Évolution de la gravité de la maladie dans le cas des hospitalisations dues à la COVID-19


Publié par : L'Agence de la santé publique du Canada
Numéro : RMTC : Volume 50-1/2, janvier/février 2024 : Virus Respiratoire Syncytial (VRS)
Date de publication : janvier/février 2024
ISSN : 1719-3109
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Volume 50-1/2, janvier/février 2024 : Virus Respiratoire Syncytial (VRS)
Surveillance
Évolution de la gravité de la maladie chez les cas hospitalisés due à la COVID-19, Québec, Canada, janvier à avril 2022
Ernest Lo1,2, Élise Fortin1,3,4, Rodica Gilca1,4,5, Pierre-Luc Trépanier1, Hany Geagea1, Zhou Zhou1
Affiliations
1 Institut national de santé publique du Québec, Québec, QC
2 Département d'épidémiologie, biostatistique et santé au travail, Université McGill, Montréal, QC
3 Département de microbiologie, Infectiologie et immunologie, Faculté de médecine, Université de Montréal, Québec, QC
4 Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université Laval, Québec, QC
5 Centre de recherche du CHU de Québec, Université Laval, Québec, QC
Correspondance
Citation proposée
Lo E, Fortin É, Gilca R, Trépanier P-L, Geagea H, Zhou Z. Évolution de la gravité de la maladie chez les cas hospitalisés due à la COVID-19, Québec, Canada, janvier à avril 2022. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2024;50(1/2):71–85. https://doi.org/10.14745/ccdr.v50i12a08f
Mots-clés : COVID-19, hospitalisations, gravité, surveillance
Résumé
Contexte : La gravité de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est influencée par de multiples facteurs, tels que l'âge, les conditions médicales sous-jacentes, l'immunité individuelle, le variant infectant et la pratique clinique. Les variants Omicron hautement transmissibles ont entraîné une diminution de la capacité de dépistage de la COVID-19, ce qui a limité la surveillance de la gravité de la maladie.
Objectif : Rendre compte de l'évolution temporelle de la gravité de la maladie chez les patients admis dans les hôpitaux du Québec en raison de la COVID-19 entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022, ce qui inclut le pic des hospitalisations causées par Omicron.
Méthodes : Étude de cohorte rétrospective basée sur l'ensemble des admissions hospitalières causées par la COVID-19 au Québec, entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022. La période d'étude a été divisée en périodes de quatre semaines, correspondant approximativement aux mois de janvier, février, mars et avril. Une régression utilisant les équations d'estimation généralisées (GEE) des méthodes Cox et Poisson a été utilisée pour quantifier les variations temporelles de la durée de séjour et du risque de complications (admission en soins intensifs ou décès à l'hôpital) dans le temps, en utilisant le pic Omicron (janvier 2022) comme référence. Les mesures ont été ajustées en fonction de l'âge, du sexe, du statut vaccinal, de la présence de maladies chroniques et du regroupement par hôpital.
Résultats : Au cours de la période d'étude, 9 178 des 18 272 (50,2 %) patients hospitalisés avec un diagnostic de COVID-19 ont été admis en raison de la COVID-19. Parmi eux, 1 026 (11,2 %) ont été admis en soins intensifs et 1 523 (16,6 %) sont décédés. Par rapport au mois de janvier, le risque d'admission en soins intensifs a diminué de 25 % en mars et 31 % en avril, tandis que le taux de mortalité à l'hôpital a continuellement diminué jusqu'à 45 % en avril. La durée moyenne de séjour a temporairement diminué en mars (9 %).
Conclusion : La gravité des admissions causées par la COVID-19 a diminué au cours des premiers mois de 2022, lorsque les variants prédominants en circulation ont été considérés comme étant de gravité comparable. Le suivi des admissions hospitalières causées par la COVID-19 peut contribuer à la surveillance de la gravité de la maladie.
Introduction
Lorsqu'un nouveau variant ou sous-lignée du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) apparaît, des efforts sont déployés pour caractériser rapidement sa transmissibilité et sa gravité par rapport aux variants précédents. Le variant Omicron BA.1 a été détecté pour la première fois au Québec le 8 décembre 2021, pendant la vague Delta de la pandémie, et est devenu prédominant le 12 décembre 2021. Par la suite, le variant Omicron BA.2 est apparu le 1er janvier 2022 et est devenu le variant prédominant le 27 mars 2022. Un pic d'admissions hospitalières dues au SRAS-CoV-2 (le coronavirus responsable de la COVID-19) a été enregistré le 18 janvier 2022 Note de bas de page 1. Globalement, le variant Omicron avait une transmissibilité plus élevée, mais une gravité plus faible que le variant Delta Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6, tandis que les sous-lignées Omicron BA.1 et BA.2 présentaient une gravité comparable Note de bas de page 5Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9. Ces renseignements sont essentiels pour les équipes de santé publique afin de les aider à anticiper l'évolution de l'épidémie, y compris la répercussion du nouveau variant sur les ressources en soins de santé. Au Canada, où le nombre de lits d'hôpitaux par habitant est faible et où la main-d'œuvre a été touchée par la pandémie de COVID-19, les renseignements sur la gravité aideront à déterminer si des mesures de santé publique doivent être appliquées ou maintenues Note de bas de page 10Note de bas de page 11.
La gravité des cas de COVID-19 dépend de facteurs autres que les caractéristiques du virus. En période d'incidence élevée, les hospitalisations sont plus nombreuses et le seuil d'admission/de congé de l'hôpital peut changer, indépendamment de la virulence Note de bas de page 12. L'immunité naturelle, l'immunité induite par la vaccination et l'immunité hybride ont augmenté dans la population depuis le début de la pandémie de COVID-19, mais elles varient en fonction du temps écoulé depuis l'infection ou la vaccination Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15. Les soins cliniques ont également évolué avec l'accroissement des connaissances et de l'expérience en matière de traitement, ainsi qu'avec l'arrivée des traitements antiviraux Note de bas de page 16Note de bas de page 17. Enfin, avec l'explosion du nombre de cas suivant l'émergence des variants Omicron et la disponibilité accrue de tests rapides, il n'était plus possible d'estimer avec précision le nombre total de cas et, par conséquent, la proportion de cas graves dans la population générale. En revanche, tous les patients admis à l'hôpital dans la province de Québec subissent un test PCR pour COVID-19, une pratique qui est demeurée constante tout au long de la pandémie Note de bas de page 18. La propension à l'hospitalisation pour un certain niveau de gravité au Québec n'a pas non plus été influencée par l'adoption des tests rapides. Ainsi, le suivi de l'évolution de la gravité des cas parmi les personnes admises à l'hôpital en raison de la COVID-19 représente une alternative potentiellement intéressante pour la surveillance de la gravité de la maladie.
Nous avons cherché à décrire la gravité des admissions hospitalières causées par la COVID-19 au Québec entre janvier 2022 et avril 2022, ce qui correspond aux vagues Omicron BA.1 et BA.2. Nous avons mesuré la durée du séjour, le risque d'admission en soins intensifs et le risque de décès à l'hôpital, et quantifié les variations temporelles de ces mesures.
Méthodes
Devis de l'étude et population
Une cohorte rétrospective basée sur la population a été constituée à l'aide de données appariées afin d'étudier toutes les hospitalisations au Québec causées par la COVID-19 entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022 (semaines 1 à 16 des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies [CDC]). Les patients ont été suivis depuis leur admission jusqu'à leur congé de l'hôpital, leur décès ou la date finale d'extraction des données (25 mai 2022).
