Virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Section I - Agent infectieux

Nom

Virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo

Type d'agent

Virus

Taxonomie

Famille

Nairoviridae

Genre

Orthonairovirus

Espèces

Orthonairovirus haemorrhagiae

Synonyme ou renvoi

VFHCC, fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), fièvre hémorragique d'Asie centrale et fièvre du CongoNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8. Anciennement appelé orthonairovirus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, nairovirus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, virus de la fièvre hémorragique de Crimée du Congo, virus de la fièvre hémorragique de Crimée et virus du CongoNote de bas de page 1Note de bas de page 3Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11. À travers l'histoire, et dans différentes parties du monde, le VFHCC a été appelé Ebola asiatique, Khungribta (preneur de sang), Khunymununy (saignement de nez) et Karakhalak (mort noire)Note de bas de page 12.

Caractéristiques

Brève description

Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (VFHCC) est un virus à ARN simple brin à sens négatif, composé de 3 segments, appartenant au genre Orthonairovirusde la famille des NairovirideaeNote de bas de page 1Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 11Note de bas de page 13. Les virions sont enveloppés, sphériques, d'environ 100 nm de diamètre, et ont une enveloppe lipidique bicouche d'environ 5 à 7 nm d'épaisseurNote de bas de page 1Note de bas de page 4Note de bas de page 12Note de bas de page 13. Les particules virales sont composées d'une enveloppe lipidique dérivée des cellules hôtes avec des glycoprotéines virales insérées Gn et Gc, entourant les 3 segments du génome d'ARN simple brin à sens négatif. Ces segments du génome sont désignés comme étant grand (G), moyen (M) et petit (P), respectivement de 12 kb, 6,8 kb et 3 kb, et sont encapsidés par la protéine de nucléocapside pour former des complexes ribonucléoprotéiques associés à la protéine L viraleNote de bas de page 12Note de bas de page 14. Le segment G code pour la polymérase virale, le segment M, les glycoprotéines virales Gn et Gc, tandis que le segment P code pour la nucléoprotéine (N), qui est responsable de l'encapsidation de l'ARN viralNote de bas de page 12. Une ou deux protéines non structurales (SN) sont également codées par les segments P et/ou MNote de bas de page 14Note de bas de page 15.

Propriétés

La fixation initiale du VFHCC à la surface de la cellule hôte est assurée par les glycoprotéines Gn et/ou GcNote de bas de page 16. Les glycoprotéines de surface du VFHCC sont fortement N-glycosylées, ce qui est considéré comme important pour le transport cellulaire, le repliement et l'infectivité des virusNote de bas de page 17. Après la fixation, le VFHCC est endocytosé par un mécanisme d'endocytose médié par la clathrine, puis transporté vers les endosomes précocesNote de bas de page 16. La protéine G synthétise l'ARNm viral, qui est suivi par la maturation de la glycoprotéine, l'assemblage viral et la sortie du virus.

Section II - Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

Le VFHCC cause l'apparition soudaine de la FHCC chez les humainsNote de bas de page 18. L'évolution clinique de la FHCC peut être divisée en quatre stades : incubation, préhémorragie, hémorragie et convalescenceNote de bas de page 18. La période d'incubation pour le développement de la FHCC après l'exposition dépend du mode d'exposition. Après la morsure d'une tique, la période d'incubation est généralement de 1 à 3 jours, mais peut aller jusqu'à 9 jours, tandis que la période d'incubation est généralement de 5 à 6 jours, avec un maximum de 13 jours après la transmission par du sang infectéNote de bas de page 12. La phase d'incubation est suivie de la phase préhémorragique, qui est en moyenne de 2 à 4 jours, au cours de laquelle apparaissent brusquement des symptômes non spécifiques tels que la fièvre, les maux de tête, la myalgie, les étourdissements, les douleurs au cou et la raideur, les maux de dos, les maux de tête, les maux de l'œil, la photophobie, le mal de gorge, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et de la diarrhéeNote de bas de page 18. L'hyperémie, la conjonctivite et la jaunisse peuvent également se produire. Les changements d'humeur (p. ex., agitation) et de perception sensorielle peuvent se manifester dans les cas graves et être suivis d'une somnolence. L'hépatomégalie et la splénomégalie ont également été signalées.

