Investissement pour prévenir et contrer la violence familiale

Aperçu du programme et projets actuellement financés, ainsi que leurs descriptions.

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À propos de l'investissement

L'Investissement Prévenir et contrer la violence familiale - la perspective du milieu de la santé de l'Agence de la santé publique du Canada est un programme national de subventions et de contributions axé sur la prévention et la réduction des effets de la violence familiale sur la santé.

Les projets actuellement financés par l'entremise de cet investissement mettent en œuvre et évaluent des projets de promotion de la santé conçus pour :

Les projets financés viennent en aide aux enfants, aux jeunes, aux adultes, aux aînés et aux familles qui sont touchés par la violence. Ils permettent également de recueillir des données probantes sur les pratiques efficaces dans ce domaine.

De 2015 à 2020, cet investissement était connu sous le nom de Contribuer à la santé des survivants de violence familiale. Obtenez davantage d'information sur les projets qui ont reçu du financement antérieurement.

Obtenez plus de renseignements sur la violence familiale, y compris les répercussions graves et durables de la violence familiale sur la santé physique et mentale d'une personne.

Projets actuellement financés

La liste suivante fournit des descriptions de projets qui sont actuellement financés grâce à cet investissement. Visitez régulièrement cette page pour de plus amples renseignements sur les projets financés.

Recherchez les projets actuellement financés par mot-clé dans le filtre ci-dessous.

  • Centre de connaissances : optimisation des effets en liant la recherche et la pratique dans la promotion de la santé tenant compte des traumatismes

    Le projet de Centre de connaissances, dirigé par le Centre for Research & Education on Violence Against Women & Children (CREVAWC) de l'Université Western, relie et améliore les travaux menés par l'ensemble des projets de recherche sur les interventions communautaires financés par l'Investissement Prévenir et contrer la violence familiale - la perspective du milieu de la santé de l'Agence de Santé Publique du Canada.

    Le Centre de connaissances, en partenariat avec la communauté de pratique tenant compte des traumatismes et de la violence, facilite la collaboration et l'échange de connaissance, appuie l'application des connaissances et les efforts de mobilisation et améliore la capacité de recherche dans le domaine de la promotion de la santé à la suite de traumatismes au Canada.

  • Programme « Hubs of Expressive Arts for Life (HEAL) »

    Access Alliance Multicultural Health and Community Services (Access Alliance) [en anglais seulement] collabore avec divers partenaires à Toronto, en Ontario, pour mettre en œuvre et évaluer l'initiative de carrefours d'arts expressifs pour la vie, (HEAL), un programme de prévention de la violence familiale axé sur les arts pour joindre les nouveaux arrivants.

    Les carrefours ont pour but d'offrir des communautés et des lieux sûres et propices au soutien, à la guérison et au renforcement de la résilience à des populations vulnérables de nouveaux arrivants qui font l'objet de violence familiale ou qui sont à haut risque de violence familiale.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 800 088 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • « Kids' Club » : un programme de promotion de la santé pour les enfants exposés à la violence familiale au Nouveau-Brunswick

    Le Centre de ressources et de crises familiales Beauséjour collabore avec ses partenaires de recherche et communautaires pour mettre en œuvre et évaluer des programmes fondés sur des données probantes, soit le « Kids' Club » et le programme de renforcement de l'autonomie des mères « Moms' Empowerment ». Ces programmes visent les mères et leurs enfants de 6 à 12 ans qui ont été exposés à la violence familiale.

    Le projet vise les enfants et les mères des régions de Fredericton et de Beauséjour, en particulier ceux des communautés rurales francophones et des communautés de nouveaux arrivants. Les résultats du projet et les pratiques exemplaires seront diffusés à l'échelle provinciale pour favoriser un bilan positif pour les enfants témoins de violence familiale au Nouveau-Brunswick.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 582 216 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Programme « Connections for Breaking the Cycle (C-BTC) of Violence »

    L'organisme Canadian Mothercraft Society (Mothercraft) [en anglais seulement] travaille avec divers partenaires pour poursuivre la mise en œuvre et l'évaluation de ses interventions collectives destinées aux mères et aux enfants ayant subi de la violence dans une relation en étendant la portée dans 15 collectivités de partout au Canada.

