Orientia tsutsugamushi : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Section I : Agent infectieux

Nom

Orientia tsutsugamushi

Type d'agent

Bactérie

Taxonomie

Famille

Rickettsiaceae

Genre

Orientia

Espèces

tsutsugamushi

Synonyme ou renvoi

Aussi connu sous le nom de Rickettsia tsutsugamushiNote de bas de page 1. O. tsutsugamushi est l'agent causal du typhus des broussailles, aussi connu sous le nom de « typhus tropical » et de « maladie de tsutsugamushi »Note de bas de page 2.

Caractéristiques

Brève description

O. tsutsugamushi est une bactérie coccobacille à Gram négatif mesurant 0,5 μm par 1,2 à 3,0 μmNote de bas de page 3. La paroi cellulaire de la bactérie est sans lipopolysaccharide et contient peu de peptidoglycaneNote de bas de page 4. Le génome contient de grandes proportions d'éléments génétiques mobiles. O. tsutsugamushi ne peut pas être cultivé en média, car il est un pathogène obligatoirement intracellulaire et doit être cultivé in vitroNote de bas de page 5.O. tsutsugamushi peut être cultivé dans le sac vitellin d'embryons de poulet ou dans des lignées cellulaires comme les cellules HeLa, Vero, BHK ou L929Note de bas de page 3,Note de bas de page 6. O. tsutsugamushi peut aussi être cultivé chez la sourisNote de bas de page 3.

Propriétés

O. tsutsugamushi pénètre dans les cellules hôtes par phagocytose induite et se reproduit par fission binaire dans le cytoplasme des cellules des hôtes eucaryotes. Après réplication dans les cellules hôtes, O. tsutsugamushi est libéré des cellules hôtes d'une manière similaire au bourgeonnement des virus enveloppésNote de bas de page 7.

Section II : Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

O. tsutsugamushi est l'agent causal du typhus des broussailles. Les symptômes peuvent inclure un malaise général, de la toux, des maux de tête, de la fièvre persistant de 9 à 19 jours, des éruptions cutanées et de la lymphadénopathieNote de bas de page 6,Note de bas de page 8,Note de bas de page 9. Les autres caractéristiques de la maladie incluent la vasculite focale ou disséminée et la périvasculite touchant les poumons, le cœur, le foie, la rate et le système nerveux centralNote de bas de page 8. La maladie peut entraîner des complications, comme la pneumonie, la myocardite, la méningo-encéphalite, l'insuffisance rénale aiguë ou l'hémorragie gastro-intestinaleNote de bas de page 8. O. tsutsugamushi est transmis par les piqûres d'acariens et une escarre peut apparaître au site de la piqûre, commençant sous forme de papule rouge qui s'ulcère et noircit à une date ultérieureNote de bas de page 6.

Le taux de mortalité varie de moins de 1 % à 50 %Note de bas de page 9,Note de bas de page 10,Note de bas de page 11; le taux médian de mortalité chez les patients non traités est de 6 % et de 1,4 % chez les patients traitésNote de bas de page 12. Les taux de mortalité sont plus élevés dans les cas de complications, y compris le syndrome de détresse respiratoire aiguëNote de bas de page 13,Note de bas de page 14, la pneumoniteNote de bas de page 15,Note de bas de page 16, la thrombocytopénieNote de bas de page 2, la pancréatite, l'insuffisance rénale, la méningite aseptique, la méningo-encéphalite, les saignements gastro-intestinaux et la défaillance multiorganiqueNote de bas de page 8,Note de bas de page 13,Note de bas de page 17.

La virulence varie selon les différentes souches, principalement en raison des antigènes de surface variables qui diffèrent entre ces souches d'O. tsutsugamushiNote de bas de page 3,Note de bas de page 18,Note de bas de page 19. Ces antigènes de surface peuvent entraîner la persistance d'O. tsutsugamushi chez l'humain après la guérison de la maladie, car les anticorps ne reconnaissent plus les antigènes de surface modifiésNote de bas de page 20,Note de bas de page 21. Des rechutes après la fin du traitement antibiotique ont été signaléesNote de bas de page 21,Note de bas de page 22.

