considéré comme un agent pathogène humain du GR3Note de bas de page 58 et agent zoopathogène du GR1. Le CoV-SRAS est un agent biologique à cote de sécurité élevée (ABCSE).

Exigences de confinement: Les exigences relatives au NC3 applicables décrites dans la NCB et l'avis de biosécurité sur le syndrome respiratoire aigu sévère doivent être respectées. Il convient de noter qu'il y a d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité en vertu de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines, pour mener des travaux comportant des ABCSE.

Vêtements de protection: Les exigences relatives au NC3 applicables à l'équipement de protection individuelle (EPI) et aux vêtements de protection qui sont décrites dans la NCB doivent être respectées.

Selon l'évaluation locale des risques, une protection appropriée des mains, des pieds, de la tête, du corps, des yeux/du visage et des voies respiratoires devrait être établie, et les exigences relatives à l'EPI pour la zone de confinement devraient être documentées dans les procédures opératoires normalisées.

Autres précautions: Toutes les activités comportant des récipients ouverts de matières infectieuses ou de toxines doivent être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) certifiée ou tout autre dispositif de confinement primaire approprié.

Section VIII - Manutention et entreposage

Déversements: Laisser les aérosols se déposer. Porter des vêtements de protection, couvrir doucement le déversement avec un essuie-tout absorbant et appliquer un désinfectant approprié, en commençant par le périmètre et en se rapprochant du centre. Laisser agir suffisamment longtemps avant de nettoyer.

Élimination: Toutes les matières ou substances qui ont été en contact avec l'agent infectieux doivent être complètement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement. Pour ce faire, on peut utiliser une méthode de décontamination dont l'efficacité contre la matière infectieuse a été démontrée, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, les systèmes de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse.

Entreposage: Les exigences d'entreposage relatives au NC3 énoncées dans la NCB doivent être respectées. Les contenants de matières infectieuses ou de toxines entreposés à l'extérieur de la zone de confinement devraient être bien étiquetés, scellés, résistants aux chocs et conservés dans du matériel d'entreposage verrouillé et dans un endroit à accès limitéNote de bas de page 59.

Section IX - Renseignements sur la réglementation et autres

Information sur la réglementation : L'importation, le transport et l'utilisation d'agents pathogènes au Canada sont régis par de nombreux organismes de réglementation, dont l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. Il incombe aux utilisateurs de veiller à respecter tous les règlements et toutes les lois, directives et normes applicables.

Pour travailler avec le CoV-SRAS, il faut détenir un permis d'agent pathogène et de toxine, délivré par l'Agence de la santé publique du Canada.

Dernière mise à jour : 2018

Préparée par : Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Bien que les renseignements, opinions et recommandations présentés dans cette fiche technique proviennent de sources que nous jugeons fiables, nous ne nous rendons pas responsables de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements. Comme on découvre fréquemment de nouveaux dangers, il est possible que ces renseignements ne soient pas tout à fait à jour.

Tous droits réservés
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Références

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Note de bas de page 14

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Note de bas de page 15

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Note de bas de page 16

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Note de bas de page 18

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Note de bas de page 22

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Note de bas de page 31

Ksiazek, T. G., D. Erdman, C. S. Goldsmith, S. R. Zaki, T. Peret, S. Emery, S. Tong, C. Urbani, J. A. Comer, W. Lim, P. E. Rollin, S. F. Dowell, A. -. Ling, C. D. Humphrey, W. -. Shieh, J. Guarner, C. D. Paddock, P. Roca, B. Fields, J. DeRisi, J. -. Yang, N. Cox, J. M. Hughes, J. W. LeDuc, W. J. Bellini, and L. J. Anderson. 2003. A novel coronavirus associated with severe acute respiratory syndrome. N. Engl. J. Med. 348:1953-1966.

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Note de bas de page 37

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Note de bas de page 40

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Note de bas de page 52

Isakbaeva, E. T., N. Khetsuriani, R. S. Beard, A. Peck, D. Erdman, S. S. Monroe, S. Tong, T. G. Ksiazek, S. Lowther, I. Pandya-Smith, L. J. Anderson, J. Lingappa, M. -. Widdowson, J. McLaughlin, M. Romney, A. Kimura, D. Dassey, B. Lash, D. Terashita, S. Klish, S. Cody, S. Farley, S. Lea, R. Sanderson, J. Wolthuis, C. Allard, B. Albanese, B. Nivin, P. McCall, M. Davies, M. Murphy, E. Koch, A. Weltman, H. Brumund, C. Barton, K. Whetstone, W. J. Bellini, S. Bialek, J. A. Comer, S. Emery, R. Helfand, T. Hennessy, A. James, A. LaMonte, E. C. Newbern, S. Scott, L. Simpson, A. Siwek, C. Smelser, L. Stockman, X. Lu, and D. White. 2004. SARS-associated Coronavirus Transmission, United States. Emerging Infectious Diseases. 10:225-231.

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Note de bas de page 58

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