Définitions des cas de grippe à utiliser dans la recherche en milieu réel

RMTC

Volume 48-9, septembre 2022 : Surveillance des maladies invasives au Canada

Surveillance

Évaluation des définitions de cas de grippe en vue de leur utilisation dans la recherche de données probantes provenant du monde réel

Pamela Doyon-Plourde1,2, Élise Fortin1,3, Caroline Quach1,2,4,5

Affiliations

1 Département de microbiologie, maladies infectieuses et immunologie, Faculté de médecine, Université de Montréal, Montréal, QC

2 Institut de recherche-CHU Sainte-Justine, Montréal, QC

3 Institut national de santé publique du Québec, Montréal, QC

4 Département clinique de médecine de laboratoire, CHU Sainte-Justine, Montréal, QC

5 Prévention et contrôle des infections, CHU Sainte-Justine, Montréal, QC

Correspondance

c.quach@umontreal.ca

Citation proposée

Doyon-Plourde P, Fortin É, Quach C. Évaluation des définitions de cas de grippe en vue de leur utilisation dans la recherche de données probantes provenant du monde réel. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2022;48(9):433–7. https://doi.org/10.14745/ccdr.v48i09a03f

Mots-clés : influenza, syndrome grippal, infection grippale confirmée en laboratoire, données provenant du monde réel, surveillance

Résumé

Contexte : La confirmation en laboratoire de l’infection grippale n’est pas effectuée de façon systématique dans la pratique clinique courante. Avec l’avènement des mégadonnées, il est tentant d’utiliser les bases de données administratives des soins de santé pour les études sur l’efficacité réelle du vaccin contre l’influenza, qui reposent souvent sur les codes de diagnostic clinique. Le présent article vise à comparer les courbes d’incidence de la grippe utilisant les définitions de cas internationales dérivées des codes de diagnostic clinique avec les données de surveillance de l’infection grippale des CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américains.

Méthodes : Cette série de cas décrit l’incidence de la grippe selon les semaines CDC, définie à l’aide des codes de diagnostic de la Classification internationale des maladies sur quatre saisons grippales (2015–2016 à 2018–2019) dans une cohorte de citoyens américains âgés de trois ans et plus ayant consulté au moins une fois par année entre 2015 et 2019. Les résultats ont été comparés au nombre de prélèvements positifs pour l’influenza ou de consultations externes pour un syndrome d’allure grippale obtenus à partir des données de surveillance des CDC en ce qui concerne l’influenza.

Résultats : Les courbes d’incidence des consultations médicales liées à la grippe étaient très semblables aux données de surveillance des CDC pour l’infection grippale confirmée en laboratoire. À l’inverse, le nombre de consultations pour un syndrome d’allure grippale était élevé lorsque les virus de l’influenza ont commencé à circuler, ce qui a entraîné une divergence par rapport aux données rapportées par les CDC.

Conclusion : Une définition de cas spécifique devrait être privilégiée en l’absence de données sur l’infection grippale confirmée en laboratoire, car une définition de cas plus large ferait pencher l’efficacité réelle du vaccin contre l’influenza vers une valeur nulle.

Introduction

Bien qu’il s’agisse d’une maladie évitable par la vaccination, la grippe provoque chaque année environ trois à cinq millions de cas de maladie grave et 290 000 à 650 000 décès dans le mondeNote de bas de page 1. En raison du taux de mutation élevé des virus de l’influenza, les formulations des vaccins sont mises à jour chaque année, ce qui exige une surveillance constante de l’influenza dans le monde entier. L’efficacité réelle du vaccin antigrippal (EV) a fait l’objet de nombreuses études, qui ont donné lieu à des estimations très variables. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment la conception des études et la définition des cas de grippeNote de bas de page 2.

L’évaluation de l’EV est généralement réalisée à l’aide d’un devis test-négatif qui compare les taux de vaccination des personnes dont le test de dépistage de la grippe confirmée en laboratoire est positif à ceux des personnes dont le test est négatif. Cette méthode est considérée comme l’étalon-or de l’étude EV, mais elle nécessite un recrutement adéquat dans une cohorte, ce qui demande beaucoup de ressources. Il peut donc être tentant, avec l’avènement des mégadonnées, d’utiliser les bases de données administratives des soins de santé pour les études d’EV. Étant donné que la confirmation en laboratoire du syndrome d’allure grippale n’est pas systématique, il faut se fier aux codes de diagnostic clinique comme définition de cas alternative pour la recherche de données réelles sur la grippe.

