Évolution de la gravité de la maladie dans le cas des hospitalisations dues à la COVID-19

RMTC

Volume 50-1/2, janvier/février 2024 : Virus Respiratoire Syncytial (VRS)

Surveillance

Évolution de la gravité de la maladie chez les cas hospitalisés due à la COVID-19, Québec, Canada, janvier à avril 2022

Ernest Lo1,2, Élise Fortin1,3,4, Rodica Gilca1,4,5, Pierre-Luc Trépanier1, Hany Geagea1, Zhou Zhou1

Affiliations

1 Institut national de santé publique du Québec, Québec, QC

2 Département d'épidémiologie, biostatistique et santé au travail, Université McGill, Montréal, QC

3 Département de microbiologie, Infectiologie et immunologie, Faculté de médecine, Université de Montréal, Québec, QC

4 Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université Laval, Québec, QC

5 Centre de recherche du CHU de Québec, Université Laval, Québec, QC

Correspondance

ernest.plo@gmail.com

Citation proposée

Lo E, Fortin É, Gilca R, Trépanier P-L, Geagea H, Zhou Z. Évolution de la gravité de la maladie chez les cas hospitalisés due à la COVID-19, Québec, Canada, janvier à avril 2022. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2024;50(1/2):71–85. https://doi.org/10.14745/ccdr.v50i12a08f

Mots-clés : COVID-19, hospitalisations, gravité, surveillance

Résumé

Contexte : La gravité de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est influencée par de multiples facteurs, tels que l'âge, les conditions médicales sous-jacentes, l'immunité individuelle, le variant infectant et la pratique clinique. Les variants Omicron hautement transmissibles ont entraîné une diminution de la capacité de dépistage de la COVID-19, ce qui a limité la surveillance de la gravité de la maladie.

Objectif : Rendre compte de l'évolution temporelle de la gravité de la maladie chez les patients admis dans les hôpitaux du Québec en raison de la COVID-19 entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022, ce qui inclut le pic des hospitalisations causées par Omicron.

Méthodes : Étude de cohorte rétrospective basée sur l'ensemble des admissions hospitalières causées par la COVID-19 au Québec, entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022. La période d'étude a été divisée en périodes de quatre semaines, correspondant approximativement aux mois de janvier, février, mars et avril. Une régression utilisant les équations d'estimation généralisées (GEE) des méthodes Cox et Poisson a été utilisée pour quantifier les variations temporelles de la durée de séjour et du risque de complications (admission en soins intensifs ou décès à l'hôpital) dans le temps, en utilisant le pic Omicron (janvier 2022) comme référence. Les mesures ont été ajustées en fonction de l'âge, du sexe, du statut vaccinal, de la présence de maladies chroniques et du regroupement par hôpital.

Résultats : Au cours de la période d'étude, 9 178 des 18 272 (50,2 %) patients hospitalisés avec un diagnostic de COVID-19 ont été admis en raison de la COVID-19. Parmi eux, 1 026 (11,2 %) ont été admis en soins intensifs et 1 523 (16,6 %) sont décédés. Par rapport au mois de janvier, le risque d'admission en soins intensifs a diminué de 25 % en mars et 31 % en avril, tandis que le taux de mortalité à l'hôpital a continuellement diminué jusqu'à 45 % en avril. La durée moyenne de séjour a temporairement diminué en mars (9 %).

Conclusion : La gravité des admissions causées par la COVID-19 a diminué au cours des premiers mois de 2022, lorsque les variants prédominants en circulation ont été considérés comme étant de gravité comparable. Le suivi des admissions hospitalières causées par la COVID-19 peut contribuer à la surveillance de la gravité de la maladie.

Introduction

Lorsqu'un nouveau variant ou sous-lignée du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) apparaît, des efforts sont déployés pour caractériser rapidement sa transmissibilité et sa gravité par rapport aux variants précédents. Le variant Omicron BA.1 a été détecté pour la première fois au Québec le 8 décembre 2021, pendant la vague Delta de la pandémie, et est devenu prédominant le 12 décembre 2021. Par la suite, le variant Omicron BA.2 est apparu le 1er janvier 2022 et est devenu le variant prédominant le 27 mars 2022. Un pic d'admissions hospitalières dues au SRAS-CoV-2 (le coronavirus responsable de la COVID-19) a été enregistré le 18 janvier 2022 Note de bas de page 1. Globalement, le variant Omicron avait une transmissibilité plus élevée, mais une gravité plus faible que le variant Delta Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6, tandis que les sous-lignées Omicron BA.1 et BA.2 présentaient une gravité comparable Note de bas de page 5Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9. Ces renseignements sont essentiels pour les équipes de santé publique afin de les aider à anticiper l'évolution de l'épidémie, y compris la répercussion du nouveau variant sur les ressources en soins de santé. Au Canada, où le nombre de lits d'hôpitaux par habitant est faible et où la main-d'œuvre a été touchée par la pandémie de COVID-19, les renseignements sur la gravité aideront à déterminer si des mesures de santé publique doivent être appliquées ou maintenues Note de bas de page 10Note de bas de page 11.

La gravité des cas de COVID-19 dépend de facteurs autres que les caractéristiques du virus. En période d'incidence élevée, les hospitalisations sont plus nombreuses et le seuil d'admission/de congé de l'hôpital peut changer, indépendamment de la virulence Note de bas de page 12. L'immunité naturelle, l'immunité induite par la vaccination et l'immunité hybride ont augmenté dans la population depuis le début de la pandémie de COVID-19, mais elles varient en fonction du temps écoulé depuis l'infection ou la vaccination Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15. Les soins cliniques ont également évolué avec l'accroissement des connaissances et de l'expérience en matière de traitement, ainsi qu'avec l'arrivée des traitements antiviraux Note de bas de page 16Note de bas de page 17. Enfin, avec l'explosion du nombre de cas suivant l'émergence des variants Omicron et la disponibilité accrue de tests rapides, il n'était plus possible d'estimer avec précision le nombre total de cas et, par conséquent, la proportion de cas graves dans la population générale. En revanche, tous les patients admis à l'hôpital dans la province de Québec subissent un test PCR pour COVID-19, une pratique qui est demeurée constante tout au long de la pandémie Note de bas de page 18. La propension à l'hospitalisation pour un certain niveau de gravité au Québec n'a pas non plus été influencée par l'adoption des tests rapides. Ainsi, le suivi de l'évolution de la gravité des cas parmi les personnes admises à l'hôpital en raison de la COVID-19 représente une alternative potentiellement intéressante pour la surveillance de la gravité de la maladie.

Nous avons cherché à décrire la gravité des admissions hospitalières causées par la COVID-19 au Québec entre janvier 2022 et avril 2022, ce qui correspond aux vagues Omicron BA.1 et BA.2. Nous avons mesuré la durée du séjour, le risque d'admission en soins intensifs et le risque de décès à l'hôpital, et quantifié les variations temporelles de ces mesures.

Méthodes

Devis de l'étude et population

Une cohorte rétrospective basée sur la population a été constituée à l'aide de données appariées afin d'étudier toutes les hospitalisations au Québec causées par la COVID-19 entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022 (semaines 1 à 16 des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies [CDC]). Les patients ont été suivis depuis leur admission jusqu'à leur congé de l'hôpital, leur décès ou la date finale d'extraction des données (25 mai 2022).

