Norme d’évaluation des emplois des Programmes de bien-être social

Modifications

Numéro de modification Date Description
1 1993
  • Annulation de la définition de la catégorie.
2 1977
  • Combinaison des normes de sélection et d’évaluation des emplois; révision apportée pour inclure les critères fournis par la Commission de la fonction publique concernant la sélection des employés en vue de fournir des directives pour aider les évaluateurs dans le processus d’attribution des postes au groupe et dans la mise à jour des postes-repères afin de mieux représenter les postes attribués au groupe.
3 1999
  • Établissement d’un nouveau tableau de définitions des groupes professionnels reliant les nouvelles définitions aux normes d’évaluation des emplois correspondantes. Dans le cas présent, cela représente certaines parties du groupe professionnel des Services des programmes et de l’administration (PA) évaluées aux moyens de la norme d’évaluation des emplois des Programmes de bien-être social (WP).
4 2017
5 2023
  • Retrait de la section Contexte de la politique.
  • Ajout de la date d’entrée en vigueur de la norme dans la section Introduction.

Table des matières

Introduction

La présente norme doit être utilisée pour établir le niveau approprié des fonctions affectées au groupe professionnel Services des programmes et de l’administration (PA) évalué au moyen de la norme d’évaluation des emplois Programmes de bien-être social (WP) en vigueur le 6 octobre 2023. Elle représente une composante clé du programme de classification et doit être lue de concert avec le contexte législatif et politique du programme.

La présente norme décrit le système de cotation numérique qui doit servir à évaluer les emplois attribués à la classification WP du groupe PA. Elle comprend une introduction, des définitions générales, de groupes d’occupations et des échelles de cotation numérique. On trouvera les descriptions de postes-repères à la Partie II.

La cotation numérique est une méthode analytique et quantitative qui permet de déterminer la valeur relative des emplois. Elle convient particulièrement aux groupes d’occupations hétérogènes dont les emplois consistent en des combinaisons variées de tâches. Fondamentalement, les systèmes de cotation numérique définissent les caractéristiques ou les facteurs communs aux emplois évalués. Ils mesurent les degrés de chacun de ces facteurs et attribuent des cotes numériques à chacun d’eux. La valeur totale attribuée à chaque emploi est la somme des valeurs numériques assignées par les noteurs.

Toutes les méthodes d’évaluation des emplois exigent du discernement ainsi que la collecte et l’analyse méthodiques de renseignements afin de garantir la cohérence des jugements. La méthode de cotation numérique facilite la discussion et la résolution rationnelles des divergences qui surgissent lors de la détermination de la valeur relative des emplois.

Définition du groupe

La classification WP du groupe Services des programmes et de l’administration (PA) comprend les postes principalement liés à la planification, à l’élaboration, à la mise en œuvre ou à la gestion des politiques, programmes, services ou activités du domaine de l’administration ou du gouvernement fédéral à l’intention du public.

Postes inclus

Sans limiter la généralité de la définition énoncée ci-dessus, sont inclus dans ce groupe les postes dont les responsabilités principales se rattachent à l’une ou à plusieurs des activités suivantes : 

  • Inclusion 12 du groupe PA : planification, élaboration, mise en œuvre ou gestion de politiques, de programmes, de services ou d’autres activités visant le développement social, l’établissement, l’adaptation et la réhabilitation de groupes, de collectivités ou de personnes, y compris planification, élaboration et prestation de services d’aide sociale (WP);
  • Inclusion 15 du groupe PA : exercice de leadership pour l’une ou l’autre des activités ci-dessus.

Postes exclus

Sont exclus du groupe Services des programmes et de l’administration (PA) les postes dont la principale raison d’être est comprise dans la définition d’un autre groupe.

Partie I : Système d’évaluation des postes

Introduction

La présente norme décrit le système de cotation numérique qui doit servir à évaluer les emplois classés dans la classification des Programmes de bien-être social (WP) du groupe Services des programmes et de l’administration (PA). Elle comprend une introduction, des définitions générales, de groupes d’occupations et des échelles de cotation numérique. On trouvera les descriptions de postes-repères à la Partie II.

La cotation numérique est une méthode analytique et quantitative qui permet de déterminer la valeur relative des emplois. Elle convient particulièrement aux groupes d’occupations hétérogènes dont les emplois consistent en des combinaisons variées de tâches. Fondamentalement, les systèmes de cotation numérique définissent les caractéristiques ou les facteurs communs aux emplois évalués. Ils mesurent les degrés de chacun de ces facteurs et attribuent des cotes numériques à chacun d’eux. La valeur totale attribuée à chaque emploi est la somme des valeurs numériques assignées par les noteurs.

Toutes les méthodes d’évaluation des emplois exigent du discernement ainsi que la collecte et l’analyse méthodiques de renseignements afin de garantir la cohérence des jugements. La méthode de cotation numérique facilite la discussion et la résolution rationnelles des divergences qui surgissent lors de la détermination de la valeur relative des emplois.

Allocation Guidelines

La définition du groupe comporte des énoncés « d’inclusions » qui décrivent les fonctions principales assignées aux postes du Groupe des programmes de bien-être social. Ces renseignements sont les principales sources de références lorsqu’il s’agit d’affecter des postes à ce groupe.

Les descriptions de fonctions suivantes habituellement associées aux programmes de bien-être social sont conformes à ces énoncés. Elles sont destinées à aider les noteurs lorsqu’il s’agit de déterminer l’affectation de postes au Groupe.

  • Développement social : Tâches liées à l’élaboration, à l’application ou à la surveillance de programmes ayant pour but de guider, d’orienter, de stimuler et d’encourager le développement social, politique, culturel et économique des populations autochtones vivant dans des limites géographiques définies et des particuliers.

  • Services de bien-être aux Anciens combattants : Tâches liées à l’élaboration, à l’application, à la surveillance et à l’exécution d’un programme ayant pour but de fournir, entre autres, des services d’intégration sociale, de réadaptation, d’orientation, de bien-être ou d’aide financière afin de pourvoir aux besoins des anciens combattants et de leurs familles.

  • Services de bien-être d’urgence : Tâches liées à la planification et à la coordination de services d’urgence en l’absence de services suffisants, à la mise en place de programmes de formation et à l’élaboration, conjointement avec les gouvernements étrangers, provinciaux et municipaux, de plans de secours d’urgence, ayant pour but de fournir des vêtements, des logements et des services d’inscription et d’information.

  • Services correctionnels :  Tâches liées à l’élaboration, à l’application et à l’exécution de programmes dans les services de libération conditionnelle et pénitentiaires qui comprennent l’orientation et l’information des prisonniers libérés sous condition et des détenus, l’analyse et l’évaluation de leurs besoins en matière de réadaptation et de formation, les services professionnels de diagnostic et d’orientation ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre de programmes correctifs et de contrôle périodique.

Facteurs

Les facteurs réunis ne décrivent pas tous les aspects des emplois. Ils ont trait seulement aux caractéristiques qui-peuvent être définies et différenciées et qui sont utiles pour déterminer la valeur relative des emplois.

Le présent système fait usage de quatre facteurs. Tous comportent plus d’une dimension et ont été définis en fonction de deux ou trois éléments connexes. Les facteurs et les éléments sont les suivants : 

  1. Connaissances
    1. Instruction
    2. Expérience
    3. Étude continue
  2. Solution de problèmes
    1. Latitude en matière de solution des problèmes
    2. Impact des activités
  3. Responsabilité en matière de contacts
    1. Nature des contacts
    2. Personnes contactées
  4. Surveillance
    1. Niveau des employés surveillés
    2. Nombre des employés surveillés

Cotes numériques

La cote numérique maximale attribuée à chaque facteur en indique l’importance relative. De même, des cotes numériques ont été attribuées aux degrés des facteurs.

Les cotes numériques augmentent arithmétiquement à mesure qu’augmente le degré du facteur. Les cotes numériques minimales au titre des connaissances, de la solution des problèmes et de la responsabilité en matière de contacts représentent un cinquième de la cote maximale. La cote minimale, dans le cas de la surveillance, représente le dixième de la cote maximale, mais il y a des postes où ce facteur ne s’applique pas. Voici les fourchettes de cotes numériques : 

Facteur Points Minimum Points Maximum

Connaissances

Instruction et Expérience

60

300

Étude continue

10

50

Solution de problèmes

70

350

Responsabilité en matière de contacts

30

150

Surveillance

s. o.

150

Total

170

1 000

Postes repères

Les descriptions des postes-repères (PR) servent à illustrer les degrés de chacun des facteurs ou éléments. Chaque description consiste en un bref résumé, une liste des principales fonctions et le pourcentage du temps consacré à chacune ainsi qu’un exposé des particularités de l’emploi du point de vue de chacun des facteurs et éléments cotés. Les postes-repères ont été évalués et le degré et la cote numérique attribués à chaque facteur figurant dans l’exposé des particularités.

Les échelles de cotation indiquent les descriptions de postes-repères qui illustrent chaque degré. Ces descriptions font partie intégrante du système de cotation numérique et servent à assurer l’uniformité d’application des échelles de cotation.

Emploi de la norme

L’application de la présente norme de classification comporte six étapes : 

  1. Étudier la description de poste pour s’assurer que l’on comprend bien le poste dans son ensemble aussi bien que chaque facteur. Étudier également le rapport entre le poste à coter et d’autres postes supérieurs et inférieurs dans l’organisation.
  2. Conformer que le poste appartient à la classification WP à l’intérieur du groupe PA en se référant aux définitions et aux descriptions des inclusions et exclusions.
  3. Déterminer provisoirement le degré de chaque facteur du poste à coter par comparaison aux définitions des degrés des échelles de cotation. L’application uniforme des définitions des degrés exige qu’on se reporte fréquemment aux descriptions des facteurs et aux instructions à l’intention des moteurs.
  4. Comparer la description du facteur de chaque poste-repère qui concrétise le degré provisoirement établi avec la description du facteur des postes-repères aux degrés supérieurs et inférieurs à celui qui a été provisoirement établi.
  5. Additionner les cotes numériques attribuées à tous les facteurs pour déterminer la cote numérique globale provisoire.

Comparer dans son ensemble le poste à coter avec d’autres postes auxquels on a attribué des cotes numériques globales semblables, afin de vérifier la validité de la cote globale.

Détermination des niveaux

Le but ultime de l’évaluation des emplois est d’en déterminer la valeur relative dans chaque groupe d’occupations, de façon à pouvoir rémunérer les employés qui occupent ces emplois selon des taux qui correspondent aux rapports indiqués. Les emplois qui se classent dans une fourchette désignée de cotes numériques seront considérés comme des emplois de difficulté et de valeur égales et sont classés au même niveau.

Échelle de Cotation

Facteur Points Maximum

Connaissances

Instruction et Expérience

300

Étude continue

50

Solution de problèmes

350

Responsabilité en matière de contacts

150

Surveillance

150

Total

1 000

Fourchette des cotes numériques

Niveaux Cotes numériques

WP 1

170 à 290

WP 2

291 à 400

WP 3

401 à 510

WP 4

511 à 620

WP 5

621 à 730

WP 6

731 à 840

WP 7

841 à 950

WP 8

951 à 1 000

Facteur : Connaissances

Ce facteur sert à mesurer le degré d’expérience et d’instruction requis pour remplir les fonctions du poste, et le besoin d’étude continue.

Définitions

  • Instruction désigne le niveau de formation scolaire ou autre formation dirigée dont est requise pour acquérir les compétences et les connaissances que le poste exige.
  • Expérience désigne la période de temps minimale pour acquérir, dans des conditions optimales, les connaissances et les compétences administratives nécessaires pour exercer les fonctions du poste.
  • Étude continue désigne le besoin de se tenir au courant des tendances et des progrès dans un ou plusieurs domaines liés aux fonctions du poste.

Instructions aux noteurs

Aux fins de la présente norme, le temps nécessaire pour acquérir des compétences de commis ou autres et une connaissance d’usage des règlements et des directives ainsi que pour faire preuve d’une capacité d’exécuter du travail administratif ne doit pas entrer en considération dans l’évaluation de l’expérience, en tant qu’élément des connaissances.

Lorsqu’il s’agit de choisir provisoirement le degré de l’expérience, il faut tenir compte du temps requis pour acquérir les connaissances administratives spécialisées et générales nécessaires pour exercer les fonctions. Les connaissances administratives générales découlent de l’expérience acquise dans les fonctions suivantes : 

  1. formuler des idées et les exprimer oralement ou par écrit;
  2. effectuer des études et rédiger des rapports sur certains aspects des activités ministérielles existantes ou proposées;
  3. faire l’analyse critique de méthodes et de procédures en vue d’en recommander l’amélioration;
  4. exercer des fonctions qui exigent la connaissance des buts de l’organisme et des plans d’action élaborés pour les atteindre;
  5. affecter du personnel ou des ressources matérielles; et
  6. surveiller et diriger le personnel.

Les degrés de l’élément « expérience » ont été établis selon un classement fondé sur des considérations semblables à celles susmentionnées. Le degré de l’expérience établi provisoirement doit être confirmé au moyen d’une comparaison directe du poste à coter avec les fonctions et les particularités des postes-repères.

Le second degré de l’instruction convient lorsque les fonctions du poste

  1. exigent un grade universitaire dans un domaine spécialisé,
    ou
  2. exigent la compréhension et l’intelligence des principes et des concepts de deux ou plusieurs domaines spécialisés dont la connaissance s’acquiert normalement par une formation universitaire et qui sont directement liés aux fonctions exercées,
    ou
  3. exigent l’étude et l’analyse systématiques de problèmes compliqués d’ordre général et la solution de ces problèmes par l’application de connaissances spécialisées acquises par des études ou une formation postsecondaires prolongées plutôt que par l’expérience.

Les postes dont les fonctions répondent aux conditions 2 et 3, ne requièrent pas nécessairement des diplômes d’université.