Au fil des ans, plusieurs définitions de cas de grippe ont été proposées avec des niveaux variables de sensibilité et de spécificitéNote de bas de page 3. Le choix des définitions de cas dépend de plusieurs facteurs tels que les sources de données, la population étudiée et l’objectif de la surveillance : une sensibilité élevée peut convenir à la détection précoce d’une éclosion, tandis qu’une spécificité plus élevée peut être requise pour les études sur l’efficacité réelle des vaccins. Les codes de diagnostic de la classification internationale des maladies (CIM) spécifiques à l’influenza sont facilement récupérés dans les dossiers médicaux électroniques (DME); cependant, les données des DME doivent pouvoir saisir les cas de manière précise et complète, en particulier lorsque les codes de diagnostic clinique sont utilisés pour identifier la grippe.

L’étude vise à déterminer si les définitions alternatives de cas de grippe sont en corrélation avec les définitions de cas standard utilisées pour la surveillance, en comparant les courbes d’incidence de la grippe utilisant des définitions de cas dérivées des codes de diagnostic clinique aux données de surveillance de la grippe des CDC américains.

Méthodes

Cette série de cas décrit l’incidence hebdomadaire de la grippe selon les semaines CDC, définie à l’aide des codes de diagnostic de la CIM, sur quatre saisons grippales (de 2015–2016 à 2018–2019) dans une cohorte de citoyens américains âgés de trois ans et plus ayant consulté au moins une fois par année entre 2015 et 2019. Les données de l’étude ont été dérivées d’un ensemble de données intégrées comprenant des DMEs de soins primaires connexes provenant de la base de données Veradigm Health Insights, complétées par des données de pharmacie et de frais médicaux provenant de Komodo Health Inc., New York. Les sources de données et les processus de couplage ont été décrits précédemmentNote de bas de page 4.

Nous avons utilisé les définitions de cas élaborées par le US Armed Forces Health Surveillance Center (AFHSC) pour la surveillance spécifique et sensible de la grippeNote de bas de page 5. Le résultat primaire était un dossier de consultation médicale liée à la grippe, dans un hôpital ou un établissement de soins primaires, défini par les codes CIM spécifiques à l’influenza (ensemble de codes B de l’AFHSC)Note de bas de page 5. La définition de l’ensemble de codes B de l’AFHSC ayant été élaborée pour une surveillance spécifique de la grippe, les résultats ont été comparés au nombre de spécimens positifs pour l’influenza provenant des données de surveillance de la grippe des CDCNote de bas de page 5Note de bas de page 6. Le résultat secondaire était une rencontre avec un syndrome d’allure grippale (SAG) en utilisant une définition de cas sensible (ensemble de codes A de l’AFHSC)Note de bas de page 5. Les résultats ont été comparés au nombre de consultations externes pour un SAG à partir des données de surveillance de la grippe des CDC, l’ensemble de codes A de l’AFHSC ayant été conçu pour identifier les cas de SAGNote de bas de page 5Note de bas de page 6. La date d’incidence était la date de la première consultation médicale répondant à la définition du critère de résultat pendant les saisons de grippe (de la semaine CDC 40 à la semaine CDC 20 de l’année suivante). Une analyse qualitative des courbes d’incidence a été réalisée pour évaluer si les définitions de cas de grippe alternatives dérivées des codes de diagnostic clinique étaient en corrélation avec les définitions de cas de grippe standard utilisées par le système de surveillance national représentatif établi depuis longtemps par les CDCNote de bas de page 7.

Résultats

Les courbes d’incidence des consultations médicales liées à la grippe, dérivées des codes CIM spécifiques à la grippe, en utilisant l’ensemble de codes B de l’AFHSC, comparées à l’incidence des spécimens positifs pour l’influenza rapportés par les données de surveillance de la grippe des CDC sur quatre saisons grippales sont présentées dans la figure 1. Les courbes d’incidence des consultations médicales liées à la grippe étaient très semblables aux données de surveillance des CDC pour l’infection grippale confirmée en laboratoire au cours des quatre saisons de grippe. Au début de chaque saison, le nombre de consultations médicales liées à la grippe était faible et augmentait progressivement, pour atteindre un pic entre les semaines CDC 5 et 10, comme le montrent les données de surveillance des CDC. Les niveaux diminuaient ensuite pendant le reste de chaque saison, suivant un schéma similaire à celui du nombre de spécimens positifs pour l’influenza.