Sources de données et variables

Les hospitalisations liées à la COVID-19 ont été repérées à l'aide de la base de données provinciale des admissions à l'hôpital qui constitue une version en temps réel de la base de données provinciale des congés d'hôpital (MED-ÉCHO) déjà disponible avant la pandémie. Pour cette base de données en temps réel, les archivistes médicaux des hôpitaux ont signalé en priorité toute présence de la COVID-19 au cours d'un séjour à l'hôpital, indépendamment d'autres problèmes de santé. Depuis le 30 décembre 2021, les archivistes ont également fourni le diagnostic d'admission pour tous les patients ayant reçu un diagnostic de la COVID-19 au cours de leur séjour à l'hôpital. Les diagnostics d'admission et de séjour à l'hôpital sont enregistrés selon les Codes de la Classification internationale des maladies (CIM-10). Parmi tous les patients ayant reçu un diagnostic de la COVID-19 au cours de leur séjour à l'hôpital, ceux ayant un code d'admission lié à la COVID-19 ont été identifiés comme des patients admis à cause de la COVID-19. La liste des codes de diagnostic liés à la COVID-19 utilisés dans la surveillance provinciale est fournie dans le tableau A1 en appendice. Outre le diagnostic d'admission, les dates d'admission et de congé, l'âge, le sexe, les admissions en soins intensifs et les décès pendant l'hospitalisation sont également enregistrés dans cette base de données. La période d'étude a été divisée en quatre périodes de quatre semaines correspondant au pic (janvier) et à la fin (février) de la vague BA.1, à la transition vers BA.2 (mars) et au début et au pic de la vague BA.2 (avril) (figure 1). Grâce à un identifiant unique, la base de données sur les hospitalisations a été jumelée :

  • Au système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec pour identifier les patients présentant au moins l'une de 31 comorbidités Note de bas de page 19
  • À la base de données de laboratoire provinciale pour identifier les patients qui ont eu un test SRAS-CoV-2 positif plus de 90 jours avant l'admission actuelle (interprété comme une réinfection)
  • Au registre de vaccination provincial pour les renseignements sur le statut vaccinal contre la COVID-19 (les personnes ayant reçu au moins deux doses ont été considérées comme adéquatement vaccinées)

Figure 1 : Tendances temporelles des admissions à l'hôpital causées par la COVID-19, durée médiane de séjour et fréquence des complications, Québec, du 2 janvier 2022 au 23 avril 2022

Figure 1

Figure 1 - Équivalent textuel

Tendances temporelles des admissions hospitalières dues à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), durée médiane de séjour et fréquence des complications, 2 janvier 2022 et 23 avril 2022, Québec. La période d'étude a été divisée en quatre périodes de quatre semaines correspondant au pic (janvier) et à la fin (février) de la vague BA.1, à la transition vers BA.2 (mars), et au début et au pic de la vague BA.2 (avril). Globalement, les patients ont été plus fréquemment admis dans les unités de soins intensifs en janvier et février, tandis que la durée de séjour est demeurée relativement stable au fil du temps. Les patients sont également décédés plus fréquemment pendant le pic d'admissions à l'hôpital de janvier, avec une diminution progressive au cours des semaines suivantes.


Analyses

La proportion d'admissions causées par la COVID-19 avec une admission en soins intensifs, ainsi que la proportion de décès de patients, ont été calculées pour chaque période. Les 25e, 50e et 75e percentiles de la durée de séjour ont également été calculés, à nouveau pour chaque période. Bien que la durée du séjour ait été censurée après 28 jours, les percentiles estimés étaient toujours inférieurs à 28 jours et n'ont donc pas été affectés. Ces proportions et durées ont également été stratifiées en fonction du groupe d'âge (0 à 45, 46 à 55, 56 à 65, 66 à 75 et plus de 75 ans), du sexe, du statut vaccinal, des antécédents d'infection par la COVID-19 et de la présence ou de l'absence de comorbidités, respectivement.

Des analyses de régression ont été utilisées pour quantifier l'association entre la durée du séjour ou le risque de complications (admission en soins intensifs ou décès) et la période, en utilisant le pic Omicron (janvier 2022) comme référence. La régression de Cox a été utilisée pour analyser la durée du séjour, en utilisant des effets aléatoires pour modéliser l'éventuel effet de regroupement des hôpitaux. Des équations d'estimation généralisées (EEG), avec une distribution de Poisson et une matrice de corrélation échangeable, ont été utilisées pour analyser le risque d'admission aux soins intensifs et de décès, en tenant compte de l'effet potentiel de regroupement des hôpitaux. Pour les régressions ci-dessus, les associations avec la période sont présentées non ajustées et entièrement ajustées. Les modèles entièrement ajustés ont utilisé le groupe d'âge, le sexe, le statut vaccinal et les maladies chroniques comme covariables; aucun ajustement n'a été effectué pour les antécédents d'infection par la COVID-19, car les patients hospitalisés pour une réinfection étaient trop rares (moins de 3 % des patients hospitalisés à cause de la COVID-19). Afin d'isoler les changements dans la gravité de la maladie des modifications dans l'immunité des patients contre la maladie, des modèles supplémentaires ont été produits uniquement pour les patients qui n'avaient pas d'antécédents connus d'infection par la COVID-19 et qui n'étaient pas vaccinés. Dans les analyses de sous-groupes, des modèles distincts ont également été produits pour chaque groupe d'âge. Enfin, après avoir appris que trois hôpitaux avaient largement sous-estimé les admissions en soins intensifs au début de l'année 2022, la régression entièrement ajustée a été effectuée, en excluant ces trois hôpitaux, dans le cadre d'une analyse de sensibilité post hoc. Toutes les analyses ont été effectuées à l'aide de R 4.0.2; la régression de Cox à effets mixtes a été réalisée à l'aide du package coxme Note de bas de page 20, tandis que les GEE de Poisson ont été réalisées à l'aide du package geepack Note de bas de page 21.

Résultats

Entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022, 9 178 (50,2 %) des 18 272 patients hospitalisés avec un diagnostic de COVID-19 ont été admis en raison de la COVID-19. Parmi eux, 1 026 (11,2 %) ont été admis dans une unité de soins intensifs et 1 523 (16,6 %) sont décédés pendant leur hospitalisation (ces résultats ne sont pas mutuellement exclusifs). Un peu plus de la moitié des patients admis à cause de la COVID-19 étaient des hommes (52,8 %), et la majorité des patients avaient plus de 65 ans (72,2 %), étaient correctement vaccinés (72,1 %), subissaient leur première infection à SRAS-CoV-2 connue (98,1 %) et présentaient au moins une comorbidité (83,7 %). Ces statistiques sont décrites par période de quatre semaines dans le tableau 1 (voir le tableau A2 et le tableau A3 pour une description des admissions en unité de soins intensifs et des décès par période de quatre semaines). Les caractéristiques des patients étaient relativement stables dans le temps, à l'exception d'une proportion plus élevée de patients plus âgés et d'une proportion plus faible de patients insuffisamment vaccinés en mars et en avril. Dans tous les sous-groupes, les patients encore hospitalisés après 28 jours représentaient moins de 10 % des patients hospitalisés.