Sources de données et variables
Les hospitalisations liées à la COVID-19 ont été repérées à l'aide de la base de données provinciale des admissions à l'hôpital qui constitue une version en temps réel de la base de données provinciale des congés d'hôpital (MED-ÉCHO) déjà disponible avant la pandémie. Pour cette base de données en temps réel, les archivistes médicaux des hôpitaux ont signalé en priorité toute présence de la COVID-19 au cours d'un séjour à l'hôpital, indépendamment d'autres problèmes de santé. Depuis le 30 décembre 2021, les archivistes ont également fourni le diagnostic d'admission pour tous les patients ayant reçu un diagnostic de la COVID-19 au cours de leur séjour à l'hôpital. Les diagnostics d'admission et de séjour à l'hôpital sont enregistrés selon les Codes de la Classification internationale des maladies (CIM-10). Parmi tous les patients ayant reçu un diagnostic de la COVID-19 au cours de leur séjour à l'hôpital, ceux ayant un code d'admission lié à la COVID-19 ont été identifiés comme des patients admis à cause de la COVID-19. La liste des codes de diagnostic liés à la COVID-19 utilisés dans la surveillance provinciale est fournie dans le tableau A1 en appendice. Outre le diagnostic d'admission, les dates d'admission et de congé, l'âge, le sexe, les admissions en soins intensifs et les décès pendant l'hospitalisation sont également enregistrés dans cette base de données. La période d'étude a été divisée en quatre périodes de quatre semaines correspondant au pic (janvier) et à la fin (février) de la vague BA.1, à la transition vers BA.2 (mars) et au début et au pic de la vague BA.2 (avril) (figure 1). Grâce à un identifiant unique, la base de données sur les hospitalisations a été jumelée :
- Au système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec pour identifier les patients présentant au moins l'une de 31 comorbidités Note de bas de page 19
- À la base de données de laboratoire provinciale pour identifier les patients qui ont eu un test SRAS-CoV-2 positif plus de 90 jours avant l'admission actuelle (interprété comme une réinfection)
- Au registre de vaccination provincial pour les renseignements sur le statut vaccinal contre la COVID-19 (les personnes ayant reçu au moins deux doses ont été considérées comme adéquatement vaccinées)
Figure 1 : Tendances temporelles des admissions à l'hôpital causées par la COVID-19, durée médiane de séjour et fréquence des complications, Québec, du 2 janvier 2022 au 23 avril 2022
Figure 1 - Équivalent textuel
Tendances temporelles des admissions hospitalières dues à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), durée médiane de séjour et fréquence des complications, 2 janvier 2022 et 23 avril 2022, Québec. La période d'étude a été divisée en quatre périodes de quatre semaines correspondant au pic (janvier) et à la fin (février) de la vague BA.1, à la transition vers BA.2 (mars), et au début et au pic de la vague BA.2 (avril). Globalement, les patients ont été plus fréquemment admis dans les unités de soins intensifs en janvier et février, tandis que la durée de séjour est demeurée relativement stable au fil du temps. Les patients sont également décédés plus fréquemment pendant le pic d'admissions à l'hôpital de janvier, avec une diminution progressive au cours des semaines suivantes.
Analyses
La proportion d'admissions causées par la COVID-19 avec une admission en soins intensifs, ainsi que la proportion de décès de patients, ont été calculées pour chaque période. Les 25e, 50e et 75e percentiles de la durée de séjour ont également été calculés, à nouveau pour chaque période. Bien que la durée du séjour ait été censurée après 28 jours, les percentiles estimés étaient toujours inférieurs à 28 jours et n'ont donc pas été affectés. Ces proportions et durées ont également été stratifiées en fonction du groupe d'âge (0 à 45, 46 à 55, 56 à 65, 66 à 75 et plus de 75 ans), du sexe, du statut vaccinal, des antécédents d'infection par la COVID-19 et de la présence ou de l'absence de comorbidités, respectivement.
Des analyses de régression ont été utilisées pour quantifier l'association entre la durée du séjour ou le risque de complications (admission en soins intensifs ou décès) et la période, en utilisant le pic Omicron (janvier 2022) comme référence. La régression de Cox a été utilisée pour analyser la durée du séjour, en utilisant des effets aléatoires pour modéliser l'éventuel effet de regroupement des hôpitaux. Des équations d'estimation généralisées (EEG), avec une distribution de Poisson et une matrice de corrélation échangeable, ont été utilisées pour analyser le risque d'admission aux soins intensifs et de décès, en tenant compte de l'effet potentiel de regroupement des hôpitaux. Pour les régressions ci-dessus, les associations avec la période sont présentées non ajustées et entièrement ajustées. Les modèles entièrement ajustés ont utilisé le groupe d'âge, le sexe, le statut vaccinal et les maladies chroniques comme covariables; aucun ajustement n'a été effectué pour les antécédents d'infection par la COVID-19, car les patients hospitalisés pour une réinfection étaient trop rares (moins de 3 % des patients hospitalisés à cause de la COVID-19). Afin d'isoler les changements dans la gravité de la maladie des modifications dans l'immunité des patients contre la maladie, des modèles supplémentaires ont été produits uniquement pour les patients qui n'avaient pas d'antécédents connus d'infection par la COVID-19 et qui n'étaient pas vaccinés. Dans les analyses de sous-groupes, des modèles distincts ont également été produits pour chaque groupe d'âge. Enfin, après avoir appris que trois hôpitaux avaient largement sous-estimé les admissions en soins intensifs au début de l'année 2022, la régression entièrement ajustée a été effectuée, en excluant ces trois hôpitaux, dans le cadre d'une analyse de sensibilité post hoc. Toutes les analyses ont été effectuées à l'aide de R 4.0.2; la régression de Cox à effets mixtes a été réalisée à l'aide du package coxme Note de bas de page 20, tandis que les GEE de Poisson ont été réalisées à l'aide du package geepack Note de bas de page 21.
Résultats
Entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022, 9 178 (50,2 %) des 18 272 patients hospitalisés avec un diagnostic de COVID-19 ont été admis en raison de la COVID-19. Parmi eux, 1 026 (11,2 %) ont été admis dans une unité de soins intensifs et 1 523 (16,6 %) sont décédés pendant leur hospitalisation (ces résultats ne sont pas mutuellement exclusifs). Un peu plus de la moitié des patients admis à cause de la COVID-19 étaient des hommes (52,8 %), et la majorité des patients avaient plus de 65 ans (72,2 %), étaient correctement vaccinés (72,1 %), subissaient leur première infection à SRAS-CoV-2 connue (98,1 %) et présentaient au moins une comorbidité (83,7 %). Ces statistiques sont décrites par période de quatre semaines dans le tableau 1 (voir le tableau A2 et le tableau A3 pour une description des admissions en unité de soins intensifs et des décès par période de quatre semaines). Les caractéristiques des patients étaient relativement stables dans le temps, à l'exception d'une proportion plus élevée de patients plus âgés et d'une proportion plus faible de patients insuffisamment vaccinés en mars et en avril. Dans tous les sous-groupes, les patients encore hospitalisés après 28 jours représentaient moins de 10 % des patients hospitalisés.