Échelle de cotation – Connaissances – Instruction et Expérience
 

Diplôme d’études secondaires
Degré A

Diplôme universitaire
Degré B

Degré 1
jusqu’à 2 ans comptés
d’expérience

Degré A1
60 points

  • PR 2 : Agent des services de bien-être

Degré B1
135 points

  • Pas de poste-repère

Degré 2
jusqu’à 4 ans comptés
d’expérience

Degré A2
87 points

  • PR 3 : Conseiller des services de bien-être social
  • PR 4 : Adjoint, affaires autochtones, agence de Saint-Régis

Degré B2
162 points

  • PR 5 : Conseiller de l’autonomie gouvernementale
  • PR 6 : Agent de classement des détenus
  • PR 7 : Agent de libérations conditionnelles

Degré 3
jusqu’à 6 ans comptés
d’expérience

Degré A3
114 points

  • Pas de poste-repère

Degré B3
189 points

  • PR 8 : Spécialiste, développement communautaire, affaires autochtones
  • PR 9 : Administrateur régional de l’autonomie gouvernementale, Toronto
  • PR 10 : Spécialiste régional, placement et développement économique, Région du Québec
  • PR 11 : Représentant de district, petit bureau de district

Degré 4
jusqu’à 8 ans comptés
d’expérience

Degré A4
141 points

  • Pas de poste-repère

Degré B4
216 points

  • PR 13 : Surveillant, placement, Ottawa

Degré 5
jusqu’à 10 ans comptés
d’expérience

Degré A5
169 points

  • Pas de poste-repère

Degré B5
244 point

  • Pas de poste-repère

Degré 6
jusqu’à 12 ans comptés
d’expérience

Degré A6
197 points

  • PR 12 : Directeur de district, services de bien-être des anciens combattants

Degré B6
272 points

  • PR 14 : Gestionnaire, Division des programmes sociaux, Ottawa

Degré 7
plus de 12 ans
d’expérience

Degré A7
225 points

  • Pas de poste-repère

Degré B7
300 points

  • Pas de poste-repère
Échelle de cotation – Connaissances – Étude continue
Nature de l’étude continue Points Postes-repères

Degré 1 : Le travail requiert, par l’étude continue des directives et des guides publiés par les ministères et les organismes centraux, connaître les lois, les règlements, les politiques, les programmes et les procédures relatifs au travail effectué. Le travail aussi requiert, par l’étude continue d’articles, de publications et de communiqués, connaître la situation de l’emploi, des affaires et d’autres secteurs ainsi que les services offerts par les sources non ministérielles dans le domaine.

10

  • PR 2 : Agent des services de bien-être
  • PR 3 : Conseiller des services de bien-être
  • PR 4 : Adjoint, affaires autochtones, agence de St-Régis
  • PR 5 : Conseiller de l’autonomie gouvernementale

Degré 2 : Le travail requiert, par l’étude continue de textes, de revues et de périodiques, connaître les tendances et les progrès dans un domaine de spécialisation directement relié à ses fonctions.

30

  • PR 6 : Agent de classement de détenus
  • PR 7 : Agent des libérations conditionnelles
  • PR 8 : Spécialiste, développement communautaire, affaires autochtones
  • PR 9 : Administrateur régional de l’autonomie gouvernementale, Toronto
  • PR 10 : Spécialiste régional, placement et développement économique, Région du Québec, affaires autochtones
  • PR 11 : Représentant de district, petit bureau de district
  • PR 12 : Directeur de district, services de bien-être des anciens combattants
  • PR 13 : Surveillant, placement, Ottawa

Degré 3 : Le travail requiert, par une étude intensive et de grande portée, acquérir et maintenir une connaissance approfondie d’un domaine de spécialisation OU connaître, par l’étude d’une grande variété de textes, de revues et de périodiques, la nature et les interrelations des tendances et des progrès dans un certain nombre de domaines.

50

  • PR 14 : Gestionnaire, Division des programmes sociaux, Ottawa

Facteur : Solution des problèmes

Ce facteur sert à mesurer la difficulté des fonctions du poste, telle qu’en font foi la latitude en matière de la solution des problèmes et l’impact des activités.

Définitions

  • Solution des problèmes désigne non seulement les mesures spécifiques prises pour répondre aux besoins immédiats de groupes et de particuliers, mais aussi les activités générales à long terme conçues pour réaliser des changements d’attitudes qui ne peuvent être constatés qu’en longue période.

  • Latitude en matière de solution des problèmes désigne la liberté d’action. Elle se mesure d’après le jugement, l’initiative et le discernement requis, la possibilité d’obtenir des directives et la difficulté à déterminer les répercussions des lignes de conduite.

  • Impact des activités désigne l’importance des activités d’après leur influence sur les particuliers, les groupes et les collectivités ainsi que sur les ressources engagées ou affectées. Il désigne aussi les répercussions des activités sur d’autres organismes gouvernementaux ou privés, leur effet sur l’efficacité des services fournis et l’importance des précédents, des projets et des programmes établis.
  • Méthodes établies doit être interprété dans un sens large qui inclut l’orientation fournie par les guides et les directives et par les précédents.

  • Programme désigne les plans d’action que l’organisation élabore et met en œuvre pour atteindre ses buts.

Instructions aux noteurs

Les quatre degrés de l’impact des activités sont concrétisés dans les descriptions de postes-repères. Il faut considérer les caractéristiques suivantes du travail pour établir le degré provisoire de cet élément :

  1. L’influence sur les particuliers, les groupes ou les collectivités, compte tenu du genre et de la portée de cette influence et du nombre de personnes concernées.
  2. La mesure dans laquelle le poste à coter est l’autorité réelle en matière de recommandations et de mise en œuvre, ce qui est lié habituellement au niveau du poste dans l’organisation.
  3. L’ampleur, la valeur et le genre de ressources ministérielles affectées.
  4. Les suites d’une erreur de jugement.

L’une ou l’autre de ces caractéristiques ne donne qu’une indication de l’impact des activités; aussi faut-il considérer tout le contexte à l’intérieur duquel le travail est accompli. L’emploi, dans son ensemble, doit alors être comparé aux descriptions de postes-repères qui concrétisent le degré provisoirement établi de l’impact.

Échelle de cotation – Solution des problèmes
Impact des activités

Latitude en matière de solution des problèmes
Degré A
La solution des problèmes demande un certain degré de discernement, d’initiative et de discrétion. Les problèmes particuliers sont résolus en choisissant une ligne de conduite indiquée par les méthodes les directives établies. Les implications de plans d’action possibles sont habituellement mise en évidence par les précédents. Les problèmes inhabituels sont renvoyés aux supérieurs.

Latitude en matière de solution des problèmes
Degré B
La solution des problèmes demande un degré modéré de jugement, d’initiative et de discrétion. Les problèmes sont résolus en choisissent des lignes de conduite qui peuvent demander certaines modifications des méthodes établies. Les implications de plans d’action possibles peuvent ne pas être apparentes d’emblée. Des conseils sont demandés lorsque la solution apparente des problèmes ne figure pas dans l’intention des pratiques établies.

Latitude en matière de solution des problèmes
Degré C
La solution des problèmes demande un degré important de jugement, d’initiative et de discrétion. Les problèmes sont résolus en apportant des modifications aux méthodes établies ou en élaborant de nouvelles lignes de conduite dans l’intention des programmes établis. Les implications de plans d’action possibles sont souvent difficiles à déterminer. Les recommandations présentées pour modifications aux programmes.

Latitude en matière de solution des problèmes
Degré D
La solution des problèmes demande un degré élevé de jugement, d’initiative et de discrétion. Les fonctions du poste exigent l’élaboration de solutions à l’égard de problèmes divers et connexes. D’importantes contributions sont apportées à la planification, à l’élaboration et à la modification des programmes par suite des recommandations en prévision des conditions changeantes, ou pour réaliser les objectifs fixés par les supérieurs. Les implications des mesures prises ou proposés sont complexes et peuvent souvent ne pas être déterminées avec certitude.

Impact des activités limité
Degré 1

Degré A1
70 points

  • PR 2 : Agent des services de bien-être

Degré B1
116 points

  • PR 3 : Conseiller des services de bien-être
  • PR 4 : Adjoint, affaires autochtones

Degré C1
162 points

  • Pas de poste-repère

Degré D1
208 points

  • Pas de poste-repère

Impact des activités modéré
Degré 2

Degré A2
117 points

  • Pas de poste-repère

Degré B2
163 points

  • PR 5 : Conseiller de l’autonomie gouvernementale
  • PR 6 : Agent de classement de détenus
  • PR 7 : Agent des libérations conditionnelles

Degré C2
209 points

  • PR 8 : Spécialiste, développement communautaire, affaires autochtones
  • PR 9 : Administrateur régional de l’autonomie gouvernementale, Toronto
  • PR 10 : Spécialiste régional, placement et développement économique
  • PR 11 : Représentant de district, petit bureau de district

Degré D2
255 points

  • Pas de poste-repère

Impact des activités important
Degré 3

Degré A3
164 points

  • Pas de poste-repère

Degré B3
210 points

  • Pas de poste-repère

Degré C3
256 points

  • PR 12 : Directeur de district, services de bien-être des anciens combattants
  • PR 13 : Surveillant, placement, Ottawa

Degré D3
302 points

  • Pas de poste-repère

Impact des activités supérieur
Degré 4

Degré A4
211 points

  • Pas de poste-repère

Degré B4
257 points

  • Pas de poste-repère

Degré C4
303 points

  • Pas de poste-repère

Degré D4
350 points

  • PR 14 : Gestionnaire, Division des programmes sociaux, Ottawa

Facteur : Responsabilité en matière de contacts

Ce facteur sert à mesurer la difficulté et l’importance des contacts qui font partie intégrante du travail et l’obligation qui en résulte de travailler et de communiquer avec d’autres en personne, par téléphone ou par écrit. Les éléments du facteur sont la nature des contacts et les personnes contactées.

Définitions

  • Associés désigne les personnes avec lesquelles les contacts sont généralement établis pendant de longues périodes de temps dans des circonstances qui favorisent la perception réciproque des besoins.
  • Dirigeants désigne les administrateurs ou autres personnes qui détiennent certains pouvoirs exécutifs et qui ne sont pas des associés.

Instructions aux noteurs

Il ne faut tenir compte que des contacts qui font partie intégrante du travail et qui découlent des fonctions confiées ou approuvées par la direction.

Un agent d’un ministère, d’un autre ordre de gouvernement, d’un organisme privé ou d’une industrie peut être un associé ou un dirigeant, selon les circonstances du contact.

Si les contacts établis dans l’exercice des fonctions du poste ne sont pas homogènes sur le plan des personnes contactées et de la nature, il faut déterminer les points pour chaque degré et adopter la cote numérique la plus élevée.

Les contacts écrits ne reçoivent des points que si les fonctions du poste à coter exigent une signature des lettres ou des notes de services. S’ils se font au moyen de lettres formulaires ou modèles, il n’y a pas lieu d’accorder des points.

Échelle de cotation – Responsabilité en matière de contacts

Personnes contactées

Nature des contacts
Degré A
Donner, obtenir et échanger des informations qui demandent des discussions, des explications et de la collaboration.

Nature des contacts
Degré B
Négocier et obtenir l’aide ou l’accord des autres.

Nature des contacts
Degré C
Agir à titre de représentant du ministère ou de l’organisme à des réunions officielles où des divergences d’intérêts risquent de se manifester et où le poste en question a le pouvoir de discuter des problèmes et de chercher un terrain d’entente favorable à leurs solutions.

Nature des contacts
Degré D
Agir à titre de représentant du ministère ou de l’organisme dans la négociation d’ententes importantes et où le poste en question a le pouvoir de formuler des programmes dans le cadre des objectifs établis.

Degré 1 Contact avec les personnes telles que les clients, les membres du grand public, les employés de son ministère et les fonctionnaires des autres ministères et organismes du gouvernement fédéral.

Degré A1
30 points

  • Pas de poste-repère

Degré B1
60 points

  • Pas de poste-repère

Degré C1
91 points

  • Pas de poste-repère

Degré D1
122 points

  • Pas de poste-repère

Degré 2 Contact avec les personnes telles que les représentants des clients, les fonctionnaires des autres ministères et organismes et les collègues d’autres ordres de gouvernement, d’organismes privés ou de l’industrie.

Degré A2
44 points

  • Pas de poste-repère

Degré B2
74 points

  • PR 2 : Agent des services de bien-être
  • PR 4 : Adjoint, affaires autochtones
  • PR 5 : Conseiller de l’autonomie gouvernementale

Degré C2
105 points

  • Pas de poste-repère

Degré D2
136 points

  • Pas de poste-repère

Degré 3 Contact avec les représentants des autres ordres de gouvernement, de pays étrangers, d’organismes privés ou de l’industrie.

Degré A3
58 points

  • Pas de poste-repère

Degré B3
88 points

  • PR 3 : Conseiller des services de bien-être
  • PR 7 : Agent des libérations conditionnelles
  • PR 8 : Spécialiste, développement communautaire
  • PR 10 : Spécialiste régional, placement et développement économique
  • PR 12 : Directeur de district, services de bien-être des anciens combattants

Degré C3
119 points

  • PR 9 : Administrateur régional de l’autonomie gouvernementale
  • PR 11 : Représentant de district
  • PR 13 : Surveillant, placement

Degré D3
150 points

  • PR 14 : Gestionnaire, Division des programmes sociaux

Facteur : Surveillance

Ce facteur sert à mesurer la responsabilité permanente que le poste doit assumer à l’égard du travail et de l’orientation des autres employés. Les deux éléments du facteur sont le niveau des employés surveillés et le nombre des employés surveillés.

Définitions

  • Niveau des employés surveillés désigne le niveau le plus élevé des employés surveillés.
  • Nombre des employés surveillés désigne le nombre total des employés à l’égard desquels le du poste exerce une responsabilité de surveillance directement ou par l’intermédiaire de surveillants subordonnés.

Instructions au noteurs

Lorsqu’il s’agit d’un poste dont il n’a pas de responsabilité permanente et effective de surveillance du travail d’autres employés, il ne reçoit aucun point au titre de ce facteur. Habituellement, une « responsabilité effective » comporte les fonctions suivantes : affecter du personnel à divers travaux, proposer des mesures disciplinaires, faire part aux employés de leurs points forts et de leurs points faibles, proposer des changements dans le nombre et la classification des postes et assurer que les normes de travail sont maintenues.

Il n’y a pas lieu de coter la surveillance occasionnelle, par exemple celle qui s’exerce lorsque le surveillant prend ses vacances ou est absent pour cause de maladie.

Aux fins de la norme, le « nombre des employés surveillés » comprend le total de ce qui suit :

  1. Le nombre des employés du ministère ou de l’organisme à l’égard desquels le poste exerce une responsabilité permanente de surveillance.
  2. Le nombre d’années hommes de travail accompli par des employés occasionnels, à temps partiel et saisonniers sous la surveillance du poste en question.
  3. Le nombre des employés du ministère ou de l’organisme à l’égard desquels le poste exerce une responsabilité de surveillance fonctionnelle.
  4. Le nombre maximal des employés que le poste surveille habituellement lorsque le travail est organisé en projets et que le nombre des employés surveillés varie selon les exigences de chaque projet.

L’expression « surveillance fonctionnelle » s’applique au personnel des sous sections à l’égard desquelles le poste à coter

  1. a le pouvoir de prescrire des objectifs ou des programmes et des méthodes et des procédures à suivre dans l’exercice d’une fonction spécialisée,
    et
  2. a la charge d’assurer l’adhésion aux programmes, aux méthodes et aux procédures établies,
    et
  3. a le pouvoir de formuler des recommandations effectives au sujet de l’embauchage, de l’avancement ou des mutations.