Tableau 1 : Description des admissions hospitalières causées par la COVID-19, selon les périodes de quatre
semaines, Québec, du 2 janvier 2022 au 23 avril 2022
Variable 2 janvier au 29 janvier 2022 30 janvier au 26 février 2022 27 février au 26 mars 2022 27 mars au 23 avril 2022
n % n % n % n %
Global 4 216 100,0 1 550 100,0 1 015 100,0 2 397 100,0
Admission aux soins intensifs 565 13,4 187 12,1 89 8,8 185 7,7
Décès à l'hôpital 844 20,0 241 15,5 150 14,8 288 12,0
Groupe d'âge (ans)
0 à 45 469 11,1 247 15,9 121 11,9 248 10,3
44 à 55 254 6,0 89 5,7 39 3,8 68 2,8
56 à 65 544 12,9 171 11,0 103 10,1 200 8,3
66 à 75 911 21,6 316 20,4 186 18,3 446 18,6
Plus de 75 2 038 48,3 727 46,9 566 55,8 1 435 59,9
Sexe
Homme 2 252 53,4 809 52,2 538 53,0 1 243 51,9
Femme 1 964 46,6 741 47,8 477 47,0 1 154 48,1
Vaccination
Adéquate 2 864 67,9 1 027 66,3 785 77,3 1 940 80,9
Insuffisante 1 348 32,0 519 33,5 229 22,6 453 18,9
Information manquante 4 0,1 4 0,3 1 0,1 4 0,2
Infection active au moment des tests de laboratoire
Non 4 151 98,5 1 520 98,1 993 97,8 2 338 97,5
Oui 65 1,5 30 1,9 22 2,2 59 2,5
Comorbidités
Aucune 521 12,4 219 14,1 122 12,0 236 9,8
Au moins une 3 526 83,6 1 247 80,5 846 83,3 2 066 86,2
Information manquante 169 4,0 84 5,4 47 4,6 95 4,0
Tableau 1 Abréviations

Abréviations : COVID-19, maladie à coronavirus 2019; USI, unité de soins intensifs

Globalement, les patients ont été plus fréquemment admis dans les unités de soins intensifs en janvier et février, tandis que la durée de séjour est restée relativement stable au fil du temps (figure 1). Les patients sont également décédés plus fréquemment pendant le pic d'admissions à l'hôpital en janvier, avec une diminution progressive au cours des semaines suivantes (figure 1). Ces tendances temporelles ont également été observées dans les analyses de régression, après ajustement pour l'âge, le sexe, le statut vaccinal et la présence d'au moins une comorbidité (tableau 2). Les proportions de patients admis aux soins intensifs étaient respectivement inférieures de 25 % et de 31 % en mars et en avril (pic de BA.2; tableau 1) par rapport au pic d'Omicron (janvier); cette tendance à la réduction du risque dans le temps était observée dans tous les groupes d'âge à l'exception de celui des 0 à 45 ans (tableau 3). Les résultats sont comparables si l'on exclut les trois hôpitaux qui ont sous-estimé les admissions aux soins intensifs (rapports de risque ajustés de 0,92, 0,76 et 0,70 pour février, mars et avril, respectivement). La proportion de décès à l'hôpital n'a cessé de diminuer et était inférieure de 45 % en avril par rapport à janvier (tableau 2); cette tendance était due aux patients âgés de plus de 75 ans, puisque 78 % des décès sont survenus dans ce groupe d'âge (tableau A3). Chez les patients non vaccinés admis pour un premier épisode de la COVID-19, les tendances temporelles ajustées du risque d'admission aux soins intensifs et de décès à l'hôpital étaient comparables à celles observées dans l'ensemble de la cohorte (tableau 2). Enfin, la probabilité de demeurer à l'hôpital après un nombre de jours donné était inférieure de 9 % en mars (transition vers BA.2) par rapport à janvier (pic BA.1), mais il s'agissait d'une diminution temporaire (tableau 2). Aucune modification statistiquement significative de la durée du séjour n'a été observée pour les hospitalisations des patients non vaccinés. Les régressions du modèle de Cox stratifiées par groupe d'âge présentaient une variabilité statistique extrêmement élevée, indiquant à la fois des durées de séjour croissantes ou décroissantes (tableau 3).

Tableau 2 : Évolution de la durée de séjourTableau 2 note de bas de page a, des proportions de patients admis à l'USITableau 2 note de bas de page b et des décès à l'hôpitalTableau 2 note de bas de page b parmi les admissions hospitalières causées par la COVID-19,
Québec, du 2 janvier 2022 au 23 avril 2022
Type de population par période Durée du séjour Admissions aux soins intensifs Décès à l'hôpital
Rapport de risque non ajusté
(IC à 95 %)
Rapport de risque ajustéTableau 2 note de bas de page a
(IC à 95 %)
Rapport de proportion non ajusté
(IC à 95 %)
Rapport de proportion ajustéTableau 2 note de bas de page c
(IC à 95 %)
Rapport de proportion non ajusté
(IC à 95 %)
Rapport de proportion ajustéTableau 2 note de bas de page c
(IC à 95 %)
Global
2 janvier au 29 janvier 2022 Référence Référence Référence Référence Référence Référence
30 janvier au 26 février 2022 1,01
(0,95–1,07)
1,01
(0,95–1,07)
0,90
(0,77–1,05)
0,91
(0,78–1,07)
0,78
(0,69–0,89)
0,81
(0,71–0,92)
27 février au 26 mars 2022 0,88
(0,82–0,94)
0,91
(0,84–0,97)
0,66
(0,53–0,82)
0,75
(0,61–0,93)
0,73
(0,63–0,86)
0,70
(0,60–0,82)
27 mars au 23 avril 2022 0,99
(0,94–1,04)
1,03
(0,97–1,08)
0,57
(0,48–0,67)
0,69
(0,58–0,80)
0,60
(0,53–0,68)
0,55
(0,8–0,62)
Non vaccinés, sans infection antérieure par la COVID-19
2 janvier au 29 janvier 2022 Référence Référence Référence Référence Référence Référence
30 janvier au 26 février 2022 1,15
(1,01–1,31)
1,08
(0,95–1,22)
1,04
(0,82–1,32)
1,06
(0,83–1,34)
0,92
(0,69–1,21)
0,88
(0,68–1,15)
27 février au 26 mars 2022 1,03
(0,85–1,25)
0,96
(0,80–1,17)
0,74
(0,48–1,12)
0,73
(0,48–1,12)
0,66
(0,40–1,07)
0,74
(0,47–1,17)
27 mars au 23 avril 2022 0,98
(0,85–1,13)
0,88
(0,76–1,01)
0,69
(0,51–0,95)
0,71
(0,52–0,97)
0,65
(0,46–0,92)
0,57
(0,41–0,81)
Tableau 2 Abréviations

Abréviations : COVID-19, maladie à coronavirus 2019; IC, intervalle de confiance

Tableau 2 note de bas de page a

Ratios de risque

Tableau 2 Retour à la référence de la note de bas a

Tableau 2 note de bas de page b

Rapports de proportion

Tableau 2 Retour à la référence de la note de bas b

Tableau 2 note de bas de page c

Ajusté en fonction du groupe d'âge, du sexe, du statut vaccinal et de la présence ou de l'absence de comorbidités