Variable | 2 janvier au 29 janvier 2022 | 30 janvier au 26 février 2022 | 27 février au 26 mars 2022 | 27 mars au 23 avril 2022 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
n | % | n | % | n | % | n | % | |
Global | 4 216 | 100,0 | 1 550 | 100,0 | 1 015 | 100,0 | 2 397 | 100,0 |
Admission aux soins intensifs | 565 | 13,4 | 187 | 12,1 | 89 | 8,8 | 185 | 7,7 |
Décès à l'hôpital | 844 | 20,0 | 241 | 15,5 | 150 | 14,8 | 288 | 12,0 |
Groupe d'âge (ans) | ||||||||
0 à 45 | 469 | 11,1 | 247 | 15,9 | 121 | 11,9 | 248 | 10,3 |
44 à 55 | 254 | 6,0 | 89 | 5,7 | 39 | 3,8 | 68 | 2,8 |
56 à 65 | 544 | 12,9 | 171 | 11,0 | 103 | 10,1 | 200 | 8,3 |
66 à 75 | 911 | 21,6 | 316 | 20,4 | 186 | 18,3 | 446 | 18,6 |
Plus de 75 | 2 038 | 48,3 | 727 | 46,9 | 566 | 55,8 | 1 435 | 59,9 |
Sexe | ||||||||
Homme | 2 252 | 53,4 | 809 | 52,2 | 538 | 53,0 | 1 243 | 51,9 |
Femme | 1 964 | 46,6 | 741 | 47,8 | 477 | 47,0 | 1 154 | 48,1 |
Vaccination | ||||||||
Adéquate | 2 864 | 67,9 | 1 027 | 66,3 | 785 | 77,3 | 1 940 | 80,9 |
Insuffisante | 1 348 | 32,0 | 519 | 33,5 | 229 | 22,6 | 453 | 18,9 |
Information manquante | 4 | 0,1 | 4 | 0,3 | 1 | 0,1 | 4 | 0,2 |
Infection active au moment des tests de laboratoire | ||||||||
Non | 4 151 | 98,5 | 1 520 | 98,1 | 993 | 97,8 | 2 338 | 97,5 |
Oui | 65 | 1,5 | 30 | 1,9 | 22 | 2,2 | 59 | 2,5 |
Comorbidités | ||||||||
Aucune | 521 | 12,4 | 219 | 14,1 | 122 | 12,0 | 236 | 9,8 |
Au moins une | 3 526 | 83,6 | 1 247 | 80,5 | 846 | 83,3 | 2 066 | 86,2 |
Information manquante | 169 | 4,0 | 84 | 5,4 | 47 | 4,6 | 95 | 4,0 |
|
Globalement, les patients ont été plus fréquemment admis dans les unités de soins intensifs en janvier et février, tandis que la durée de séjour est restée relativement stable au fil du temps (figure 1). Les patients sont également décédés plus fréquemment pendant le pic d'admissions à l'hôpital en janvier, avec une diminution progressive au cours des semaines suivantes (figure 1). Ces tendances temporelles ont également été observées dans les analyses de régression, après ajustement pour l'âge, le sexe, le statut vaccinal et la présence d'au moins une comorbidité (tableau 2). Les proportions de patients admis aux soins intensifs étaient respectivement inférieures de 25 % et de 31 % en mars et en avril (pic de BA.2; tableau 1) par rapport au pic d'Omicron (janvier); cette tendance à la réduction du risque dans le temps était observée dans tous les groupes d'âge à l'exception de celui des 0 à 45 ans (tableau 3). Les résultats sont comparables si l'on exclut les trois hôpitaux qui ont sous-estimé les admissions aux soins intensifs (rapports de risque ajustés de 0,92, 0,76 et 0,70 pour février, mars et avril, respectivement). La proportion de décès à l'hôpital n'a cessé de diminuer et était inférieure de 45 % en avril par rapport à janvier (tableau 2); cette tendance était due aux patients âgés de plus de 75 ans, puisque 78 % des décès sont survenus dans ce groupe d'âge (tableau A3). Chez les patients non vaccinés admis pour un premier épisode de la COVID-19, les tendances temporelles ajustées du risque d'admission aux soins intensifs et de décès à l'hôpital étaient comparables à celles observées dans l'ensemble de la cohorte (tableau 2). Enfin, la probabilité de demeurer à l'hôpital après un nombre de jours donné était inférieure de 9 % en mars (transition vers BA.2) par rapport à janvier (pic BA.1), mais il s'agissait d'une diminution temporaire (tableau 2). Aucune modification statistiquement significative de la durée du séjour n'a été observée pour les hospitalisations des patients non vaccinés. Les régressions du modèle de Cox stratifiées par groupe d'âge présentaient une variabilité statistique extrêmement élevée, indiquant à la fois des durées de séjour croissantes ou décroissantes (tableau 3).
Type de population par période | Durée du séjour | Admissions aux soins intensifs | Décès à l'hôpital | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rapport de risque non ajusté (IC à 95 %) |
Rapport de risque ajustéTableau 2 note de bas de page a (IC à 95 %) |
Rapport de proportion non ajusté (IC à 95 %) |
Rapport de proportion ajustéTableau 2 note de bas de page c (IC à 95 %) |
Rapport de proportion non ajusté (IC à 95 %) |
Rapport de proportion ajustéTableau 2 note de bas de page c (IC à 95 %) |
||
Global | |||||||
2 janvier au 29 janvier 2022 | Référence | Référence | Référence | Référence | Référence | Référence | |
30 janvier au 26 février 2022 | 1,01 (0,95–1,07) |
1,01 (0,95–1,07) |
0,90 (0,77–1,05) |
0,91 (0,78–1,07) |
0,78 (0,69–0,89) |
0,81 (0,71–0,92) |
|
27 février au 26 mars 2022 | 0,88 (0,82–0,94) |
0,91 (0,84–0,97) |
0,66 (0,53–0,82) |
0,75 (0,61–0,93) |
0,73 (0,63–0,86) |
0,70 (0,60–0,82) |
|
27 mars au 23 avril 2022 | 0,99 (0,94–1,04) |
1,03 (0,97–1,08) |
0,57 (0,48–0,67) |
0,69 (0,58–0,80) |
0,60 (0,53–0,68) |
0,55 (0,8–0,62) |
|
Non vaccinés, sans infection antérieure par la COVID-19 | |||||||
2 janvier au 29 janvier 2022 | Référence | Référence | Référence | Référence | Référence | Référence | |
30 janvier au 26 février 2022 | 1,15 (1,01–1,31) |
1,08 (0,95–1,22) |
1,04 (0,82–1,32) |
1,06 (0,83–1,34) |
0,92 (0,69–1,21) |
0,88 (0,68–1,15) |
|
27 février au 26 mars 2022 | 1,03 (0,85–1,25) |
0,96 (0,80–1,17) |
0,74 (0,48–1,12) |
0,73 (0,48–1,12) |
0,66 (0,40–1,07) |
0,74 (0,47–1,17) |
|
27 mars au 23 avril 2022 | 0,98 (0,85–1,13) |
0,88 (0,76–1,01) |
0,69 (0,51–0,95) |
0,71 (0,52–0,97) |
0,65 (0,46–0,92) |
0,57 (0,41–0,81) |
|
|
Âge par période | Durée du séjour | Admissions aux soins intensifs | Décès à l'hôpital |
---|---|---|---|
Rapport de risque ajustéTableau 3 note de bas de page c (IC à 95 %) |
Rapport de proportion ajustéTableau 3 note de bas de page c (IC à 95 %) |
Rapport de proportion ajustéTableau 3 note de bas de page c (IC à 95 %) |
|
0 à 45 ans | |||
2 janvier au 29 janvier 2022 | Référence | Référence | Référence |
30 janvier au 26 février 2022 | 1,3 (0,93–1,83) |
0,65 (0,40–1,05) |
1,17 (0,29–4,77) |
27 février au 26 mars 2022 | 1,12 (0,72–1,73) |
0,50 (0,25–1,02) |
0,81 (0,09–7,06) |
27 mars au 23 avril 2022 | 1,2 (0,89–1,87) |
0,77 (0,48–1,24) |
2,20 (0,72–6,68) |
46 à 55 ans | |||
2 janvier au 29 janvier 2022 | Référence | Référence | Référence |
30 janvier au 26 février 2022 | 1,08 (0,85–1,37) |
1,19 (0,73–1,93) |
1,47 (0,50–4,31) |
27 février au 26 mars 2022 | 1,62 (1,19–2,22) |
0,93 (0,45–1,95) |
1,44 (0,35–5,96) |
27 mars au 23 avril 2022 | 1,07 (0,83–1,38) |
0,26 (0,08–0,83) |
0 |
56 à 65 ans | |||
2 janvier au 29 janvier 2022 | Référence | Référence | Référence |
30 janvier au 26 février 2022 | 0,97 (0,84–1,12) |
0,81 (0,58–1,14) |
0,88 (0,52–1,48) |
27 février au 26 mars 2022 | 0,86 (0,71–1,04) |
0,78 (0,50–1,22) |
0,73 (0,36–1,47) |
27 mars au 23 avril 2022 | 1,13 (0,98–1,31) |
0,61 (0,42–0,89) |
0,63 (0,36–1,11) |
66 à 75 ans | |||
2 janvier au 29 janvier 2022 | Référence | Référence | Référence |