Au paragraphe 3 ci-dessus, l’expression « a le pouvoir » a trait aux pratiques établies qui veulent que les hauts fonctionnaires exercent une influence sensible sur l’embauchage, l’avancement ou la mutation des employés qui ne sont pas sous leur surveillance directe. Ce pouvoir ne leur permet pas, cependant, d’imposer leurs vues aux agents axiaux.

Les employés de tous les niveaux doivent être inclus dans le nombre de ceux qui font l’objet d’une surveillance fonctionnelle, bien que le troisième critère puisse ne pas s’appliquer aux employés de rang subalterne dans la même mesure qu’il s’applique à ceux de rang supérieur.

Échelle de cotation Surveillance

Nombre des employés surveillés et degré (A à G) et niveau des employés surveillés, et degré (1, 2, 3)
Degré 1
Surveillance des employés de la Catégorie du soutien administratif ou des employés subalternes des autres catégories.
Degré 2
Surveille des employés intermédiaires de la Catégorie administrative et du Service extérieur ou des autres catégories.
Degré 3
Surveille des employés supérieurs de la Catégorie administrative et du Service extérieur ou des autres catégories.

Degré A1
Surveille 1 à 3 employés
15 points

Degré A2
Surveille 1 à 3 employés
29 points

Degré A3
Surveille 1 à 3 employés
44 points

Degré B1
Surveille 4 à 10 employés
32 points

Degré B2
Surveille 4 à 10 employés
46 points

Degré B3
Surveille 4 à 10 employés
61 points

Degré C1
Surveille 11 à 25 employés
49 points

Degré C2
Surveille 11 à 25 employés
63 points

Degré C3
Surveille 11 à 25 employés
78 points

Degré D1
Surveille 26 à 75 employés
67 points

Degré D2
Surveille 26 à 75 employés
81 points

Degré D3
Surveille 26 à 75 employés
96 points

Degré E1
Surveille 76 à 200 employés
85 points

Degré E2
Surveille 76 à 200 employés
99 points

Degré E3
Surveille 76 à 200 employés
114 points

Degré F1
Surveille 201 à 400 employés
103 points

Degré F2
Surveille 201 à 400 employés
117 points

Degré F3
Surveille 201 à 400 employés
132 points

Degré G1
Surveille 401 employés ou plus
121 points

Degré G2
Surveille 401 employés ou plus
135 points

Degré G3
Surveille 401 employés ou plus
150 points

  • PR 4 : Adjoint, affaires autochtones
  • PR 8 : Spécialiste, développement communautaire
  • PR 10 : Spécialiste régional, placement et développement économique
  • PR 11 : Représentant de district, petit bureau de district
  • PR 12 : Directeur de district, services de bien-être des anciens combattants
  • PR 13 : Surveillant, placement
  • PR 14 : Gestionnaire, Division des programmes sociaux

Partie II Postes-repères

Introduction

Les descriptions de postes-repères (PR) ont pour but d’illustrer les degrés de chaque facteur et élément de classification du système de classification et d’évaluation des postes. Elles sont fondées sur des postes réels classés dans le Groupe des programmes de bien-être social, mais, comme elles servent à illustrer les degrés, leur valeur à cette fin reste inchangée, même lorsque les postes eux-mêmes subissent des modifications.

Le contenu des descriptions de postes-repères sert à concrétiser les types de renseignements qui servent de base à la classification des postes.

Index des descriptions de postes-repères

No de PR Titre descriptif Niveau de classification Total des points Groupe et Niveau

2

Agent des services de bien-être

1

214

WP-01

3

Conseiller des services de bien-être

2

301

WP-02

4

Adjoint, affaires autochtones, agence de Saint-Régis, Région de l’Ontario

2

336

WP-02

5

Conseiller de l’autonomie gouvernementale

3

409

WP-03

6

Agent de classement des détenues

3

413

WP-03

7

Agent des libérations conditionnelles

3

443

WP-03

8

Spécialiste, développement communautaire, affaires autochtones

4

531

WP-04

9

Administrateur régional de l’autonomie gouvernementale, Toronto (Ontario)

4

547

WP-04

10

Spécialiste régional, placement et développement économique, Région du Québec, affaires autochtones

4

548

WP-04

11

Représentant de district, petit bureau de district

4

562

WP-04

12

Directeur de district, Services de bien-être des anciens combattants

5

638

WP-05

13

Surveillant, placement, Ottawa

5

702

WP-05

14

Gestionnaire, Division des programmes sociaux, Ottawa

7

918

WP-07

Poste-repère 2 : Agent des services de bien-être

Cote numérique
214
Niveau
WP-01

Résumé

Sous la surveillance du surveillant des services de bien-être social :

  • interroge les clients afin de déterminer la nature de leurs problèmes;
  • conseille et renseigne les clients, prend des dispositions pour résoudre les problèmes en les dirigeant vers des services ministériels ou autres;
  • aide à la prestation de services individualisés et d’orientation;
  • maintien des relations de travail efficaces avec les employés du ministère et ses collègues d’autres organisations; et
  • remplit d’autres fonctions connexes.

Fonctions

Interroge les anciens combattants et leurs personnes à charge afin de déterminer la nature des problèmes économiques, sociaux ou autres tels qu’ils les perçoivent.

Détermine les prestations et les services dispensés par le ministère, les autres gouvernements, les organismes et les organisations privés qui répondent aux Informe les clients de la nature et des conditions qui régissent les prestations et les services dispensés par le ministère et (ou) d’autres organisations.

Prend des dispositions pour diriger les clients vers des services ministériels ou autres, selon les besoins. Pour ce faire, le travail requiert :

  • expliquer aux responsables ou aux représentants la nature des problèmes des clients;
  • aider les clients à faire leur demande de prestations ou de services lorsqu’il s’agit de remplir des formulaires, de rassembler et de vérifier des certificats ou des documents et de faire viser les demandes par un notaire; et
  • rédiger des rapports décrivant la situation et les problèmes des clients et faire des recommandations relatives à la prestation d’une aide.

Aide à la prestation de services individualisés et d’orientation. Pour ce faire, le travail requiert :

  • visiter et interroger les clients qui reçoivent des services individualisés pour évaluer les progrès réalisés; et
  • consulter son surveillant ou le conseiller en bien-être pour déterminer la nécessité de continuer les services individualisés ou autres services nécessaires pour améliorer la situation du client.

Maintien des relations de travail efficaces avec d’autres employés du ministère et les collègues d’organismes publics et privés de bien-être, de bienfaisance et de services afin d’échanger des renseignements sur les programmes et les clients, d’obtenir de l’aide pour les clients et d’assurer la compréhension et le respect des sphères de compétence respectives.

Remplit d’autres fonctions connexes telles que s’occuper de la correspondance; recueillir les données sur les conditions sociales et économiques en vue des rapports d’activités; participer à des ateliers, à des colloques et à des conférences; aider à l’orientation des nouveaux employés; et siéger dans les comités, selon les besoins.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré A1

Points 60

Le travail requiert bien connaître la législation qu’exécute le ministère ainsi que les prestations et les services offerts aux anciens combattants par l’entremise de services gouvernementaux, d’organismes de services et de bienfaisance ainsi que les programmes et les activités des organismes publics et privés de bien-être du district. Le travail requiert déjà avoir interrogé et orienté des clients en difficulté et être capable d’identifier les cas qui exigent une aide professionnelle. Il acquiert normalement ces connaissances par des études secondaires menées à bonne fin, par un cours de formation au ministère et des séances d’études, en plus d’une année d’expérience valable.

Connaissances – Étude continue

Degré 1

Points 10

Le travail exige l’étude continue des programmes, des procédures et des directives de bien-être du ministère, des programmes et des activités des autres organismes de services de bien-être du district ainsi que des services offerts par les organismes de services et de bienfaisance.

Solution des problèmes

Degré A1

Points 70

Ce poste requiert l’effectuation du travail selon des méthodes et des procédures établies et peut d’ordinaire obtenir facilement de son surveillant une orientation. Le travail dans ce domaine est habituellement accompli sous surveillance immédiate. Le travail requiert faire preuve de jugement lorsqu’il cerne les problèmes des clients et les adresse à des spécialistes. Le travail requiert faire preuve de discrétion lorsqu’il interroge les clients et mène des enquêtes. Les activités influent sur le bien-être des clients et de leurs familles.

Contacts

Degré B2

Points 74

Le travail requiert avoir des contacts avec les clients et les membres de leurs familles, les propriétaires, les employeurs, certains membres du grand public et les collègues des organismes et des organisations publics et privés de bien-être et de services sociaux afin d’échanger des renseignements et d’obtenir leur aide ou leur accord lorsqu’il prend des dispositions en vue de l’assistance sociale.

Surveillance

Degré s. o.

Points s. o.

Le poste ne comporte pas de surveillance.

Poste-repère 3 : Conseiller des services de bien-être

Cote numérique
301
Niveau
WP-02

Résumé

Sous surveillance générale :

  • offre un service social personnel aux anciens combattants et à leurs personnes à charge qui ont des problèmes sociaux, économiques et de réadaptation;
  • s’occupe d’un nombre limité de cas complexes;
  • établit et maintien des relations de travail efficaces avec un grand nombre d’organismes publics et privés de santé, de bien-être, d’enseignement et de service, avec les associations d’anciens combattants et les employeurs éventuels;
  • conseille et renseigne les clients, prend des dispositions pour qu’on leur vienne en aide financièrement ou autrement, rédige des rapports et fait des recommandations; et
  • au besoin, remplit les fonctions et assume les responsabilités d’un surveillant régional de bien-être.

Fonctions

Offre aux anciens combattants, y compris les ayants droit âgés et leurs personnes à charge et ceux qui sont dans des centres de soins, un service social personnel destiné à résoudre des problèmes sociaux, économiques et de réadaptation. Pour ce faire, le travail requiert :

  • évaluer les demandes des clients, les demandes de services reçues de l’extérieur et déterminer leur admissibilité;
  • évaluer soigneusement leur situation socio-économique;
  • obtenir des renseignements en étudiant les dossiers du ministère, en interviewant les clients, leur famille et d’autres personnes, afin de définir la nature du problème et d’élaborer des solutions de rechange avec le client;
  • demander l’avis de professionnels en ce qui concerne l’aptitude du client à fonctionner dans la collectivité; maintenir des contacts avec les clients par des visites de contrôle afin d’établir des relations de confiance absolue et de compréhension mutuelle et de garantir la continuité de l’aide et de l’orientation;
  • offrir aux clients des renseignements exacts sur les ressources disponibles, par un contact continu, des entretiens et des consultations avec les organismes parallèles et leur personnel; et
  • appliquer les techniques, les théories et les principes des enquêtes sociales afin de motiver les clients et d’assurer la meilleure utilisation possible de leurs aptitudes et de leurs ressources.

S’occupe d’un nombre limité de cas de réadaptation complexes et se charge d’inciter les clients à se trouver un emploi rémunéré. Pour ce faire, le travail requiert :

  • prendre connaissance des antécédents de travail des clients et de leur potentiel, par des entretiens répétés, afin d’établir leurs antécédents de travail de façon aussi exacte que possible;
  • obtenir des appréciations médicales et psychologiques afin de déterminer la capacité de l’ancien combattant à fonctionner sur le marché du travail;
  • discuter des problèmes avec les anciens employeurs et les organismes avec lesquels les clients peuvent avoir eu des contacts;
  • adresser les clients aux ministères et organismes responsables ou à d’autres employeurs éventuels afin d’obtenir de l’emploi ou proposer d’autres solutions;
  • obtenir des employés plus expérimentés des conseils et des suggestions afin de s’assurer qu’aucun moyen d’aide n’est négligé; et
  • offrir continuellement soutien et encouragement afin d’inciter le client à utiliser toutes ses ressources et celles de la collectivité pour l’aider à retourner au travail.

Établit et maintien des relations de travail efficaces avec un grand nombre d’organismes publics et privés de santé, de bien-être, d’enseignement et de services, avec les associations d’anciens combattants et avec les employeurs éventuels afin d’établir des relations d’amitié et de coopération mutuellement avantageuses pour résoudre les problèmes des clients. Pour ce faire, le travail requiert :

  • communiquer fréquemment avec les collègues et les autorités, en personne, par courriel, par écrit et par téléphone;
  • acquérir une bonne connaissance pratique des programmes de différents organismes de services;
  • adresser les clients à d’autres services de façon exacte et appropriée;
  • participer aux réunions et aux discussions afin de résoudre les problèmes communs et d’acquérir une meilleure connaissance des ressources de la collectivité dont pourraient profiter les clients; et
  • assister aux séminaires et aux conférences.

Conseille et renseigne les clients et prend des dispositions pour qu’on leur vienne en aide financièrement et autrement. Pour ce faire, le travail requiert :

  • interviewer les anciens combattants et leurs personnes à charge;
  • obtenir et vérifier les renseignements sur le service militaire et les lieux de résidence par l’étude des dossiers et d’autres vérifications;
  • évaluer les besoins du client par rapport aux prestations dont il peut bénéficier en vertu de la législation sur les anciens combattants;
  • exposer les programmes de bien-être et d’aide financière du ministère et les services offerts par les autres organismes publics et privés;
  • déterminer la source d’aide appropriée et y diriger le client;
  • recenser les cas qui requièrent une assistance professionnelle;
  • faire autoriser les paiements d’aide d’urgence puisés dans une caisse spéciale afin de résoudre les problèmes exceptionnels;
  • contacter les propriétaires afin de trouver aux clients des logements convenables;
  • aider à remplir les demandes de prestations et d’aide afin que le client reçoive celles auxquelles il a droit en vertu de la législation sociale (par exemple le revenu minimal, le SRG, le bien-être social);
  • recommander aux instances de règlement des demandes de prestations et à d’autres autorités d’approuver les demandes de prestations; et
  • consulter fréquemment le surveillant afin que, par leurs efforts conjoints, toutes les sources possibles d’aide soient explorées.

Remplit d’autres fonctions connexes, y compris siéger comme membre des instances de règlement de demandes, des comités consultatifs et des jurys de sélection du district; remplacer le surveillant régional du bien-être et l’aider à accomplir le surcroît de travail; participer à la formation et au perfectionnement des employés du Service de bien-être et de soutien administratif qu’il peut être chargé d’orienter et de surveiller.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré A2

Points 87

Le travail requiert bien connaître la législation qu’exécute le ministère et les prestations et les services qu’il offre aux anciens combattants, les organismes de service et d’assistance sociale et les programmes et les activités des organismes publics et privés du district qui fournissent des services de bien-être. Le travail requiert avoir une certaine connaissance et une certaine compréhension du comportement, de la motivation et des techniques d’orientation.

