Mammarénavirus guanarito : Fiche technique santé-sécurité : Agents pathogènes

Section I – Agent infectieux

Nom

Mammarénavirus Guanarito

Type d'agent

Virus

Taxonomie

Famille

Arenaviridae

Genre

Mammarénavirus

Espèce

Mammarénavirus Guanarito

Synonyme ou renvoi

Aussi connu sous le nom de GTOV, mammarénavirus du Nouveau Monde et de la fièvre hémorragique vénézuélienne Note de bas de page 1Note de bas de page 2.

Caractéristiques

Brève description

Le GTOV est un virus enveloppé et pléomorphique à ARN simple brin. Le génome se compose de 2 segments d'ARN ambisens linéaires d'une longueur de 7,1 kb et de 3,3 kb Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5. Le GTOV se comporte comme un virus à ARN à sens négatif. Les virions ont un diamètre de 50 à 200 nmNote de bas de page 2.

Propriétés

L'entrée dans la cellule hôte est facilitée par le récepteur de la transferrine Note de bas de page 6. Le génome du GTOV code 4 protéines : la nucléoprotéine (NP), le précurseur de la glycoprotéine, l'ARN polymérase dépendant de l'ARN (protéine L) et la protéine liant le zinc (protéine Z)Note de bas de page 5. Le GTOV utilise une stratégie de codage ambisense qui consiste à transcrire l'ARNm pour les NP et les protéines L à partir de l'ARN génomique tandis que l'ARNm pour les protéines GP et Z est transcrit à partir de l'ARN anti-génomique Note de bas de page 7. La réplication virale se produit dans le cytoplasme des cellules hôtes Note de bas de page 8. Les virions matures sont libérés par le bourgeonnement de la membrane plasmiqueNote de bas de page 8.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

Le GTOV provoque une infection systémique avec des caractéristiques hémorragiques connues sous le nom de fièvre hémorragique vénézuélienne. Les premiers symptômes (du jour 0 au jour 4) sont légers et peuvent comprendre la fièvre (93 %), les malaises (75 %), les céphalées (58 %), les maux de gorge (36 %) et les vomissements (34 %)Note de bas de page 1. Les symptômes deviennent habituellement plus graves au fur et à mesure que la maladie progresse (jours 5 à 12) et peuvent comprendre des symptômes hémorragiques (p. ex., des gencives qui saignent (53 %), de l'hématémèse (16 %), des pétéchies (16 %), des épistaxis (13 %), des saignements rectaux (9 %)) et des convulsions (18 %)Note de bas de page 1. L'hospitalisation est souvent nécessaire dans la semaine qui suit l'apparition des symptômes. Le temps moyen entre l'hospitalisation et le décès est de 5 joursNote de bas de page 1. Le taux de mortalité est d'environ 26 % à 33 %Note de bas de page 1Note de bas de page 9.

Épidémiologie

Les cas de fièvre hémorragique vénézuélienne se produisent dans une zone géographique restreinte constituée des États vénézuéliens de Portuguesa et Barinas, où la maladie est endémiqueNote de bas de page 1Note de bas de page 10. Les travailleurs agricoles sont le plus souvent touchésNote de bas de page 1. Au Venezuela, l'incidence est habituellement plus élevée entre novembre et janvier, période où l'activité agricole est à son apogéeNote de bas de page 1. Le GTOV a été découvert en 1989, et entre 1989 et 2006, environ 618 cas ont été signalés, avec un taux de mortalité d'environ 26 %Note de bas de page 9. Des éclosions se sont produites en 1989-1991 (15 cas confirmés), en 1997-1998, en 2002-2003, en 2011-2012 (86 cas) et en 2016 (142 cas probables) Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les humains, les rongeursNote de bas de page 9.

Autres hôtes

Les cobayes et les singes rhésus ont été infectés expérimentalement par le GTOV Note de bas de page 14Note de bas de page 15.

Dose infectieuse

Inconnue.

Période d'incubation

Environ 1 à 3 semainesNote de bas de page 16.

Transmissibilité

La voie principale de transmission du GTOV est par l'inhalation de particules infectieuses en aérosol (c.-à-d. les excréments et fluides corporels provenant de rongeurs infectés)Note de bas de page 5Note de bas de page 17. L'inoculation directe à travers une peau éraflée est considérée comme étant une voie potentielle de la transmission du GTOVNote de bas de page 2. On croit que la transmission entre humains est possible (c.-à-d. par contact direct avec les fluides corporels provenant de personnes infectées), mais toujours non-démontrée de façon définitive à ce jourNote de bas de page 1Note de bas de page 2.

Section III – Dissémination

Réservoir

Le GTOV a été isolé principalement chez la souris de la canne à sucre Zygodontomys brevicauda (prévalence de 48 %) au Venezuela, mais aussi du sigmodon d'Alston (Sigmodon alstoni)Note de bas de page 17Note de bas de page 18. L'anticorps du GTOV a été détecté chez 1,1 % des Z. brevicauda à Cordoue, en Colombie, pays voisin du VenezuelaNote de bas de page 10.

Zoonose

La maladie est transmise aux humains par inhalation des aérosols de matières infectieuses trouvées dans les excréments et les fluides corporels des rongeurs infectés par le GTOVNote de bas de page 1Note de bas de page 5.