Le stade hémorragique est généralement court (2 à 3 jours) et se caractérise par des pétéchies, des ecchymoses étendues sur les muqueuses et la peau, une épistaxis, une méléna, une hématémèse, une hématurie et une hémoptysieNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 18. Les saignements aux points d'injection sont courants et surviennent à l'occasion à partir du vagin, l'utérus et le cerveauNote de bas de page 18. Les anomalies des résultats de laboratoire comprennent la thrombocytopénie, la leucopénie, le taux élevé d'aspartate aminotransférase, d'alanine aminotransférase, du lactate déshydrogénase et de la créatine phosphokinase, ainsi que des concentrations de cytokine proinflammatoires. En plus de ces symptômes, des hémorragies des gencives, du nez, des organes internes et du système gastro-intestinal peuvent survenirNote de bas de page 12Note de bas de page 19Note de bas de page 20. L'hépatite est habituellement évidente, et les patients peuvent souffrir d'une insuffisance rénale, hépatique ou pulmonaire rapideNote de bas de page 19. Les complications associées à la FHCC qui sont rarement signalées comprennent la paralysie ascendante avec rhabdomyolyse, l'embolie pulmonaire aiguë et l'orchi-épididymiteNote de bas de page 21Note de bas de page 22Note de bas de page 23. Les cas graves sont caractérisés par une progression rapide vers la coagulation intravasculaire disséminée, un saignement excessif, une défaillance multiorgane et un choc. Dans les cas mortels, la mort survient habituellement dans la deuxième semaine de la maladie et est souvent le résultat d'un choc causé par une perte de sang, des complications neurologiques, une hémorragie pulmonaire ou une infection intercurrenteNote de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 18. Chez les survivants, la convalescence commence environ neuf jours après l'apparition de la maladie, mais elle peut être prolongée et elle se caractérise par une hypotension, une tachycardie ou une bradycardie, une polyneurite, des problèmes respiratoires, une xérosomie, des déficiences visuelles et auditives, une perte de cheveux, une perte de mémoire, une faiblesse générale, des maux de tête, un faible appétit et des étourdissementsNote de bas de page 12Note de bas de page 18. La guérison complète de la FHCC peut prendre jusqu'à 1 anNote de bas de page 12. On estime que 10 à 20 % des humains infectés développent des signes cliniques d'infectionNote de bas de page 24Note de bas de page 25. Le taux de mortalité est estimé entre 30 et 50 %Note de bas de page 1Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 8Note de bas de page 13.

La virémie et la détection d'anticorps ont été signalées chez de nombreux animaux domestiques et sauvages; toutefois, l'infection semble asymptomatique. On pense que les oiseaux migrateurs sont impliqués dans la propagation des tiques infectées par le VFHCC dans de nouvelles régionsNote de bas de page 26Note de bas de page 27. Une enquête sérologique de 2016 sur la FHCC chez les bovins, les chameaux et les moutons a révélé des taux de prévalence de 20 à 30 % en Irak, en Iran et en TurquieNote de bas de page 28.

Épidémiologie

La FHCC a été signalée pour la première fois dans la péninsule de Crimée entre 1944 et 1945, lorsqu'une importante épidémie de fièvre hémorragique sévère chez les travailleurs agricoles militaires, avec un taux de mortalité de 10 %, a été détectéeNote de bas de page 1Note de bas de page 3Note de bas de page 13. La maladie a été désignée comme la fièvre hémorragique de Crimée et a par la suite été signalée dans l'union d'européenne et les républiques d'Asie centrale de l'ex-Union soviétique et d'autres paysNote de bas de page 3Note de bas de page 7. Plus tard, il a été démontré que le virus était antigéniquement identique au virus du Congo, qui lui a été isolé d'un patient fébrile en République démocratique du Congo en 1956. Le virus a par la suite été nommé la fièvre hémorragique de Crimée-CongoNote de bas de page 3Note de bas de page 7Note de bas de page 10.

La distribution géographique du VFHCC est la plus étendue des virus transmis par les tiques qui affectent les humainsNote de bas de page 29. Bien que découvert pour la première fois en Crimée et en République démocratique du Congo, le VFHCC a depuis été signalé dans de nombreuses régions d'Europe de l'Est, en particulier l'ex-Union soviétique et la Méditerranée, dans le nord-ouest de la Chine, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et dans le sous-continent indienNote de bas de page 30. Présentement, le VFHCC est considéré comme endémique ou potentiellement endémique dans environ 50 pays d'Europe, d'Afrique et d'AsieNote de bas de page 31Note de bas de page 32. La distribution géographique du VFHCC suit celle du vecteur prédominant naturel, la tique Hyalomma, qui a une limite de 50° de latitude nordNote de bas de page 30. La propagation récente du VFHCC dans des zones non tropicales peut être attribuée au mouvement humain, à la migration des hôtes vertébrés, à l'introduction des tiques Hyalomma à l'extérieur de leur aire de répartition endémique en raison des oiseaux migrateurs et aux changements climatiquesNote de bas de page 33Note de bas de page 34. L'analyse phylogénétique du segment P a révélé la diversité génétique parmi les souches du VFHCC provenant de différentes régions du monde, et sept clades majeurs ont été identifiés : clade I (Afrique 2), clade II (Afrique 1), clade III (Europe 2), clade IV (Afrique 3), clade V (Europe 1), clade VI (Asie 1) et clade VII (Asie 2)Note de bas de page 17.