Le travail requiert avoir l’expérience de l’évalua ion des problèmes des clients; le travail requiert déjà avoir interviewé, conseillé et orienté des clients qui sont invalides par suite de blessures, de maladie physique ou mentale ou de l’âge ou qui souffrent d’embarras financiers ou d’un désavantage social. Le travail requiert également avoir déjà travaillé avec un personnel spécialisé et avec les organismes alliés de bien-être social. Il acquiert normalement ces connaissances par des études dans un domaine des sciences sociales ou du travail social associées à des études secondaires menées à bonne fin et une expérience connexe.

Connaissances – Étude continue

Degré 1

Points 10

Le travail requiert de se tenir au courant des procédures, des précédents et des directives relatifs aux programmes de bien-être du ministère, et des programmes et des activités des autres organismes de service de bien-être dans les domaines relatifs au travail social, à la gérontologie, à !’adaptation et à l’orientation professionnelles, à l’assistance publique. Le travail requiert également posséder une connaissance à jour des services offerts par les organismes de services et d’assistance sociale.

Solution des problèmes

Degré B1

Points 116

Le poste comporte l’obligation d’analyser les problèmes socio-économiques et professionnels des clients afin d’en déterminer et d’en expliquer les causes et d’élaborer, en fonction des capacités et du milieu du client, les meilleures solutions. Le travail requiert également servir d’agent de motivation et de transformation. Le travail requiert faire preuve de jugement lorsqu’il conseille et oriente l’ancien combattant et ses personnes à charge et présente ses recommandations aux autorités chargées de régler les demandes de prestations. Les rapports entre le client et le poste en question peuvent s’étendre sur de longues périodes et avoir des effets déterminants et à long terme sur le rétablissement ou le maintien du bien-être du client. Les supérieurs fournissent normalement des directives dans les cas complexes. Il fait des recommandations aux agents des niveaux administratifs subalternes WP-03 et intermédiaires.

Contacts

Degré B3

Points 88

Le travail requiert de s’entretenir avec les clients et les membres de leur famille et échanger des informations avec le personnel de traitement et de bien-être social du ministère, avec les propriétaires, les employeurs et les collègues des organismes publics et privés de bien-être, de services et d’assistance sociale. Le travail requiert également obtenir la collaboration et l’aide des collègues des organismes publics et privés à la conduite des activités de réadaptation et parfois persuader les dirigeants d’entreprises d’engager des anciens combattants handicapés.

Surveillance

Degré s. o.

Points s. o.

Le travail requiert de surveiller de façon intermittente 1 ou 2 employés de niveau WP-01.

Poste-repère 4 : Adjoint, affaires autochtones, agence de Saint-Régis, Région de l’Ontario

Cote numérique
336
Niveau
WP-02

Résumé

Sous la direction générale du surintendant de l’agence de Saint-Régis :

  • surveille le personnel d’exploitation chargé de nouvelles constructions d’importance secondaire et de l’entretien des bâtiments et autres services connexes;
  • favorise l’amélioration du niveau de vie sociale, économique et domestique des autochtones de l’agence et encourage et soutient les Premières nations à assumer le control et plus de responsabilités; et
  • collabore à l’administration du bureau de l’agence en ce qui a trait aux transactions des terres et des biens, aux services à forfait, et à la surveillance du personnel et remplit d’autres fonctions connexes.

Fonctions

Surveille de 5 à 20 manœuvres (neuf équivalent temps plein (ETP)) chargés de nouvelles constructions d’importance secondaire et de l’entretien des bâtiments (y compris trois écoles) et des routes sur les terres de la communauté autochtone, ainsi que de l’entretien et de la conduite de deux autobus scolaires de 60 passagers. Pour ce faire, le travail requiert :

  • donner des instructions au personnel, établir l’horaire des travaux, organiser les équipes, surveiller les présences, évaluer le rendement et viser les listes de paye;
  • établir les normes de travail relatives à la construction et à l’entretien, établir l’ordre de priorité et l’estimation des coûts;
  • tracer l’itinéraire et l’horaire des autobus scolaires après consultation avec le comité de l’école fédérale et le principal-surintendant de l’école;
  • autoriser la livraison des matériaux; et
  • inspecter les travaux en cours ou terminés.

Favorise l’amélioration du niveau de vie sociale, économique et domestique des autochtones de l’agence et encourage les Premières nations à assumer un plus grand contrôle. Pour ce faire, le travail requiert :

  • conseiller les particuliers et les familles afin de leur permettre de résoudre leurs problèmes personnels, financiers, de construction et autres, et les aviser de présenter leurs problèmes graves aux spécialistes professionnels et techniques;
  • signaler aux autochtones leur admissibilité aux prestations de bien-être social et s’assurer que leurs demandes sont dûment remplies;
  • examiner les requêtes des personnes autochtones visant la réparation de leurs maisons et obtenir les décisions de l’administration des Premières nations sur les priorités;
  • renseigner et guider l’administration des Premières nations sur la gestion des affaires et des fonds;
  • encourager l’assiduité scolaire;
  • expliquer les conditions en vertu desquelles les subventions sont accordées et les prêts consentis et aider les individus et les groupes à remplir leurs demandes;
  • aider les autochtones à organiser des cercles sociaux et des activités collectives; et
  • entretenir de bonnes relations de travail avec les représentants des autres ministères du gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux, des municipalités, des organismes privés, des entreprises commerciales et industrielles qui sont en mesure de contribuer à l’avancement des autochtones.

Collabore à l’administration du bureau de l’agence en ce qui a trait aux ventes des terres et des biens, baux et cessions, services à forfait, successions et testaments, ainsi qu’à la surveillance de personnel de soutien de cinq employés. Pour ce faire, le travail requiert :

  • expliquer aux autochtones les formalités concernant les terres et les aider à remplir les formulaires appropriées;
  • solliciter des soumissions, recommander l’approbation des contrats, et surveiller les fournisseurs adjudicataires des ministères ou organismes responsables;
  • protéger les intérêts des autochtones dans la rédaction de contrats avec les fournisseurs hors des leurs communautés;
  • autoriser les paiements courants tirés des divers comptes fiduciaires;
  • former des employés de bureau, leur expliquer les méthodes à suivre et régler les problèmes difficiles;
  • s’occuper de la correspondance et préparer les rapports et signer les notes inter-service ordinaires; et
  • remplacer le surintendant durant ses absences.

Remplit d’autres fonctions connexes, telles représenter le surintendant aux réunions de l’administration des Premières nations et aux réunions des autres groupes et comités locaux, trouver des pensions convenables pour les étudiants, soit dans la communauté autochtone ou ailleurs, aider, en général, le principal-surintendant et le spécialiste du développement communautaire à élaborer et à diriger leurs programmes respectifs, suivre des cours, séminaires et conférences.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré A2

Points 87

Le travail exige de bonnes connaissances de la Loi sur les Indiens et du règlement pertinent, ainsi que des règlements et directives d’ordre administratif et financier. Il exige aussi la connaissance des programmes de bien-être social du gouvernement fédéral et de ceux des provinces d’Ontario et de Québec, des services que fournissent dans la région les organismes publics et privés, et des diverses positions de la population autochtone de l’agence. Il faut de l’expérience dans l’administration générale, y compris la surveillance des employés de bureau et de l’exploitation, et pouvoir travailler avec des personnes d’un niveau social et économique variés. Ces connaissances s’acquièrent normalement par des études secondaires complètes et quatre ans d’expérience dans un domaine connexe.

Connaissances – Étude continue

Degré 1

Points 10

Le travail exige l’étude des directives ministérielles visant les programmes et les méthodes administratives et de certains autres documents publiés par le ministère concernant les principes et les techniques du développement communautaire. Il exige aussi l’étude des services mis à la disposition de la population autochtone par d’autres ministères fédéraux, par les ministères des provinces d’Ontario et de Québec, et par les organismes privés.

Solution des problèmes

Degré B1

Points 116

Le travail exige la résolution de divers problèmes tels que l’estimation des coûts des projets de travail, le temps nécessaire pour les terminer, et l’estimation de l’assistance sociale qui doit être accordée. Ces problèmes sont généralement routiniers et leur solution s’appuie sur des précédents et des principes directeurs établis; la solution des problèmes difficiles, tels les questions de discipline chez les employés, l’établissement d’un nouvel ordre de priorité et les cas qui réclament des mesures judiciaires sont soumis au surintendant. Toutefois, il faut du discernement et de l’initiative pour régler les querelles entre les autochtones, pour stimuler leur participation aux travaux communautaires, et pour donner des conseils aux Premières nations sur les questions administratives. Ces formes d’activité influent sur l’entretien des biens ministériels et du matériel d’une valeur approximative de 600 000 $, y compris trois écoles abritant un total de 16 classes, les routes de la communauté autochtone, et deux autobus scolaires de 60 places chacun, l’administration générale de l’agence, et de la réalisation des buts de la Direction. Les recommandations sont adressées à un fonctionnaire du niveau administratif intermédiaire.

Contacts

Degré B2

Points 74

Le travail exige des contacts avec les autochtones, des membres du grand public, des hommes d’affaires locaux et avec des associés dans les organismes publics et privés afin d’échanger des renseignements et d’obtenir des services. Il exige aussi des contacts avec l’administration des Premières nations de Saint-Régis, afin de lui fournir des renseignements et des avis, pour expliquer les responsabilités, et de recevoir son concours pour régler les problèmes de l’agence.

Surveillance

Degré C1

Points 49

Le travail exige la surveillance de cinq employés de la Catégorie du soutien administratif et de cinq employés de la Catégorie de l’exploitation, ainsi que des employés occasionnels dont le travail représente quatre équivalents temps plein.

Poste-repère 5 : Conseiller de l’autonomie gouvernementale

Cote numérique
409
Niveau
WP-03

Résumé

Sous la direction du surveillant de l’autonomie gouvernementale :

  • fournit des services consultatifs à l’administration Premières nations, à leurs agents et à leurs membres;
  • conseille, guide et appuie l’autodétermination de la population autochtone au sein des districts par l’établissement de l’autonomie gouvernementale locaux dans les communautés autochtones;
  • participe au développement communautaire du district; prodigue conseils et orientation aux agents de l’administration des Premières nations et en ce qui concerne les accords de contribution faites aux Premières nations et les modalités de ce financement, et aide à sa réalisation;
  • assure la liaison entre le ministère et la population autochtone, les autres organismes locaux et les autres paliers de gouvernement, et entre les collectivités voisines; et
  • précise les besoins de formation et remplit d’autres fonctions.

Fonctions

Assure des services techniques et consultatifs à l’administration des Premières nations, à leurs agents et à leurs membres en ce qui concerne les méthodes et les principes judicieux de l’autonomie gouvernementale et autres questions connexes, afin de soutenir les Premières nations à établir le système administratif le plus efficace. Pour ce faire, le travail requiert :

  • conseiller les agents de l’administration des Premières nations sur la préparation des budgets de la communauté et examiner les budgets présentés ainsi que les états financiers;
  • examiner les progrès, les pratiques et les problèmes de l’administration des Premières nations et faire des recommandations à l’administration des Premières nations sur les sujets de préoccupation et au surveillant de district sur les responsabilités qui découlent des programmes lorsque cette responsabilité est mise en œuvre;
  • expliquer aux agents de l’administration des Premières nations les règlements, directives et procédures administratives pris en vertu de la loi sur les Indiens en ce qui a trait à l’autonomie gouvernementale et à ses programmes;
  • remplir des fonctions de surveillance et de conseil quant aux questions de réglementation de l’autonomie gouvernementale et de la gestion (c’est-à-dire les élections des collectivités des Premières nations, les référendums, les statuts administratifs, etc.);
  • aider, sur sa demande, l’administration des Premières nations, à préparer des mémoires, des documents, des résolutions ou des statuts officiels et gérer les programmes du gouvernement; et
  • assister aux réunions de l’administration des Premières nations.

Conseille et guide la population autochtone dans leur participation aux programmes, aux activités, aux législations et aux systèmes d’autonomie gouvernementale ne relevant pas de la Direction et encourage l’autodétermination de la population autochtone au sein des districts par l’établissement de l’autonomie gouvernementale dans les communautés autochtones afin de promouvoir la participation de la population dans les communautés et ainsi la réalisation des objectifs. Pour ce faire, le travail requiert :

  • appliquer toutes les lois et les programmes provinciaux exécutés par l’intermédiaire de l’autonomie gouvernementale ou à son égard et conseiller les autochtones sur leur mise en application;
  • examiner toutes les décisions des tribunaux qui touchent la gestion de l’autonomie gouvernementale dans le district, en particulier leur effet sur les attributions de l’administration des Premières nations et conseiller le bureau de district au sujet des décisions qui doivent être étudiées plus à fond;
  • se tenir au courant des formes, méthodes et structures de l’autonomie gouvernementale (en particulier les structures provinciales), et d’établir leur capacité d’adaptation aux objectifs de la population autochtone du district et tenir l’administration des Premières nations au courant de l’évolution la plus récente des administrations municipales et des lois en vigueur;
  • administrer les programmes régionaux ou nationaux applicables au district, ce qui favorise l’exercice de l’administration de l’autonomie gouvernementale par les Premières nations;
  • s’assurer que les programmes de la direction relatifs à l’autonomie gouvernementale (c’est-à-dire le développement communautaire, le progrès communautaire, la liaison avec les Premières nations, la formation au rôle de chef, etc.) sont efficacement coordonnés au sein du district et aux seins des autres programmes de la Direction;
  • s’entretenir avec tous les agents locaux du ministère dans le district des buts et des objectifs du programme de l’autonomie gouvernementale pour s’assurer la compréhension des théories et la collaboration à promouvoir la prise de décisions des Premières nations;
  • revoir la Loi sur les Indiens, les règlements, les directives ministérielles et de l’administration; et l’application de procédures visant à faciliter la prise de décision et l’élaboration de programmes par les Premières nations;
  • assister aux réunions de l’administration des Premières nations; et
  • déterminer le concept de l’autonomie gouvernementale des Premières nations ainsi que l’amélioration de la compréhension dans la réalisation de l’autodétermination.

Collabore au développement communautaire effectué dans le district afin de renseigner les communautés, les agents fédéraux et les autres personnes concernées. Pour ce faire, le travail requiert :

  • observer les communications et les activités des agents de district avec la population autochtone, leurs collectivités, groupes et associations;
  • proposer des changements de procédures et d’autres méthodes pour améliorer les relations avec les communautés autochtones, les ministères provinciaux et les autres ministères fédéraux dans le district, les autres organismes, les entreprises et le grand public;
  • aider les conseils provinciaux et de district, les associations et les autres groupes autochtones du district qui s’efforcent de gérer des programmes de développement communautaire ou de liaison entre les Premières nations en leur fournissant conseils et formation à leur demande;
  • s’assurer que les programmes de développement communautaire et de liaison entre les Premières nations du district sont appliqués de façon efficace par et pour la communauté autochtone locale et ses programmes dans le cadre de ceux de la province et autres programmes du gouvernement fédéral;
  • stimuler et soutenir les activités récréatives, les associations diverses et les autres groupes qui aident à susciter et encourager l’esprit communautaire et le développement de ce groupement, au sein des Premières nations ou d’une communauté; et
  • être au courant des tendances modernes et des cours offerts aux autochtones ou à leurs agents dans le domaine du développement communautaire.