Tableau 2 Retour à la référence de la note de bas c

Tableau 3 : Évolution de la durée de séjourTableau 3 note de bas de page a, des proportions de patients admis à l'USITableau 3 note de bas de page b et des décès à l'hôpitalTableau 3 note de bas de page b parmi les admissions hospitalières causées par la COVID-19, selon le groupe d'âge,
Québec, du 2 janvier au 23 avril 2022
Âge par période Durée du séjour Admissions aux soins intensifs Décès à l'hôpital
Rapport de risque ajustéTableau 3 note de bas de page c
(IC à 95 %)
Rapport de proportion ajustéTableau 3 note de bas de page c
(IC à 95 %)
Rapport de proportion ajustéTableau 3 note de bas de page c
(IC à 95 %)
0 à 45 ans
2 janvier au 29 janvier 2022 Référence Référence Référence
30 janvier au 26 février 2022 1,3
(0,93–1,83)
0,65
(0,40–1,05)
1,17
(0,29–4,77)
27 février au 26 mars 2022 1,12
(0,72–1,73)
0,50
(0,25–1,02)
0,81
(0,09–7,06)
27 mars au 23 avril 2022 1,2
(0,89–1,87)
0,77
(0,48–1,24)
2,20
(0,72–6,68)
46 à 55 ans
2 janvier au 29 janvier 2022 Référence Référence Référence
30 janvier au 26 février 2022 1,08
(0,85–1,37)
1,19
(0,73–1,93)
1,47
(0,50–4,31)
27 février au 26 mars 2022 1,62
(1,19–2,22)
0,93
(0,45–1,95)
1,44
(0,35–5,96)
27 mars au 23 avril 2022 1,07
(0,83–1,38)
0,26
(0,08–0,83)
0
56 à 65 ans
2 janvier au 29 janvier 2022 Référence Référence Référence
30 janvier au 26 février 2022 0,97
(0,84–1,12)
0,81
(0,58–1,14)
0,88
(0,52–1,48)
27 février au 26 mars 2022 0,86
(0,71–1,04)
0,78
(0,50–1,22)
0,73
(0,36–1,47)
27 mars au 23 avril 2022 1,13
(0,98–1,31)
0,61
(0,42–0,89)
0,63
(0,36–1,11)
66 à 75 ans
2 janvier au 29 janvier 2022 Référence Référence Référence
30 janvier au 26 février 2022 1,03
(0,9–1,17)
0,95
(0,73–1,24)
0,88
(0,66–1,18)
27 février au 26 mars 2022 0,86
(0,73–1,01)
0,84
(0,58–1,22)
0,85
(0,59–1,24)
27 mars au 23 avril 2022 1,22
(1,08–1,38)
0,74
(0,56–0,97)
0,54
(0,39–0,75)
Plus de 75 ans
2 janvier au 29 janvier 2022 Référence Référence Référence
30 janvier au 26 février 2022 0,95
(0,87–1,04)
1,04
(0,77–1,40)
0,77
(0,67–0,90)
27 février au 26 mars 2022 0,85
(0,77–0,94)
0,76
(0,51–1,13)
0,67
(0,56–0,80)
27 mars au 23 avril 2022 0,92
(0,86–0,99)
0,73
(0,55–0,96)
0,53
(0,46–0,61)
Tableau 3 Abréviations

Abréviations : COVID-19, maladie à coronavirus 2019; IC, intervalle de confiance

Tableau 3 note de bas de page a

Ratios de risque

Tableau 3 Retour à la référence de la note de bas a

Tableau 3 note de bas de page b

Rapports de proportion

Tableau 3 Retour à la référence de la note de bas b

Tableau 2 note de bas de page c

Ajusté en fonction du sexe, du statut vaccinal et de la présence ou de l'absence de comorbidités

Tableau 3 Retour à la référence de la note de bas c

Discussion

Cette étude a montré une tendance à la baisse des risques d'admission aux soins intensifs et de décès à l'hôpital chez les patients admis à l'hôpital en raison de la COVID-19 au Québec au cours des 16 premières semaines de 2022. Aucune tendance claire ne s'est dégagée en ce qui concerne les variations temporelles de la durée du séjour à l'hôpital. Les conclusions étaient semblables dans les analyses de sensibilité portant sur les patients non vaccinés et sans infection antérieure documentée par la COVID-19.

De nombreux facteurs peuvent avoir contribué à la diminution de la gravité. L'âge, le sexe et les comorbidités des patients ont été indiqués comme des facteurs de risque de résultats graves au début de la pandémie Note de bas de page 12Note de bas de page 22Note de bas de page 23Note de bas de page 24, mais les analyses ont été ajustées ou stratifiées pour ces facteurs, et le statut vaccinal a été pris en compte. Des facteurs de confusion résiduels peuvent néanmoins subsister. Xia et al. ont signalé une association positive entre la mortalité hospitalière (chez tous les patients hospitalisés positifs à la COVID-19) et la proportion de lits disponibles occupés par des patients positifs à la COVID-19 au Québec, au cours des trois premières vagues de la pandémie Note de bas de page 12. L'arrivée du variant Omicron a entraîné le plus grand nombre de patients hospitalisés avec un diagnostic de COVID-19 depuis le début de la pandémie Note de bas de page 1. Ce nombre élevé de patients peut également avoir contribué aux tendances observées dans notre étude. Cependant, la dernière période de quatre semaines comprenait le pic de la vague BA.2, et la gravité a continué à diminuer même si une augmentation aurait été attendue compte tenu du nombre plus élevé d'admissions. Il est possible que ce phénomène se soit encore produit, mais qu'il n'ait pas été suffisamment important pour inverser la tendance générale. Les pratiques cliniques continuent également d'évoluer, l'administration d'agents antiviraux étant devenue disponible au début de la période d'étude avec un accès croissant au fil du temps Note de bas de page 17Note de bas de page 25. Toutefois, ces variables n'ont pas pu être prises en compte, faute d'accès aux données relatives à l'occupation des lits, à l'absentéisme du personnel de santé ou à l'utilisation des agents antiviraux. Enfin, les déterminants sociaux de la santé, qui constituent un facteur bien connu d'inégalités en matière de susceptibilité à la COVID-19 et de résultats, n'ont pas été pris en compte dans ces analyses Note de bas de page 26. Cependant, l'effet des déterminants sociaux est probablement contrôlé dans les analyses de régression, au moins en partie, par d'autres covariables, telles que les comorbidités et le statut vaccinal.