Épidémiologie

O. tsutsugamushi est endémique du « triangle tsutsugamushi », qui comprend le nord du Japon, la Corée, l'Asie du sud-est, le sud-ouest du Pacifique et la Russie orientaleNote de bas de page 17. L'incidence du typhus des broussailles varie d'un pays à l'autre allant d'un à 60 cas par 100 000 personnes par anNote de bas de page 12. De nombreuses éclosions de typhus des broussailles ont été documentéesNote de bas de page 17. Parmi les éclosions récentes, il y a eu deux éclosions à Camp Fuji en 2000 et en 2011, comptant respectivement 9 et 8 casNote de bas de page 10,Note de bas de page 17; aux Maldives en 2002 comptant 168 cas confirmésNote de bas de page 10,Note de bas de page 17; en Thaïlande en 2006-2007 au cours de laquelle le typhus des broussailles a été suspecté chez 142 enfants ayant de la fièvreNote de bas de page 17 et deux éclosions dans l'État du Rajasthan, en Inde, en 2012 et en 2013Note de bas de page 17. Des cas sporadiques de typhus des broussailles ont été signalés dans des zones situées en dehors du triangle tsutsugamushi, notamment aux Émirats arabes unis, au Chili et dans certaines parties de l'AfriqueNote de bas de page 17.

Les animaux ne semblent pas présenter de symptômes de la maladie causée par O. tsutsugamushi malgré le fait qu'ils sont infectés, comme déterminé par la présence d'anticorps sérique.

Les personnes vivant ou travaillant dans des régions où les vecteurs d'acariens sont très répandus sont plus susceptibles de contracter le typhus des broussaillesNote de bas de page 23. Les personnes âgées atteintes du typhus des broussailles présentent un risque plus élevé de développer des complicationsNote de bas de page 13. Les risques supplémentaires pour les femmes enceintes comprennent une probabilité accrue de fausse couche et d'accouchement prématuréNote de bas de page 13.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les humains. Les rongeurs et autres mammifères infectés sont des culs-de-sac épidémiologiques. Les anticorps contre O. tsutsugamushi ont été détectés chez des singes sauvages et des chiensNote de bas de page 29,Note de bas de page 30, même si la maladie n'est pas connue pour être présente naturellement chez les animauxNote de bas de page 31.

Autres hôtes

Dans le cadre de recherche sur les vaccins, les poulets, les chèvres, les chevaux et les veaux étaient susceptibles d'être infectés par O. tsutsugamushiNote de bas de page 29. Les singes infectés expérimentalement ont développé des signes cliniques et des symptômes qui ressemblent au typhus des broussailles humainNote de bas de page 32.

Dose infectieuse

Elle varie selon les différentes souchesNote de bas de page 33. La dose infectieuse 50 % (DI50) des souris pour les différentes souches d'O. tsutsugamushi ont été déterminées par inoculation intrapéritonéale des souris; la DI50 des souris variait entre 6,2 et 7,8 (log10) en fonction de la virulence des souchesNote de bas de page 33.

Période d'incubation

De 5 à 20 joursNote de bas de page 6.

Transmissibilité

La transmission de l'animal à l'humain se produit dans la nature par des piqûres d'acariens Leptotrombidium infectés (aussi appelés « aoûtats ou rougets ») qui sont des vecteurs d'O. tsutsugamushi. Les acariens ont besoin de 36 à 72 heures pour s'accrocher à la peau et infecter l'hôteNote de bas de page 8. Une fois à l'intérieur de l'hôte, les bactéries peuvent pénétrer dans le sangNote de bas de page 24. La transmission verticale de la mère au bébé est peu probable, mais a été observéeNote de bas de page 25. La transmission humaine est rare, mais peut se produire par transfusion sanguineNote de bas de page 26,Note de bas de page 27).

Il y a un potentiel pour la bactérie de pénétrer dans un hôte par la peau endommagée. Le contact d'O. tsutsugamushi avec des muqueuses par inhalation d'aérosols infectieux en laboratoire a entraîné une pneumonie du typhus des broussaillesNote de bas de page 28. Des travailleurs de laboratoire ont également contracté l'infection à O. tsutsugamushi par morsures de rat, blessures par aiguille ou par autoinoculationNote de bas de page 28.