Renseigne et oriente l’administration des Premières nations et leurs agents concernant l’offre et l’utilisation des subventions aux Premières nations et des programmes qu’elles comportent (y compris les subventions à des fins administratives) et aide à leur application, Pour ce faire, le travail requiert :

  • étudier et se renseigner sur tous les aspects des subventions aux programmes des Premières nations et de leur application dans le district;
  • stimuler au sein de la communauté autochtone l’intérêt pour les programmes offerts en vertu des subventions aux Premières nations et la compréhension de ces programmes, pour améliorer les compétences des Premières nations et de fournir de conseils à la demande;
  • déterminer le budget dans le cadre du programme du gouvernement fédéral pour les Premières nations et collectivement dans le district et en recommander l’approbation;
  • expliquer aux autres agents de district de la direction les subventions que verse le ministère à l’égard des programmes des Premières nations, assurer l’administration des programmes de contributions et de subventions en collaboration avec l’administration des Premières nations et leurs agents et aider les Premières nations à résoudre les problèmes qui s’y rattachent;
  • tenir des statistiques et des dossiers complets et exacts de toutes les demandes du district;
  • observer les effets et la gestion des subventions aux programmes des Premières nations du district et faire des suggestions et des propositions de changements et d’améliorations; et
  • stimuler et appuyer les activités récréatives, différents groupements, les bibliothèques et les autres activités qui aident à susciter et à promouvoir le développement communautaire au sein de la communauté des Premières nations.

Assure la liaison entre le ministère et les autochtones, entre le ministère et les autres associations locales et paliers de gouvernement et entre les communautés, les associations locales, afin de favoriser l’intercommunication, les relations et la compréhension entre le ministère, les autres communautés, organisations, gouvernements et communautés autochtones au niveau local. Pour ce faire, le travail requiert :

  • contrôler, sur demande, les négociations contractuelles entre l’administration des Premières nations et les de municipalités voisines;
  • faire savoir à l’administration des Premières nations que les associations de l’autonomie gouvernementale du district sont invitées à inscrire dans leurs programmes les revendications des Premières nations, y compris celles qui concernent les membres, les conférences, l’aide et l’information;
  • inciter l’administration des Premières nations à inscrire les associations des municipalités locales et de l’autonomie gouvernementale dans leurs programmes (par exemple, les services municipaux, les routes, les services publics, etc.);
  • rencontrer les représentants des gouvernements ou des organismes locaux, provinciaux et fédéraux afin de discuter de la législation et des programmes susceptibles d’y avoir un impact sur les autochtones du district;
  • favoriser l’établissement de relations et la compréhension mutuelle entre : l’administration des Premières nations et les municipalités voisines; et
  • visiter les autres organismes et obtenir leur opinion, leur aide et profiter de leurs connaissances théoriques dans les domaines de l’administration, de la fiscalité, de la loi constitutionnelle, etc., intéressant les Premières nations et l’autonomie gouvernementale.

Cerne les besoins de formation et les autres services professionnels, afin d’aider à fournir des services de formation au personnel, les gestionnaires de programme et le personnel du district et de l’Agence sur les dernières tendances, les programmes et les procédures afin de mieux équiper ces ressources humaines pour fournir les services techniques et consultatifs attendus. Pour ce faire, le travail requiert :

  • distribuer des lignes directrices, des directives administratives, des brochures et documents didactiques et d’information;
  • étudier et déterminer, en collaboration avec la population autochtone concernée, les besoins en information et formation des agents des Premières nations, de la gestion financière, les contrats etc., afin de demander des programmes de formation appropriés;
  • être conscient des besoins et des aspirations professionnelles du personnel pour promouvoir les programmes de formation ou les conférences, s’il y a lieu; et
  • favoriser et encourager les conférences ou les réunions locales ou de district des agents des Premières nations sur l’autonomie gouvernementale.

Assure des services consultatifs aux Premières nations sur le logement (tant à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une communauté autochtone). Pour ce faire, le travail requiert :

  • expliquer aux agents des Premières nations et à leurs membres les règlements, les directives et les procédures administratives relatives au logement, aux routes et aux services publics;
  • aider les particuliers, au besoin, à préparer leurs demandes aux fins des programmes de logement dans la communauté autochtone, pour que ces demandes soient conformes aux politiques et aux procédures; et
  • aider les particuliers, au besoin, à préparer leurs demandes aux fins des programmes de logement à l’extérieur d’une communauté autochtone, pour que ces demandes soient conformes aux politiques et aux procédures.

Le travail exige parfois de remplir d’autres fonctions dont les suivantes :

  • faire des visites sur place pour effectuer des enquêtes, des études et des inspections;
  • tenir des statistiques et des dossiers;
  • rédiger des notes de service, des lettres, des rapports et des formulaires;
  • assurer l’administration de la succession des autochtones décédées; et
  • conduire un véhicule automobile du Ministère (en vertu d’une autorisation) après les heures normales de travail.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B2

Points 162

Le poste exige une connaissance approfondie de la Loi sur les Indiens et des règlements y afférents et des politiques et des objectifs du ministère qui concernent les communautés autochtones; une connaissance des règlements concernant l’administration, le personnel et les finances, ainsi qu’une connaissance générale des affaires municipales et des lois provinciales concernant les Premières nations; une connaissance des conditions socio-économiques des communautés autochtones et de l’évolution de l’autonomie gouvernementale dans les communautés voisines.

Le travail requiert l’expérience de la direction et de la coordination des activités d’un large éventail de spécialités se rattachant à l’exercice de l’administration autonome. Il devra traiter avec des personnes de différentes origines culturelles et de divers milieux économiques et sociaux. Ces connaissances et cette expérience s’acquièrent normalement par des études universitaires menant au diplôme dans l’une des sciences sociales,, en administration des affaires ou en sciences économiques comportant une connaissance générale du droit et une formation spécialisée en développement communautaire, et par quatre années d’expérience connexe.

Connaissances – Étude continue

Degré 1

Points 10

Le poste exige une étude constante des directives du ministère concernant les programmes et la procédure administrative ainsi que des documents publiés par le ministère et portant sur les moyens et les techniques de développement communautaire. Le travail requiert également tenir à jour ses connaissances sur les programmes et les procédures de bien-être des autres ministères fédéraux, sur ceux des ministères provinciaux, des municipalités locales et des organismes sociaux afin d’utiliser leurs services en faveur des autochtones.

Solution des problèmes

Degré B2

Points 163

Le travail requiert être apte à porter des jugements avec tact et cohérence en coordonnant les nombreuses facettes de la gestion des Premières nations et à maximiser l’efficacité de chacune d’elle tout en interprétant la Loi sur les Indiens ainsi que les règlements et les instructions nécessaires dans l’exercice de ses fonctions. Il fera également preuve de jugement en évaluant les programmes provinciaux ou autres qui peuvent permettre de répondre aux besoins des communautés autochtones. Sa participation à l’activité des représentants d’autres ministères et organismes des gouvernements fédéraux et provinciaux exige la collaboration et la coordination. Les décisions sont prises en consultation avec la population autochtone, les organismes ou les ministères concernés et le conseiller de l’autonomie gouvernementale. L’application de ces décisions exige des qualités administratives et du jugement pour déterminer la possibilité d’exécution des projets proposés, compte tenu du coût, des chances de succès et des priorités. Les décisions, les recommandations et les méthodes d’exécution des projets peuvent avoir des répercussions sur la vie des autochtones et entraîner de fortes dépenses. Les recommandations s’adressent à un agent du niveau administratif intermédiaire.

Contacts

Degré B2

Points 74

Le travail requiert d’entretenir des relations avec les autochtones, le grand public, les hommes d’affaires locaux et ses homologues des organismes publics et privés afin d’échanger des renseignements et d’obtenir des services. La persuasion s’impose pour inciter les Premières nations à élargir leurs sphères de responsabilité, et pour s’efforcer d’obtenir le consentement des organismes municipaux, provinciaux et autres agences. D’autres contacts s’établissent avec les agents régionaux et du district, de tous niveaux, afin d’obtenir des conseils et des directives pour aider la population autochtone à réaliser l’auto-détermination.

Surveillance

Degré s. o.

Points s. o.

Il n’a pas à surveiller d’autres employés.

Poste-repère 6 : Agent de classement des détenus

Cote numérique
413
Niveau
WP-03

Résumé

Sous la surveillance générale du chef de l’unité communautaire :

  • fournit des services d’orientation à 40 détenus;
  • élabore des programmes de rééducation pour les nouveaux détenus;
  • met au point, conjointement avec les responsables de l’établissement et des organismes d’assistance postpénale, des régimes individualisés de traitement pour les détenus; et
  • remplit d’autres fonctions.

Fonctions

Élabore, dès l’entrée du détenu dans un établissement pénitentiaire fédéral, un programme de rééducation adapté à ses besoins et à ses antécédents personnels. Pour ce faire, le travail requiert :

  • avoir plusieurs entretiens avec chaque détenu afin de déterminer son expérience passée, sa formation, ses aptitudes et ses aspirations;
  • analyser les rapports et autres documents disponibles, sur le détenu avant sa condamnation, sur son état psychiatrique et psychologique et sur ses séjours dans d’autres établissements;
  • déterminer le degré de sécurité qui convient au détenu, ses aptitudes professionnelles, sa formation professionnelle ou scolaire et le traitement psychologique ou psychiatrique nécessaire; et
  • rédiger et présenter des rapports officiels au Comité d’étude des dossiers et à la Commission régionale de classement accompagnés de recommandations précises concernant le traitement et le programme de formation, le genre d’établissement et le degré de sécurité qui conviennent au détenu.

Fournit des services d’orientation à environ 40 détenus de façon régulière afin d’amener chez eux le changement de comportement et d’attitudes désiré. Pour ce faire, le travail requiert :

  • avoir des entretiens à but thérapeutique (individuels et collectifs) en utilisant des techniques établies, pour aider le détenu à se rendre compte de ses problèmes et à adopter un comportement socialement plus acceptable;
  • examiner les activités de traitement et de formation afin de déterminer le rôle des ressources de l’établissement et des éléments du programme dans la modification du comportement et des attitudes; et
  • discuter, à la demande des détenus, de leur attitude, de leur comportement, de leurs affaires de famille et de leur participation au programme.

Établit, conjointement avec le détenu, les responsables de l’établissement et les agents appropriés d’organismes d’assistance postpénale un régime de traitement individualisé qui assurera la réadaptation satisfaisante du détenu à son retour dans la société. Pour ce faire, le travail requiert :

  • évaluer avec le détenu sa réaction au traitement et au programme de formation et les résultats qu’il a atteints;
  • discuter avec le détenu des programmes dont il peut profiter comme la libération conditionnelle, l’absence temporaire, le transfert à un établissement à sécurité réduite, les centres de libération communautaires et les foyers de transition;
  • contacter les organismes gouvernementaux et bénévoles, les parents du détenu et les employeurs anciens ou éventuels dans le cadre des plans de libération du détenu; et
  • préparer des appréciations quant à la possibilité d’exécution de ces plans de libération et présenter des recommandations aux autorités de la Commission des libérations conditionnelles.

Remplit d’autres fonctions qui consistent :

  • à contacter les organismes communautaires (associations des AA, organismes provinciaux de bien-être social) pour favoriser la sensibilisation aux besoins communs;
  • à instruire le personnel du rôle du classement des détenus dans l’établissement; et
  • représenter l’établissement devant la Commission itinérante des libérations conditionnelles.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B2

Points 162

Pour assurer l’exécution au jour le jour de son travail, Le poste requiert une connaissance pratique de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, de la Loi sur la libération conditionnelle de détenus, des directives du commissaire, des instructions de la division et des ordres permanents. Le poste requiert la planification, la mise en œuvre et l’évaluation du traitement prévu par le programme, il lui faut avoir une connaissance de la motivation et du comportement humain, des différentes techniques d’orientation et des ressources de l’établissement et de la collectivité. La connaissance du comportement humain s’acquiert normalement par des études universitaires dans les sciences sociales ou comportementales. Le travail requiert être formé aux techniques d’orientation spécialisées. Il est en outre indispensable qu’il possède de l’expérience dans le domaine de la réadaptation et les domaines connexes pour apprécier l’information sur les attitudes, la personnalité, le comportement et le milieu et l’appliquer à la planification du traitement. C’est par expérience qu’il apprend à connaître et à utiliser efficacement les ressources de la collectivité. L’expérience des disciplines de travail social connexes comme l’orientation conjugale, la puériculture, les hôpitaux psychiatriques lui est d’un précieux secours lorsqu’il s’occupe des problèmes sociaux des détenus.

Connaissances – Étude continue

Degré 2

Points 30

Pour se tenir au courant des nombreux progrès qui surviennent dans le domaine du traitement et de la rééducation, le travail exige lire les publications qui s’y rattachent et devrait assister dans la mesure du possible à des conférences et à des ateliers de travail. Une bonne connaissance des méthodes de recherche est très souhaitable, car il faut de plus en plus évaluer les programmes.

Solution des problèmes

Degré B2

Points 163

Le travail requiert faire preuve de jugement lorsqu’il recommande la participation des détenus au programme des absences temporaires et l’étude de leur admissibilité à la libération conditionnelle. Lorsqu’il dirige le traitement des détenus, le travail requiert décider quand et comment aborder et régler leurs problèmes individuels. Le travail requiert prévoir les réactions individuelles et collectives et y faire face. Le travail requiert faire preuve de jugement non seulement lorsqu’il propose que les détenus bénéficient d’une absence temporaire pour visiter leur famille, mais aussi lorsqu’il recommande leur placement dans un emploi de la collectivité ou leur participation aux activités générales de la collectivité. La planification de la libération fait également appel au jugement et à la capacité de résoudre des problèmes.

Contacts

Degré A3

Points 58

Le travail requiert d’effectuer des contacts avec le personnel de l’établissement à tous les niveaux, les représentants des organismes privés et publics qui s’intéressent à la réadaptation des délinquants, les employeurs actuels et éventuels des détenus, les représentants des organismes scolaires et récréatifs de la collectivité, les amis et les parents des détenus.

Surveillance

Degré s. o.

Points s. o.