30 janvier au 26 février 2022 | 1,03 (0,9–1,17) |
0,95 (0,73–1,24) |
0,88 (0,66–1,18) |
27 février au 26 mars 2022 | 0,86 (0,73–1,01) |
0,84 (0,58–1,22) |
0,85 (0,59–1,24) |
27 mars au 23 avril 2022 | 1,22 (1,08–1,38) |
0,74 (0,56–0,97) |
0,54 (0,39–0,75) |
Plus de 75 ans | |||
2 janvier au 29 janvier 2022 | Référence | Référence | Référence |
30 janvier au 26 février 2022 | 0,95 (0,87–1,04) |
1,04 (0,77–1,40) |
0,77 (0,67–0,90) |
27 février au 26 mars 2022 | 0,85 (0,77–0,94) |
0,76 (0,51–1,13) |
0,67 (0,56–0,80) |
27 mars au 23 avril 2022 | 0,92 (0,86–0,99) |
0,73 (0,55–0,96) |
0,53 (0,46–0,61) |
|
Discussion
Cette étude a montré une tendance à la baisse des risques d'admission aux soins intensifs et de décès à l'hôpital chez les patients admis à l'hôpital en raison de la COVID-19 au Québec au cours des 16 premières semaines de 2022. Aucune tendance claire ne s'est dégagée en ce qui concerne les variations temporelles de la durée du séjour à l'hôpital. Les conclusions étaient semblables dans les analyses de sensibilité portant sur les patients non vaccinés et sans infection antérieure documentée par la COVID-19.
De nombreux facteurs peuvent avoir contribué à la diminution de la gravité. L'âge, le sexe et les comorbidités des patients ont été indiqués comme des facteurs de risque de résultats graves au début de la pandémie Note de bas de page 12Note de bas de page 22Note de bas de page 23Note de bas de page 24, mais les analyses ont été ajustées ou stratifiées pour ces facteurs, et le statut vaccinal a été pris en compte. Des facteurs de confusion résiduels peuvent néanmoins subsister. Xia et al. ont signalé une association positive entre la mortalité hospitalière (chez tous les patients hospitalisés positifs à la COVID-19) et la proportion de lits disponibles occupés par des patients positifs à la COVID-19 au Québec, au cours des trois premières vagues de la pandémie Note de bas de page 12. L'arrivée du variant Omicron a entraîné le plus grand nombre de patients hospitalisés avec un diagnostic de COVID-19 depuis le début de la pandémie Note de bas de page 1. Ce nombre élevé de patients peut également avoir contribué aux tendances observées dans notre étude. Cependant, la dernière période de quatre semaines comprenait le pic de la vague BA.2, et la gravité a continué à diminuer même si une augmentation aurait été attendue compte tenu du nombre plus élevé d'admissions. Il est possible que ce phénomène se soit encore produit, mais qu'il n'ait pas été suffisamment important pour inverser la tendance générale. Les pratiques cliniques continuent également d'évoluer, l'administration d'agents antiviraux étant devenue disponible au début de la période d'étude avec un accès croissant au fil du temps Note de bas de page 17Note de bas de page 25. Toutefois, ces variables n'ont pas pu être prises en compte, faute d'accès aux données relatives à l'occupation des lits, à l'absentéisme du personnel de santé ou à l'utilisation des agents antiviraux. Enfin, les déterminants sociaux de la santé, qui constituent un facteur bien connu d'inégalités en matière de susceptibilité à la COVID-19 et de résultats, n'ont pas été pris en compte dans ces analyses Note de bas de page 26. Cependant, l'effet des déterminants sociaux est probablement contrôlé dans les analyses de régression, au moins en partie, par d'autres covariables, telles que les comorbidités et le statut vaccinal.
La distribution des variants a également évolué au cours de la période étudiée et pourrait avoir contribué aux tendances observées en matière de gravité. Des patients infectés par le virus Delta étaient encore admis à l'hôpital au début du mois de janvier, ce qui pourrait expliquer une létalité hospitalière plus élevée au cours des quatre premières semaines, mais pas la diminution de la gravité observée au cours des deux dernières périodes Note de bas de page 27. Des estimations de la gravité des sous-lignées BA.1 et BA.2 ont suggéré une possible gravité moindre de la sous-lignée BA.2 Note de bas de page 5Note de bas de page 7Note de bas de page 8, bien que les différences mesurées dans chaque étude n'aient pas été statistiquement significatives. Les données de séquençage du génome entier n'étant pas disponibles pour les patients hospitalisés, il n'a pas été possible de confirmer un lien entre les tendances observées en matière de gravité et les variants impliqués. D'autres facteurs possibles sont que les patients des périodes les plus récentes ont eu un suivi plus court et donc moins de temps pour connaître les résultats (sortie, admission en unité de soins intensifs ou décès), car tous les patients hospitalisés n'étaient pas sortis à la fin de la période d'étude. Cependant, tous les patients ont été suivis pendant au moins 28 jours, ce qui devrait être suffisant pour obtenir la majorité des résultats. La pratique du test PCR pour tous les patients admis à l'hôpital au Québec Note de bas de page 18 exclut également des changements dans les pratiques de test comme un facteur dans les tendances de la gravité.
Au cours de la période précédant l'étude, des tests PCR ont été effectués dans la population générale; cependant, tous les cas, surtout s'ils sont bénins ou asymptomatiques, n'ont pas nécessairement été détectés. Par conséquent, une réinfection ou la présence d'une infection antérieure par la COVID-19 pourrait être passée inaperçue chez certains patients. Toutefois, cela n'affecterait les tendances en matière de gravité que si la proportion de réinfections non détectées variait dans le temps. Dans l'ensemble, la qualité et la couverture des tests COVID-19 au Québec étaient élevées avant décembre 2021 et l'arrivée d'Omicron. Il est toutefois possible que la proportion de patients hospitalisés ayant contracté une infection antérieure non mesurée pendant ou après décembre 2021 ait contribué à la diminution de la gravité observée pour le mois d'avril, étant donné qu'une infection antérieure est définie comme une infection survenue au moins trois mois avant la date du test. Enfin, le critère de « vaccination adéquate » utilisé dans les analyses de régression ne tient pas compte de l'effet de la perte d'efficacité des vaccins, ce qui pourrait entraîner une classification erronée des patients que l'on pensait protégés en raison de l'immunité vaccinale. Toutefois, cet effet est probablement minime, étant donné que la majorité (84 %) des patients correctement vaccinés dans cette étude ont reçu leur dernière dose dans les sept mois précédant leur admission à l'hôpital. Ce seuil de sept mois est basé sur des études d'efficacité vaccinale Note de bas de page 28. Les analyses de sensibilité (non présentées), dans lesquelles les patients ayant reçu leur dernière dose plus de sept mois après leur admission à l'hôpital ont été classés comme insuffisamment vaccinés, ont montré une différence négligeable dans les tendances estimées de la gravité.