Dans le sud-est de l'Europe, environ 6 000 cas d'infection humaine par le VFHCC ont été signalés entre 1953 à 2010Note de bas de page 25. Au cours de cette période, des éclosions ont été signalées en Crimée, à Astrakhan, à Rostov, en Bulgarie, en Albanie, au Kosovo, en Grèce et en TurquieNote de bas de page 5Note de bas de page 17Note de bas de page 25Note de bas de page 35Note de bas de page 36. Cinq cas mortels de FHCC ont été signalés au Kosovo en 2013Note de bas de page 37. De janvier 2021 à mai 2021, la Turquie a signalé plus de 240 cas confirmés de FHCC, dont 13 décèsNote de bas de page 38Note de bas de page 39. En Macédoine du Nord, 3 cas ont été signalés en date du 14 août 2023, dont l'un a été mortelNote de bas de page 40.

Des éclosions ont été signalées en Chine entre 1965 et 1994 (260 cas), en 1997 (26 cas) et en 2001 (51 cas)Note de bas de page 17Note de bas de page 41. Entre 1948 et 1968, 75 cas ont été signalés au Kazakhstan, tandis que les éclosions signalées au Tadjikistan entre 1943 et 2009 comprenaient plus de 200 casNote de bas de page 17Note de bas de page 41. Seulement 14 cas avaient été signalés au Pakistan jusqu'en 2010; cependant, plus de 350 cas ont été signalés entre 2014 et 2020Note de bas de page 42. Entre le 1er janvier 2022 et le 22 juin 2022, quatre cas confirmés ont été signalés au PakistanNote de bas de page 43. En Russie, 2 361 cas, dont 94 décès, ont été signalés entre 1999 et 2020Note de bas de page 44. En Inde, des éclosions ont été signalées en 2011 (4 décès), en 2012 et en 2013. Des éclosions ont été signalées en Afghanistan en 1998 (19 cas; 2 décès), en 2008, en 2016 et en 2017 (237 cas confirmés ou soupçonnés; 41 décès)Note de bas de page 17Note de bas de page 45. Plus récemment, une éclosion impliquant 806 cas et 86 décès, a été signalée du 1er janvier 2023 au 5 août 2023 dans 14 provinces de l'AfghanistanNote de bas de page 46.

Entre 1979 et 2022, des éclosions ont été signalées dans plusieurs pays du Moyen-Orient, y compris les Émirats arabes unis, l'Irak, l'Arabie saoudite, Oman et l'Iran, comprenant plus de 350 cas confirmés ou soupçonnésNote de bas de page 17Note de bas de page 29Note de bas de page 36Note de bas de page 47Note de bas de page 48Note de bas de page 49. Des éclosions ont également été signalées dans plusieurs pays africains, notamment au Zaïre, en Ouganda, en Mauritanie, au Burkina Faso, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Afrique du Sud-Ouest, au Kenya, au Sénégal, en Namibie et au SudanNote de bas de page 17Note de bas de page 41Note de bas de page 50Note de bas de page 51Note de bas de page 52Note de bas de page 53Note de bas de page 54Note de bas de page 55Note de bas de page 56.

Les populations à risque accru d'exposition comprennent celles qui ont des activités de plein air (p. ex., soldats, agriculteurs, travailleurs forestiers et randonneurs) et celles qui ont des contacts étroits avec le bétail (p. ex., bergers, agriculteurs, bouchers, travailleurs d'abattoirs et vétérinaires)Note de bas de page 18.

Les facteurs de risque qui contribuent au développement de maladies graves demeurent inconnus. On pense qu'ils sont liés à la voie d'exposition, à la quantité de virus inoculés, aux ressources disponibles pour le traitement et à la génétique de l'hôteNote de bas de page 18. Les patients dont la charge virale dépasse 109 copies de génome par millilitre de plasma sont plus susceptibles de mourir de la maladieNote de bas de page 18. La thrombocytopénie, les niveaux élevés d'AST et d'ALT et les niveaux élevés de cytokines proinflammatoires prédisent un plus haut taux de mortalitéNote de bas de page 18. L'absence de réponse immunitaire humorale contre le VFHCC est également associée au décès.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les humains semblent être le seul hôte du VFHCC chez qui la maladie se manifesteNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 13Note de bas de page 29Note de bas de page 57Note de bas de page 58. Comme d'autres agents zoonotiques transmis par les tiques, le VFHCC circule dans un cycle tique-vertébré-tiqueNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 7Note de bas de page 29. Les principaux hôtes naturels du VFHCC sont les lièvres et les hérissons (pour les tiques immatures) et les bovins, les moutons, les chèvres, les chevaux, les porcs et les oiseaux (pour les tiques adultes)Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8.