Il n’y a aucune exigence pour la supervision d’autres employés.

Poste-repère 7 : Agent des libérations conditionnelles

Cote numérique
443
Niveau
WP-03

Résumé

Sous la direction générale du représentant de district :

  • évalue l’aptitude des détenus d’établissements pénitentiaires à la libération conditionnelle;
  • surveille les personnes libérées sous condition;
  • établit et maintien des relations de travail avec différents organismes publics et privés, des organismes de bien-être et autres, qui s’intéressent à la réadaptation des libérés sous condition; et
  • remplit d’autres fonctions.

Fonctions

Évalue l’aptitude des détenus d’établissements pénitentiaires à la libération avant la fin de leur peine afin de fournir des évaluations et des renseignements complets à la Commission nationale des libérations conditionnelles pour qu’elle puisse prendre une décision. Pour ce faire, le travail requiert :

  • étudier les antécédents des aspirants à la libération conditionnelle et les autres documents à leur sujet;
  • s’entretenir avec les détenus qui désirent une libération conditionnelle et déterminer ce qu’ils comptent faire une fois libérés et leur attitude envers la société;
  • s’entretenir avec le personnel de l’établissement afin de vérifier l’exactitude des renseignements obtenus des dossiers et des candidats à la libération conditionnelle;
  • obtenir une évaluation du milieu familial et de la collectivité que le demandeur a indiqué comme étant sa destination en s’entretenant avec les membres de la famille, les amis, les voisins et les employeurs éventuels, ou avec les représentants d’un autre organisme afin de déterminer le milieu dans lequel le demandeur se trouvera une fois libéré;
  • organiser des séances d’étude des dossiers où il recueille des renseignements et des avis des responsables des établissements et d’autres agents;
  • y participer, faire la synthèse et l’évaluation des renseignements obtenus des dossiers et des entrevues afin de présenter un rapport et des recommandations sur les possibilités de réadaptation; et
  • s’entretenir avec les détenus dont la libération conditionnelle a été suspendue afin de faire une réévaluation.

Surveille les personnes libérées sous condition afin de les orienter et de les aider, de s’assurer que les conditions de la libération sont respectées et de recommander s’il y a lieu la suspension, le maintien ou la révocation de la libération conditionnelle. Pour ce faire, le travail requiert :

  • conseiller les libérés sous condition en ce qui a trait à leurs relations avec les autorités et à leurs problèmes familiaux et professionnels;
  • recommander des autorisations de réprimande et émettre des mandats d’arrestation et de suspension;
  • étudier les rapports de surveillants de libération conditionnelle après la libération afin d’évaluer la conduite et les progrès des libérés sous condition, de déterminer les mesures qui s’imposent, de rédiger des dossiers cumulatifs sur la surveillance et recommander les modifications à apporter aux régimes de libération conditionnelle; et
  • avoir des entrevues disciplinaires avec les libérés sous condition.

Établit et maintien des relations de travail avec les autres employés du ministère et ceux des autres ministères, les policiers, les employés des établissements pénitentiaires fédéraux et provinciaux, les travailleurs sociaux des organismes de bien-être publics et privés et les autres personnes qui s’intéressent à la réadaptation, afin de recueillir des renseignements qui lui permettent d’évaluer l’aptitude des demandeurs de la libération conditionnelle, d’apprécier la conduite et les progrès des libérés sous condition et de leur obtenir de l’aide. Pour ce faire, le travail requiert :

  • faire des visites personnelles, assister à des réunions, respecter les aires de compétence et collaborer à la réalisation de leurs programmes, dans le cadre imposé par la nature du travail; et
  • prendre la parole devant des groupes (tels que des classes), pour expliquer le travail du service des libérations conditionnelles.

Remplit d’autres fonctions qui consistent, entre autres choses, à expliquer aux détenus les règlements sur les libérations conditionnelles, à établir des statistiques et à rédiger des rapports, à mener des enquêtes spéciales, à interviewer les détenus à la suite de la révocation et de la confiscation de la libération conditionnelle et à assister aux audiences du tribunal.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B2

Points 162

Le travail requiert bien connaître la Loi et le Règlement sur la libération conditionnelle de détenus et les directives de la direction, connaître et comprendre le comportement humain et la motivation ainsi que les techniques d’orientation; le travail requiert être familier avec les ressources de la collectivité en matière de bien-être social ainsi que le Code criminel et les autres lois connexes telles la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, la Loi sur les prisons et les maisons de correction et la Loi sur l’opium et les drogues narcotiques. De plus, le travail requiert déjà avoir fait la synthèse et l’évaluation de renseignements sur les attitudes, la personnalité, le comportement et le milieu et travaillé dans le domaine de l’orientation. Ces connaissances s’acquièrent normalement par des études universitaires couronnées d’un dipl6me en criminologie, en psychologie, en travail social ou en sociologie et par un certain nombre d’années d’expérience connexe.

Connaissances – Étude continue

Degré 2

Points 30

Le travail requiert étudier la législation, les règlements et les procédures relatives à l’octroi, au refus, à la suspension et à la révocation de la libération conditionnelle. Le travail requiert également faire l’étude continue des textes, revues et périodiques traitant de l’évaluation de la motivation et du comportement humain afin d’évaluer l’aptitude des détenus à la libération conditionnelle.

Solution des problèmes

Degré B2

Points 163

Le travail requiert faire preuve de jugement lorsqu’il fait des recommandations relatives à la libération conditionnelle des détenus et à sa révocation en s’appuyant sur l’évaluation des renseignements à la lumière de la législation et des directives, sur l’aptitude des détenus à la libération conditionnelle et sur la conduite et les progrès des libérés sous condition. Les recommandations influent sur les décisions de libérer les prisonniers des établissements avant la fin de leur peine ainsi que sur l’annulation des privilèges de libération conditionnelle. Les activités influent sur le succès de la réadaptation des personnes et sur la protection du public et ont un effet cumulatif sur le succès du programme de libération conditionnelle. Il fait ses recommandations à un agent du niveau d’administration supérieur.

Contacts

Degré B3

Points 88

Le travail requiert établir des contacts avec les représentants, les amis et les parents des détenus, avec le public en général ainsi qu’avec le personnel des établissements, afin d’échanger des renseignements. Le travail requiert également établir des contacts avec les employeurs, les policiers, les responsables des tribunaux et les représentants des organismes publics et privés de bien-être afin d’obtenir leur collaboration et leur aide à la réadaptation des libérés sous condition.

Surveillance

Degré s. o.

Points s. o.

Il n’y aucune exigence pour la supervision d’autres employés.

Poste-repère 8 : Spécialiste, Développement communautaire, affaires autochtones

Cote numérique
531
Niveau
WP-04

Résumé

Sous la surveillance du directeur régional, affaires autochtones :

  • encourage les populations autochtones à participer au développement économique, social et culturel dans l’intérêt d’à atteindre l’autonomie gouvernementale;
  • trace des travaux d’approche au développement communautaire et établit l’ordre de priorité, conformément aux besoins de la collectivité;
  • cultive de bonnes relations gouvernementales avec les autochtones, individuellement, et dans les comités et les groupes; évalue les résultats des activités précédentes;
  • fait fonction de conseiller technique et d’intermédiaire; et
  • remplit d’autres fonctions connexes.

Fonctions

Encourage la population autochtone à participer au développement économique, social et culturel, afin d’encourager le programme de développement communautaire et les principes de l’autonomie gouvernementale. Pour ce faire, le travail requiert :

  • analyser les questions et les problèmes communautaires;
  • penser objectivement, par l’entremise de techniques d’orientation non directives;
  • discuter des facteurs aggravants et atténuants en vue de résoudre les griefs et les questions controversées par les parties adverses; et
  • collaborer aux travaux des comités et des groupes et utiliser les procédés courants de solution des problèmes ainsi que les techniques et les principes de l’organisation.

Trace des travaux d’approche au développement communautaire et établit l’ordre de priorité, conformément aux besoins de la collectivité. Pour ce faire, le travail requiert :

  • se renseigner à partir de dossiers, des archives du ministère et de d’autres sources d’informations telles que les universités, les sources en ligne et les bibliothèques;
  • étudier les caractéristiques socio-économiques de la collectivité des autochtones et des collectivités avoisinantes autochtones, y compris certains aspects tels leur culture respective, leur régime social officiel et non officiel, leur histoire, leurs traditions et leurs moyens d’existence;
  • s’entretenir avec les fonctionnaires du ministère, les chefs de la localité, et avec les résidents de la région; et
  • examiner diverses publications des ministères des gouvernements fédéraux et provinciaux, des universités, des collèges et d’autres organismes.

Cultive de bonnes relations gouvernementales avec les autochtones, individuellement, dans les conseils, groupes et comités, afin d’inspirer la confiance mutuelle sans laquelle le programme du développement communautaire ne saurait réussir et l’autonomie gouvernementale. Pour ce faire, le travail requiert :

  • rencontrer des clients formellement et informellement, au besoin;
  • participer à des activités sociales, récréatives et autres dans l’intérêt du programme de développement communautaire; et
  • expliquer le rôle d’un spécialiste du développement communautaire dans la communauté.

Évalue les résultats des activités précédentes afin d’établir la valeur des principes qui ont servi de fondement aux plans d’action, et de déterminer s’il faut modifier ces plans et l’ordre de priorité. Pour ce faire, le travail requiert :

  • examiner les progrès réalisés dans les secteurs qui ont fait l’objet d’une attention spéciale;
  • évaluer les changements qui se sont produits;
  • demander l’avis des collègues et des fonctionnaires supérieurs de la direction sur les progrès réalisés; et
  • comparer les réalisations aux prévisions.

Fait fonction de conseiller technique et d’intermédiaire auprès de comités ou des autochtones afin d’aider et d’accroître la collaboration entre les parties. Pour ce faire, le travail requiert :

  • fournir des conseils ou prendre conseil de sources ministérielles ou autres, au besoin; et
  • créer des liens avec les hauts fonctionnaires et les représentants de l’État ainsi qu’avec les groupes et organismes de communautés qui ne sont pas des autochtones.
Remplit d’autres fonctions connexes, telles renseigner les supérieurs et collègues sur les domaines de l’activité par des entretiens, des courriels et des lettres, former et surveiller un adjoint de rang subalterne, et assister aux réunions d’études et aux colloques.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B3

Points 189

Le travail exige de très bonnes connaissances de la culture, des traditions, de l’histoire, des ressources, des défis et du développement de la collectivité autochtone, ainsi que de l’histoire et de l’état socio-économique des collectivités avoisinantes y compris les facilités en matière d’industrie, d’éducation et de loisirs. Il exige aussi la compréhension des principes de la motivation et du comportement de l’individu et des groupes, des méthodes de travail et d’organisation des groupes, ainsi que des techniques de travail du développement communautaire. Le travail exige de l’expérience dans le développement communautaire et dans le travail en collaboration avec des personnes de traditions et de culture différentes et faisant face à des problèmes d’adaptation sociale différents. De telles connaissances s’acquièrent normalement par l’obtention d’un grade universitaire dans l’une des sciences sociales et six ans d’expérience dans un travail connexe.

Connaissances – Étude continue

Degré 2

Points 189

Le travail exige l’étude de livres, revues et périodiques traitant de psychologie, de sociologie et d’anthropologie, afin de se tenir au courant des tendances et des progrès du développement communautaire.

Solution des problèmes

Degré C2

Points 209

Le travail exige l’analyse des défis de la communauté autochtone et oblige le spécialiste du développement communautaire d’identifier le point de vue de la communauté et de choisir l’approche la plus apte à inciter les autochtones à participer activement dans leur résolution. Vu qu’il n’y a pas de principes directeurs autres que les principes fondamentaux du comportement humain et des techniques du développement communautaire, des plans d’action et que les approches adoptées doivent répondre à des situations différentes. La portée des mesures prises ou des méthodes choisies est difficile à préciser. La conséquence des décisions du spécialiste du développement communautaire se manifeste dans la mesure où la communauté autochtone devient plus indépendante et assume ses propres responsabilités. Une erreur de jugement peut entraîner à un échec qui pourrait nuire au succès et compromettre l’objectif du programme de développement communautaire. Les rapports sont adressés à un fonctionnaire du palier administratif supérieur.

Contacts

Degré B3

Points 88

Le travail exige des contacts avec la population autochtone et ses chefs, afin de gagner leur confiance, de leur expliquer le rôle que joue le spécialiste du développement communautaire, et de les convaincre, par des techniques d’orientation non directive, d’accepter le bien-fondé d’un programme de développement communautaire et les responsabilités associées. Il faut établir des contacts avec des associés dans les organismes de bien-être social et les dirigeants des entreprises industrielles, commerciales et d’enseignement, ainsi qu’avec des fonctionnaires è d’autres paliers de gouvernement, afin d’échanger des renseignements, de créer des canaux de communication, de stimuler l’intérêt, d’obtenir la collaboration, l’acceptation et la compréhension sur le bien-fondé du programme.

Surveillance

Degré A1

Points 15

Le travail exige la surveillance d’un adjoint de rang subalterne junior de travail administratif de la Catégorie administrative et du service extérieur.

Poste-repère 9 : Administrateur régional de l’autonomie gouvernementale, Toronto (Ontario)

Cote numérique
947
Niveau
WP-04

Résumé

Sous la direction du surveillant régional, Services de l’autonomie gouvernementale et de l’administration des Premières nations :

  • élabore des formules d’accord en vue de négociations avec l’administration des Premières nations;
  • dispense des conseils aux administrateurs ministériels régionaux de l’autonomie gouvernementale en ce qui a trait à l’exercice de l’autonomie gouvernementale dans les communautés autochtones;
  • planifie, élabore et administre les politiques et les procédures ministérielles concernant l’instauration de l’autonomie gouvernementale des Premières nations;
  • fournit des services administratifs, techniques et consultatifs au personnel local, aux Premières nations;
  • surveille la participation régionale aux questions qui intéressent les particuliers et les Premières nations;
  • établit et maintien des relations de travail en collaboration avec les groupes et les particuliers;
  • coordonne et recommande l’ajustement du budget de l’autonomie gouvernementale; et
  • et remplit d’autres fonctions.

Fonctions

Élabore des formules d’accord en vue des négociations avec l’administration des Premières nations pour la gestion des programmes de l’autonomie gouvernementale. A cette fin, le travail requiert :

  • examiner les programmes et ’Les politiques de contributions comptables du ministère afin de déterminer les attributions et de préciser les conditions crue doivent remplir les Premières nations et le ministère dans l’administration des programmes;
  • examiner les programmes des administrations provinciales et municipales et des ministères fédéraux qu’applique l’autonomie gouvernementale afin d’en évaluer l’utilité et la convenance quant aux besoins des Premières nations particulières;
  • faire des recherches sur la disponibilité de personnes spécialisées et de fonds pour aider les Premières nations dans la gestion des programmes de l’autonomie gouvernementale; et
  • examiner les besoins des Premières nations et le niveau du progrès dans les domaines que visent les programmes de l’autonomie gouvernementale.

