Centre de la biosûreté rapport annuel 2016-2017

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Organization : Agence de la Santé Publique du Canada

Type : Rapport

Date publiée : Novembre 2017

Cat. : HP42-1F-PDF

ISBN : 2561-3650

Pub. : 170300

Sujets connexes

Une année de transition

Promouvoir la sécurité dans les sciences par des modifications réglementaires

Centre de la biosûreté Rapport annuel 2016-2017

L’entrée en vigueur complète, le 1er décembre 2015, de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et du Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines, a marqué une nouvelle étape dans la réglementation en matière de biosécurité et de biosûreté au Canada.

Le présent rapport raconte l’histoire de la façon dont le Centre de la biosûreté a pris les mesures nécessaires pour assurer une transition réussie vers un nouveau régime de réglementation en gérant les changements, en promouvant la conformité parmi les parties réglementées et en influençant les initiatives mondiales de réglementation de la biosécurité et de la biosûreté jusqu’à et tout au long de l’année qui a suivi.

Pour toute question ou tout commentaire, veuillez communiquer avec le Centre de la biosûreté.

Introduction

La recherche et les activités de diagnostic impliquant des agents pathogènes et des toxines sont primordiales à la santé publique, à la science et à l’innovation. Cependant, elles représentent aussi des risques pour la santé et la sécurité publiques et doivent être abordées et gérées au niveau national, et ce, à l’appui d’autorités législatives modernes. L’entrée en vigueur complète de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (LAPHT) et du nouveau Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines (RAPHT), le 1er décembre 2015, a marqué l’aboutissement de près de 10 ans d’efforts au sein de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour réformer la façon dont la biosécurité et la biosûreté sont réglementées au pays.

Le nouveau régime de réglementation a suscité des changements importants en ce qui concerne les rôles et les responsabilités du Centre de la biosûreté. Avant décembre 2015, le rôle de surveillance se limitait à délivrer des permis d’importation aux chercheurs principaux en vertu du Règlement sur l’importation des agents anthropopathogènes. Aujourd’hui, en vertu de la LAPHT et du RAPHT, ce rôle de surveillance s’est élargi, et le Centre a maintenant le mandat d’offrir un programme national qui englobe les permis obligatoires autorisant une gamme d’activités réglementées, les habilitations de sécurité pour travailler avec certains agents pathogènes et certaines toxines à haut risque ou pour y avoir accès, les déclarations d’incidents et d’exposition, les évaluations du risque que posent les agents pathogènes, l’élaboration de normes et de lignes directrices, et plus encore.

La nouvelle portée du travail exigeait un changement de culture au sein du Centre de la biosûreté. Les interactions avec les parties réglementées au niveau organisationnel plutôt qu’avec les chercheurs individuels – et un ensemble plus vaste d’exigences de conformité – ont nécessité une évolution de ses politiques et procédures. La supervision du nouveau cadre réglementaire a exigé une plus grande collaboration entre les experts des différents domaines au sein du Centre également.

Les choses ont également changé de façon importante pour ceux qui travaillent tous les jours avec des agents pathogènes et des toxines. Dans le cadre du nouveau régime de réglementation, un permis est maintenant requis pour toute installation effectuant des activités réglementées avec des agents pathogènes humains et des toxines, qu’elles soient importées ou acquises sur le marché intérieur. Selon la nature de leur travail, certaines installations doivent également démontrer que des contrôles institutionnels appropriés sont en place. Pour être jugées conformes au RAPHT, toutes les parties concernées ont dû soumettre leurs demandes de permis et les documents justificatifs au Centre de la biosûreté avant le 29 février 2016.

Le nouveau régime de réglementation favorise le renforcement de la culture de biosécurité et de biosûreté dans les laboratoires du pays, ce qui réduit le risque de rejet accidentel ou volontaire dans les collectivités où se trouvent les laboratoires. Le portrait des personnes travaillant avec des agents pathogènes et des toxines est maintenant plus clair et donne la certitude que les organisations dotées de laboratoires respectent les normes appropriées en matière de biosécurité et de biosûreté. Les agents de la sécurité biologique de ces organisations constituent maintenant les principales personnes-ressources du Centre, et ils favorisent une plus grande responsabilité et l’adoption de bonnes pratiques dans l’ensemble des activités des établissements.

Afin d’assurer une transition fluide vers le nouveau régime, presque tous les membres du Centre se sont écartés de leur rôle quotidien à un certain moment afin d’assurer que les demandeurs de permis recevaient un plein soutien au cours du processus de délivrance. Dorénavant, alors que les efforts porteront sur un programme de surveillance de la conformité et d’application continu, le Centre continuera à fournir aux parties réglementées les conseils dont elles ont besoin pour comprendre pourquoi la conformité est importante et comment l’atteindre. En surveillant et en évaluant l’impact du nouveau cadre de réglementation, le Centre peut élaborer de meilleures lignes directrices et de meilleurs outils ainsi que des programmes plus efficaces de sensibilisation des intervenants afin d’aider les organisations au pays à améliorer leurs propres pratiques en matière de biosécurité et de biosûreté. Le Centre continuera également à collaborer avec ses collègues nationaux et étrangers pour faciliter la surveillance coordonnée des agents pathogènes au Canada et pour favoriser l’adoption de pratiques exemplaires à l’échelle internationale.