Autres hôtes

Les souris, les hamsters et les primates non humains sont des hôtes expérimentaux importantsNote de bas de page 59Note de bas de page 60Note de bas de page 61.

Dose infectieuse

La dose infectieuse est inconnue pour les humains. Cependant, la dose infectieuse (ID50) du VFHCC de souche Hoti chez les souris de type IFNAR-/- par inoculation sous-cutanée a été établie à 0,002 TCID50Note de bas de page 62.

Période d'incubation

Elle varie de 1 à 13 jours en fonction du mode de transmissionNote de bas de page 1Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 8Note de bas de page 12.

Transmissibilité

Chez les humains, le mode de transmission primaire du VFHCC est part la piqûre d'une tique infectée, principalement du genre Hyalomma, alors que près de 70 % des personnes infectées ont déclaré avoir récemment été mordues par une tiqueNote de bas de page 19. La transmission par contact avec les muqueuses ou la peau endommagée est probable, car l'infection peut résulter d'un contact des muqueuses ou de la peau endommagée avec le sang, des sécrétions, des organes et d'autres liquides corporels de personnes ou d'animaux infectéesNote de bas de page 12. La transmission sexuelle est un facteur soupçonné dans la transmission du VFHCCNote de bas de page 63. La transmission du VFHCC par injection est possible; le contact percutané avec du sang ou d'autres liquides organiques de personnes infectées est considéré comme un risque élevé de transmission du VFHCCNote de bas de page 19. La transmission nosocomiale a également été signalée par des blessures de piqûres d'aiguilleNote de bas de page 18. L'infection peut également se produire par voie aérienne, particulièrement au stade avancé de la maladie lorsque la charge virale du VFHCC dans le sang ou les liquides organiques est élevéeNote de bas de page 64. La probabilité d'infection après l'ingestion ou un contact avec de la peau intacte est inconnue.

Il est peu probable qu'un contact direct occasionnel cause une infection par le VFHCC chez les humains, alors que la transmission du VFHCC par contact rapproché direct est probable via le contact avec le sang, les sécrétions, les organes et d'autres fluides corporels de personnes infectéesNote de bas de page 12Note de bas de page 19Note de bas de page 29. La transmission par contact indirect est probable, car le VFHCC peut être transmis entre humains par l'exposition à des fomites infectés, en particulier chez les travailleurs de la santé, et par la piqûre d'une tique infectéeNote de bas de page 19Note de bas de page 29Note de bas de page 41Note de bas de page 65.

Section III - Dissémination

Réservoir

Les mammifères, y compris les lièvres, les hérissons, les rongeurs et les oiseaux, ont été considérés comme des réservoirs du VFHCC; cependant, on pense qu'ils sont plus susceptibles d'être des hôtes amplificateurs que de véritables réservoirsNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 13. Les tiques du genre Hyalomma spp. jouent également le rôle de réservoirNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10.

Zoonose

Le VFHCC peut être transmis aux humains par l'exposition à des tissus et des sécrétions infectés pendant l'abattage des animaux infectés et par l'exposition à des aérosols à petites particules provenant d'excréments de rongeurs infectésNote de bas de page 2Note de bas de page 4Note de bas de page 6Note de bas de page 8Note de bas de page 29. La zoonose est également possible indirectement par l'intermédiaire de morsures de tiques infectéesNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10.

Vecteurs

L'infection humaine par le VFHCC se produit par la piqûre d'une tique infectée, principalement du genre HyalommaNote de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 13. Les autres espèces de tiques vecteurs du VFHCC comprennent les espèces Rhipicephalus, Ornithodoros, Boophilus, Dermatocentor, Haemaphysalis, Amblyomma et Ixodes Note de bas de page 7Note de bas de page 13Note de bas de page 66.

Section IV - Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Il n'existe pas de médicaments thérapeutiques spécifiques pour la FHCCNote de bas de page 18. La chloroquine et le chlorpromazine sont des molécules antivirales efficaces pour le VFHCC in vitroNote de bas de page 67. Le VFHCC est également sensible à la ribavirine in vitroNote de bas de page 68; toutefois, l'utilisation de la ribavirine pour traiter l'infection par le VFHCC est controverséeNote de bas de page 69Note de bas de page 70. Le favipiravir est efficace pour supprimer la réplication virale et prévenir la mortalité lors d'une infection par le VFHCCNote de bas de page 71. La ribavirine et le favipiravir peuvent inhiber de façon synergique le VFHCC in vitro. La méthylprednisolone a également été citée comme traitement de l'infection par le VFHCCNote de bas de page 72.