Négocie et dispense des conseils au personnel de district en ce qui a trait aux accords avec les Premières nations concernant l’exécution des programmes de l’autonomie gouvernementale dans les communautés autochtones. Pour ce faire, le travail requiert :

  • consulter les administrateurs ministériels régionaux de l’autonomie gouvernementale pour identifier le soutien nécessaire du personnel des Premières nations pour gérer les programmes de l’autonomie gouvernementale;
  • discuter avec l’administration des Premières nations et les cadres des propositions relatives à la gestion des programmes de l’autonomie gouvernementale par les Premières nations;
  • recommander aux sous-directeurs régionaux l’affectation de fonds aux Premières nations pour défrayer les coûts des programmes administrés; et
  • examiner les rapports de vérification et d’évaluation des programmes des années antérieures afin de s’assurer de l’efficacité de l’administration des Premières nations et de déterminer toute mesure corrective devant être inscrite dans les accords futurs (par exemple, l’aide de conseillers du Ministère).

Planifie, met au point et contrôle la gestion des programmes visant à promouvoir l’autonomie gouvernementale par les Premières nations (gouvernements des communautés autochtones). Pour ce faire, le travail requiert :

  • utiliser des critères pour évaluer le potentiel administratif et de gestion des Premières nations afin d’établir si elles sont prêtes à assumer les responsabilités de l’administration de l’autonomie gouvernementale;
  • examiner les rapports présente par les cadres régionaux et faire des visites aux communautés autochtones afin d’évaluer l’effet des progrès réalisés;
  • s’entretenir avec les représentants de l’administration des Premières nations afin de les inciter à adopter des règlements et méthodes administratives concernant les programmes du gouvernement, qui soient approuvés par le sous-directeur régional des affaires communautaires;
  • consulter les administrateurs ministériels régionaux de l’autonomie gouvernementale pour déterminer les modifications à apporter aux procédures administratives du gouvernement des communautés autochtones afin d’assurer que le programme réponde aux besoins de la collectivité des Premières nations;
  • présenter des recommandations à l’autonomie gouvernementale et au surveillant des services de gestion des Premières nations concernant les infrastructures proposées pour les associations du gouvernement, les procédures administratives que doivent utiliser les Premières nations dans la gestion des programmes du gouvernement, et les besoins prévus de fonds fédéraux pour réaliser ces programmes;
  • chercher des sources de fonds de rechange en vertu des programmes des gouvernements fédéral et provinciaux et auprès des organismes privés, qui puissent permettre d’atteindre les objectifs du ministère et des Premières nations; et
  • surveiller la gestion de l’autonomie gouvernementale des programmes par l’entremise des administrateurs ministériels régionaux de l’autonomie gouvernementale.

Assure des services administratifs, techniques et consultatifs aux agents locaux, aux Premières nations et aux autres associations en ce qui a trait à la gestion des Premières nations et surveille l’activité régionale dans les questions qui touchent les particuliers ou les Premières nations, telles l’appartenance, les élections et les problèmes connexes. Pour ce faire, le travail requiert :

  • tenir les agents locaux au courant des nouvelles idées et méthodes, des nouveaux principes et des modifications concernant les services de gestion des Premières nations et les programmes de l’autonomie gouvernementale (communautés autochtones);
  • examiner les progrès, les pratiques et les problèmes du gouvernement des Premières nations et faire des recommandations aux agents locaux sur les sujets de préoccupation, et à l’autonomie gouvernementale et au surveillant des services de gestion des Premières nations en ce qui concerne les responsabilités qui découlent des programmes;
  • expliquer à l’administrateur de l’autonomie gouvernementale, aux conseillers du gouvernement de la communauté autochtone, à l’administration des Premières nations, au personnel, les règlements, les directives et les procédures administratives édictés en vertu de la Loi sur les indiens quant à la gestion des Premières nations et à leurs programmes.
  • exercer une fonction de surveillance générale portant sur les aspects réglementaires de la gestion de l’autonomie gouvernementale (par exemple, les élections au sein des Premières nations, les référendums, les statuts administratifs etc.) des administrateurs de l’autonomie gouvernementale et régionaux et des autres agents locaux; et
  • aider, sur leur demande, l’administration des Premières nations à rédiger des mémoires, des documents, des résolutions et des statuts administratifs se rapportant à l’administration des programmes fédéraux.

Fait valoir les objectifs et les intérêts des programmes auprès des autorités compétentes des ministères fédéraux et provinciaux et des autres organismes. Pour ce faire, le travail requiert :

  • accompagner ou représenter le sous-directeur régional aux réunions interministérielles afin de participer à la solution des problèmes d’intérêt commun et de coordonner les efforts du ministère avec les programmes administrés par d’autres paliers de gouvernement;
  • déterminer les services nécessaires qui doivent être fournis en vertu de marchés, y compris fixer le mandat et établir les coûts; et
  • présenter des recommandations au surveillant de l’autonomie gouvernementale et à celui des services de gestion des Premières nations concernant l’approbation des marchés en vertu desquels le ministère fournit des services aux Premières nations.

Établit et maintien des relations de travail en collaboration avec les groupes et les particuliers. Pour ce faire, le travail requiert :

  • assister aux réunions et y prendre la parole et faire un exposé des programmes communautaires et sociaux mis en route dans la région de l’Ontario;
  • collaborer avec les organismes publics et privés dans les fonctions qu’ils accomplissent dans le cadre des objectifs des Premières nations et du Ministère; et
  • fournir aux Premières nations et aux autres organismes l’aide qu’ils demandent lors des négociations contractuelles entre les groupes autochtones et les municipalités ou d’autres parties.

Coordonne et équilibre les parties du budget des affaires communautaires qui intéressent l’autonomie gouvernementale et l’administration des Premières nations en fonction de l’évolution des circonstances et des besoins. Pour ce faire, le travail requiert :

  • recommander au surveillant de l’autonomie gouvernementale et des services de gestion des Premières nations des affectations de fonds et des transferts entre les centres de responsabilités à l’intérieur des budgets par activité et surveiller la préparation et l’administration des documents modificateurs, conformément aux procédures établies;
  • recommander, advenant une pénurie de fonds, les activités qui peuvent être réduites, différées ou annulées afin d’atténuer le besoin de fonds supplémentaires;
  • assurer la répartition équitable et l’utilisation rationnelle des fonds affectés aux programmes de l’autonomie gouvernementale et de gestion des Premières nations et tenir compte des priorités variables des besoins dans l’ensemble de la région; et
  • déceler l’éventualité de déficit ou de surplus de fonds et faire les recommandations appropriées au surveillant de l’autonomie gouvernementale et des services de gestion des Premières nations.

Remplit d’autres fonctions connexes dont les suivantes :

  • se tenir au courant des services, des ressources et de la documentation connexe se rattachant à la poursuite et l’administration des meilleurs programmes de gestion des Premières nations; et
  • encourager les réunions locales et régionales des conseils des Premières nations, des agents et des membres au sujet des problèmes existants et prévus, des pratiques et des procédures concernant la gestion des Premières nations et l’autonomie gouvernementale.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B3

Points 189

Le travail requiert une bonne connaissance de la Loi et du Règlement sur les Indiens, des politiques et des programmes des affaires autochtones, des programmes ministériels et des règlements et directives touchant l’administration, le personnel et les finances. Il aura également une très bonne connaissance des affaires municipales, des lois et des programmes provinciaux qui concernent le domaine général de l’autonomie gouvernementale, de la gestion des Premières nations, (c’est-à-dire, la législation municipale, les loisirs, le développement communautaire, la formation, les statuts administratifs, et la liaison entre les Premières nations et les collectivités, etc.), de la situation socio-économiques des communautés autochtones, des complexités de l’autonomie gouvernementale tel qu’il est établi dans les communautés autochtones et, en général, de la situation de ces facteurs dans tous les secteurs de la région, en particulier des collectivités voisines des communautés autochtones. Il aura une connaissance des orientations et des corrélations des programmes municipaux et provinciaux et une expérience de la direction et de la coordination des activités de nombreux programmes différents qui font partie des fonctions de la gestion des Premières nations, ou du travail en liaison et en collaboration avec les autorités provinciales et les chefs des groupes autochtones de la province, de la modification et de la surveillance des programmes dont le coût est de plus de huit millions de dollars et des relations avec des gens de différentes origines culturelles, et de divers milieux économiques et sociaux. Ces connaissances s’acquièrent normalement par des études universitaires, et une expérience complémentaire du développement communautaire, la surveillance et l’administration municipales, l’étude approfondie et l’expérience des techniques de formation et de la théorie pédagogique et la connaissance des orientations des spécialisations à l’extérieur du gouvernement fédéral, comme l’autonomie gouvernementale et les loisirs.

Connaissances – Étude continue

Degré 2

Points 30

Le poste exige une étude constante des ouvrages, périodiques et revues traitant de nombreux domaines tels le développement communautaire, les loisirs, la sociologie, la gestion, l’administration municipale, etc., afin de pouvoir évaluer le besoin de changements et de recommander l’établissement de programmes.

Il exige également une étude continuelle de toutes les directives, circulaires et lignes directrices ministérielles concernant les services de gestion des Premières nations et l’autonomie gouvernementale.

Solution des problèmes

Degré C2

Points 109

Le travail requiert de faire preuve de l’initiative et du jugement dans l’élaboration de programmes améliorés portant sur les domaines de la gestion et de l’administration des Premières nations, ce qui comprend l’analyse de l’information sur les structures et les systèmes administratifs actuels et proposés; la direction d’études préalables de la gestion; la recommandation et l’établissement de priorités et la préparation détaillée de présentations et de propositions. Il devra expliquer les politiques et les directives aux agents régionaux et locaux et trouver les moyens pour résoudre les problèmes de gestion. L’établissement des objectifs des programmes et de lignes directrices à cet égard influe sur des dépenses annuelles d’un million de dollars pour l’administration, de huit millions de dollars pour les programmes administrés par les Premières nations, de fonds pour les Premières nations qui comprennent 60 000  personnes.

Le travail requiert être apte à porter des jugements justes, prudents et discrets, à coordonner les programmes administrés par les Premières nations avec ceux que les bureaux continuent à gérer et ceux qui relèvent de compétences voisines. Le travail requiert d’assurer l’efficacité maximale des programmes offerts en vertu de la Loi sur les Indiens et des autres lois et règlements. Le travail requiert également la coordination des interventions avec celles des autres gouvernements, organismes et associations concernés afin d’adopter la meilleure solution possible pour tous les intéressés et aussi requiert le remaniement des programmes afin de répondre le mieux possible aux besoins de ces différents groupes ainsi que les défis auxquels font face les communautés autochtones. Les recommandations s’adressent au surveillant régional de l’autonomie gouvernementale et des services de gestion des Premières nations.

Contacts

Degré C3

Points 119

Le travail requiert d’entretenir des relations avec les fonctionnaires supérieur de la province qui s’occupent des affaires municipales et de l’éducation, avec la police provinciale de l’Ontario et la Commission civile de l’Ontario sur la police, autres ministères fédéraux, les gouvernements municipaux et les autres organismes publics et privés afin de coordonner les programmes, de donner et de recevoir des interprétations et des conseils en matière de politique, de fournir des renseignements et des explications et d’obtenir aide et collaboration dans la direction des programmes et activités. Le travail requiert également d’agir comme un représentant du ministère aux réunions officielles avec les officiers supérieurs de la police provinciale de l’Ontario et de la Gendarmerie royale du Canada tenues afin de résoudre les problèmes d’intérêt commun et de discuter de l’amélioration et de l’élaboration des politiques.

Surveillance

No Degré

Points s. o.

Le travail ne requiert pas de surveiller continuellement et directement des employés subalternes.

Poste-repère 10 : Spécialiste régional, placement et développement économique, Région du Québec, affaires autochtones

Cote numérique
548
Niveau
WP-04

Résumé

Sous la direction du directeur régional, région du Québec, Direction des affaires autochtones :

  • surveille quatre agents régionaux chargés du placement et du développement économique;
  • met au point et dirige un programme de placement, afin d’augmenter le travail et les occasions d’emploi pour les autochtones dans la région;
  • dirige le placement dans les régions non desservies par des fonctionnaires subordonnés et aussi dans les cas difficiles signalés par le personnel subalterne de l’agence;
  • encourage l’élaboration de projets économiques dans les communautés autochtones, afin d’offrir des sources d’emplois avantageux pour leurs résidents;
  • établit et tient à jour un inventaire du potentiel humain dans les communautés autochtones; et
  • remplit d’autres fonctions connexes.

Fonctions

Surveille quatre agents régionaux chargés du placement et du développement économique, afin d’assurer la cohérence et la continuité des programmes régionaux connexes dans leurs régions respectives. Pour ce faire, le travail requiert :

  • interpréter les instructions et les méthodes du service et établir des buts et un ordre de priorité sur le plan régional;
  • instruire le personnel des méthodes de travail et apprécier leur rendement;
  • visiter le personnel sur le terrain et l’orienter dans la solution des problèmes; et
  • examiner les rapports et recommandations du personnel, approuver ou rejeter les propositions et recommander les dépenses.

Met au point et dirige un programme de placement afin d’augmenter le travail et les occasions d’emploi pour les autochtones dans la région de Québec. Pour ce faire, le travail requiert :

  • encourager les programmes de formation et les cours pour les clients ne possédant pas des qualifications d’emploi requises, de concert avec le personnel de la direction de l’éducation et les éducateurs professionnels dans des organismes et établissements de formation de l’extérieur;
  • fournir des occasions de formation en service et sur le tas pour les autochtones et surveiller le progrès des apprentis;
  • discuter et recommander les conditions des contrats en vertu desquels les employeurs recouvrent les frais de formation;
  • expliquer au personnel des organismes et aux membres et chefs des communautés autochtones les buts du programme, susciter leur intérêt, leur participation et fournir des conseils sur les défis auxquels sont confrontés; et
  • établir et maintenir de bonnes relations de travail avec les employeurs, services de placement, syndicats et organismes privés, sociaux et gouvernementaux.

Dirige le placement dans les régions non desservies par des fonctionnaires subordonnés et aussi dans les cas difficiles signalés par le personnel subalterne de l’agence, y compris le placement des personnes désavantagées. Pour ce faire, le travail requiert :

  • rechercher des occasions d’emploi et obtenir la collaboration des employeurs, des services de placement et des syndicats;
  • choisir et envoyer les candidats aux bureaux de placement et chez les employeurs et surveiller leur embauche;
  • conseiller les clients sur les questions relatifs à l’emploi permanent dans des localités urbaines ou industrielles; et
  • faire des arrangements avec les employeurs et les institutions de réhabilitation pour l’emploi des personnes handicapées.