Il est à noter que des données du quatrième trimestre de 2015-2016 ont également été incorporées à ce premier rapport.

Notre mission

Établir et maintenir un régime rigoureux et exhaustif en matière de sécurité et de sûreté pour prévenir, détecter et gérer les risques liés à l’utilisation d’agents pathogènes humains et de toxines.

Le Centre de la biosûreté protège les Canadiens et les Canadiennes contre les risques pour la santé et la sécurité associés à l’utilisation d’agents pathogènes et de toxines en administrant et en appliquant la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et le Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines ainsi que certaines dispositions du Règlement sur la santé des animaux portant sur l’importation d’agents pathogènes touchant les animaux terrestres.

Le Centre favorise également la coordination en matière de surveillance des agents pathogènes et de renforcement des capacités entre les organismes de réglementation des agents pathogènes et les partenaires de sécurité au pays et à l’étranger, et il aide le Canada à respecter ses obligations en vertu du Règlement sanitaire international et de la Convention sur les toxines et les armes biologiques.

Le Centre de la biosûreté est l’autorité nationale du Canada en matière de biosécurité et de biosûreté pour les agents pathogènes humains, les agents pathogènes d’animaux terrestres et pour certaines toxines biologiques.

Biosécurité

Ensemble des principes, des technologies et des pratiques liés au confinement mis en œuvre pour prévenir l'exposition involontaire à des matières infectieuses et à des toxines, ou leur libération accidentelle.

Qu’est-ce qu’un agent pathogène?

Les agents pathogènes sont des microorganismes qui peuvent causer des maladies. Ils vont de bactéries communes comme Salmonella aux virus très préoccupants pour la santé publique comme le virus Ebola.

Biosûreté

Ensemble des mesures institutionnelles et individuelles visant à prévenir la perte, le vol, le mésusage, le détournement ou la libération intentionnelle d'agents pathogènes, de toxines ou d'autres biens liés à l'installation.

Qu’est-ce qu’une toxine?

Une toxine est une substance toxique produite par un microorganisme, ou dérivée de celui-ci, qui peut avoir des effets néfastes graves sur la santé humaine ou animale, comme la neurotoxine botulique et la toxine produite par la bactérie du charbon (anthrax).

Les agents pathogènes sont classés en quatre groupes de risque (GR).
Plus le risque est élevé, plus les exigences en matière de biosécurité et de biosûreté sont rigoureuses
GR1 GR2 GR3 GR4
Risque pour la personne :
Faible
Risque pour la personne :
Modéré
Risque pour la personne :
Élevé
Risque pour la personne :
Élevé
Risque pour la communauté :
Faible
Risque pour la communauté :
Faible
Risque pour la communauté :
Faible
Risque pour la communauté :
Élevé
Levure de bière Salmonella Rage Virus Ebola

La LAPHT s'applique à toute personne ou installation au Canada menant des activités réglementées avec des agents pathogènes humains et des toxines qui appartiennent aux groupes de risque 2, 3 ou 4.

Qui travaille avec des agents pathogènes humains et des toxines, et pourquoi?

Les agents pathogènes humains et les toxines sont utilisés par des organisations œuvrant dans un large éventail de secteurs et à de multiples fins :
l’enseignement et la recherche dans les universités, le diagnostic des maladies dans les hôpitaux et les établissements de santé publique, la mise au point de vaccins dans l’industrie pharmaceutique, le contrôle de la qualité dans l’industrie alimentaire et plus encore.

Les permis délivrés à ce jour par le Centre sont répartis comme suit :

Figure 1 - Description textuel

Diagramme circulaire illustrant la répartition des permis délivrés par le Centre secteur par secteur :

  • Gouvernement (santé publique) : deux pour cent
  • Gouvernement (santé vétérinaire/animale) : deux pour cent
  • Gouvernement (santé environnementale) : trois pour cent
  • Autres ministères : cinq pour cent
  • Hôpitaux : vingt pour cent
  • Milieu universitaire : vingt pour cent
  • Secteur privé : quarante-huit pour cent
  • Scientifiques citoyens/Biologistes citoyens : sans objet

Ce que notre programme couvre

Le Centre offre un programme national visant les éléments suivants :

  • Permis
  • Habilitations de sécurité pour les personnes ayant accès à des agents pathogènes à haut risque
  • Déclarations d’incident ou d’exposition
  • Évaluation des risques associés aux agents pathogènes
  • Élaboration et application de normes et lignes directrices
  • Sensibilisation et mobilisation des intervenants
  • Surveillance et vérification de la conformité et contrôle d’application (inspections, vérifications, examens de documents)