The clinical efficacy of ribavirin in treating CCHF remains unclear and controversialNote de bas de page 73Note de bas de page 74. Data supporting ribavirin efficacy is poor due to confounding factors in data setsNote de bas de page 18.

Sensibilité aux désinfectants

Comme tous les virus enveloppés par des lipides, le VFHCC est facilement inactivé par des fixatifs courants comme le glutaraldéhyde, la formaline et le paraformaldéhyde, des désinfectants à base de chlore, comme l'hypochlorite de sodium à 1 %, l'alcool à 70 %, le peroxyde d'hydrogène, l'acide peracétique et les composés d'iodophorNote de bas de page 5Note de bas de page 8Note de bas de page 58Note de bas de page 75. En règle générale, les zones ou les objets ayant été en contact avec des virus de fièvres hémorragiques virales peuvent être désinfectés avec une dilution d'hypochlorite de sodium de 1:100Note de bas de page 58.

Inactivation physique

Sensible à une température élevée (56 °C pendant 30 minutes ou 60 °C pendant 15 minutes), l'irradiation gamma, la lumière UV (1 200 à 3 000μW/cm2) et pH bas (inférieur à 6)Note de bas de page 3Note de bas de page 5Note de bas de page 76. Il a été démontré que le traitement à la lumière ultraviolette C à une dose de 0,1 J/cm2 ou au bleu de méthylène en conjonction avec la lumière visible à 30 J/cm2 désactive le VFHCC dans les concentrés plaquettaires à teneur réduite en plasma et les unités plasmatiques, respectivement, avec une réduction des niveaux d'infectivité du VFHCC à la limite de détectionNote de bas de page 76. Le virus est également inactivé dans de l'éthanol à 40 % en 2 minutesNote de bas de page 77.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Le virus est stable dans des conditions humides pendant 7 heures à 37 °C, 11 jours à 20 °C et 15 jours à 4 °CNote de bas de page 77. Dans des conditions sèches, le virus est stable pendant au moins 90 minutes, mais moins de 24 heures.

Section V - Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Surveiller les symptômes (un diagnostic ne peut être posé pendant la période d'incubation de la maladie) et confirmer le virus à partir d'un échantillon de sang (inoculation de cultures cellulaires ou de souris allaitantes)Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 13. Les réponses sérologiques compatibles avec une infection aiguë comprennent la présence d'anticorps IgM anti-VFHCC ou une multiplication par 4 des titres IgG anti-VFHCC entre les échantillons de sang en sérieNote de bas de page 78. Les essais qui évaluent directement l'infection par le VFHCC, comme les tests de culture virale ou d'amplification des acides nucléiques, sont les plus utiles au cours de la première semaine suivant l'apparition des symptômes, tandis que les tests sérologiques sont plus susceptibles d'être utiles après la première semaine de la maladie. Les tests de diagnostic comprennent la fixation du complément, la neutralisation du sérum (avec des souris nouveau-nées), l'inhibition indirecte de l'hémagglutination, la diffusion radiale sur gel, le RT-PCR, l'ELISA et l'immunofluorescenceNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10. Le test ELISA est considéré comme le plus sensible et le plus spécifique, tout en étant rapide et facilement reproductibleNote de bas de page 4.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement

Thérapie intensive de soutienNote de bas de page 6Note de bas de page 7. On peut prescrire des analgésiques contre la douleur, des antiémétiques contre les vomissements, des anxiolytiques contre l'agitation et des antibiotiques ou des antipaludéens pour prévenir l'infectionNote de bas de page 79. Pour les patients qui n'ont pas de complications hémorragiques, le traitement aux analgésiques et aux antipyrétiques est effectiveNote de bas de page 4. Les patients présentant des manifestations hémorragiques reçoivent une thérapie visant à maintenir l'équilibre des liquides et des électrolytes, le volume circulatoire et la pression sanguineNote de bas de page 2Note de bas de page 4. Dans les cas graves, les plaquettes fraîches, le plasma frais congelé, l'albumine ou les facteurs de coagulation sont administrésNote de bas de page 4Note de bas de page 5. Parmi les autres options de traitement qui semblent efficaces, mentionnons l'administration d'anticorps monoclonaux contre les glycoprotéines de surface du VFHCC, la thérapie à l'interféron et les stéroïdes à forte dose dans le cas d'une complication aiguë syndrome hémophagocytaireNote de bas de page 80. L'administration de ribavirine, ou de plasma de convalescents avec un titre anticorps neutralisant élevé est considérée comme un traitement utileNote de bas de page 2Note de bas de page 7Note de bas de page 8. Des études in vivo utilisant des souris suggèrent que le favipiravir peut être un agent antiviral prometteur dans le traitement des patients atteints de FHCCNote de bas de page 80.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