Vecteurs

Aucun.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

La ribavirine est efficace contre d'autres arénavirus et utilisée en milieu cliniqueNote de bas de page 5Note de bas de page 19.

Sensibilité aux désinfectants

Il n'y a aucun renseignement spécifique pour le GTOV. D'autres virus à ARN simple brin enveloppés sont inactivés par l'hypochlorite de sodium (1 %) et l'éthanol (70 %) Note de bas de page 20.

Inactivation physique

Les mammarénavirus sont inactivés avec un pH en dessous de 5,5 et au-dessus de 8,5Note de bas de page 2. D'autres arénavirus sont inactivés par des rayons UV et des rayons gamma, ainsi que par la chaleur (plus de 60 °C pendant 75 minutes) Note de bas de page 21Note de bas de page 22.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Aucune donnée disponible pour le GTOV. L'exposition à une température de 24 °C pendant 2 heures et à une température de 32 °C pendant 3 heures à 30 % d'humidité relative a entraîné une réduction de 99 % du titrage d'autres mammarénavirus Note de bas de page 23Note de bas de page 24.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Il est possible de détecter le GTOV à l'aide de la réaction en chaîne par polymérase avec transcription inverse (RT-PCR), par épreuve immunoenzymatique par compétition (ELISA) et par essai d'immunofluorescence indirecteNote de bas de page 16.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement

Le traitement est habituellement un traitement de soutien pour contrôler les saignements et de la déshydratationNote de bas de page 1.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

Aucun vaccin disponibleNote de bas de page 14.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Aucune.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale se trouvent dans le GCB.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Dans une étude rétrospective portant sur 757 personnes exposées à des rongeurs dans le cadre de leur travail, on a détecté les anticorps contre le VTOG chez un travailleur qui manipulait des rongeurs aux États-Unis Note de bas de page 25.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Le sang, les tissus, le lavage de la gorge et l'urineNote de bas de page 1Note de bas de page 26.

Dangers primaires

Le principal danger d'exposition est l'inhalation de matières infectieuses en suspension dans l'air ou en aérosol.

Dangers particuliers

Aucun.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

Le GTOV est un pathogène humain du groupe de risque (GR) 4 et un pathogène animal du GR4 Note de bas de page 27Note de bas de page 28. Le GTOV est également un agent biologique à cote de sécurité élevée (ABCSE)Note de bas de page 28.

Exigences de confinement

Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 4, tel qu'ils sont décrits dans la NCB pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.

Remarque : il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité conformément à la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines pour les travaux impliquant des ABCSE.

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 4 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle (EPI) décrites dans la NCB doivent être respectées. L'utilisation d'une combinaison à pression positive ou d'enceintes de sécurité biologique (ESB) de classe III est requise pour tout travail avec des agents pathogènes du GR4.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement doivent être documentées.

Autres précautions

Toutes les activités impliquant des récipients ouverts qui contiennent des matières réglementées doivent être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) certifiée ou dans un autre dispositif de confinement primaire approprié. La centrifugation des matières infectées doit être effectuée dans des contenants fermés placés dans des gobelets de sûreté scellés ou dans des rotors qui sont déchargés dans une enceinte de sécurité biologique. L'intégrité des combinaisons pressurisées doit être vérifiée régulièrement pour détecter les fuites possibles. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus doit être restreinte. Les plaies ouvertes, les coupures, les égratignures et les éraflures doivent être recouvertes par des pansements imperméables. Les travailleurs doivent prendre des précautions supplémentaires pour les travaux impliquant des animaux.

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

La zone de déversement doit être évacuée et sécurisée. Laisser les particules en aérosols se déposer pendant 30 minutes. Les déversements de matières potentiellement contaminées doivent être recouverts de papier absorbant (p. ex. des essuie-tout), puis abondamment recouverts d'un désinfectant efficace (p. ex., hypochlorite de sodium à 1 %). Il faut laisser le désinfectant pendant une période appropriée (p. ex., 10 minutes) avant de commencer à essuyer le déversement. Après le retrait de la matière initiale, le processus de désinfection doit être répété. Les personnes qui effectuent cette tâche doivent porter de l'EPI, notamment des respirateurs à particules (p. ex., N95 ou protection supérieure). Les gants jetables, les blouses imperméables et les lunettes de protection doivent être retirés immédiatement après la fin du processus, placés dans un sac autoclave et décontaminés avant l'élimination (GCB).

Élimination

Toutes les matières et substances qui sont entrées en contact avec les matières réglementées doivent être complètement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement. Pour ce faire, on peut utiliser des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou une décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences applicables du niveau de confinement 4 pour l'entreposage décrites dans le GCB doivent être respectées. Les agents pathogènes, toxines et autres matières réglementées doivent être entreposés dans la zone de confinement.

Les agents pathogènes du groupe de risque 4 (RG4) entreposés à long terme doivent figurer dans un répertoire qui sera tenu à jour et qui comprendra :

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec GTOV nécessitent un permis pour les agents pathogènes humains et les toxines, délivré par l'Agence de la santé publique du CanadaNote de bas de page 28. Le GTOV est un agent pathogène animal non indigène au Canada; par conséquent, l'importation du GTOV nécessite un permis d'importation délivré par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) Note de bas de page 29.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :

Dernière mise à jour

2019

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés©Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada

Références

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