Nos activités à ce jour

Permis visant des agents pathogènes et des toxines

À moins d'exemption ou d'exclusion, un permis est requis pour exercer les activités réglementées suivantes avec des agents pathogènes humains et des toxines au Canada :

  • les avoir en sa possession, les manipuler ou les utiliser
  • les produire
  • les entreposer
  • permettre à quiconque d'y avoir accès
  • les transférer
  • les importer ou les exporter
  • les rejeter ou les abandonner
  • les éliminer

1 550
permis délivrés au total (permis actifs, modifiés ou annulés)

951
permis actifs (en date du 31 mars 2017)

93 %
des permis actifs visent des agents pathogènes du GR2

264
PSA examinés

Tous les demandeurs de permis qui ont l'intention de mener des recherches scientifiques doivent présenter un plan de surveillance administrative (PSA) pour les agents pathogènes et les toxines dans un cadre de recherche qui définit comment les risques liés à la biosécurité et à la biosûreté seront gérés sur le plan administratif au niveau de l'établissement.

366
Habilitations de sécurité délivrées

Des habilitations de sécurité sont nécessaires pour toutes les personnes qui travaillent avec certains agents pathogènes et certaines toxines des GR3 et GR4, connus sous le nom d'agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE), ou y ont accès.

18
plans de biosûreté examinés

Toutes les installations doivent disposer d'un plan de biosûreté. Les installations qui travaillent avec des ABCSE sont tenues de soumettre leur plan actuel avec leur demande de permis, en précisant quelles sont les mesures de sûreté en place pour prévenir le vol et le détournement d'agents biologiques ou de ressources de l'installation.

Permis délivrés par mois

Figure 2 - Description textuel

Diagramme à barres illustrant le nombre de permis délivrés par mois de décembre 2015 à mars 2017.

En 2015 :

  • Décembre : un

En 2016 :

  • Janvier : trente-deux
  • Février : cent quatorze
  • Mars : cent vingt-trois
  • Avril : deux cent seize
  • Mai : cent dix-huit
  • Juin : quatre-vingt-six
  • Juillet : trente-quatre
  • Août : deux cent soixante-neuf
  • Septembre : dix-sept
  • Octobre : vingt-trois
  • Novembre : vingt-trois
  • Décembre : vingt-deux

En 2017 :

  • Janvier : trente
  • Février : seize
  • Mars : vingt-six

Surveillance et vérification de la conformité, et application de la loi

Le Centre utilise une approche fondée sur le risque pour surveiller et vérifier la conformité avec la LAPHT et le RAPHT et pour régler les cas de non-conformité.

2
GR4 + ABCSE Titulaires de permis ayant été soumis à une inspection

15
GR3 + ABCSE Titulaires de permis ayant été soumis à une inspection

2
toxine ABCSE Titulaires de permis ayant été soumis à une inspection

13
GR2 Titulaires de permis ayant été soumis à une inspection

13
inspecteurs désignés

Agents de la sécurité biologique

L'agent de la sécurité biologique est la personne désignée par le titulaire de permis pour superviser les pratiques de biosécurité et de biosûreté de l'organisation.

856
agents de la sécurité biologique au Canada

Figure 3 - Description textuel

Carte illustrant la distribution des agents de sécurité biologique à travers le Canada :

  • Yukon : un
  • Territoires du Nord-Ouest : deux
  • Nunavut : un
  • Colombie-Britannique : quatre-vingt-douze
  • Alberta : soixante et onze
  • Saskatchewan : vingt-sept
  • Manitoba : trente-six
  • Ontario : deux cent soixante-dix-huit
  • Québec : deux cent soixante-douze
  • Nouveau-Brunswick : trente et un
  • Nouvelle-Écosse : dix-huit
  • Île-du-Prince-Édouard : dix
  • Terre-Neuve-et-Labrador : quatorze

Déclaration des incidents

Les titulaires de permis doivent déclarer au Centre  quatre types  d'incidents de laboratoire, classés comme suit :

  1. Incidents de laboratoire liés à une exposition :
    • exposition à un agent pathogène ou à une toxine qui a causé ou pu causer une maladie
  2. Incidents de laboratoire non liés à une exposition :
    • rejet accidentel d'un agent pathogène ou d'une toxine
    • possession ou production par inadvertance d'un agent pathogène ou d'une toxine
    • agents pathogènes humains ou toxines manquants, perdus ou volés

Les trois principales causes de la déclaration d'une exposition ou d'une infection contractée en laboratoire (ICL) :

  1. Normes, politiques et procédures
  2. Communication
  3. Surveillance de la gestion

Déclarations obligatoire

Déclarations d’incident en laboratoire

Figure 4 - Description textuel

Diagramme à barres illustrant le nombre de déclarations d'incident en laboratoire soumises au Centre entre décembre 2015 et mars 2017 :

  • Nombre total des incidents en laboratoire déclarés au Centre : cent treize
  • Nombre total de déclaration d'exposition et d'infections contractées en laboratoire : cinquante-sept
  • Nombre total de déclarations d'incident en laboratoire sans exposition : cinquante-six