Aucun vaccin n'est actuellement disponible au Canada. Un vaccin inactivé préparé à partir de tissus cérébraux de souris nouveau-nées infectées par le VFHCC est utilisé uniquement en Bulgarie depuis 1974; il n'est pas disponible ailleurs, principalement en raison de problèmes de sécurité et de l'absence d'essais d'efficacitéNote de bas de page 81. Le vaccin candidat pour la FHCC « KIRIM-KONGO-VAX » a fait l'objet d'essais cliniques de phase I de décembre 2014 à juin 2017; cependant, aucun résultat n'est actuellement disponibleNote de bas de page 82. Plusieurs autres vaccins candidats pour la FHCC ont été mis au point, dont un grand nombre sont prometteurs dans les modèles animaux précliniques; des exemples comprennent des préparations virales inactivées, des vaccins de sous-unités, des particules de type virus, des virus vivants recombinants atténués, des vecteurs viraux déficients en réplication, et vaccins à base d'acide nucléiqueNote de bas de page 18.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Il n'y a pas d'agents antiviraux spécifiques pour le traitement du VFHCCNote de bas de page 83. Prophylaxie post-exposition à la ribavirine orale chez les personnes considérées comme ayant été en contact avec des patients hautement virémiques (200 mg deux fois par jour pendant 5 jours)Note de bas de page 2. L'administration après l'exposition de méthylpropénnisolone à forte dose a été efficace dans le traitement des patients atteints de FHCCNote de bas de page 84.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI - Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Huit infections contractées en laboratoire, dont un décès, ont été signalées en Ouganda dans les années 1960, où les patients avaient été exposés à une infection lors de la manipulation ou le traitement de souris infectéesNote de bas de page 85. En 1986, un assistant de laboratoire en Russie a développé la FHCC en préparant du plasma à partir d'un échantillon de sang d'un patient atteint de FHCC par centrifugation; l'assistant a développé une maladie évidente, notamment des hémorragies, mais il a survécu après une convalescence prolongéeNote de bas de page 85. Un cas mortel de FHCC s'est produit en 2006 en Afrique du Sud, impliquant un technologue ayant manipulé des échantillons de sang d'un patient décédé de la FHCCNote de bas de page 85. Une étude rétrospective a permis d'identifier deux cas d'infections contractées en laboratoire en Turquie entre 2002 et 2014, l'un en raison d'une piqûre d'aiguille pendant le prélèvement sanguin et l'autre en raison de la manipulation d'un échantillon de sang sans gantsNote de bas de page 85.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité ( NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Sang, sécrétions corporelles et tissus d'humains et d'animaux infectésNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 8.

Dangers primaires

La piqûre d'aiguille et l'exposition des muqueuses à des liquides infectieux ou à des aérosols, ainsi que l'exposition à des vecteurs tiques infectés, sont les principaux dangers associés à l'exposition au VFHCCNote de bas de page 1Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 19.

Dangers particuliers

La centrifugation des échantillons infectés par le virus est considérée comme la plus dangereuse de toutes les manipulations en laboratoire impliquant le VFHCCNote de bas de page 5. Plusieurs infections par le VFHCC acquises en laboratoire ont été associées au travail avec des souris infectées; par conséquent, la manipulation expérimentale d'animaux infectés par la FHCC est un danger particulierNote de bas de page 85.

Section VII - Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est un agent pathogène humain du groupe de risque 4, un agent pathogène animal du groupe de risque 4Note de bas de page 86 et un agent biologique à cote de sécurité élevée (ABCSE).

Exigences de confinement

Les exigences du niveau de confinement 4 pour les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles décrites dans le GCB pour les travaux impliquant des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou potentiellement infectieux doivent être respectées.

Veuillez noter qu'il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité en vertu de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines, pour les travaux impliquant des ABCSE.

Vêtements de protection

Les exigences applicables de niveau de confinement 4 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. L'utilisation d'une combinaison à pression positive ou d'une enceinte de sécurité biologique de classe III est requise pour tous les travaux avec des agents pathogènes du groupe de risque (GR4).

Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement doivent être documentées.