Section III : Dissémination

Réservoir

Acariens LeptotrombidiumNote de bas de page 17. Après la guérison de la maladie, la bactérie peut persister dans les hôtes humains et animaux sans symptômesNote de bas de page 20,Note de bas de page 21.

Zoonose

Aucune. Les animaux infectés peuvent transmettre O. tsutsugamushi aux humains par morsures, mais ce phénomène n'est pas courant dans la natureNote de bas de page 5.

Vecteurs

Les espèces d'acariens trombiculidés larvaires du genre Leptotrombidium sont des vecteurs d'O. tsutsugamushi Note de bas de page 2,Note de bas de page 34. Les bactéries sont transmises aux hôtes par des « piqûres » d'acariens. Les acariens s'accrochent à la peau et se nourrissent à l'aide des pores de la peau ou des follicules pileux de l'hôte, mais ils ne percent pas la peau. O. tsutsugamushi est injecté dans l'hôte alors que l'acarien se nourrit. Les acariens se nourrissent une fois pendant le stade larvaire de leur cycle de vieNote de bas de page 2.

Section IV : Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Les tétracyclines (p. ex., la doxycycline), le chloramphénicol, les macrolides (p. ex., l'azithromycine)Note de bas de page 10,Note de bas de page 35, la rifampicineNote de bas de page 36 et la télithromycineNote de bas de page 37 sont efficaces contre O. tsutsugamushi.

La résistance à la doxycycline et au chloramphénicol a été signaléeNote de bas de page 25,Note de bas de page 38.

Susceptibilité aux désinfectants

Les renseignements spécifiques à O. tsutsugamushi ne sont pas disponibles. En général, les rickettsiae sont sensibles à l'hypochlorite de sodium à 1 %, à l'éthanol à 70 %, au glutaraldéhyde à 2 %, au formaldéhyde et aux composés d'ammonium quaternaireNote de bas de page 39.

Inactivation physique

La chaleur humide (121 °C pendant 15 min) et la chaleur sèche (170 °C pendant 1 heure) sont efficaces contre O. tsutsugamushiNote de bas de page 39. Le traitement des produits sanguins à la riboflavine et à la lumière est efficace pour réduire O. tsutsugamushiNote de bas de page 40.

Survie à l'extérieur de l'hôte

À température ambiante, O. tsutsugamushi peut survivre pendant 7 jours dans le sangNote de bas de page 41 et jusqu'à 10 jours dans le sang entreposé à 4 °CNote de bas de page 27.

Section V : Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Le diagnostic se fait par la surveillance des symptômes cliniques, les antécédents du patient et des analyses de laboratoireNote de bas de page 17. Le sérum du patient peut être analysé pour détecter la présence d'O. tsutsugamushi utilisant des tests basés sur ELISANote de bas de page 42, un test d'anticorps à fluorescence indirecte ou un test indirect à l'immunoperoxydaseNote de bas de page 17. Il s'agit de méthodes rapides qui ont une grande spécificité pour l'identification des antigènes d'O. tsutsugamushi. Il est également possible utiliser la réaction de la polymérase en chaîne (PCR) de l'ADN provenant d'écouvillons d'escarre et d'échantillons de sang prélevés pendant la phase aiguë de la maladie pour diagnostiquer O. tsutsugamushi Note de bas de page 43,Note de bas de page 44,Note de bas de page 45.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement

La doxycycline et l'azithromycine sont couramment utilisées pour traiter le typhus des broussaillesNote de bas de page 10,Note de bas de page 39. Les antibiotiques peuvent être administrés oralement ou par voie parentérale selon la gravité de la maladieNote de bas de page 17. Un traitement précoce permet d'obtenir de meilleurs résultats pour les patients.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