Déclaration d'expositions en laboratoire et infections (ou intoxications) contractées en laboratoire par mois :

  • En 2015 :
    • Décembre : zéro
  • En 2016 :
    • Janvier : zéro
    • Février : trois
    • Mars : deux
    • Avril : trois
    • Mai : cinq
    • Juin : quatre
    • Juillet : cinq
    • Août : trois
    • Septembre : cinq
    • Octobre : dix
    • Novembre : cinq
    • Décembre : deux
  • En 2017 :
    • Janvier : quatre
    • Février : trois
    • Mars : trois

Déclarations d'incidents en laboratoire sans exposition par mois :

  • En 2015 :
    • Décembre : zéro
  • En 2016 :
    • Janvier : zéro
    • Février : un
    • Mars : trois
    • Avril : cinq
    • Mai : un
    • Juin : sept
    • Juillet : cinq
    • Août : trois
    • Septembre : trois
    • Octobre : cinq
    • Novembre : quatre
    • Décembre : cinq
  • En 2017 :
    • Janvier : cinq
    • Février cinq
    • Mars : six

Gestion de la transition

Le Centre de la biosûreté savait dès le début qu'il favoriserait une transition en douceur vers le nouveau régime de réglementation en donnant aux organisations canadiennes les connaissances et les outils nécessaires pour comprendre le processus de demande et pour répondre aux difficultés rencontrées.

Grâce à un effort collectif auquel a participé le personnel de tous les secteurs de l'organisation, le Centre a travaillé en étroite collaboration avec ses nombreux partenaires et intervenants pour rationaliser les processus de demande de permis et d'habilitation de sécurité et pour aider les parties réglementées à renforcer leurs contrôles internes afin de pouvoir respecter les normes les plus élevées en matière de biosécurité et de biosûreté dans leurs installations.

100 % des demandes de permis traitées en Janvier 2017
1er décembre 2015 29 février 2016 Janvier 2017
Le nouveau Règlement sur les agents pathogènes et les toxines et les dispositions restantes de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines de 2009 sont entrés en vigueur. Hundreds of organizations had 90 days to file a licence application to be in compliance with the new regulatory regime. En faisant preuve de prévoyance, de souplesse et de détermination, le Centre de la biosûreté a contribué à la transition de chaque étape et, en janvier 2017, les 893 demandes depermis reçues pendant la période de transition avaient été traitées.

Un portail pour tous

Afin de réduire le fardeau réglementaire et administratif et de rendre le processus de demande de permis aussi efficace que possible, le Centre a remplacé, le 1er décembre 2015, son ancien système de demande de permis de type papier par un portail en ligne beaucoup plus efficace.

Le nouveau portail de la biosûreté permet aux parties réglementées d'échanger avec le Centre des renseignements de manière sécurisée et simplifie le processus de demande, le suivi et les modifications de permis. Il constitue également un emplacement centralisé pour créer, stocker et soumettre des déclarations d'incident et d'exposition, ainsi que pour accéder facilement à la liste complète des agents biologiques du Centre.

La facilité d'utilisation était une préoccupation majeure lors de l'élaboration du portail. Ce dernier comporte des instructions claires à l'écran et offre des fenêtres contextuelles pour donner aux demandeurs une aide supplémentaire au besoin.

+ de 200 appels par mois

Dans la course pour présenter les demandes par l’entremise du portail de la biosûreté, le Centre a vu son volume d’appels mensuel passer de 40, en moyenne, à plus de 200. Le traitement de ces appels était crucial : le Centre était déterminé à faire en sorte que la méconnaissance des utilisateurs du portail ne soit pas un facteur limitatif pour les demandes de permis.

Pour soutenir le lancement du portail, le Centre a créé des tutoriels WebEx pour guider les demandeurs à travers le processus de soumission et a demandé au personnel de tous les secteurs du Centre d’intervenir auprès des utilisateurs ayant besoin d’un soutien étape par étape.

Le personnel du Centre bénéficie également d’une solution améliorée de gestion de la relation client (GRC) qui fournit l’historique de conformité complet de chaque établissement titulaire d’un permis, ce qui facilite l’administration interne des permis, la surveillance et la vérification de la conformité, les déclarations et les activités de mobilisation des intervenants, tout en accélérant l’examen de demandes de modification et de renouvellement de permis.

Depuis sa mise en service, le portail de la biosûreté a été mis à jour deux fois en réponse aux commentaires des intervenants. D’autres améliorations sont prévues au début de l’année 2017-2018.

Inscrire tout le monde dans le système

Pour être jugées conformes au nouveau régime, les organisations devaient soumettre une demande de permis avant la fin de février 2016. Le Centre a donc coordonné une vaste campagne d'inscription au moyen de communiqués, de courriels et même d'appels téléphoniques pour rappeler aux parties réglementées leurs obligations et faire en sorte que tous les demandeurs potentiels soient inscrits dans le système avant la date limite. Au total, 893 demandes ont été reçues avant la date limite par le biais du portail de la biosûreté, ce qui a déclenché une nouvelle phase de travail : la vérification de l'intégrité des données. Tout au long du printemps 2016, le personnel a travaillé avec les demandeurs pour améliorer l'exactitude et la précision des dossiers soumis, créant des annonces de placement de données de haute qualité servant de référence pour toutes les activités en cours, depuis les inspections jusqu'aux renouvellements de permis.