Autres précautions

Toutes les activités impliquant des récipients ouverts qui contiennent des matières réglementées doivent être effectuées dans une ESB certifiée ou dans un autre dispositif de confinement primaire approprié. La centrifugation des matières infectées doit être effectuée dans des contenants fermés placés dans des gobelets de sûreté scellés ou dans des rotors qui sont déchargés dans une enceinte de sécurité biologique. L'intégrité des combinaisons pressurisées doit être vérifiée régulièrement pour détecter les fuites possibles. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus doit être restreinte. Les plaies ouvertes, les coupures, les égratignures et les éraflures doivent être recouvertes par des pansements imperméables. Les travailleurs doivent prendre des précautions supplémentaires pour les travaux impliquant des animaux.

Section VIII - Manutention et entreposage

Déversements

La zone de déversement doit être évacuée et sécurisée. Laisser les particules en aérosols se déposer pendant 30 minutes. En cas de déversement en dehors d'un ESB, l'alimentation en air des combinaisons à pression positive doit être assurée. Les combinaisons à pression positive qui ont été en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées en suivant les procédures de décontamination grossière pour les combinaisons à pression positive. Les plastiques doivent être transférés dans un bac à vaisselle, qui doit être déplacé vers le ESB. Les déversements de matériel potentiellement contaminé doivent être recouverts de papier absorbant (par exemple, des serviettes en papier), généreusement recouverts d'un désinfectant efficace (par exemple, 5 % de MicroChem) et laissés à tremper pendant au moins 5 minutes avant d'être essuyés. Après l'enlèvement du matériau initial, le processus de désinfection doit être répété. Après la désinfection, informez l'autorité interne appropriée (par exemple, le superviseur de la zone de confinement, l'ASF) de l'incident.

Élimination

Toutes les matières et substances qui sont entrées en contact avec les matières réglementées doivent être complètement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement. Pour ce faire, on peut utiliser des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou une décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences applicables du niveau de confinement 4 pour l'entreposage décrites dans le GCB doivent être respectées. Les agents pathogènes, toxines et autres matières réglementées doivent être entreposés dans la zone de confinement.

Les contenants d'agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE) entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé à un endroit fixe (c.-à-d., non mobile) et dans un endroit avec accès limité.

Les agents pathogènes du groupe de risque 4 (RG4) ainsi que des toxines d'ABCSE entreposés pour une longue durée doit être dressé et inclure :

  • l'identification précise des matières réglementées
  • un mécanisme qui permet de détecter rapidement la disparition ou le vol d'un échantillon

Section IX - Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo nécessitent un permis pour les agents pathogènes humains et les toxines délivré par l'Agence de santé publique du Canada.

Veuillez noter qu'il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité en vertu de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines pour les travaux impliquant des ABCSE.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :

Dernière mise à jour

Août 2023

Préparé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada

Références

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Note de bas de page 66

Tsapko, N. V., A. S. Volynkina, A. Y. Evchenko, Y. V. Lisitskaya, et L. I. Shaposhnikova. 2022. Detection of Crimean-Congo hemorrhagic fever virus in ticks collected from South Russia. Ticks and Tick-Borne Diseases. 13:101890.

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Note de bas de page 67

Ferraris, O., M. Moroso, O. Pernet, S. Emonet, A. Ferrier Rembert, G. Paranhos-Baccalà, et C. N. Peyrefitte. 2015. Evaluation of Crimean-Congo hemorrhagic fever virus in vitro inhibition by chloroquine and chlorpromazine, two FDA approved molecules. Antiviral Res. 118:75-81.

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Note de bas de page 68

Watts, D. M., M. A. Ussery, D. Nash, et C. J. Peters. 1989. Inhibition of Crimean-Congo hemorrhagic fever viral infectivity yields in vitro by ribavirin. Am. J. Trop. Med. Hyg. 41:581-585.

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Note de bas de page 69

Keshtkar-Jahromi, M., J. H. Kuhn, I. Christova, S. B. Bradfute, P. B. Jahrling, et S. Bavari 2011. Crimean-Congo hemorrhagic fever: Current and future prospects of vaccines and therapies. Antiviral Res. 90:85-92.

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Note de bas de page 70

Soares-Weiser, K., S. Thomas, G. Thomson, et P. Garner. 2010. Ribavirin for Crimean-Congo hemorrhagic fever : systematic review and meta-analysis. BMC Infect. Dis. 10:207.

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Note de bas de page 71

Hawman, D. W., et H. Feldmann. 2018. Recent advances in understanding Crimean-Congo hemorrhagic fever virus [version 1; peer review : 4 approved]. F1000Research. 7.