La distribution des variants a également évolué au cours de la période étudiée et pourrait avoir contribué aux tendances observées en matière de gravité. Des patients infectés par le virus Delta étaient encore admis à l'hôpital au début du mois de janvier, ce qui pourrait expliquer une létalité hospitalière plus élevée au cours des quatre premières semaines, mais pas la diminution de la gravité observée au cours des deux dernières périodes Note de bas de page 27. Des estimations de la gravité des sous-lignées BA.1 et BA.2 ont suggéré une possible gravité moindre de la sous-lignée BA.2 Note de bas de page 5Note de bas de page 7Note de bas de page 8, bien que les différences mesurées dans chaque étude n'aient pas été statistiquement significatives. Les données de séquençage du génome entier n'étant pas disponibles pour les patients hospitalisés, il n'a pas été possible de confirmer un lien entre les tendances observées en matière de gravité et les variants impliqués. D'autres facteurs possibles sont que les patients des périodes les plus récentes ont eu un suivi plus court et donc moins de temps pour connaître les résultats (sortie, admission en unité de soins intensifs ou décès), car tous les patients hospitalisés n'étaient pas sortis à la fin de la période d'étude. Cependant, tous les patients ont été suivis pendant au moins 28 jours, ce qui devrait être suffisant pour obtenir la majorité des résultats. La pratique du test PCR pour tous les patients admis à l'hôpital au Québec Note de bas de page 18 exclut également des changements dans les pratiques de test comme un facteur dans les tendances de la gravité.

Au cours de la période précédant l'étude, des tests PCR ont été effectués dans la population générale; cependant, tous les cas, surtout s'ils sont bénins ou asymptomatiques, n'ont pas nécessairement été détectés. Par conséquent, une réinfection ou la présence d'une infection antérieure par la COVID-19 pourrait être passée inaperçue chez certains patients. Toutefois, cela n'affecterait les tendances en matière de gravité que si la proportion de réinfections non détectées variait dans le temps. Dans l'ensemble, la qualité et la couverture des tests COVID-19 au Québec étaient élevées avant décembre 2021 et l'arrivée d'Omicron. Il est toutefois possible que la proportion de patients hospitalisés ayant contracté une infection antérieure non mesurée pendant ou après décembre 2021 ait contribué à la diminution de la gravité observée pour le mois d'avril, étant donné qu'une infection antérieure est définie comme une infection survenue au moins trois mois avant la date du test. Enfin, le critère de « vaccination adéquate » utilisé dans les analyses de régression ne tient pas compte de l'effet de la perte d'efficacité des vaccins, ce qui pourrait entraîner une classification erronée des patients que l'on pensait protégés en raison de l'immunité vaccinale. Toutefois, cet effet est probablement minime, étant donné que la majorité (84 %) des patients correctement vaccinés dans cette étude ont reçu leur dernière dose dans les sept mois précédant leur admission à l'hôpital. Ce seuil de sept mois est basé sur des études d'efficacité vaccinale Note de bas de page 28. Les analyses de sensibilité (non présentées), dans lesquelles les patients ayant reçu leur dernière dose plus de sept mois après leur admission à l'hôpital ont été classés comme insuffisamment vaccinés, ont montré une différence négligeable dans les tendances estimées de la gravité.

Lorsque le variant Omicron a frappé le Québec en décembre 2021, les cliniques de dépistage et les laboratoires ont été rapidement surchargés. Le mois de janvier 2022 a marqué la fin de deux années de dépistage universel. À cette époque, une nouvelle stratégie de dépistage a été adoptée, qui ne ciblait que certaines sous-populations, principalement les personnes âgées, en particulier dans les établissements de soins de longue durée, les travailleurs de la santé et les patients admis à l'hôpital Note de bas de page 29. La surveillance de la gravité de la maladie par le suivi des cas de COVID-19 jusqu'à l'admission à l'hôpital ou jusqu'au décès aurait donc été biaisée compte tenu des raisons qui ont présidé à la sélection de ces groupes (par exemple, vulnérabilité accrue, exposition plus importante à la maladie et aux vaccins, et effet du travailleur sain). La surveillance de la gravité chez les patients hospitalisés représentait une alternative, car tous les patients hospitalisés étaient encore testés. Nos travaux antérieurs sur la gravité de la maladie, comparant les variants Omicron et Delta parmi les patients hospitalisés, ont suggéré une gravité plus faible des hospitalisations pour Omicron, ce qui concorde avec d'autres études comparant ces deux variants avec des méthodologies différentes Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 30. Wolter et al. sont parvenus à des conclusions convergentes concernant la gravité relative des sous-lignées BA.1 et BA.2 en mesurant et en comparant la différence entre le risque d'admission à l'hôpital parmi les cas et le risque de complications parmi les patients hospitalisés Note de bas de page 8.

La restriction des analyses aux seuls patients admis en raison de la COVID-19 est un point fort de cette étude, car environ la moitié de tous les patients hospitalisés positifs à la COVID-19 ont été admis pour d'autres maladies que la COVID-19. En outre, les cas atteints par la COVID-19 associés aux soins de santé, qui sont plus fréquents pendant les périodes de forte circulation virale, ont été associés à des résultats plus graves Note de bas de page 31Note de bas de page 32. Malheureusement, le diagnostic d'admission n'était disponible qu'à partir du 30 décembre 2021, ce qui ne permettait pas de comparer les vagues d'Omicron avec les vagues antérieures. Avant janvier 2022, tous les patients positifs à la COVID-19 ont été analysés, ce qui a permis de constater que la durée médiane du séjour, la proportion de patients admis en soins intensifs et la proportion de décès à l'hôpital variaient de manière similaire au fil du temps, suggérant que la durée du séjour pouvait être utilisée pour informer sur la gravité de la maladie Note de bas de page 30. Cette correspondance n'a toutefois pas été observée dans la présente analyse. La durée du séjour peut être influencée par l'occupation des lits pendant les pics et son utilité pour la surveillance de la gravité n'est donc pas claire. En outre, les résultats de cette étude ne fournissent pas de renseignements sur l'effet des interventions visant à prévenir les hospitalisations. Par exemple, par rapport à la population générale, les cas d'hospitalisation représentent une surreprésentation des personnes pour lesquelles les vaccins et les agents antiviraux n'ont pas donné de bons résultats. Enfin, comme l'ont déjà souligné Twohig et al., cette surveillance renseigne sur l'évolution de la gravité avec un certain retard, puisque les admissions suivent de quelques jours l'apparition des cas et qu'une majorité des patients doivent avoir quitté l'hôpital avant que l'on puisse évaluer les admissions en soins intensifs, les décès à l'hôpital et la durée du séjour Note de bas de page 22.

Conclusion

Au cours des premiers mois de 2022, les risques de décès à l'hôpital ou d'admission aux soins intensifs ont diminué chez les personnes admises en raison de la COVID-19. De nombreux facteurs, notamment l'évolution de l'immunité, la prévalence des réinfections, l'utilisation d'agents antiviraux et le nombre de patients, peuvent avoir contribué à cette tendance, qui s'est produite à une époque où la virulence des variants prédominants en circulation n'était pas excessivement différente. Les admissions à l'hôpital causées par la COVID-19 permettent de suivre les tendances de la gravité de la maladie.

Déclaration des auteurs

  • E. L. — Conceptualisation, analyse des données, interprétation, rédaction–version originale, rédaction–révision et de l'édition
  • E. F. — Conceptualisation, analyse des données, interprétation, rédaction–version originale, rédaction–révision et de l'édition
  • P.-L. T. — Analyse des données
  • R. G. — Interprétation, rédaction–révision et édition
  • R. T. — Interprétation, rédaction–révision et édition
  • H. G. — Interprétation, rédaction–révision et édition
  • Z. Z. — Interprétation, rédaction–révision et édition

Le contenu de cet article et les opinions qui y sont exprimées n'engagent que les auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux du gouvernement du Canada.