Le Centre a commencé à délivrer des permis dès la réception des premières demandes en décembre 2015. Encore une fois, un effort concerté a abouti à d'excellents résultats : en janvier 2017, toutes les demandes reçues avant le délai de février avaient été traitées.

Renforcer la responsabilisation interne des titulaires de permis

En vertu du précédent régime fondé sur les importations au Canada, le Centre de la biosûreté collaborait avec les chercheurs principaux sur une base transactionnelle pour délivrer des permis d'importation d'agents pathogènes humains et de toxines. Aujourd'hui, avec l'entrée en vigueur de la LAPHT et du RAPHT, le Centre délivre des permis qui autorisent une organisation à exercer des activités réglementées avec des agents pathogènes humains et des toxines au Canada, et toute personne qui exerce de telles activités conformément au permis est assujettie à des obligations en matière de biosécurité et de biosûreté. Le permis autorise également l'importation d'agents pathogènes touchant les animaux terrestres réglementés par le Règlement sur la santé des animaux.

Au sein d'une organisation, le titulaire du permis a la responsabilité générale d'assurer la conformité à la LAPHT et au RAPHT et doit désigner un agent de la sécurité biologique pour superviser les pratiques de biosécurité et de biosûreté dans ses installations. Le Centre a modifié ses politiques et son approche en matière de communication afin de s'adapter à la nouvelle réalité d'une seule personne-ressource et de permettre aux agents de la sécurité biologique de s'acquitter efficacement de leurs fonctions.

Certaines installations doivent soumettre des documents complémentaires pour appuyer leur demande de permis. Par exemple, les installations qui mènent des recherches scientifiques doivent soumettre un plan de surveillance administrative (PSA) qui précise comment les risques en matière de biosécurité et de biosûreté seront gérés sur le plan administratif dans les milieux de recherche. De même, les installations qui travaillent avec certains agents pathogènes ou certaines toxines à haut risque connus sous le nom d'agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE) doivent présenter avec leur demande leur plan de biosûreté existant, qui décrit les mesures de sûreté en place pour prévenir le vol ou le détournement d'agents biologiques et de biens de l'installation.

S'appuyant sur les questions reçues et les difficultés observées, le Centre a activement publié des conseils tout au long de l'année pour aider les
parties réglementées à élaborer leur plan.

Pendant l'exercice 2017-2018, le Centre continuera à élaborer et à affiner ses procédures opératoires normalisées pour gérer le nouveau régime et répondre aux commentaires des parties réglementées dans le but de s'assurer que les titulaires de permis comprennent aussi clairement que possible comment gérer les risques au sein de leurs installations pour assurer la sûreté et la sécurité des Canadiens et Canadiennes.

L'avantage de l'efficacité administrative

L'approche axée sur les risques pour la délivrance de permis vise à réduire au minimum le fardeau administratif , en particulier pour les installations où l'on travaille avec des agents pathogènes à faible risque. Exemple :

  • Étant donné que le permis vise de nombreuses activités réglementées, les laboratoires importateurs ne sont plus tenus d'obtenir un permis d'importation individuel.
  • Le permis est valide pendant un à cinq ans selon le groupe de risque des agents pathogènes humains en cause. La plupart des laboratoires qui travaillent avec des agents pathogènes du GR2 peuvent obtenir un permis de cinq ans.
  • Le renouvellement d'un permis est rapide et facile grâce au portail de la biosûreté, qui reporte les renseignements déjà fournis de sorte qu'il n'est pas nécessaire de remplir chaque fois toute la demande.

Promouvoir la conformité

Les données montrent que la conformité est plus grande lorsque les organisations comprennent son importance et savent comment l'atteindre. Reconnaissant ce fait, le Centre de la biosûreté a organisé l'an dernier une campagne exhaustive de sensibilisation, de communication et de formation et a fourni des renseignements clairs, cohérents et faciles d'accès aux organisations de tout le pays avant la date limite de février 2016 pour la présentation des demandes de permis.

Deux documents constituaient des éléments clés du succès : une version actualisée de la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB), qui clarifie les nouvelles exigences en matière de manipulation et d'entreposage sécuritaires des agents pathogènes et des toxines, et une version révisée du Guide canadien sur la biosécurité, qui donne des conseils essentiels sur la façon de répondre aux exigences décrites dans la NCB. Le Centre a également effectué plusieurs mises à jour de l'application de la NCB pour les appareils mobiles, y compris la possibilité de parcourir les exigences par niveau de confinement et type de travail, dans le but d'aider les organisations à cerner plus facilement les exigences applicables à leurs propres installations.