Figure 1 : La répartition des consultationsFigure 1 footnote a médicales liées à la grippe dans la cohorte étudiée par groupes d’âge correspondait à l’incidence des échantillons positifs pour l’influenza signalés par les laboratoires de santé publique au cours de quatre saisons grippalesFigure 1 footnote b

Figure 1

Description textuelle : Figure 1
Semaine CDC Saison grippale
2018–2019 2017–2018 2016–2017 2015–2016
Consultations médicales liées à la grippe Spécimens positifs à l'influenza (CDC) Consultations médicales liées à la grippe Spécimens positifs à l'influenza (CDC) Consultations médicales liées à la grippe Spécimens positifs à l'influenza (CDC) Consultations médicales liées à la grippe Spécimens positifs à l'influenza (CDC)
40 871 66 667 144 543 100 371 79
41 859 81 655 164 485 101 389 58
42 950 93 699 175 543 138 450 66
43 982 122 758 229 447 147 440 56
44 1 089 110 924 301 727 142 453 44
45 1 131 158 1 030 336 625 148 438 51
46 1 155 174 1 196 509 734 195 476 64
47 837 247 999 567 556 177 321 50
48 1 321 354 1 479 915 939 314 551 80
49 1 456 416 1 859 1 177 990 446 525 96
50 2 153 801 3 344 1 691 1 501 719 556 129
51 3 126 1 354 6 314 2 722 1 861 977 421 147
52 2 606 1 531 5 959 3 120 2 291 1 461 530 209
01 2 774 1 467 7 299 3 522 2 438 1 642 809 286
02 3 403 1 510 10 339 3 747 2 938 1 871 787 396
03 4 586 1 755 10 490 3 461 3 377 2 093 883 530
04 5 616 2 020 12 980 3 929 3 755 2 306 1 038 781
05 7 238 2 380 14 632 3 886 5 002 2 691 1 459 997
06 9 479 2 992 13 906 3 597 6 644 3 090 1 858 1 260
07 9 220 2 933 12 020 3 027 7 223 3 016 2 785 1 788
08 8 788 2 928 7 834 2 429 7 289 2 864 3 294 2 264
09 8 052 3 007 5 094 1 629 5 325 1 998 3 973 2 554
10 7 649 2 977 3 566 1 218 4 812 1 841 4 826 3 019
11 7 126 2 849 3 147 1 083 4 348 1 538 3 925 2 153
12 5 789 2 085 2 928 913 4 616 1 659 3 060 1 620
13 4 728 1 653 2 631 905 3 954 1 586 2 659 1 445
14 3 640 1 273 1 939 731 2 537 1 070 2 046 1 030
15 2 768 948 1 701 545 1 755 738 1 771 824
16 1 977 547 1 326 394 1 329 515 1 640 761
17 1 611 404 1 131 302 959 400 1 321 519
18 1 439 262 876 232 803 281 985 328
19 1 217 216 610 113 708 280 852 246
20 1 149 168 625 69 644 234 738 201


Les courbes d’incidence des consultations médicales pour un syndrome d’allure grippale dérivées de la définition de cas de l’ensemble de codes A de l’AFHSC pour la surveillance sensible, comparées à l’incidence des consultations externes pour un syndrome d’allure grippale rapportée par les CDC, sont présentées dans la figure 2. Les courbes d’incidence des consultations pour un SAG ne suivent pas le même schéma que les consultations externes pour un SAG au niveau national. Le nombre de consultations médicales pour un SAG a commencé et est resté élevé au cours de la première moitié de la saison. Inversement, les niveaux nationaux ont progressivement augmenté jusqu’à ce que l’on observe un pic autour des semaines CDC 5 et 10, comme pour l’infection grippale confirmée en laboratoire rapporté par les données de surveillance de la grippe des CDC. Par la suite, les deux courbes ont diminué pour le reste de la saison.