    L'initiative a pour but d'aider les mères qui subissent de la violence familiale à comprendre les répercussions de cette violence sur leurs compétences parentales ainsi que sur le développement de leurs enfants, tout en renforçant leur estime de soi et en améliorant leurs compétences parentales ainsi que relationnelles saines. L'évaluation du projet permettra d'enrichir la base de données probantes liée au programme, confirmer les effets du programme dans le temps et d'identifier les mécanismes de changement observés chez les femmes enceintes et les mères qui participent à l'intervention.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 878 010 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Avoir recours à la pratique d'activité physique qui tient compte des traumatismes et de la violence pour soutenir les survivants de la violence familiale : une approche participative communautaire

    Le Health and Wellness Equity Research Group (en anglais seulement) de l'Université Carleton dirige un projet communautaire qui consiste à élaborer conjointement, à mettre en œuvre et à évaluer de la programmation d'activité physique tenant compte des traumatismes et de la violence (APTV). Ces programmes sont offerts à environ 225 femmes dans 3 sites géographiquement et culturellement diversifiés à Ottawa et à Toronto, en Ontario, ainsi qu'à Vancouver, en Colombie-Britannique.

    Le projet facilitera l'accès à l'APTV, créera des occasions de tisser des liens sociaux et de renforcer la cohésion communautaire en plus d'améliorer la santé et le bien-être globaux des femmes et des enfants qui ont subis de la violence familiale ou qui en subissent.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 946 859 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Prévention de la violence sexuelle auprès des 6-12 ans

    Le Centre d'expertise en agression sexuelle Marie-Vincent développe et évalue un programme de prévention de la violence sexuelle et de promotion des relations saines pour les enfants âgés de 6 à 12 ans et leur entourage, par l'adaptation du programme Lanterne.

    Ce projet vise à créer des outils de prévention et de formation pour plus de 600 professionnels appartenant à plus de 200 organismes communautaires dans diverses régions du Québec et à définir les meilleures pratiques de prévention de la violence sexuelle tenant compte des traumatismes.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 853 796 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Réduire les effets de la violence entre partenaires intimes et de la consommation de substances sur la santé des femmes

    Le Centre of Excellence for Women's Health (en anglais seulement) adapte et évalue un cahier d'exercices autoguidé virtuel et un modèle de groupe de soutien social, pour les femmes qui ont vécu à la fois la la violence entre partenaire intime et la consommation problématique de substances.

    L'intervention de réduction des méfaits est équitable sur le plan du genre et tient compte des traumatismes. Elle est offerte en partenariat avec des services de lutte contre la violence et de la toxicomanie afin de mieux soutenir les femmes qui ont eu accès à ces services. La collaboration se fera d'abord avec 2 services de lutte contre la violence et la toxicomanie basés en Colombie-Britannique, puis elle s'étendra à 6 autres services partout au Canada grâce au soutien de partenaires nationaux, soit le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances et YWCA Canada.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 980 392 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Programme « Yukon First Nation Violence Prevention Program »

    Le Conseil des Premières nations du Yukon (en anglais seulement) collabore avec la Société John Howard Pacifique pour adapter, offrir et évaluer le programme STOP (« Stop Taking it Out on your Partner »), un programme communautaire d'intervention contre la violence entre partenaire intime, afin de répondre aux besoins uniques de 14 collectivités du Yukon.

    Ce projet, offert dans le cadre d'un modèle de formation des formateurs, cible les hommes des Premières Nations du Yukon, et à ceux qui s'identifient comme tels, qui ont eu recours ou qui risquent de recourir à la violence familiale. Le programme leur permet de participer volontairement à un programme de prévention de la violence dans leur collectivité d'origine.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 186 339 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Programme en ligne sur la violence familiale dans les régions rurales et éloignées du Canada atlantique

    L'Université Dalhousie (en anglais seulement) adapte, met en œuvre et évalue un programme de prévention de la violence familiale en groupe dans les collectivités rurales et éloignées du Canada atlantique (Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard). Le programme, d'une durée de 10 semaines, est offert en ligne. Il permet de combler des lacunes importantes en ce qui concerne l'accès à des programmes efficaces dans ces collectivités.

    Le projet ciblera des personnes qui utilise la violence au sein de leur famille et vise à renforcer leur capacité à cultiver des relations plus sécuritaires et des familles plus saines. Les membres de la collectivité et les organismes locaux seront également mobilisés pour éliminer les obstacles à l'accès à des ressources fiables et utiles pour contrer la violence familiale.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 634 482 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • « Stories of Strength » : une initiative communautaire de planification de la sécurité et de recherche-action pour contrer et prévenir la violence familiale dans les familles immigrants et réfugiés

    DIVERSECity Community Resources Society (en anglais seulement) adapte et évalue Signs of SafetyMC (SOSMC), un système de planification de la sécurité axé sur les solutions, pour qu'il puisse être utilisé comme programme de planification de sécurité multigénérationnelle pour prévenir et contrer la violence familiale.