Lorsque le variant Omicron a frappé le Québec en décembre 2021, les cliniques de dépistage et les laboratoires ont été rapidement surchargés. Le mois de janvier 2022 a marqué la fin de deux années de dépistage universel. À cette époque, une nouvelle stratégie de dépistage a été adoptée, qui ne ciblait que certaines sous-populations, principalement les personnes âgées, en particulier dans les établissements de soins de longue durée, les travailleurs de la santé et les patients admis à l'hôpital Note de bas de page 29. La surveillance de la gravité de la maladie par le suivi des cas de COVID-19 jusqu'à l'admission à l'hôpital ou jusqu'au décès aurait donc été biaisée compte tenu des raisons qui ont présidé à la sélection de ces groupes (par exemple, vulnérabilité accrue, exposition plus importante à la maladie et aux vaccins, et effet du travailleur sain). La surveillance de la gravité chez les patients hospitalisés représentait une alternative, car tous les patients hospitalisés étaient encore testés. Nos travaux antérieurs sur la gravité de la maladie, comparant les variants Omicron et Delta parmi les patients hospitalisés, ont suggéré une gravité plus faible des hospitalisations pour Omicron, ce qui concorde avec d'autres études comparant ces deux variants avec des méthodologies différentes Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 30. Wolter et al. sont parvenus à des conclusions convergentes concernant la gravité relative des sous-lignées BA.1 et BA.2 en mesurant et en comparant la différence entre le risque d'admission à l'hôpital parmi les cas et le risque de complications parmi les patients hospitalisés Note de bas de page 8.
La restriction des analyses aux seuls patients admis en raison de la COVID-19 est un point fort de cette étude, car environ la moitié de tous les patients hospitalisés positifs à la COVID-19 ont été admis pour d'autres maladies que la COVID-19. En outre, les cas atteints par la COVID-19 associés aux soins de santé, qui sont plus fréquents pendant les périodes de forte circulation virale, ont été associés à des résultats plus graves Note de bas de page 31Note de bas de page 32. Malheureusement, le diagnostic d'admission n'était disponible qu'à partir du 30 décembre 2021, ce qui ne permettait pas de comparer les vagues d'Omicron avec les vagues antérieures. Avant janvier 2022, tous les patients positifs à la COVID-19 ont été analysés, ce qui a permis de constater que la durée médiane du séjour, la proportion de patients admis en soins intensifs et la proportion de décès à l'hôpital variaient de manière similaire au fil du temps, suggérant que la durée du séjour pouvait être utilisée pour informer sur la gravité de la maladie Note de bas de page 30. Cette correspondance n'a toutefois pas été observée dans la présente analyse. La durée du séjour peut être influencée par l'occupation des lits pendant les pics et son utilité pour la surveillance de la gravité n'est donc pas claire. En outre, les résultats de cette étude ne fournissent pas de renseignements sur l'effet des interventions visant à prévenir les hospitalisations. Par exemple, par rapport à la population générale, les cas d'hospitalisation représentent une surreprésentation des personnes pour lesquelles les vaccins et les agents antiviraux n'ont pas donné de bons résultats. Enfin, comme l'ont déjà souligné Twohig et al., cette surveillance renseigne sur l'évolution de la gravité avec un certain retard, puisque les admissions suivent de quelques jours l'apparition des cas et qu'une majorité des patients doivent avoir quitté l'hôpital avant que l'on puisse évaluer les admissions en soins intensifs, les décès à l'hôpital et la durée du séjour Note de bas de page 22.
Conclusion
Au cours des premiers mois de 2022, les risques de décès à l'hôpital ou d'admission aux soins intensifs ont diminué chez les personnes admises en raison de la COVID-19. De nombreux facteurs, notamment l'évolution de l'immunité, la prévalence des réinfections, l'utilisation d'agents antiviraux et le nombre de patients, peuvent avoir contribué à cette tendance, qui s'est produite à une époque où la virulence des variants prédominants en circulation n'était pas excessivement différente. Les admissions à l'hôpital causées par la COVID-19 permettent de suivre les tendances de la gravité de la maladie.
Déclaration des auteurs
- E. L. — Conceptualisation, analyse des données, interprétation, rédaction–version originale, rédaction–révision et de l'édition
- E. F. — Conceptualisation, analyse des données, interprétation, rédaction–version originale, rédaction–révision et de l'édition
- P.-L. T. — Analyse des données
- R. G. — Interprétation, rédaction–révision et édition
- R. T. — Interprétation, rédaction–révision et édition
- H. G. — Interprétation, rédaction–révision et édition
- Z. Z. — Interprétation, rédaction–révision et édition
Le contenu de cet article et les opinions qui y sont exprimées n'engagent que les auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux du gouvernement du Canada.
Intérêts concurrents
Les auteurs n'ont pas de conflits d'intérêts à déclarer.
Financement
R. G. a reçu un financement du ministère de la Santé du Québec pour un réseau de surveillance des hospitalisations pour troubles respiratoires, qui n'est pas lié à la présente étude.