Intérêts concurrents

Les auteurs n'ont pas de conflits d'intérêts à déclarer.

Financement

R. G. a reçu un financement du ministère de la Santé du Québec pour un réseau de surveillance des hospitalisations pour troubles respiratoires, qui n'est pas lié à la présente étude.

Appendice

Tableau A1 : Liste des codes de diagnostic liés à la COVID-19 (CIM-10) utilisés dans la surveillance provinciale, Québec
Code Description
A090 Gastroentérite et colite autre et non précisée d'origine infectieuse
A099 Gastroentérite et colite d'origine non précisée
A418 Autres sepsies précisées
A419 Sepsie, sans précision
A498 Autres infections bactériennes, siège non précisé
A499 Infection bactérienne, sans précision
B348 Autres infections virales, siège non précisé
B349 Infection virale, sans précision
E860 Déshydratation
G430 Migraine sans aura [migraine commune]
G431 Migraine avec aura [migraine classique]
G432 État de mal migraineux
G433 Migraine compliquée
G438 Autres migraines
G439 Migraine, sans précision
G441 Céphalée vasculaire, non classée ailleurs
G442 Céphalée dite de tension
G444 Céphalée médicamenteuse, non classée ailleurs
G448 Autres syndromes précisés d'algies céphaliques
G933 Syndrome de fatigue post-virale
I260 Embolie pulmonaire, avec mention de coeur pulmonaire aigu
I269 Embolie pulmonaire, sans mention de coeur pulmonaire aigu
J00 Rhinopharyngite aiguë [rhume banal]
J010 Sinusite maxillaire aiguë
J011 Sinusite frontale aiguë
J012 Sinusite ethmoïdale aiguë
J013 Sinusite sphénoïdale aiguë
J014 Pansinusite aiguë
J018 Autres sinusites aiguës
J019 Sinusite aiguë, sans précision
J020 Pharyngite à streptocoques
J028 Pharyngite aiguë due à d'autres micro-organismes précisés
J029 Pharyngite aiguë, sans précision
J040 Laryngite aiguë
J041 Trachéite aiguë
J042 Laryngo-trachéite aiguë
J050 Laryngite obstructive aiguë [croup]
J051 Épiglottite aiguë
J060 Laryngo-pharyngite aiguë
J068 Autres infections aiguës des voies respiratoires supérieures, à localisations multiples
J069 Infection des voies respiratoires supérieures, sans précision
J09 Grippe, due à un virus grippal zoonotique ou pandémique identifié
J110 Grippe avec pneumonie, virus non identifié
J111 Grippe avec d'autres manifestations respiratoires, virus non identifié
J118 Grippe avec d'autres manifestations, virus non identifié
J120 Pneumonie adénovirale
J121 Pneumonie due au virus respiratoire syncytial [VRS]
J122 Pneumonie due aux virus paragrippaux
J123 Pneumonie due au métapneumovirus humain
J128 Autre pneumonie virale
J129 Pneumonie virale, sans précision
J13 Pneumonie due à Streptococcus pneumoniae
J14 Pneumonie due à Haemophilus influenzae
J150 Pneumonie due à Klebsiella pneumoniae
J151 Pneumonie due à Pseudomonas
J152 Pneumonie due à des staphylocoques
J153 Pneumonie due à des streptocoques, groupe B
J154 Pneumonie due à d'autres streptocoques
J155 Pneumonie due à Escherichia coli
J156 Pneumonie due à d'autres bactéries à Gram négatif
J157 Pneumonie due à Mycoplasma pneumoniae
J158 Autres pneumonies bactériennes
J159 Pneumonie bactérienne, sans précision
J160 Pneumonie due à Chlamydia
J168 Pneumonie due à d'autres micro-organismes infectieux
J170 Pneumonie au cours de maladies bactériennes classées ailleurs
J171 Pneumonie au cours de maladies virales classées ailleurs
J172 Pneumonie au cours de mycoses
J173 Pneumonie au cours de maladies parasitaires
J178 Pneumonie au cours d'autres maladies classées ailleurs
J180 Bronchopneumonie, sans précision
J181 Pneumonie lobaire, sans précision
J182 Pneumonie hypostatique, sans précision
J188 Autre pneumonie, micro-organisme non précisé
J189 Pneumonie, sans précision
J200 Bronchite aiguë due à Mycoplasma pneumoniae
J201 Bronchite aiguë due à Haemophilus influenzae
J202 Bronchite aiguë due à des streptocoques
J203 Bronchite aiguë due au virus Coxsackie
J204 Bronchite aiguë due aux virus paragrippaux
J205 Bronchite aiguë due au virus respiratoire syncytial [VRS]
J206 Bronchite aiguë due à des rhinovirus
J207 Bronchite aiguë due à des virus ECHO
J2080 Bronchite aiguë due au métapneumovirus humain
J2088 Bronchite aiguë due à d'autres micro-organismes précisés
J209 Bronchite aiguë, sans précision
J210 Bronchiolite aiguë due au virus respiratoire syncytial [VRS]
J211 Bronchiolite aiguë due au métapneumovirus humain
J218 Bronchiolite aiguë due à d'autres micro-organismes précisés
J219 Bronchiolite aiguë, sans précision
J22 Infection aiguë des voies respiratoires inférieures, sans précision
J398 Autres maladies des voies respiratoires supérieures précisées
J399 Maladie des voies respiratoires supérieures, sans précision
J40 Bronchite, non précisée comme aiguë ou chronique
J440 Maladie pulmonaire obstructive chronique avec infection aiguë des voies respiratoires inférieures
J441 Maladie pulmonaire obstructive chronique avec exacerbation aiguë, sans précision
J448 Autres maladies pulmonaires obstructives chroniques précisées
J449 Maladie pulmonaire obstructive chronique, sans précision
J80 Syndrome de détresse respiratoire de l'adulte
J90 Épanchement pleural, non classé ailleurs
J91 Épanchement pleural au cours de maladies classées ailleurs
J960 Insuffisance respiratoire aiguë
J9600 Insuffisance respiratoire aiguë Type I [hypoxique]
J9601 Insuffisance respiratoire aiguë Type II [hypercapnique]
J9609 Insuffisance respiratoire aiguë, type non précisé
J961 Insuffisance respiratoire chronique
J9610 Insuffisance respiratoire chronique Type I [hypoxique]
J9611 Insuffisance respiratoire chronique Type II [hypercapnique]
J9619 Insuffisance respiratoire chronique, type non précisé
J969 Insuffisance respiratoire, sans précision
J9690 Insuffisance respiratoire, sans précision, type I [hypoxique]
J9691 Insuffisance respiratoire, sans précision, Type II [hypercapnique]
J9699 Insuffisance respiratoire, sans précision, type non précisé
J980 Affections des bronches, non classées ailleurs
J984 Autres affections pulmonaires
J988 Autres troubles respiratoires précisés
J989 Trouble respiratoire, sans précision
J998 Troubles respiratoires au cours d'autres maladies classées ailleurs
K290 Gastrite hémorragique aiguë
K291 Autres gastrites aiguës
K296 Autres gastrites
K297 Gastrite, sans précision
K298 Duodénite
K299 Gastroduodénite, sans précision
K523 Colite indéterminée
K528 Autres gastroentérites et colites non infectieuses précisées
K529 Gastroentérite et colite non infectieuses, sans précision
K591 Diarrhée fonctionnelle
P220 Syndrome de détresse respiratoire du nouveau-né (SDR)
P221 Tachypnée transitoire du nouveau-né
P228 Autres détresses respiratoires du nouveau-né
P229 Détresse respiratoire du nouveau-né, sans précision
P230 Pneumonie congénitale due à un agent viral
P231 Pneumonie congénitale à Chlamydia
P232 Pneumonie congénitale à staphylocoques
P233 Pneumonie congénitale due à des streptocoques, groupe B
P234 Pneumonie congénitale à Escherichia coli
P235 Pneumonie congénitale à Pseudomonas
P236 Pneumonie congénitale due à d'autres agents bactériens
P238 Pneumonie congénitale due à d'autres micro-organismes
P239 Pneumonie congénitale, sans précision
P280 Atélectasie primitive du nouveau-né
P281 Atélectasies du nouveau-né, autres et sans précision
P282 Crises de cyanose du nouveau-né
P283 Apnée primitive du sommeil chez le nouveau-né
P284 Autres apnées du nouveau-né
P285 Insuffisance respiratoire du nouveau-né