Aucun vaccin n'est actuellement disponible. Cependant, le développement d'un vaccin est en coursNote de bas de page 10.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Les antibiotiques comme le chloramphénicol et la tétracycline protègent contre le typhus des broussailles. L'Organisation mondiale de la Santé recommande un traitement prophylactique dans des circonstances particulièresNote de bas de page 31.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI : Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Il existe 9 cas connus de typhus des broussailles contractés en laboratoireNote de bas de page 28,Note de bas de page 46. L'exposition à O. tsutsugamushi en laboratoire pendant une procédure impliquant l'homogénéisation cellulaire a causé une pneumonite du typhus des broussailles chez un travailleur du laboratoireNote de bas de page 28. Le travailleur ne portait pas de masque de protectionNote de bas de page 28. Des travailleurs de laboratoire ont également contracté une infection à O. tsutsugamushi à la suite d'une morsure de rat, de piqûres d'aiguille ou de blessures causées par d'équipement de laboratoire en verreNote de bas de page 28.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour plus de détails sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de notification et de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Spécimens de sang et de biopsie.

Dangers primaires

Inhalation de matières infectieuses en suspension dans l'air ou en aérosol, morsures et égratignures causées par un animal infecté et autoinoculation avec des matières infectieuses.

Dangers particuliers

Aucun.

Section VII : Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

O. tsutsugamushi est un pathogène humain du groupe de risque 3Note de bas de page 47 et un agent pathogène animal du groupe de risque 2.

Exigences de confinement

Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau 3 de confinement, tels qu'ils sont décrits dans la NCB, sont nécessaires pour travailler avec des matières, des animaux ou des cultures infectieuses ou potentiellement infectieuses.

Vêtements de protection

Il faut porter des vêtements de protection pour prévenir les piqûres d'acariens lorsqu'on travaille ou réside dans les habitats d'acariens Leptotrombidium. Les exigences applicables au niveau de confinement 3 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB devraient être respectées. Au minimum, il est recommandé d'utiliser des vêtements de protection dédiés couvrant tout le corps, des chaussures de protection dédiées et/ou des chaussures de protection supplémentaires, et des gants lors de la manipulation de matières infectieuses ou d'animaux, ainsi qu'une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

Un nettoyage minutieux de la peau et des vêtements avec un détergent après une exposition potentielle à des acariens Leptotrombidium peut réduire le risque d'infection à O. tsutsugamushiNote de bas de page 17. Les répulsifs à insectes peuvent être utilisés pour prévenir les piqûres d'acariensNote de bas de page 17. Toutes les activités impliquant des récipients ouverts de matières infectieuses devraient être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) certifiée ou un autre espace de confinement primaire approprié. Il faut limiter le plus possible l'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus. Les travailleurs devraient prendre des précautions supplémentaires pour les travaux impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.

Section VIII : Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).

Élimination

Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la NCB, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Section IX : Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec O. tsutsugamushi nécessitent un permis d'agent pathogène humain et de toxines, délivré par l'Agence de la santé publique du Canada. Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :

Dernière mise à jour

Août 2019

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada.

La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne sur la biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés© Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada

Références

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Note de bas de page 38

Watt, G., C. Chouriyagune, R. Ruangweerayud, P. Watcharapichat, D. Phulsuksombati, K. Jongsakul, P. Teja-Isavadharm, D. Bhodhidatta, K. D. Corcoran, G. A. Dasch, et D. Strickman. 1996. Scrub typhus infections poorly responsive to antibiotics in northern Thailand. Lancet. 348:86-89.

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Narang, R. 2016. Biology of Orientia tsutsugamushi, p. 385. S. Thomas (ed.), Rickettsiales: Biology, Molecular Biology, Epidemiology, and Vaccine Development. Springer, Cham, Switzerland.

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Note de bas de page 41

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Note de bas de page 42

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Kim, D. M., G. Park, H. S. Kim, J. Y. Lee, G. P. Neupane, S. Graves, et J. Stenos. 2011. Comparison of Conventional, Nested, and Real-Time Quantitative PCR for Diagnosis of Scrub Typhus. J. Clin. Microbiol. 49:607-612.

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Note de bas de page 45

Le Viet, N., M. Laroche, H. L. Thi Pham, N. L. Viet, O. Mediannikov, D. Raoult, et P. Parola. 2017. Use of eschar swabbing for the molecular diagnosis and genotyping of Orientia tsutsugamushi causing scrub typhus in Quang Nam province, Vietnam. PLoS Negl Trop. Dis. 11:e0005397.

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Note de bas de page 46

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Note de bas de page 47

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