Appendice
Code | Description |
---|---|
A090 | Gastroentérite et colite autre et non précisée d'origine infectieuse |
A099 | Gastroentérite et colite d'origine non précisée |
A418 | Autres sepsies précisées |
A419 | Sepsie, sans précision |
A498 | Autres infections bactériennes, siège non précisé |
A499 | Infection bactérienne, sans précision |
B348 | Autres infections virales, siège non précisé |
B349 | Infection virale, sans précision |
E860 | Déshydratation |
G430 | Migraine sans aura [migraine commune] |
G431 | Migraine avec aura [migraine classique] |
G432 | État de mal migraineux |
G433 | Migraine compliquée |
G438 | Autres migraines |
G439 | Migraine, sans précision |
G441 | Céphalée vasculaire, non classée ailleurs |
G442 | Céphalée dite de tension |
G444 | Céphalée médicamenteuse, non classée ailleurs |
G448 | Autres syndromes précisés d'algies céphaliques |
G933 | Syndrome de fatigue post-virale |
I260 | Embolie pulmonaire, avec mention de coeur pulmonaire aigu |
I269 | Embolie pulmonaire, sans mention de coeur pulmonaire aigu |
J00 | Rhinopharyngite aiguë [rhume banal] |
J010 | Sinusite maxillaire aiguë |
J011 | Sinusite frontale aiguë |
J012 | Sinusite ethmoïdale aiguë |
J013 | Sinusite sphénoïdale aiguë |
J014 | Pansinusite aiguë |
J018 | Autres sinusites aiguës |
J019 | Sinusite aiguë, sans précision |
J020 | Pharyngite à streptocoques |
J028 | Pharyngite aiguë due à d'autres micro-organismes précisés |
J029 | Pharyngite aiguë, sans précision |
J040 | Laryngite aiguë |
J041 | Trachéite aiguë |
J042 | Laryngo-trachéite aiguë |
J050 | Laryngite obstructive aiguë [croup] |
J051 | Épiglottite aiguë |
J060 | Laryngo-pharyngite aiguë |
J068 | Autres infections aiguës des voies respiratoires supérieures, à localisations multiples |
J069 | Infection des voies respiratoires supérieures, sans précision |
J09 | Grippe, due à un virus grippal zoonotique ou pandémique identifié |
J110 | Grippe avec pneumonie, virus non identifié |
J111 | Grippe avec d'autres manifestations respiratoires, virus non identifié |
J118 | Grippe avec d'autres manifestations, virus non identifié |
J120 | Pneumonie adénovirale |
J121 | Pneumonie due au virus respiratoire syncytial [VRS] |
J122 | Pneumonie due aux virus paragrippaux |
J123 | Pneumonie due au métapneumovirus humain |
J128 | Autre pneumonie virale |
J129 | Pneumonie virale, sans précision |
J13 | Pneumonie due à Streptococcus pneumoniae |
J14 | Pneumonie due à Haemophilus influenzae |
J150 | Pneumonie due à Klebsiella pneumoniae |
J151 | Pneumonie due à Pseudomonas |
J152 | Pneumonie due à des staphylocoques |
J153 | Pneumonie due à des streptocoques, groupe B |
J154 | Pneumonie due à d'autres streptocoques |
J155 | Pneumonie due à Escherichia coli |
J156 | Pneumonie due à d'autres bactéries à Gram négatif |
J157 | Pneumonie due à Mycoplasma pneumoniae |
J158 | Autres pneumonies bactériennes |
J159 | Pneumonie bactérienne, sans précision |
J160 | Pneumonie due à Chlamydia |
J168 | Pneumonie due à d'autres micro-organismes infectieux |
J170 | Pneumonie au cours de maladies bactériennes classées ailleurs |
J171 | Pneumonie au cours de maladies virales classées ailleurs |
J172 | Pneumonie au cours de mycoses |
J173 | Pneumonie au cours de maladies parasitaires |
J178 | Pneumonie au cours d'autres maladies classées ailleurs |
J180 | Bronchopneumonie, sans précision |
J181 | Pneumonie lobaire, sans précision |
J182 | Pneumonie hypostatique, sans précision |
J188 | Autre pneumonie, micro-organisme non précisé |
J189 | Pneumonie, sans précision |
J200 | Bronchite aiguë due à Mycoplasma pneumoniae |
J201 | Bronchite aiguë due à Haemophilus influenzae |
J202 | Bronchite aiguë due à des streptocoques |
J203 | Bronchite aiguë due au virus Coxsackie |
J204 | Bronchite aiguë due aux virus paragrippaux |
J205 | Bronchite aiguë due au virus respiratoire syncytial [VRS] |
J206 | Bronchite aiguë due à des rhinovirus |
J207 | Bronchite aiguë due à des virus ECHO |
J2080 | Bronchite aiguë due au métapneumovirus humain |
J2088 | Bronchite aiguë due à d'autres micro-organismes précisés |
J209 | Bronchite aiguë, sans précision |
J210 | Bronchiolite aiguë due au virus respiratoire syncytial [VRS] |
J211 | Bronchiolite aiguë due au métapneumovirus humain |
J218 | Bronchiolite aiguë due à d'autres micro-organismes précisés |
J219 | Bronchiolite aiguë, sans précision |
J22 | Infection aiguë des voies respiratoires inférieures, sans précision |
J398 | Autres maladies des voies respiratoires supérieures précisées |
J399 | Maladie des voies respiratoires supérieures, sans précision |
J40 | Bronchite, non précisée comme aiguë ou chronique |
J440 | Maladie pulmonaire obstructive chronique avec infection aiguë des voies respiratoires inférieures |
J441 | Maladie pulmonaire obstructive chronique avec exacerbation aiguë, sans précision |
J448 | Autres maladies pulmonaires obstructives chroniques précisées |
J449 | Maladie pulmonaire obstructive chronique, sans précision |
J80 | Syndrome de détresse respiratoire de l'adulte |
J90 | Épanchement pleural, non classé ailleurs |
J91 | Épanchement pleural au cours de maladies classées ailleurs |
J960 | Insuffisance respiratoire aiguë |
J9600 | Insuffisance respiratoire aiguë Type I [hypoxique] |
J9601 | Insuffisance respiratoire aiguë Type II [hypercapnique] |
J9609 | Insuffisance respiratoire aiguë, type non précisé |
J961 | Insuffisance respiratoire chronique |
J9610 | Insuffisance respiratoire chronique Type I [hypoxique] |
J9611 | Insuffisance respiratoire chronique Type II [hypercapnique] |
J9619 | Insuffisance respiratoire chronique, type non précisé |
J969 | Insuffisance respiratoire, sans précision |
J9690 | Insuffisance respiratoire, sans précision, type I [hypoxique] |
J9691 | Insuffisance respiratoire, sans précision, Type II [hypercapnique] |
J9699 | Insuffisance respiratoire, sans précision, type non précisé |
J980 | Affections des bronches, non classées ailleurs |
J984 | Autres affections pulmonaires |
J988 | Autres troubles respiratoires précisés |