    Le projet a pour but de renforcer et de promouvoir les forces et les stratégies dont font preuve des communautés culturelles diversifiées à Surrey, en Colombie-Britannique, et les environs pour prévenir et contrer la maltraitance des aînés, la violence entre partenaires intimes et la maltraitance des enfants. Le programme prévoit la prestation d'un SOSMC adapté aux familles et aux individus; la tenue de discussions conviviales pour amplifier et promouvoir les comportements existants en matière de sécurité; et, l'organisation d'ateliers de narration communautaire ayant pour but de partager des récits de force et des trousses d'outils adaptées à la culture pour prévenir la violence.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 794 423 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Atii Angutiit : Ligne d’assistance pour les hommes inuits

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit des fonds au gouvernement du Nunavut pour soutenir le programme Atii Angutiit dans le développement et la mise en œuvre d'une nouvelle ligne d'assistance téléphonique pour les hommes inuits.

    Cette ligne d'assistance donnera aux hommes inuits du Nunavut un endroit à appeler où ils sauront qu'ils trouveront un homme inuit compréhensif à qui parler. Les conseillers fourniront un soutien aux hommes qui peuvent être en crise et qui ont le sentiment qu'ils peuvent blesser quelqu'un ou se blesser eux-mêmes, ou qui ont autrement besoin d'un soutien personnel.

    Dans le cadre de l'Approche du mieux-être dans le Nord, l'Agence de la santé publique du Canada verse 600 000 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Programme « Moving On : Digital Empowerment and Literacy Skills for Survivors (MODELSS) »

    HabiloMédias collabore avec divers organismes de prévention de la violence familiale partout au Canada pour adapter, mettre en œuvre, et évaluer un programme de littératie numérique à l'intention des survivants de violence familiale qui vivent dans des refuges ou des logements de transition.

    Grâce à une série d'ateliers, le programme outille les survivants en leur fournissant d'importants renseignements sur la sécurité et la sûreté en ligne, ainsi que du contenu éducatif utile qui leur permet de prévenir la violence facilitée par la technologie et de réagir lorsqu'elle survient, en plus d'améliorer leurs compétences numériques. MODELSS accroît la résilience et le bien-être des survivants en les aidant à développer les compétences et la confiance nécessaires pour devenir des citoyens numériques actifs et informés.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 005 000 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Arts et Contes en Famille

    L'Organisation des jeunes de Parc-Extension (P.E.Y.O.) offre un service d'intervention communautaire par les arts aux familles issues de l'immigration résidant dans le quartier Parc-Extension de Montréal.

    À travers une série d'ateliers misant sur les contes et la création artistique libre, ce programme vise à réduire le stress parental et à améliorer la dynamique familiale afin de prévenir la violence. Un deuxième volet du projet favorisera la diffusion des connaissances par l'élaboration d'un guide d'intervention et de vidéos informatives.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 406 013 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Programme de création d'opportunités pour les femmes (BOW)

    Le YWCA de Sudbury met en œuvre et évalue leur Programme de création d'opportunités pour les femmes BOW qui permet à des groupes de 10 à 15 femmes d'explorer les causes de la violence fondée sur le sexe, de réfléchir à leur propre estime de soi et à leurs vulnérabilités, et de déterminer leurs besoins futurs en matière d'éducation et de formation.

    Ce programme de 12 semaines, mis en œuvre dans le Nord de l'Ontario, aborde des sujets d'intérêt pour les femmes afin qu'elles puissent faire de nouvelles connaissances, profiter de possibilités d'apprentissage pertinentes et stimulantes, et atteindre une plus grande stabilité financière et sociale au cours de leur vie.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 589 340 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Favoriser la prévention de la violence et le bien-être des femmes, des familles et des collectivités noires

    Avec ses partenaires, la Faculté de travail social à l'Université de Calgary mène un projet communautaire qui s'appuie sur le programme de formation de l'Alberta Men's Network pour prévenir et contrer la violence familiale dans les communautés noires.