P288 Autres affections respiratoires précisées chez le nouveau-né
P289 Affection respiratoire du nouveau-né, sans précision
P2918 Autre dysrythmie cardiaque néonatale
P358 Autres maladies virales congénitales
P359 Maladie virale congénitale, sans précision
P368 Autre sepsie bactérienne du nouveau-né
P369 Sepsie bactérienne du nouveau-né, sans précision
P741 Déshydratation du nouveau-né
R000 Tachycardie, sans précision
R002 Palpitations
R008 Anomalies des battements cardiaques, autres et non précisées
R030 Constatation d'une élévation de la tension artérielle, sans diagnostic d'hypertension
R031 Constatation d'une baisse non spécifique de la tension artérielle
R05 Toux
R060 Dyspnée
R061 Stridor
R062 Sifflement
R063 Respiration périodique
R064 Hyperventilation
R065 Respiration par la bouche
R067 Éternuement
R068 Anomalies de la respiration, autres et non précisées
R070 Douleur de la gorge
R071 Douleur thoracique respiratoire
R072 Douleur précordiale
R073 Autres douleurs thoraciques
R074 Douleur thoracique, sans précision
R093 Expectoration anormale
R098 Autres symptômes et signes précisés relatifs aux appareils circulatoire et respiratoire
R100 Syndrome abdominal aigu
R1010 Douleur localisée au quadrant supérieur droit
R1011 Douleur localisée au quadrant supérieur gauche
R1012 Douleur épigastrique
R1019 Douleur localisée à la partie supérieure de l'abdomen, sans précision
R1030 Douleur localisée au quadrant inférieur droit
R1031 Douleur localisée au quadrant inférieur gauche
R1032 Douleur périombilicale
R1039 Douleur localisée à la partie inférieure de l'abdomen, sans précision
R104 Douleurs abdominales, autres et non précisées
R110 Vomissement en jet
R111 Nausées seules
R112 Vomissements seuls
R113 Nausées avec vomissements
R130 Dysphagie oro-pharyngée
R132 Dysphagie oesophagienne
R138 Dysphagie, autre et non précisée
R508 Autre fièvre précisée
R509 Fièvre, sans précision
R51 Céphalée
R520 Douleur aiguë
R529 Douleur, sans précision
R53 Malaise et fatigue
R5601 Convulsions fébriles complexes
R5602 Convulsions fébriles simples
R5609 Convulsions fébriles, sans précision
R5680 Trouble convulsif, décrit ainsi
R5688 Convulsions, autres et non précisées
R571 Choc hypovolémique
R572 Choc septique
R578 Autre choc
R579 Choc, sans précision
R590 Adénopathies localisées
R591 Adénopathies généralisées
R599 Adénopathie, sans précision
R650 Syndrome de réponse inflammatoire systémique d'origine infectieuse sans défaillance organique
R651 Syndrome de réponse inflammatoire systémique d'origine infectieuse avec défaillance organique aiguë
R652 Syndrome de réponse inflammatoire systémique d'origine non infectieuse sans défaillance organique
R653 Syndrome de réponse inflammatoire systémique d'origine non infectieuse avec défaillance organique aiguë
R659 Syndrome de réponse inflammatoire systémique, non spécifié
R91 Résultats anormaux d'imagerie diagnostique du poumon
U0490 Syndrome respiratoire aigu sévère [SRAS] suspect
U0491 Syndrome respiratoire aigu sévère [SRAS] probable
U071 COVID-19 virus identifié
U071NV COVID-19 virus identifié avec ventilation
U071S COVID-19 virus identifié avec admission aux soins intensifs
U071SV COVID-19 virus identifié avec admission aux soins intensifs et ventilation
U072 COVID-19, virus non identifié
U072NV COVID-19 virus non identifié avec ventilation
U072S COVID-19 virus non identifié avec admission aux soins intensifs
U072SV COVID-19 virus non identifié admission aux soins intensifs et ventilation
U073 Syndrome inflammatoire multisystémique associé à la COVID-19
U074 Affection post-COVID-19
Z038 Mise en observation pour suspicion d'autres maladies et affections
Z039 Mise en observation pour suspicion de maladie ou affection, sans précision
Z048 Examen et mise en observation pour d'autres raisons précisées
Z049 Examen et mise en observation pour une raison non précisée
Z519 Soin médical, sans précision
Tableau A2 : Nombre d'admissions en unité de soins intensifs et de décès à l'hôpital par groupe d'âge, sexe, statut vaccinal, infection antérieure et présence de comorbidités
Variable 2 au 29 janvier 2022 30 janvier au 26 février 2022 27 février au 26 mars 2022 27 mars au 23 avril 2022
Admissions à l'hôpital Admissions aux soins intensifs Décès à l'hôpital Admissions à l'hôpital Admissions aux soins intensifs Décès à l'hôpital Admissions à l'hôpital Admissions aux soins intensifs Décès à l'hôpital Admissions à l'hôpital Admissions aux soins intensifs Décès à l'hôpital
N (IC à 95 %) N (IC à 95 %) N (IC à 95 %) N (IC à 95 %) N (IC à 95 %) N (IC à 95 %) N (IC à 95 %) N (IC à 95 %)
Global 4 216 565 13,4
[12,4–14,4]
844 20
[18,8–21,2]
1 550 187 12,1
[10,4–13,7]
241 15,5
[13,7–17,4]
1 015 89 8,8
[7–10,5]
150 14,8
[12,6–17]
2 397 185 7,7
[6,6–8,8]
288 12
[10,7–13,3]
Groupe d'âge (ans)
0 à 45 469 65 13,9
[10,7–17]
5 1,1
[0,1–2]
247 24 9,7
[6–13,4]
3 1,2
[0–2,6]
121 7 5,8
[1,6–9,9]
1 0,8
[0–2,4]
248 24 9,7
[6–13,4]
5 2 [0,3–3,8]
44 à 55 254 50 19,7
[14,8–24,6]
11 4,3
[1,8–6,8]
89 18 20,2
[11,9–28,6]
5 5,6
[0,8–10,4]
39 8 20,5
[7,8–33,2]
2 5,1
[0–12,1]
68 4 5,9
[0,3–11,5]
0 0
[0–0]
56 à 65 544 131 24,1
[20,5–27,7]
60 11
[8,4–13,7]
171 34 19,9
[13,9–25,9]
16 9,4
[5–13,7]
103 18 17,5
[10,1–24,8]
10 9,7
[4–15,4]
200 28 14
[9,2–18,8]
15 7,5
[3,8–11,2]
66 à 75 911 176 19,3
[16,8–21,9]
161 17,7
[15,2–20,1]
316 57 18
[13,8–22,3]
51 16,1
[12,1–20,2]
186 27 14,5
[9,5–19,6]
28 15,1
[9,9–20,2]
446 60 13,5
[10,3–16,6]
43 9,6
[6,9–12,4]
Plus de 75 2 038 143 7
[5,9–8,1]
607 29,8
[27,8–31,8]
727 54 7,4
[5,5–9,3]
166 22,8
[19,8–25,9]
566 29 5,1
[3,3–6,9]
109 19,3
[16–22,5]
1 435 69 4,8
[3,7–5,9]
225 15,7
[13,8–17,6]
Sexe
Homme 2 252 350 15,5
[14–17]
502 22,3
[20,6–24]
809 108 13,3
[11–15,7]
130 16,1
[13,5–18,6]
538 55 10,2
[7,7–12,8]
88 16,4
[13,2–19,5]
1 243 103 8,3
[6,8–9,8]
166 13,4
[11,5–15,2]
Femme 1 964 215 10,9
[9,6–12,3]
342 17,4
[15,7–19,1]
741 79 10,7
[8,4–12,9]
111 15
[12,4–17,5]
477 34 7,1
[4,8–9,4]
62 13
[10–16]
1 154 82 7,1
[5,6–8,6]
122 10,6
[8,8–12,3]
Vaccination
Adéquate 2 864 312 10,9
[9,8–12]
628 21,9
[20,4–23,4]
1 027 96 9,3
[7,6–11,1]
171 16,7
[14,4–18,9]
785 63 8
[6,1–9,9]
126 16,1
[13,5–18,6]
1940 137 7,1
[5,9–8,2]
246 12,7
[11,2–14,2]
Insuffisante 1 348 251 18,6
[16,5–20,7]
216 16
[14,1–18]
519 89 17,1
[13,9–20,4]
69 13,3
[10,4–16,2]
229 26 11,4
[7,2–15,5]
24 10,5
[6,5–14,4]
453 47 10,4
[7,6–13,2]
42 9,3
[6,6–11,9]
Information manquante 4 2 50
[1–99]
0 0
[0–0]
4 2 50
[1–99]
1 25
[0–67,4]
1 0 0
[0–0]
0 0
[0–0]
4 1 25
[0–67,4]
0 0
[0–0]
Infection active au moment des tests de laboratoire
Non 4 151 563 13,6
[12,5–14,6]
837 20,2
[18,9–21,4]
1 520 182 12
[10,3–13,6]
239 15,7
[13,9–17,6]
993 89 9
[7,2–10,7]
147 14,8
[12,6–17]
2 338 185 7,9
[6,8–9]
284 12,1
[10,8–13,5]
Oui 65 2 3,1
[0–7,3]
7 10,8
[3,2–18,3]
30 5 16,7
[3,3–30]
2 6,7
[0–15,6]
22 0 0
[0–0]
3 13,6
[0–28]
59 0 0
[0–0]
4 6,8
[0,4–13,2]
Comorbidités
Aucune 521 104 20
[16,5–23,4]
38 7,3
[5,1–9,5]
219 29 13,2
[8,8–17,7]
13 5,9
[2,8–9,1]
122 10 8,2
[3,3–13,1]
7 5,7
[1,6–9,9]
236 30 12,7
[8,5–17]
18 7,6
[4,2–11]
Au moins une 3 526 448 12,7
[11,6–13,8]
798 22,6
[21,3–24]
1 247 152 12,2
[10,4–14]
225 18
[15,9–20,2]
846 77 9,1
[7,2–11]
140 16,5
[14–19,1]
2 066 148 7,2
[6,1–8,3]
267 12,9
[11,5–14,4]
Information manquante 169 13 7,7
[3,7–11,7]
8 4,7
[1,5–7,9]
84 6 7,1
[1,6–12,7]
3 3,6
[0–7,5]
47 2 4,3
[0–10]
3 6,4
[0–13,4]
95 7 7,4
[2,1–12,6]
3 3,2
[0–6,7]
Tableau A2 Abréviation