J989 | Trouble respiratoire, sans précision |
J998 | Troubles respiratoires au cours d'autres maladies classées ailleurs |
K290 | Gastrite hémorragique aiguë |
K291 | Autres gastrites aiguës |
K296 | Autres gastrites |
K297 | Gastrite, sans précision |
K298 | Duodénite |
K299 | Gastroduodénite, sans précision |
K523 | Colite indéterminée |
K528 | Autres gastroentérites et colites non infectieuses précisées |
K529 | Gastroentérite et colite non infectieuses, sans précision |
K591 | Diarrhée fonctionnelle |
P220 | Syndrome de détresse respiratoire du nouveau-né (SDR) |
P221 | Tachypnée transitoire du nouveau-né |
P228 | Autres détresses respiratoires du nouveau-né |
P229 | Détresse respiratoire du nouveau-né, sans précision |
P230 | Pneumonie congénitale due à un agent viral |
P231 | Pneumonie congénitale à Chlamydia |
P232 | Pneumonie congénitale à staphylocoques |
P233 | Pneumonie congénitale due à des streptocoques, groupe B |
P234 | Pneumonie congénitale à Escherichia coli |
P235 | Pneumonie congénitale à Pseudomonas |
P236 | Pneumonie congénitale due à d'autres agents bactériens |
P238 | Pneumonie congénitale due à d'autres micro-organismes |
P239 | Pneumonie congénitale, sans précision |
P280 | Atélectasie primitive du nouveau-né |
P281 | Atélectasies du nouveau-né, autres et sans précision |
P282 | Crises de cyanose du nouveau-né |
P283 | Apnée primitive du sommeil chez le nouveau-né |
P284 | Autres apnées du nouveau-né |
P285 | Insuffisance respiratoire du nouveau-né |
P288 | Autres affections respiratoires précisées chez le nouveau-né |
P289 | Affection respiratoire du nouveau-né, sans précision |
P2918 | Autre dysrythmie cardiaque néonatale |
P358 | Autres maladies virales congénitales |
P359 | Maladie virale congénitale, sans précision |
P368 | Autre sepsie bactérienne du nouveau-né |
P369 | Sepsie bactérienne du nouveau-né, sans précision |
P741 | Déshydratation du nouveau-né |
R000 | Tachycardie, sans précision |
R002 | Palpitations |
R008 | Anomalies des battements cardiaques, autres et non précisées |
R030 | Constatation d'une élévation de la tension artérielle, sans diagnostic d'hypertension |
R031 | Constatation d'une baisse non spécifique de la tension artérielle |
R05 | Toux |
R060 | Dyspnée |
R061 | Stridor |
R062 | Sifflement |
R063 | Respiration périodique |
R064 | Hyperventilation |
R065 | Respiration par la bouche |
R067 | Éternuement |
R068 | Anomalies de la respiration, autres et non précisées |
R070 | Douleur de la gorge |
R071 | Douleur thoracique respiratoire |
R072 | Douleur précordiale |
R073 | Autres douleurs thoraciques |
R074 | Douleur thoracique, sans précision |
R093 | Expectoration anormale |
R098 | Autres symptômes et signes précisés relatifs aux appareils circulatoire et respiratoire |
R100 | Syndrome abdominal aigu |
R1010 | Douleur localisée au quadrant supérieur droit |
R1011 | Douleur localisée au quadrant supérieur gauche |
R1012 | Douleur épigastrique |
R1019 | Douleur localisée à la partie supérieure de l'abdomen, sans précision |
R1030 | Douleur localisée au quadrant inférieur droit |
R1031 | Douleur localisée au quadrant inférieur gauche |
R1032 | Douleur périombilicale |
R1039 | Douleur localisée à la partie inférieure de l'abdomen, sans précision |
R104 | Douleurs abdominales, autres et non précisées |
R110 | Vomissement en jet |
R111 | Nausées seules |
R112 | Vomissements seuls |
R113 | Nausées avec vomissements |
R130 | Dysphagie oro-pharyngée |
R132 | Dysphagie oesophagienne |
R138 | Dysphagie, autre et non précisée |
R508 | Autre fièvre précisée |
R509 | Fièvre, sans précision |
R51 | Céphalée |
R520 | Douleur aiguë |
R529 | Douleur, sans précision |
R53 | Malaise et fatigue |
R5601 | Convulsions fébriles complexes |
R5602 | Convulsions fébriles simples |
R5609 | Convulsions fébriles, sans précision |
R5680 | Trouble convulsif, décrit ainsi |
R5688 | Convulsions, autres et non précisées |
R571 | Choc hypovolémique |
R572 | Choc septique |
R578 | Autre choc |
R579 | Choc, sans précision |
R590 | Adénopathies localisées |
R591 | Adénopathies généralisées |
R599 | Adénopathie, sans précision |
R650 | Syndrome de réponse inflammatoire systémique d'origine infectieuse sans défaillance organique |
R651 | Syndrome de réponse inflammatoire systémique d'origine infectieuse avec défaillance organique aiguë |
R652 | Syndrome de réponse inflammatoire systémique d'origine non infectieuse sans défaillance organique |
R653 | Syndrome de réponse inflammatoire systémique d'origine non infectieuse avec défaillance organique aiguë |
R659 | Syndrome de réponse inflammatoire systémique, non spécifié |
R91 | Résultats anormaux d'imagerie diagnostique du poumon |
U0490 | Syndrome respiratoire aigu sévère [SRAS] suspect |
U0491 | Syndrome respiratoire aigu sévère [SRAS] probable |
U071 | COVID-19 virus identifié |
U071NV | COVID-19 virus identifié avec ventilation |
U071S | COVID-19 virus identifié avec admission aux soins intensifs |
U071SV | COVID-19 virus identifié avec admission aux soins intensifs et ventilation |
U072 | COVID-19, virus non identifié |
U072NV | COVID-19 virus non identifié avec ventilation |
U072S | COVID-19 virus non identifié avec admission aux soins intensifs |
U072SV | COVID-19 virus non identifié admission aux soins intensifs et ventilation |
U073 | Syndrome inflammatoire multisystémique associé à la COVID-19 |
U074 | Affection post-COVID-19 |
Z038 | Mise en observation pour suspicion d'autres maladies et affections |
Z039 | Mise en observation pour suspicion de maladie ou affection, sans précision |
Z048 | Examen et mise en observation pour d'autres raisons précisées |
Z049 | Examen et mise en observation pour une raison non précisée |
Z519 | Soin médical, sans précision |
Variable | 2 au 29 janvier 2022 | 30 janvier au 26 février 2022 | 27 février au 26 mars 2022 | 27 mars au 23 avril 2022 | |||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Admissions à l'hôpital | Admissions aux soins intensifs | Décès à l'hôpital | Admissions à l'hôpital | Admissions aux soins intensifs | Décès à l'hôpital | Admissions à l'hôpital | Admissions aux soins intensifs | Décès à l'hôpital | Admissions à l'hôpital | Admissions aux soins intensifs | Décès à l'hôpital | ||||||||||
