ARCHIVÉ - Hépatite C

 


À déclaration obligatoire à l’échelle nationale depuis : 1999

1.0 Déclaration à l’échelle nationale

Seuls les cas confirmés de la maladie devraient être déclarés.

2.0 Type de surveillance

Déclaration systématique de chaque cas aux autorités fédérales

3.0 Classification du cas

3.1 Cas confirmé, Sans Distinction entre l’Infection Aiguë et l’Infection Chronique

Détection d’anticorps dirigés contre le virus de l’hépatite C (anti-VHC); les tests positifs pour les anticorps anti VHC devraient être confirmés par un second dosage EIA au moyen d’une trousse provenant d’un autre fabricant, par immunotransfert ou par un TAN pour l’ARN du VHC. OU Détection de l’ARN du virus de l’hépatite C

4.0 Laboratoire — Commentaires

La recherche des anticorps anti VHC ne devrait pas être effectuée chez le nourrisson âgé de < 18 mois, car les anticorps détectables peuvent être le reflet d’une transmission maternelle passive. Étant donné que la plupart des infections surviennent au moment de l’accouchement, si l’on envisage d’avoir recours à la détection de l’ARN du VHC, il faudrait reporter cette épreuve au-delà de 4 à 12 semaines afin d’éviter les résultats faussement négatifs. Il ne faut pas utiliser le sang du cordon parce qu’il risque d’être contaminé par le sang de la mère.

La fenêtre sérologique du VHC est d’environ 5 à 10 semaines, et l’on estime que 30 % des infections aiguës ne seraient pas diagnostiquées si les anticorps anti VHC étaient les seuls marqueurs de l’infection utilisés pendant cette période. L’ARN du VHC est détectable dans les deux à trois semaines qui suivent l’infection et, en présence d’une maladie clinique, il permet de reconnaître une infection à VHC aiguë, même en l’absence d’anticorps anti VHC.

Si l’on a recours uniquement à la détection de l’ARN du VHC pour confirmer une infection active, il est recommandé de répéter le test.

Pour que l’infection aiguë soit confirmée, il faut établir la séroconversion, c’est à dire chez un patient auparavant séronégatif pour les anticorps anti VHC.

Environ 25 % (variation de 15 % à 45 %) des infections à VHC guériront spontanément. Ces patients seront généralement porteurs d’anticorps anti-VHC, en l’absence d’ARN du VHC détectable (au moyen d’un test ayant une limite de détection inférieure de 10 à 50 UI/ml).

Les personnes immunodéprimées pourraient ne pas développer d’anticorps anti VHC (p. ex. infection à VIH avec un décompte de CD4 < 50). Chez ces personnes, la détection de l’ARN du VHC pourrait s’avérer nécessaire.

Les résultats positifs aux tests de détection des anticorps anti VHC devraient être confirmés par un second EIA au moyen d’une trousse provenant d’un autre fabricant, par immunotransfert ou par un TAN pour l’ARN du VHC.

5.0 Manifestations cliniques

La maladie clinique aiguë se caractérise par l’apparition discrète des symptômes et un ictère ou des taux élevés de transaminases sériques. Les infections chroniques peuvent présenter des poussées de la maladie se manifestant par des signes et symptômes semblables.

6.0 Code(s) de la CIM

6.1 Code(s) de la CIM-10

B17.1, B18.2

6.2 Code(s) de la CIM-9/CIM-9-MC

070.70, 070.71, 070.41, 070.44, 070.51, 070.54

7.0 Type de déclaration à l’échelle internationale

Aucune

8.0 Commentaires

9.0 Références

Définitions de cas des maladies faisant l’objet d’une surveillance nationale. RMTC 2000;26(S3). Consulté en mai 2008, à l’adresse : http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/00vol26/26s3/index_f.html

Date de la dernière révision :

septembre 2008


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