Ces ressources ont été complétées par les Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité, une série de documents d'orientation fournissant des détails sur des concepts tels que la façon d'élaborer un plan de biosûreté exhaustif ainsi que des directives, des avis et des notifications de biosécurité concernant certains agents pathogènes pour faire part de changements dans les exigences de confinement ou les pratiques opérationnelles. Des bulletins d'information périodiques ont fourni des renseignements supplémentaires sur des sujets précis se rapportant à la biosécurité et à la biosûreté au cours de l'année et ont également fait état d'incidents clés liés à une exposition et des leçons qui avaient été tirées pour que la grande communauté des laboratoires puisse en profiter.

En travaillant activement avec les parties réglementées pour promouvoir la conformité et faciliter la mise en œuvre des nouvelles exigences réglementaires, le Centre réduit la nécessité d'avoir à prendre des mesures d'application de la loi demandant plus de ressources plus tard.

Pour aider les laboratoires canadiens à se conformer à leurs obligations réglementaires, le Centre de la biosûreté a adopté une approche proactive qui met l’accent sur la mobilisation, la formation et l’accès facile aux conseils et aux ressources.

2 325
téléchargements de l’application de biosécurité de la NCB

3 733
abonnés aux bulletins d’information et aux courriels à large diffusion du Centre

3 760
téléchargements de l’application Fiches techniques santé-sécurité : agents pathogènes

Une source de savoir unique concernant la biosécurité

Le Centre offre une formation en ligne et des ressources gratuites sur la biosécurité et la biosûreté en laboratoire grâce à son portail d'apprentissage en ligne. Il offre plus de 20 cours et vidéos sur un vaste éventail de sujets, notamment des introductions générales sur la biosécurité et la biosûreté, l'évaluation des risques associés à la microbiologie, aux agents pathogènes et aux toxines, les infections contractées en laboratoire, la gestion des déchets biomédicaux et plus encore. Les cours ont été mis à jour et élargis en février 2017 afin de tenir compte des dernières pratiques exemplaires.

10 974
cours suivis en 2016-17.

Gérer la conformité en relation avec le risque

Le Centre adopte une approche axée sur les risques pour la surveillance et la vérification de la conformité et pour l’application de la loi afin d’amener les parties réglementées à se conformer en utilisant le niveau d’intervention le plus approprié.

La fréquence des inspections sur le terrain et des examens ciblés de documents est fondée sur un certain nombre de facteurs, dont les conditions de délivrance du permis, la complexité du travail réalisé dans une installation donnée, les risques de sécurité connexes et l’historique de conformité de l’installation. En cas de non-conformité, la réponse du Centre dépend de plusieurs facteurs; le Centre peut émettre un avis, modifier les conditions d’un permis, suspendre ou révoquer le permis et même intenter des poursuites pour infraction.

Après la période intensive d’examen de demandes et de délivrance de permis au cours du premier semestre, les inspections en vertu du Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines ont commencé véritablement en octobre 2016. L’équipe des 13 inspecteurs désignés du Centre a effectué au total 32 inspections de surveillance et de vérification de la conformité et 4 inspections préalables à la délivrance du permis dans des installations utilisant des agents du GR3.

Surveiller la conformité jusqu’à la frontière

Par sa participation à l’Initiative du guichet unique de l’Agence des services frontaliers du Canada, le Centre a accès à des données qui peuvent être utilisées pour surveiller et vérifier la conformité au Règlement des installations qui importent des agents pathogènes au Canada .

Responsabilisation au niveau institutionnel

Étant donné que chaque organisation titulaire d’un permis a maintenant un agent de la sécurité biologique désigné responsable de la surveillance de la biosécurité et de la biosûreté, le Centre peut promouvoir et surveiller plus efficacement la conformité au niveau institutionnel. Plutôt que de communiquer avec les chercheurs individuels, le Centre travaille en étroite collaboration avec les agents de la sécurité biologique afin que les exigences réglementaires soient comprises, que les risques soient cernés et atténués de manière proactive, et que toutes les mesures correctives nécessaires soient mises en œuvre. Les agents de la sécurité biologique veillent également à ce que les leçons apprises soient appliquées de manière uniforme dans l’ensemble de leur organisation grâce à la formation et à l’élaboration de politiques.

La déclaration obligatoire des incidents en laboratoire donne au Centre une image plus claire de ce qui se passe dans les installations canadiennes titulaires d’un permis; elle permet la collecte au niveau national de données qui peuvent être utilisées pour mettre à jour et renforcer les normes et les lignes directrices en matière de biosécurité et de biosûreté. En décelant les incidents et en reconnaissant les tendances rapidement, le Centre peut également renseigner en temps opportun et de façon cohérente les agents de la sécurité biologique et les titulaires de permis sur la façon d’intervenir, d’enquêter et de découvrir les causes profondes, leur permettant ainsi d’améliorer ou de renforcer leurs pratiques de biosécurité et de prévenir d’autres incidents. À ce jour, le Centre a traité 113 déclarations d’incidents en laboratoire.