    Le projet fait progresser les connaissances, fait la promotion de l'engagement communautaire, améliore la capacité de leadership et favorise le bien-être des femmes, hommes, des familles, et des collectivités noires à Calgary, en Alberta, et à Toronto, en Ontario. Le projet permet également d'améliorer la base de données probantes, les pratiques exemplaires axées sur les diverses répercussions de la violence familiale et les interventions communautaires de prévention et d'intervention à l'intention des personnes noires et de leurs collectivités.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 656 035 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Contextes en évolution : l'art d'inciter le changement

    Shift: The Project to End Domestic Violence (en anglais seulement) de l'Université de Calgary est réalisé en collaboration avec le Service de police de Calgary et vise à mettre en œuvre et à évaluer une initiative de recherche conçue pour favoriser des comportements antiviolents et équitables entre les sexes chez les hommes qui travaillent dans des milieux à prédominance masculine.

    Ce projet cherche à modifier les normes sociales en collaboration avec le Service de police de Calgary, en Alberta. Pour ce faire, les responsables du projet intègrent des interventions à des milieux physiques, sociaux et organisationnels pour atténuer les préjugés, réduire le harcèlement sexuel et favoriser l'inclusion et la civilité. Le projet travail avec des personnes d'influence pour modifier et orienter les structures et les processus qui sous-tendent le comportement organisationnel. Les répercussions de l'intervention devraient s'étendre au-delà des 200 membres directement touchés et influencer plus de 3000 personnes dans l'ensemble de l'organisation.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 026 097 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Projet « ConnectED Parents » : recourir à des interventions virtuelles pour faire participer les parents à la prévention de la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents

    Shift: The Project to End Domestic Violence (en anglais seulement) de l'Université de Calgary met en œuvre, évalue et met à l'échelle le projet « ConnectED Parents ». Ce programme de promotion de la santé est conçu pour prévenir la violence dans les fréquentations chez les adolescents à l'aide d'une démarche qui consiste à examiner et réduire les inégalités entre les sexes et à remettre en question les normes propres au genre.

    Le projet « ConnectED Parents » cible les parents et les tuteurs d'adolescents de 10 à 20 ans, à Calgary, en Alberta. Le projet vise à améliorer leur capacité à enseigner à leurs enfants les compétences nécessaires pour établir et maintenir des relations saines. Pour ce faire, le programme leur envoie de brefs messages textes éducatifs afin d'améliorer leurs connaissances et leurs compétences pour qu'ils puissent éduquer leurs adolescents sur les relations amoureuses saines. Le projet vise également à créer un climat social sain dans lequel ces parents pourront se réunir et à permettre à des groupes de parents d'offrir du soutien par les pairs.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 864 017 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Accroître la capacité de recherche pour aborder les manques de données probantes sur la maltraitance et la bientraitance des enfants au Canada

    L'Université du Manitoba élabore et offre une plateforme nationale de formation en recherche pour plus de 60 stagiaires en santé publique et en maltraitance/bientraitance envers les enfants, utilisateurs des connaissances et experts scientifiques.

    Ce projet augmente la capacité de recherche de ces publics grâce au développement des connaissances et des compétences dans les méthodes de recherche épidémiologique quantitative. L'objectif global de ce projet est de créer un réseau collaboratif et durable qui mène au développement de recherches percutantes et à l'avancement du domaine de la maltraitance des enfants, du bientraitance de l’enfant et de la violence familiale au Canada.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 899,249 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Initiative Espace Parents : une intervention visant la promotion des capacités parentales et la prévention de la violence familiale à l'égard des enfants chez les nouveaux arrivants.

    L'Université de Montréal et ses partenaires mettent en œuvre et évaluent le programme Initiative Espace Parents, une intervention visant à promouvoir les compétences parentales et à prévenir la maltraitance des enfants dans les familles immigrantes nouvellement arrivées.

    Cette intervention à deux volets comprend 9 séances de groupe et 2 séances ponctuelles offertes à des populations plus difficiles à rejoindre. Elle a pour but de joindre plus de 300 parents issus de 8 organismes communautaires partenaires de la région du Grand Montréal.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 175 875 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • La mise en œuvre d'une intervention de plaidoyer pour diverses femmes d'âge moyen et plus âgées subissant la violence d'un partenaire intime : Efficacité et expériences des participantes et des chercheurs communautaires

    L'équipe Abuse and Neglect of Older Adults Research du Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research (en anglais seulement) de l'Université du Nouveau-Brunswick adapte et évalue l'efficacité d'une intervention de 12 semaines visant à soutenir les femmes de 50 ans et plus qui subissent de la violence conjugale.