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Note de bas de page 72

Flórez-Álvarez, L., E. E. de Souza, V. F. Botosso, D. B. L. de Oliveira, P. L. Ho, C. P. Taborda, G. Palmisano, M. L. Capurro, J. R. R. Pinho, H. L. Ferreira, P. Minoprio, E. Arruda, L. C. de Souza Ferreira, C. Wrenger, et E. L. Durigon. 2022. Hemorrhagic fever viruses: Pathogenesis, therapeutics, and emerging and re-emerging potential. Frontiers in Microbiology. 13.

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Note de bas de page 73

Ergönül, Ö.2016. Crimean-Congo Haemorrhagic Fever : Treatment and Use of Ribavirin. KLIMIK Dergisi. 29 : 2-9.

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Note de bas de page 74

Johnson, S., N. Henschke, N. Maayan, I. Mills, B. S. Buckley, A. Kakourou, R. Marshall, et S. Johnson. 2018. Ribavirin for treating Crimean Congo haemorrhagic fever. Cochrane Database of Systematic Reviews. 2018:CD012713.

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Note de bas de page 75

Collins, C. H., et Kennedy, D. A. 1999. Decontamination. Laboratory-Acquired Infections: History, Incidence, Causes and Prevention. 4:160-186.

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Note de bas de page 76

Eickmann, M., U. Gravemann, W. Handke, F. Tolksdorf, S. Reichenberg, T. Müller, et A. Seltsam. 2020. Inactivation of three emerging viruses - severe acute respiratory syndrome coronavirus, Crimean-Congo haemorrhagic fever virus and Nipah virus - in platelet concentrates by ultraviolet C light and in plasma by methylene blue plus visible light. Vox Sang. 115.

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Note de bas de page 77

Hardestam, J., M. Simon, K. O. Hedlund, A. Vaheri, J. Klingström, et A. Lundkvist. 2007. Ex vivo stability of the rodent-borne Hantaan virus in comparison to that of arthropod-borne members of the Bunyaviridae family. Appl. Environ. Microbiol. 73:2547-2551.

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Note de bas de page 78

Raabe, V. N. 2020. Diagnostic testing for Crimean-Congo hemorrhagic fever. J. Clin. Microbiol. 58.

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Note de bas de page 79

Rana, N., et N. Kalal. 2019. Crimean-congo haemorrhagic fever : a global perspective. Int. J. Res. Med. Sci. 7:4812-4817.

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Note de bas de page 80

Kouhpayeh, H. 2021. A Systematic Review of Treatment Strategies Including Future Novel Therapies in Crimean-Congo Hemorrhagic Fever. International Journal of Infection. 8:1-7.

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Note de bas de page 81

Tipih, T., et F. J. Burt. 2020. Crimean-Congo Hemorrhagic Fever Virus: Advances in Vaccine Development. Biores Open Access. 9:137-150.

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Note de bas de page 82

Erenmemisoglu, A. 2017. Phase I Study to Evaluate Basic Pharmacodynamic, Pharmacological and Toxicological Effects of the Newly Developed Crimean-Congo Hemorrhagic Fever Vaccine for Humans. Disponible à https://classic.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03020771

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Note de bas de page 83

Dai, S., F. Deng, H. Wang, et Y. Ning. 2021. Crimean-Congo Hemorrhagic Fever Virus: Current Advances and Future Prospects of Antiviral Strategies. Viruses. 13.

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Note de bas de page 84

Dilber, E., M. Cakir, E. Erduran, I. Koksal, E. Bahat, M. Mutlu, A. Y. Celtik, et A. Okten. 2010. High-dose methylprednisolone in children with Crimean-Congo haemorrhagic fever. Trop. Doct. 40:27-30.

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Note de bas de page 85

Weidmann, M., T. Avsic-Zupanc, S. Bino, M. Bouloy, F. Burt, S. Chinikar, I. Christova, I. Dedushaj, A. El-Sanousi, N. Elaldi, R. Hewson, F. T. Hufert, I. Humolli, P. Jansen van Vuren, Z. Koçak Tufan, G. Korukluoglu, P. Lyssen, A. Mirazimi, J. Neyts, M. Niedrig, A. Ozkul, A. Papa, J. Paweska, A. A. Sall, C. S. Schmaljohn, R. Swanepoel, Y. Uyar, F. Weber, et H. Zeller. 2016. Biosafety standards for working with Crimean-Congo hemorrhagic fever virus. J. Gen. Virol. 97:2799-2808.

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Note de bas de page 86

Agence de la santé publique du Canada 2023. ePATHogene - la base de données sur les groupes de risque, Disponible à https://health.canada.ca/fr/epathogene

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