Établir le contact avec les scientifiques citoyens

Des progrès importants dans la recherche en sciences de la vie transforment la manière dont les expériences biologiques sont menées. La science citoyenne, ou « DIY Biology » est un mouvement mondial en pleine croissance de scientifiques professionnels, d’ingénieurs, d’étudiants et d’amateurs qui font de la recherche en biologie en dehors des milieux universitaires et industriels traditionnels. Depuis 2014, le Centre dialogue avec les membres de la communauté canadienne des scientifiques citoyens afin de les sensibiliser à la biosécurité et à la biosûreté.

En mars 2016, le Centre a organisé le premier sommet canadien sur la « DIY Biology » et a réuni des scientifiques citoyens et des représentants du milieu universitaire et d’autres ministères fédéraux pour évaluer comment le mouvement modifie le paysage de la recherche scientifique et de l’innovation du Canada, et pour discuter des risques pour la santé et la sécurité publiques et pour trouver des moyens de soutenir ces activités tout en assurant une culture de sécurité.

Le Centre participe également à la compétition de l’iGEM (International Genetically Engineered Machine), compétition internationale de machines génétiquement modifiées, en tant que juge et membre du comité de sécurité, ce qui lui permet d’entrer en contact avec les étudiants du secondaire et de premier cycle universitaire qui s’intéressent à la biologie de synthèse pour leur inculquer de bonnes pratiques de biosécurité et de gestion des risques dans leurs projets, et de mettre les participants à l’iGEM en contact avec des professionnels de la biosécurité dans leur pays d’origine.

Renforcer la biosécurité et la biosûreté à l’échelle mondiale

Réaffirmé comme un Centre collaborateur de l’OMS pour la biosécurité et la biosûreté

Parce qu’une menace de maladie infectieuse quelque part peut rapidement devenir une menace de maladie infectieuse partout.

Le Centre fonctionne à l’échelle mondiale pour renforcer les capacités internationales en matière de biosécurité et de biosûreté.

Grâce à un leadership actif et au partage à l’échelle mondiale de ses connaissances sur l’utilisation sûre des agents pathogènes et des toxines, le Centre de la biosûreté contribue à faire du Canada – et du monde – un endroit plus sécuritaire.

Des approches internationales plus solides et normalisées en matière de biosécurité et de biosûreté représentent une meilleure protection pour les Canadiens et Canadiennes au pays et à l’étranger. Même au cours de son année de transition, le Centre a poursuit - et poursuit toujours - le partage de connaissances et l’harmonisation de la réglementation avec ses partenaires à travers le monde.

La redésignation du Centre en tant que Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la biosécurité et la biosûreté, en 2016, confirme son rôle de premier plan sur la scène mondiale. L’OMS a étendu la portée internationale du Centre, ce qui lui permet de favoriser l’adoption de pratiques sûres et sécuritaires pour le travail avec les agents pathogènes humains et les toxines dans les laboratoires du monde entier. En retour, l’OMS et ses membres tirent parti de l’expertise et de l’expérience canadiennes pour améliorer les processus d’inspection, renforcer la collecte et l’analyse des données, élaborer des outils stratégiques, établir des réseaux d’experts et d’organismes de réglementation de confiance et améliorer la déclaration des incidents dans le monde entier.

En créant des occasions de promouvoir des solutions sécuritaires, sûres et pratiques en matière de biosécurité et de biosûreté à l’étranger – et en permettant à notre pays de tirer des leçons des expériences d’autrui – ce travail avec l’OMS constitue le fondement de la plupart des activités internationales du Centre.

Un joueur dans l’équipe du gouvernement du Canada

Dans le cadre de son travail international, le Centre collabore souvent avec les organismes du gouvernement du Canada pour tirer le meilleur parti possible des ressources du pays. Affaires mondiales Canada, par exemple, finance une partie du programme international du Centre dans le cadre de son Programme de partenariat mondial, lequel soutient un large éventail d’activités visant à renforcer la sûreté biologique et à améliorer la capacité des pays partenaires à prévenir les menaces biologiques, à les détecter et à y répondre.

Prévenir la propagation des maladies infectieuses

Au moment où la poliomyélite est au bord de l’éradication, la réduction du nombre d’installations de confinement du poliovirus dans le monde réduit au minimum le risque de réapparition de la maladie. L’an dernier, le Centre a continué de coordonner la mise en œuvre par le Canada des dernières exigences en matière de bioconfinement du poliovirus dans le cadre du Plan stratégique pour l’éradication de la poliomyélite et la phase finale de l’OMS, jouant un rôle clé dans les programmes mondiaux et régionaux visant à s’assurer que les pratiques de manipulation et d’entreposage sont respectées partout où le virus est conservé et contribuant à renforcer la vérification des laboratoires dans le monde.