    Le programme fournira des interventions adaptées à 60 femmes, qui vivent dans trois provinces de l'Atlantique (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard). Le programme aidera à l'élaboration d'un plan de sécurité adapté aux femmes âgées, fournira des informations sur les cycles de la violence, les ressources communautaires et juridiques et assistera à l'élaboration d'objectifs et de stratégies pour l'avenir.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement 598 272 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Kaskinomatasowin : prévention et sensibilisation en matière de violence sexuelle

    L'Université de Québec à Chicoutimi met en œuvre et évalue le programme Kaskinomatasowin, un programme de prévention des abus sexuels et de promotion des relations saines pour les enfants et les jeunes.

    Le projet est un prolongement du programme de prévention Lanterne|Awacic qui est spécifique aux besoins des Atikamekw et où la culture Atikamekw y est bien représentée. Le programme cible plus de 200 parents de 3 communautés autochtones Atikamekw du Québec et développe un module spécifique aux parents pour accroître les compétences parentales et prévenir la violence sexuelle à l'égard des enfants.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 786 287 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Projet STEP : un programme prénatal pour les survivants de traumatismes complexes visant à prévenir la violence familiale et à promouvoir la santé maternelle et infantile

    L'Université de Québec à Trois-Rivières met à l'échelle, adapte, et évalue le programme Soutenir la Transition et Engagement à la Parentalité (STEP) dans 4 régions du Québec.

    Ce programme prénatal tenant compte des traumatismes pour les survivants de traumatismes complexes favorisera la santé maternelle, ainsi que la santé et le développement de leurs enfants. Le projet est également adapté pour répondre aux besoins des populations touchées de manière disproportionnée par la violence familiale : communautés autochtones, minorités culturelles et personnes atteintes d'un trouble psychiatrique.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 368 726 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.

  • Efficacité d'une intervention multicomposante sur Internet pour les personnes proches aidantes et les organismes communautaires sur la prévention et la gestion des situations de maltraitance envers les personnes aînées

    La Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées de l'Université de Sherbrooke développe et évalue un programme éducatif multi-composante en ligne de renforcement des capacités pour les personnes proches aidantes, les travailleurs et les bénévoles d'organismes communautaires sur les façons de reconnaître et de répondre en toute sécurité à la maltraitance des personnes aînées dans le contexte de proche aidance.

    Le programme inclut un outil organisationnel pour les travailleurs communautaires et les bénévoles afin de soutenir le développement de politiques, de procédures et de partenariats pour la gestion de situations potentielles de maltraitance envers les personnes aînées. Au total, le projet rejoindra jusqu'à 240 personnes proches aidantes âgées de 50 ans et plus provenant de 16 organismes communautaires à travers la province de Québec. Ce projet vise qui plus est à faciliter la recherche d'aide des personnes proches aidantes, à améliorer l'identification et le signalement de la maltraitance, ainsi qu'à améliorer le soutien social, la santé et le bien-être des personnes proches aidantes.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement 734 924 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Mise en œuvre et évaluation de « RISE » : Combler une lacune dans l'intervention communautaire d'intervention en cas de maltraitance des personnes aînées

    Le Factor-Inwentash Faculty of Social Work (en anglais seulement) de l'Université de Toronto met en œuvre et évalue une intervention communautaire de prévention et d'intervention en matière de maltraitance envers les personnes aînées, RISE (en anglais seulement), qui travaille auprès des personnes aînées qui risquent de subir ou subissent une certaine forme de maltraitance. Le modèle RISE intègre des modalités de base (entretien motivationnel, justice réparatrice, faire équipe, prise de décision assistée) et fonctionne aux niveaux relationnel, individuel, social et environnemental pour travailler avec les personnes aînées concernées et d'autres, y compris les agresseurs présumés, et leurs familles. Il renforce les soutiens sociaux vers une prévention plus durable de la revictimisation.

    Le projet rejoindra jusqu'à 160 personnes âgées provenant de diverses communautés à travers l’Ontario. Grâce à sa conception de recherche randomisée, le projet a le potentiel de faire progresser la base de données probantes sur ce qui fonctionne pour prévenir la maltraitance des personnes âgées et pour qui et dans quelles circonstances il démontre les plus grands effets.

    L'Agence de la santé publique du Canada contribue 799 971 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Une intervention de promotion de la santé fondée sur des données probantes (programme iHEAL) pour les femmes qui subissent de la violence par un partenaire intime : mise en œuvre dans divers contextes, évaluation et mise à l'échelle

    L'Université Western met en œuvre et évalue le programme iHEAL, une intervention de promotion de la santé tenant compte des traumatismes subis par les femmes qui ont été victimes de violence entre partenaire intime, en collaboration avec des chercheurs de deux universités canadiennes.