N | (IC à 95 %) | N | (IC à 95 %) | N | (IC à 95 %) | N | (IC à 95 %) | N | (IC à 95 %) | N | (IC à 95 %) | N | (IC à 95 %) | N | (IC à 95 %) | ||||||
Global | 4 216 | 565 | 13,4 [12,4–14,4] |
844 | 20 [18,8–21,2] |
1 550 | 187 | 12,1 [10,4–13,7] |
241 | 15,5 [13,7–17,4] |
1 015 | 89 | 8,8 [7–10,5] |
150 | 14,8 [12,6–17] |
2 397 | 185 | 7,7 [6,6–8,8] |
288 | 12 [10,7–13,3] |
|
Groupe d'âge (ans) | |||||||||||||||||||||
0 à 45 | 469 | 65 | 13,9 [10,7–17] |
5 | 1,1 [0,1–2] |
247 | 24 | 9,7 [6–13,4] |
3 | 1,2 [0–2,6] |
121 | 7 | 5,8 [1,6–9,9] |
1 | 0,8 [0–2,4] |
248 | 24 | 9,7 [6–13,4] |
5 | 2 [0,3–3,8] | |
44 à 55 | 254 | 50 | 19,7 [14,8–24,6] |
11 | 4,3 [1,8–6,8] |
89 | 18 | 20,2 [11,9–28,6] |
5 | 5,6 [0,8–10,4] |
39 | 8 | 20,5 [7,8–33,2] |
2 | 5,1 [0–12,1] |
68 | 4 | 5,9 [0,3–11,5] |
0 | 0 [0–0] |
|
56 à 65 | 544 | 131 | 24,1 [20,5–27,7] |
60 | 11 [8,4–13,7] |
171 | 34 | 19,9 [13,9–25,9] |
16 | 9,4 [5–13,7] |
103 | 18 | 17,5 [10,1–24,8] |
10 | 9,7 [4–15,4] |
200 | 28 | 14 [9,2–18,8] |
15 | 7,5 [3,8–11,2] |
|
66 à 75 | 911 | 176 | 19,3 [16,8–21,9] |
161 | 17,7 [15,2–20,1] |
316 | 57 | 18 [13,8–22,3] |
51 | 16,1 [12,1–20,2] |
186 | 27 | 14,5 [9,5–19,6] |
28 | 15,1 [9,9–20,2] |
446 | 60 | 13,5 [10,3–16,6] |
43 | 9,6 [6,9–12,4] |
|
Plus de 75 | 2 038 | 143 | 7 [5,9–8,1] |
607 | 29,8 [27,8–31,8] |
727 | 54 | 7,4 [5,5–9,3] |
166 | 22,8 [19,8–25,9] |
566 | 29 | 5,1 [3,3–6,9] |
109 | 19,3 [16–22,5] |
1 435 | 69 | 4,8 [3,7–5,9] |
225 | 15,7 [13,8–17,6] |
|
Sexe | |||||||||||||||||||||
Homme | 2 252 | 350 | 15,5 [14–17] |
502 | 22,3 [20,6–24] |
809 | 108 | 13,3 [11–15,7] |
130 | 16,1 [13,5–18,6] |
538 | 55 | 10,2 [7,7–12,8] |
88 | 16,4 [13,2–19,5] |
1 243 | 103 | 8,3 [6,8–9,8] |
166 | 13,4 [11,5–15,2] |
|
Femme | 1 964 | 215 | 10,9 [9,6–12,3] |
342 | 17,4 [15,7–19,1] |
741 | 79 | 10,7 [8,4–12,9] |
111 | 15 [12,4–17,5] |
477 | 34 | 7,1 [4,8–9,4] |
62 | 13 [10–16] |
1 154 | 82 | 7,1 [5,6–8,6] |
122 | 10,6 [8,8–12,3] |
|
Vaccination | |||||||||||||||||||||
Adéquate | 2 864 | 312 | 10,9 [9,8–12] |
628 | 21,9 [20,4–23,4] |
1 027 | 96 | 9,3 [7,6–11,1] |
171 | 16,7 [14,4–18,9] |
785 | 63 | 8 [6,1–9,9] |
126 | 16,1 [13,5–18,6] |
1940 | 137 | 7,1 [5,9–8,2] |
246 | 12,7 [11,2–14,2] |
|
Insuffisante | 1 348 | 251 | 18,6 [16,5–20,7] |
216 | 16 [14,1–18] |
519 | 89 | 17,1 [13,9–20,4] |
69 | 13,3 [10,4–16,2] |
229 | 26 | 11,4 [7,2–15,5] |
24 | 10,5 [6,5–14,4] |
453 | 47 | 10,4 [7,6–13,2] |
42 | 9,3 [6,6–11,9] |
|
Information manquante | 4 | 2 | 50 [1–99] |
0 | 0 [0–0] |
4 | 2 | 50 [1–99] |
1 | 25 [0–67,4] |
1 | 0 | 0 [0–0] |
0 | 0 [0–0] |
4 | 1 | 25 [0–67,4] |
0 | 0 [0–0] |
|
Infection active au moment des tests de laboratoire | |||||||||||||||||||||
Non | 4 151 | 563 | 13,6 [12,5–14,6] |
837 | 20,2 [18,9–21,4] |
1 520 | 182 | 12 [10,3–13,6] |
239 | 15,7 [13,9–17,6] |
993 | 89 | 9 [7,2–10,7] |
147 | 14,8 [12,6–17] |
2 338 | 185 | 7,9 [6,8–9] |
284 | 12,1 [10,8–13,5] |
|
Oui | 65 | 2 | 3,1 [0–7,3] |
7 | 10,8 [3,2–18,3] |
30 | 5 | 16,7 [3,3–30] |
2 | 6,7 [0–15,6] |
22 | 0 | 0 [0–0] |
3 | 13,6 [0–28] |
59 | 0 | 0 [0–0] |
4 | 6,8 [0,4–13,2] |
|
Comorbidités | |||||||||||||||||||||
Aucune | 521 | 104 | 20 [16,5–23,4] |
38 | 7,3 [5,1–9,5] |
219 | 29 | 13,2 [8,8–17,7] |
13 | 5,9 [2,8–9,1] |
122 | 10 | 8,2 [3,3–13,1] |
7 | 5,7 [1,6–9,9] |
236 | 30 | 12,7 [8,5–17] |
18 | 7,6 [4,2–11] |
|
Au moins une | 3 526 | 448 | 12,7 [11,6–13,8] |
798 | 22,6 [21,3–24] |
1 247 | 152 | 12,2 [10,4–14] |
225 | 18 [15,9–20,2] |
846 | 77 | 9,1 [7,2–11] |
140 | 16,5 [14–19,1] |
2 066 | 148 | 7,2 [6,1–8,3] |
267 | 12,9 [11,5–14,4] |
|
Information manquante | 169 | 13 | 7,7 [3,7–11,7] |
8 | 4,7 [1,5–7,9] |
84 | 6 | 7,1 [1,6–12,7] |
3 | 3,6 [0–7,5] |
47 | 2 | 4,3 [0–10] |
3 | 6,4 [0–13,4] |
95 | 7 | 7,4 [2,1–12,6] |
3 | 3,2 [0–6,7] |
|
|
Variable | 2 au 29 janvier 2022 | 30 janvier au 26 février 2022 | 27 février au 26 mars 2022 | 27 mars au 23 avril 2022 | ||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Admissions à l'hôpital | Centile | Admissions à l'hôpital | Centile | Admissions à l'hôpital | Centile | Admissions à l'hôpital | Centile | |||||||||
25e | 50e | 75e | 25e | 50e | 75e | 25e | 50e | 75e | 25e | 50e | 75e | |||||
Global | 4 216 | 3 | 7 | 15 | 1 550 | 3 | 6 | 14 | 1 015 | 3 | 7 | 16,5 | 2 397 | 3 | 7 | 14 |
Groupe d'âge (ans) | ||||||||||||||||
0 à 45 | 469 | 1 | 2 | 6 | 247 | 1 | 2 | 4 | 121 | 1 | 2 | 4 | 248 | 1 | 2 | 3 |
44 à 55 | 254 | 3 | 5 | 9 | 89 | 2 | 4 | 8 | 39 | 3 | 6 | 13,5 | 68 | 2 | 4 | 10,5 |
56 à 65 | 544 | 4 | 7 | 15 | 171 | 3 | 7 | 14 | 103 | 3,5 | 7 | 17 | 200 | 2 | 4,5 | 12,3 |
66 à 75 | 911 | 4 | 8 | 17 | 316 | 3 | 7 | 15 | 186 | 4 | 9 | 17,75 | 446 | 3 | 6 | 12 |
Plus de 75 | 2 038 | 4 | 8 | 17 | 727 | 4 | 9 | 18 | 566 | 4 | 9 | 19 | 1 435 | 4 | 9 | 17 |
Sexe | ||||||||||||||||
Homme | 2 252 | 3 | 7 | 15 | 809 | 2 | 6 | 13 | 538 | 3 | 7 | 15 | 1 243 | 3 | 7 | 14,5 |
Femme | 1 964 | 3 | 7 | 14 | 741 | 3 | 7 | 15 | 477 | 3 | 7 | 17 | 1 154 | 3 | 6 | 13 |
Vaccination | ||||||||||||||||
Adéquate | 2 864 | 4 | 7 | 15 | 1 027 | 3 | 7 | 15,5 | 785 | 4 | 8 | 18 | 1 940 | 3 | 7 | 14 |
Insuffisante | 1 348 | 3 | 6 | 13 | 519 | 2 | 5 | 11 | 229 | 2 | 4 | 11 | 453 | 2 | 5 | 14 |
Information manquante | 4 | – | – | – | 4 | – | – | – | 1 | – | – | – | 4 | – | – | – |
Infection active au moment des tests de laboratoire | ||||||||||||||||
Non | 4 151 | 3 | 7 | 15 | 1 520 | 3 | 6 | 14 | 993 | 3 | 7 | 16 | 2 338 | 3 | 7 | 14 |
Oui | 65 | 4 | 8 | 11 | 30 | 4 | 8 | 11 | 22 | 2 | 6 | 21,75 | 59 | 3 | 7 | 15 |
Comorbidités | ||||||||||||||||
Aucune | 521 | 2 | 5 | 11 | 219 | 1 | 3 | 10 | 122 | 2 | 4 | 10 | 236 | 1 | 3 | 10 |
Au moins une | 3 526 | 4 | 7 | 16 | 1 247 | 3 | 7 | 15,5 | 846 | 4 | 8 | 19 | 2 066 | 3 | 7 | 15 |
Information manquante | 169 | 1 | 2 | 4 | 84 | 1 | 2 | 3 | 47 | 1 | 2 | 4,5 | 95 | 1 | 2 | 3 |

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