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laboratoires canadiens travaillent avec le poliovirus, en baisse par rapport à 23 en 2009, ce qui aide l’OMS à remplir son engagement de diminuer le nombre mondial d’installations possédant le virus

Bien que certaines initiatives internationales visent à promouvoir la manipulation, l'entreposage, l'utilisation et l'élimination sécuritaires des agents pathogènes humains et des toxines, d'autres, comme la Convention sur les armes biologiques et à toxines (CABT), ont pour but d'interdire la mise au point, la production et l'entreposage d'armes biologiques. Au Canada, la LAPHT et le RAPHT sont les principaux instruments juridiques utilisés pour mettre en œuvre les exigences de la CABT. Le Centre fournit régulièrement de l'expertise technique à Affaires mondiales Canada pour l'aider à assumer son leadership dans ce dossier, et l'an dernier, il a appuyé la délégation du Canada sur la biosécurité et la biosûreté lors de la Conférence d'examen de la CABT 2016.

Harmoniser la réglementation

L'une des façons dont le Centre contribue à renforcer la biosécurité et la biosûreté mondiales est en aidant les organisations nationales et régionales de santé dans le monde à élaborer ou à renforcer leur cadre de surveillance. Ainsi, en tant que l'un des six coresponsables du plan d'action pour la biosécurité et la biosûreté du Programme mondial de sécurité sanitaire, le Centre fournit un soutien pour l'élaboration de politiques et la planification d'outils que les pays peuvent utiliser pour concevoir, mettre en œuvre et maintenir leur cadre de surveillance de la biosécurité et de la biosûreté. En 2016, le Centre a transféré le rôle de secrétaire de ce groupe du Canada au Danemark.

Dans le cadre de son travail continu avec le Programme mondial de sécurité sanitaire, l'an dernier, le Centre a produit une trousse pour aider les pays en développement à créer leur propre cadre national de surveillance de la biosécurité et de la biosûreté en tenant compte des réalités locales. Jusqu'à cinq pays devraient mettre la trousse à outils à l'essai en 2017, et le Centre en facilitera le lancement.

Partenaires en biosécurité et en biosûreté

Composé de responsables de la réglementation en matière de biosécurité et de biosûreté du monde entier, l'International Experts Group of Biosafety and Biosecurity Regulators (IEGBBR, Groupe international d'experts provenant d'organismes de réglementation de la biosécurité et de la biosûreté) encourage la coordination entre les autorités nationales de réglementation lors de l'élaboration des règlements sur la biosécurité et la biosûreté, l'objectif final étant l'harmonisation à l'échelle mondiale de la réglementation. En septembre 2016, grâce au financement obtenu du Programme de partenariat mondial d'Affaires mondiales Canada, le Centre a contribué à établir un secrétariat officiel pour l'IEGBBR, et il assumera la fonction de secrétaire jusqu'en décembre 2017. En outre, en tant que membre du projet européen d'application de la loi sur les organismes génétiquement modifiés, le Centre a l'occasion de partager les leçons apprises et d'influer sur l'élaboration des règlements de l'Union européenne en faisant connaître les pratiques exemplaires canadiennes (et vice versa).

Le travail bilatéral du Centre avec des pays comme les États-Unis contribue également à l'avancement des intérêts du Canada en matière de biosécurité et de biosûreté. Par exemple, la mise en œuvre du plan d'action entre le Canda et les États-Unis Par-delà la frontière 2015-2018 vise à améliorer la collaboration en matière de contrôle des agents pathogènes et le partage de l'information sur les menaces biologiques entre les deux pays. L'an dernier, le Centre a fait plusieurs exposés et a participé à des réunions avec les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis pour échanger sur les pratiques exemplaires et discuter davantage des moyens d'harmoniser la réglementation.

Les fiches techniques santé-sécurité : agents pathogènes (ftssp) sont des documents techniques produits par l’agence qui fournissent aux organisations du canada et d’ailleurs dans le monde un accès instantané à des renseignements sur les dangers que représentent divers agents pathogènes et sur la façon de travailler en toute sécurité avec ces agents en laboratoire.

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FTSSP disponibles en ligne

Fiches techniques les plus consultées :

Figure 5 - Description textuel

Image montrant les trois Fiches techniques santé-sécurité : Agent pathogène les plus téléchargées :

  • Staphylococcus Aureus : Quatre-vingt-neuf mille deux cent douze pages vues
  • Streptococcus Agalactiae : Trente-sept mille cinq cent dix-neuf pages vues
  • Virus de la dengue : Trente-six mille huit cent soixante-deux pages vues

+1,8 million

de pages vues

Accès au site Web FTSSP par pays :

Figure 6 - Description textuel

Image montrant les quatre principaux pays accédant aux sites Web des Fiches techniques santé-sécurité : Agent pathogène :

  • France : Quatre cent quarante-quatre mille neuf cent quatre-vingt-onze visites
  • Canada : Trois cent quatre-vingt-trois mille quatre cent soixante-quatre visites
  • États-Unis : Trois cent cinquante-sept mille sept cent quatre-vingt-treize visites
  • Philippines : Quarante-trois mille sept cent soixante-seize visites

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