    Le personnel infirmier formé selon les principes iHEAL offre un programme de 6 mois inclusif et adapté au contexte dans trois établissements de santé communautaire diversifiés en Colombie-Britannique, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. L'évaluation du programme se concentre sur la façon dont il peut maintenir ses bienfaits pour les femmes, être soutenable pour les organisations et appuyer une mise à l'échelle en vue de sa mise en œuvre dans d'autres organisations que les partenaires initiaux.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 2 032 148 $ sur 3 ans et demi pour soutenir ce projet.

  • L'élaboration d'une application mobile canadienne sur la santé et la sécurité à l'intention des femmes qui subissent de la violence entre partenaire intime

    En partenariat avec l'Université de la Colombie-Britannique et l'Université du Nouveau-Brunswick, l'Université Western Ontario est en voie de créer et de lancer une application mobile gratuite pour soutenir les Canadiennes qui ont été victimes de violence entre partenaire intime.

    Créée et hébergée au Canada, l'application est une ressource interactive fondée sur des données probantes offerte en français et en anglais. Elle a été conçue avec la contribution d'experts et de femmes ayant une expérience vécue. L'application permet aux femmes d'accéder à du soutien par elles-mêmes quand elles le souhaitent. L'application propose des liens vers des ressources pertinentes (au niveau nationale et propres à leur province ou territoire) et fournit aux femmes des renseignements personnalisés qui leur aident à agir pour composer avec les répercussions de la violence qu'elles ont subie sur leur santé et leur bien-être.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 101 929 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Solutions intersectorielles : renforcer la capacité d'une collectivité à faire face à la « pandémie parallèle » que constituent les lésions cérébrales liées à la violence entre partenaire intime par le biais d'une intervention de soutien dirigée par des survivants

    Le Women's Centre for Social Justice (WomenatthecentrE) [en anglais seulement] et le Acquired Brain Injury Research Lab (Laboratoire de recherche sur les lésions cérébrales acquises) se joignent à des partenaires communautaires variés pour adapter, mettre en œuvre et évaluer un programme visant à améliorer la santé et le bien-être des survivants de violence conjugale ayant subi un traumatisme cérébral en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec.

    Ce projet permettra d'établir des ponts entre les secteurs traditionnellement cloisonnés, d'accroître la capacité communautaire et d'établir des trajectoires de service pour les patients vers des soins multisectoriels, et vise la création d'un modèle fondé sur des données probantes pour la prestation de services aux personnes touchées par un traumatisme cérébral découlant de violence conjugale de partout au Canada, sans égard pour leur identité ni leur lieu de résidence.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 391 644 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Partager le parcours de guérison

    Le YWCA de Toronto (en anglais seulement) met en œuvre et évalue deux programmes sur 11 semaines axés sur les arts expressifs (« Here to Help » [ici pour aider] et « Warrior's Journey » [chemin des guerriers]) avec l'aide d'enfants de 4 à 16 ans et de leurs mères ayant fait l'objet de violence conjugale.

    Mis en œuvre dans le quartier de Scarborough de Toronto, en Ontario, ce projet permet d'offrir aux parents ou tuteurs un plus grand nombre d'outils pour exprimer leur personnalité et s'autonomiser en vue de mieux gérer leurs émotions, de renforcer leur résilience et d'élaborer de nouvelles manières de s'adapter aux effets de leur exposition à la violence familiale, de même que pour réduire le risque de nouveau traumatisme. Les participants sont en mesure d'explorer en toute sécurité leurs expériences par l'entremise des arts. Ce projet permet aux participants de cultiver la conscience de soi et la communication et de développer les compétences, les aptitudes et les valeurs qui favorisent la guérison et le mieux-être.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 451 962 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

  • Contribuer à la santé des survivants de violence familiale dans les procédures de droit de la famille

    Ce projet est dirigé par l'Université Western (en anglais seulement). Il renforce la capacité de jusqu'à 15 000 spécialistes et professionnels des secteurs de la santé, de la prévention de la violence et du droit de la famille. Grâce à la création de programmes de formation et de possibilités de collaboration intersectorielle, ce projet contribuera à l'atteinte de l'objectif de protection de la santé et de la sécurité des survivants de la violence familiale et des personnes à risque.

    L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 185 270 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.

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