Figure 2 : La répartition des consultationsFigure 2 footnote a médicales pour un syndrome d’allure grippale dans la cohorte étudiée par groupes d’âge correspondait à l’incidence nationale des consultations externes pour un syndrome d’allure grippale signalée par les prestataires sentinelles au cours de quatre saisons grippalesFigure 2 footnote b

Figure 2

Description textuelle : Figure 2
Semaine CDC Saison de la grippe
2018–2019 2017–2018 2016–2017 2015–2016
Consultations médicales liées au SAG Consultations externes liées au SAG (CDC) Consultations médicales liées au SAG Consultations externes liées au SAG (CDC) Consultations médicales liées au SAG Consultations externes liées au SAG (CDC) Consultations médicales liées au SAG Consultations externes liées au SAG (CDC)
40 36 305 17 975 42 876 25 678 37 865 10 864 23 214 10 049
41 32 448 18 652 34 382 26 534 36 137 10 997 22 782 10 715
42 33 347 19 948 32 499 28 638 34 365 11 926 23 042 11 584
43 33 513 21 634 38 629 31 664 34 494 12 648 23 087 11 164
44 32 825 23 169 37 006 34 138 34 812 13 790 23 426 12 423
45 33 627 24 085 43 276 38 114 35 533 14 258 23 651 12 676
46 34 321 24 419 37 220 43 784 37 160 15 160 24 616 13 484
47 25 330 24 635 27 740 39 632 26 751 14 208 17 475 12 158
48 36 956 29 096 39 492 47 504 38 955 16 605 25 475 14 617
49 34 876 28 377 38 210 49 910 36 947 16 961 24 661 14 986
50 35 784 33 113 40 632 63 004 37 919 18 463 24 032 15 396
51 38 269 38 260 53 873 85 564 37 307 21 565 17 389 14 839
52 27 169 44 012 43 946 90 510 34 152 24 900 22 716 15 679
01 35 430 42 135 43 903 94 538 38 091 24 178 44 283 15 654
02 38 801 38 815 50 931 113 522 37 603 24 897 37 398 15 517
03 36 197 41 199 40 372 126 072 34 632 28 781 34 336 15 661
04 35 537 46 241 44 456 154 652 35 772 31 265 35 956 18 143
05 37 104 55 264 45 859 171 970 37 864 36 517 35 642 18 944
06 39 529 69 732 43 788 175 650 39 360 42 890 35 778 21 774
07 37 703 70 056 39 609 152 420 38 404 41 035 36 024 24 681
08 35 868 66 461 31 164 106 050 35 721 40 124 36 798 26 423
09 34 482 58 802 26 833 72 128 31 886 30 183 34 980 28 468
10 33 382 55 431 23 586 58 266 29 440 28 060 34 042 30 481
11 32 798 53 177 22 266 51 876 27 461 25 484 30 114 24894
12 30 289 45 668 23 045 47 610 27 668 27 354 26 650 21 940
13 27 762 37 948 21 107 41 386 25 678 24 342 25 081 19 603
14 25 238 32 941 19 908 38 148 22 909 19 677 23 713 16 769
15 22 889 27 854 19 010 33 328 20 575 15 548 22 248 16 261
16 20 944 23 147 17 947 29 738 19 514 13 006 20 949 15 437
17 20 491 20 610 16 359 29 104 18 354 11 924 19 777 13 836
18 20 160 18 864 14 826 26 582 17 526 10 762 18 445 11 870
19 19 343 17 107 13 688 23 238 17 145 10 202 18 489 10 707
20 19 589 16 459 14 481 22 132 16 837 9 809 18 003 9 798


Discussion

Nous avons constaté que les courbes d’incidence de l’infection grippale confirmée en laboratoire rapporté par les CDC et des consultations médicales liées à la grippe obtenues à partir des DMEs se chevauchaient bien au cours des quatre saisons grippales étudiées (figure 1); par conséquent, la définition de l’AFHSC pour la surveillance spécifique de la grippe est un bon indicateur de l’infection grippale confirmée en laboratoire, lorsque seuls les codes de diagnostic clinique sont disponibles pour identifier les consultations médicales liées à la grippe. En revanche, le nombre de consultations pour un syndrome d’allure grippale était élevé lorsque les virus de la grippe ont commencé à circuler, ce qui a entraîné une divergence avec les données déclarées par les CDC pour le SAG et les consultations externes pour un syndrome d’allure grippale. La définition de cas de SAG de l’AFHSC était vaste et comprenait des codes CIM pour la fièvre, la toux, l’otite de l’oreille moyenne, la rhinopharyngite aiguë, la sinusite aiguë et la pneumonie, incluant ainsi des cas non liés à une infection grippale. À l’inverse, la définition du syndrome d’allure grippale des CDC se limite à la fièvre et à la toux et/ou au mal de gorge sans cause connue autre que la grippeNote de bas de page 7.