Abréviation : IC, intervalle de confiance

Tableau A3 : Centiles de la durée du séjour à l'hôpital (jours), par groupe d'âge, sexe, statut vaccinal, infection antérieure et présence de comorbidités
Variable 2 au 29 janvier 2022 30 janvier au 26 février 2022 27 février au 26 mars 2022 27 mars au 23 avril 2022
Admissions à l'hôpital Centile Admissions à l'hôpital Centile Admissions à l'hôpital Centile Admissions à l'hôpital Centile
25e 50e 75e 25e 50e 75e 25e 50e 75e 25e 50e 75e
Global 4 216 3 7 15 1 550 3 6 14 1 015 3 7 16,5 2 397 3 7 14
Groupe d'âge (ans)
0 à 45 469 1 2 6 247 1 2 4 121 1 2 4 248 1 2 3
44 à 55 254 3 5 9 89 2 4 8 39 3 6 13,5 68 2 4 10,5
56 à 65 544 4 7 15 171 3 7 14 103 3,5 7 17 200 2 4,5 12,3
66 à 75 911 4 8 17 316 3 7 15 186 4 9 17,75 446 3 6 12
Plus de 75 2 038 4 8 17 727 4 9 18 566 4 9 19 1 435 4 9 17
Sexe
Homme 2 252 3 7 15 809 2 6 13 538 3 7 15 1 243 3 7 14,5
Femme 1 964 3 7 14 741 3 7 15 477 3 7 17 1 154 3 6 13
Vaccination
Adéquate 2 864 4 7 15 1 027 3 7 15,5 785 4 8 18 1 940 3 7 14
Insuffisante 1 348 3 6 13 519 2 5 11 229 2 4 11 453 2 5 14
Information manquante 4 4 1 4
Infection active au moment des tests de laboratoire
Non 4 151 3 7 15 1 520 3 6 14 993 3 7 16 2 338 3 7 14
Oui 65 4 8 11 30 4 8 11 22 2 6 21,75 59 3 7 15
Comorbidités
Aucune 521 2 5 11 219 1 3 10 122 2 4 10 236 1 3 10
Au moins une 3 526 4 7 16 1 247 3 7 15,5 846 4 8 19 2 066 3 7 15
Information manquante 169 1 2 4 84 1 2 3 47 1 2 4,5 95 1 2 3
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