D’autres études ont examiné l’utilisation des codes de diagnostic clinique pour l’identification des cas de grippeNote de bas de page 3Note de bas de page 8. Une étude de validation multicentrique a montré que les codes CIM spécifiques de l’influenza étaient très spécifiques pour l’identification de l’infection grippale confirmée en laboratoire chez les enfants admis dans des établissements pédiatriques de soins tertiaires, 73 % des cas d’infection grippale confirmée en laboratoire étant identifiés par un code de diagnostic de sortie spécifique de l’influenzaNote de bas de page 8. Une autre étude de validation a montré que l’ensemble de codes B de l’AFHSC, qui n’utilisait que les codes présentant une positivité supérieure à 75 % pour l’influenza, permettait une spécificité très élevée (96 %) mais une sensibilité modérée (62 %) dans l’identification des cas de la grippe confirmée en laboratoireNote de bas de page 3. En outre, des études ont montré que les médecins peuvent diagnostiquer avec précision les cas de grippe sur la base des seuls symptômes cliniques lorsque la probabilité pré-test est élevée, notamment lorsque les virus de l’influenza circulent dans la communautéNote de bas de page 9Note de bas de page 10. Ensemble, la définition des cas cliniques spécifiques à la grippe et la connaissance de la saisonnalité de la grippe peuvent conduire à une identification précise de l’infection grippale.

Limites

L’étude est limitée par sa conception rétrospective et le manque de données quant au nombre de jours depuis l’apparition des symptômes, un critère couramment utilisé dans la définition des cas de grippe. Ainsi, des définitions de cas validées précédemment qui ne nécessitaient que des codes de diagnostic clinique ont été utilisées.

Conclusion

Nos résultats suggèrent qu’il est plus approprié d’utiliser la définition de cas standard de l’AFHSC pour la surveillance spécifique de la grippe plutôt qu’une définition plus vaste de SAG, lorsque seuls les codes de diagnostic clinique sont disponibles pour l’évaluation de l’infection grippale, car ses tendances sont plus étroitement liées aux données rapportées par les CDC. Bien que notre travail ait été orienté vers les besoins de surveillance, nous pensons que la définition de cas spécifiques devrait également être une priorité pour la recherche sur les EV lorsque des données sur l’infection grippale confirmée en laboratoire ne sont pas disponibles. Une définition de cas plus large pourrait faire pencher l’EV vers une valeur nulle en incluant des cas non liés à l’infection grippale, qui ne peuvent être évités par la vaccination contre la grippe. Cet exercice de validation devrait être répété maintenant que la COVID-19 provoque également un SAG.

Déclaration des auteurs

  • P. D. P. — Rédaction–projet original, rédaction - révision et édition, conceptualisation, méthodologie, enquête, analyse formelle, visualisation, acquisition de fonds
  • E. F. — Rédaction–révision et édition, conceptualisation, méthodologie, supervision
  • C. Q. — Rédaction–révision et édition, conceptualisation, méthodologie, supervision

Le contenu de l’article et les points de vue qui y sont exprimés n’engagent que les auteurs et ne correspondent pas nécessairement à ceux du gouvernement du Canada.

Intérêts concurrents

Aucun.

Remerciements

La société VHN Consulting, embauchée par Seqirus Inc., a apporté son soutien à la gestion des données.

C. Boikos et D. Dudman, employés de Seqirus Inc, ont apporté leur soutien éditorial à la préparation du manuscrit.

Financement

Ce travail a été financé par le programme de stages MITACS-Accelerate en collaboration avec Seqirus Inc.

P. D. P. est financé par le programme de stages MITACS-Accelerate. C. Q. est la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en prévention des infections.

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