Encourage l’élaboration des projets économiques dans les communautés autochtones afin d’offrir des sources d’emplois avantageux pour les résidents. Pour ce faire, le travail requiert :

  • encourager les petites entreprises autochtones à s’établir; ainsi que aider les artisans à produire des biens et trouver des débouchés pour leurs produits;
  • organiser des rencontres avec les clients afin de discuter des domaines de développement potentiel, d’aider, et s’assurer le concours d’autrui, dans le lancement de ces projets;
  • coopérer avec l’administration des Premières nations, les comités spéciaux et le personnel de l’agence pour élaborer et préparer des projets;
  • conseiller les autochtones en matières d’organisation et de gestion des coopératives d’artisanat; et
  • persuader les entreprises industrielles à s’associer et à encourager la création de petites entreprises dans les communautés autochtones.

Établit et tient à jour un inventaire de la composition et les intérêts de la main-d’œuvre des autochtones de la région, pour fournir une base de planification et diriger les activités de la direction. Pour ce faire le travail requiert :

  • consulter les dossiers du ministère pour se renseigner sur la population des agences, les groupes d’âge et les niveaux d’instruction;
  • obtenir, au moyen d’ entrevues, de questionnaires et de diverses épreuves des renseignements sur les aptitudes, l’expérience, l’instruction, la santé et la faisabilité de l’emploi du temps régulier, saisonnier ou occasionnel à l’intérieur ou à l’extérieur’ de la communauté autochtone;
  • établir les champs d’intérêts potentiels, groupe professionnel et le niveau de compétences; et
  • préparer les listes et les tableaux des résultats de l’inventaire pour la gouverne de l’agence, les bureaux régionaux et l’administration centrale.
Remplit d’autres fonctions connexes telles préparer des estimations annuelles de placement, aider à l’organisation des expositions autochtones pour des occasions spéciales, participer à des colloques et des conférences, s’adresser à des groupements sociaux et à d’autres groupes, s’occuper de la correspondance et rédiger des rapports sur le placement régional et d’autres activités.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B3

Points 189

Le travail exige des connaissances approfondies des programmes et des objectifs de placement de la Direction; de bonnes connaissances des conditions socio-économiques et des occasions d’emploi dans la région de Québec, des méthodes d’orientation et d’épreuves, et des services fournis aux autochtones par des institutions publiques et privées et des organismes de la région; ainsi que l’intelligence des lois et règlements provinciaux sur le travail et méthodes syndicales, dans la mesure où ils influent sur le placement des clients. Il faut aussi de l’expérience pour évaluer les qualités requises pour un emploi par rapport au commerce et aux descriptions des occupations, pour établir et maintenir de bonnes relations de travail avec un grand nombre de personnes et d’organismes, et dans la surveillance d’un personnel restreint, mais disséminé. Ces connaissances s’acquièrent normalement par l’obtention d’un grade universitaire en l’une des sciences sociales et six ans d’expérience dans un domaine connexe.

Connaissances – Étude continue

Degré 2

Points 30

Le travail exige l’étude de divers articles, de revues, de périodiques et d’autres publications, pour se tenir au courant des innovations économiques et industrielles et des conditions du marché du travail dans la province du Québec. Il exige aussi l’étude des textes, journaux et périodiques, afin de se tenir à jour sur les nouvelles méthodes d’orientation et d’épreuves d’ordre professionnel.

Solution des problèmes

Degré C2

Points 209

Le travail exige de l’initiative et du jugement, pour concevoir, préconiser et diriger des programmes régionaux d’emploi, de formation et d’expansion économique des autochtones, conformément à la ligne de conduite de la Direction et aux principes directeurs du gouvernement, et en se basant sur des facteurs tels le coût, le niveau de préparation des clients en cause, et les questions conflictuelles. Ce genre d’activité influe sur les chances d’emploi offertes aux clients, leur intégration au marché du travail local, et, par conséquent, sur les bénéfices socio-économiques de la majeure partie de quelque 23000 autochtones de la région; les programmes des quatre fonctionnaires subalternes régionaux et du personnel de l’agence (dont les spécialistes en matière d’éducation) et le fonctionnement de plusieurs services et organismes collaborateurs. Les recommandations sont faites à un fonctionnaire du palier administratif supérieur.

Contacts

Degré B3

Points 88

Le travail exige des contacts avec des fonctionnaires de la direction, d’autres ministères, des gouvernements provinciaux et municipaux, des syndicats ouvriers, d’organismes sociaux et d’entreprises commerciales et industrielles afin d’échanger des informations, d’expliquer les buts et les programmes de la direction, et d’obtenir leur coopération; avec les autochtones et leurs chefs pour susciter leur intérêt aux programmes régionaux; et avec les hauts fonctionnaires d’autres paliers du gouvernement, de compagnies commerciales et industrielles et d’organismes privés pour les motiver d’employer, de former et d’aider les autochtones.

Surveillance

Degré B1

Points 32

Le travail exige la surveillance de quatre fonctionnaires au palier subalterne de la Catégorie administrative et du service extérieur.

Poste-repère 11 : Représentant de district, petit bureau de district

Cote numérique
562
Niveau
WP-04

Résumé

Sous la direction du directeur régional, administre, au sein d’un district, le programme fédéral de libération conditionnelle, y compris la préparation des dossiers et la surveillance de la libération conditionnelle :

  • surveille et forme le personnel spécialisé et de soutien du bureau de district;
  • établit et entretient des contacts avec les employés de son ministère et des autres ministères, les responsables de la police, des prisons et des tribunaux, les associations d’employeurs et les organismes d’assistance postpénale;
  • prépare des prévisions annuelles et à long terme des dépenses et des besoins de personnel; et
  • s’occupe personnellement d’un certain nombre de dossiers et remplit d’autres fonctions.

Fonctions

Administre, au sein d’un district, le programme fédéral de libération conditionnelle, y compris la préparation des dossiers de manière à faciliter la décision de la Commission des libérations conditionnelles en lui fournissant des renseignements sur les détenus et une appréciation complète de leur aptitude à la libération conditionnelle et à la surveillance qu’elle implique, tout cela afin de garantir que les libérés sous condition réussissent leur réinsertion sociale et respectent les conditions de leur libération. Pour ce faire, le travail requiert :

  • répartir la charge de travail entre les agents de surveillance et assigner à chacun les secteurs où ils doivent mener des entrevues avec les détenus et des enquêtes sur leur milieu afin d’évaluer leurs plans de libération, las influences de leur foyer et de leur environnement;
  • faire des arrangements avec les organismes de l’extérieur pour qu’ils effectuent des enquêtes sur le milieu;
  • participer aux comités d’étude des dossiers avec les subalternes, les responsables des établissements et autres afin d’obtenir des renseignements et des avis;
  • étudier avec les subalternes les cas spéciaux qui ont des répercussions politiques, des conséquences sur la sécurité publique ou des aspects méritoires;
  • s’assurer que tous les libérés sous condition reçoivent l’orientation et l’aide dont ils ont besoin;
  • faire les arrangements avec les particuliers et les organismes de l’extérieur pour la surveillance des libérés sous condition;
  • suspendre les certificats de libération conditionnelle, annuler les suspensions dans le cadre des règlements établis et recommander le maintien ou la révocation de la libération conditionnelle, lorsqu’il y a lieu;
  • recueillir les informations sur les secteurs de travail des agents afin de mieux planifier le- programme du district et évaluer ses activités;
  • offrir des conseils et des services d’orientation sur les problèmes, les procédures, les directives et les normes locales afin d’assurer l’efficacité, la qualité et la coordination du travail de libération conditionnelle;
  • présenter des recommandations concernant le programme de libération conditionnelle, ses règlements et ses procédures; et
  • approuver toutes les factures de logement et de services de toutes natures, tels que les services de surveillance des libérés sous condition rendus par les organismes de l’extérieur.

Surveille et forme le personnel spécialisé et de soutien du bureau de district. Pour ce faire, le travail requiert :

  • orienter les employés individuellement ou en groupe et discuter des principes et des techniques de l’évaluation des cas et de la surveillance des libérations conditionnelles;
  • examiner les objectifs et le travail effectué et en évaluer la qualité et l’efficacité;
  • veiller à la participation de tous les agents du district en les stimulant et en les soutenant dans leur travail;
  • apprécier le rendement des employés; et
  • définir les besoins de formation.

Établit et maintien des relations de travail avec les employés de son ministère et ceux des autres ministères, les responsables de la police, des prisons et des tribunaux; à titre de représentant de la Commission nationale des libérations conditionnelles, il a des contacts avec les représentants des autorités précitées (tels que les officiers de police, les maires des grandes villes et les juges) afin d’obtenir aide et collaboration et d’étudier et de résoudre les problèmes; il a également des contacts avec les associations d’employeurs afin de les convaincre d’engager les libérés sous condition et de prendre les arrangements nécessaires. Le travail requiert faire des visites personnelles à de nombreux fonctionnaires, assister à des réunions et participer à des programmes communautaires, siéger dans différents comités, effectue des voyages sur le terrain, prendre la parole à des réunions et, dans des conférences de presse, à la radio et à la télévision, interpréter la politique des libérations conditionnelles. Le travail requiert également avoir des contacts avec les organismes d’assistance postpénale afin de faire des arrangements en vue des enquêtes sur le milieu et de la surveillance des libérations conditionnelles dont ces organismes se chargent au nom du service de libération conditionnelle.

Prépare des prévisions annuelles et à long terme des dépenses et des besoins de personnel en s’assurant que les estimations sont complètes et présentées conformément à la formule approuvée avant de les envoyer au siège de la Commission.

Étudie et instruit personnellement un certain nombre de cas spéciaux, ce qui comprend la préparation des dossiers et la surveillance des libérations conditionnelles. Pour ce faire, le travail requiert :

  • étudier les antécédents des candidats à la libération conditionnelle et les autres documents à leur sujet;
  • s’entretenir avec les demandeurs afin d’évaluer leurs attitudes, les risques qu’ils présentent et de dresser leurs plans de libération;
  • s’entretenir avec le personnel des établissements afin de vérifier l’exactitude des renseignements obtenus des dossiers des demandeurs;
  • effectuer des visites et s’entretenir avec les membres de la famille du détenu, ses amis et son employeur éventuel;
  • faire la synthèse et l’évaluation des informations recueillies afin de présenter un rapport et des recommandations sur les possibilités de réadaptation;
  • s’entretenir avec les détenus dont la libération conditionnelle a été suspendue afin de faire une réévaluation;
  • s’entretenir avec les libérés sous condition en vue de prendre des mesures disciplinaires lorsque c’est nécessaire; et
  • conseiller les libérés sous condition en ce qui a trait à leurs, relations personnelles avec les autorités et à leurs problèmes familiaux et professionnels.

Remplit d’autres fonctions qui consistent, en autres choses :

  • à siéger dans des jurys de sélection;
  • à entreprendre des projets spéciaux;
  • à s’occuper des enquêtes très spéciales;
  • à participer aux projets de recherche entrepris par l’administration centrale; et
à organiser la formation des étudiants d’été et des étudiants d’université affectés sur le terrain; cette formule est incorporée dans notre programme mais est appliquée de façon sensiblement différente, étant donné que l’objectif le plus immédiat de l’enseignement consiste à mettre la théorie en pratique.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B3

Points 189

Le travail requiert connaître à fond la Loi et le Règlement sur la libération conditionnelle de détenus et les directives de l’administration centrale, être familier avec le Code criminel et les autres lois y afférentes, telles que la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, la Loi sur les prisons et les maisons de correction, la Loi sur l’opium et les drogues narcotiques, le Manuel concernant les libérations conditionnelles, les certificats et les ententes de libération conditionnelle, le guide des procédures et les autres directives publiées par l’administration centrale.

Le travail requiert bien connaître les lois provinciales qui régissent la conduite des véhicules à moteurs, la vente des boissons alcooliques et les lois concernant la liberté surveillée, la détention et le traitement des détenus. Le travail requiert également connaître les politiques financières du gouvernement et les règlements sur les voyages, les actes de délégation du pouvoir de dotation en personnel, les autres règlements du ministère et du gouvernement sur le personnel et les finances.

En plus d’une solide connaissance des pratiques de formation professionnelle, le travail requiert avoir des aptitudes à innover, à modifier les techniques de traitement et à en chercher de nouvelles applications; le travail requiert aussi avoir des aptitudes manifestes à diriger le travail des autres, à planifier, à organiser, à contrôler et à diriger les programmes de rééducation.

Ces connaissances et ces compétences s’acquièrent normalement par des études universitaires, suivies de préférence d’un diplôme d’études supérieures en travail social, en psychologie, en sociologie ou en criminologie, ainsi que par un certain nombre d’années d’expérience professionnelle dans un domaine directement rattaché au travail.

Connaissances – Étude continue

Degré 2

Points 30

Le travail requiert faire l’étude continue de la législation actuelle et nouvelle qui régit son domaine; le travail requiert lire assidûment des textes, des journaux et des périodiques pour se tenir au courant des tendances et des nouveautés dans le domaine de la réadaptation et pour mieux être en mesure de comprendre et d’appliquer les techniques nouvelles et les programmes expérimentaux destinés à la réadaptation des libérés sous condition, à l’évaluation du comportement humain et à l’exécution de programmes semblables. Le travail requiert également étudier les directives ministérielles concernant les programmes et les procédures administratives et se tenir au courant des organismes de bien-être social et des possibilités d’emploi du district.

Solution des problèmes

Degré C2

Points 209

Le travail requiert faire preuve d’une grande mesure de jugement, d’initiative et de discernement étant donné qu’il a le pouvoir d’émettre, à l’égard d’un libéré sous condition, des mandats de suspension et d’arrestation d’une durée maximale de 14 jours ainsi que le pouvoir de rétablir la libération conditionnelle. Il réglemente et détermine la fréquence des visites de contrôle du libéré sous condition et a le pouvoir de modifier ou de résilier les conditions de libération conditionnelle, à l’exception des conditions spéciales imposées par la Commission et de mettre fin à la surveillance des libérés sous condition. Il consent également des prêts aux libérés sous condition en vertu du Règlement sur le fond des prêts aux personnes libérées sous condition et doit assurer le remboursement de ces prêts. Il étudie les rapports des organismes d’assistance postpénale qui surveillent les libérés sous condition, les conseille au sujet de leur surveillance, et, s’il estime que leur travail est insatisfaisant, prend la décision de confier le cas en question à un autre organisme de surveillance. Ce poste requiert examiner le travail effectué par l’agent de libération conditionnelle et le personnel de soutien administratif, les conseiller, les guider et évaluer leur rendement et leur efficacité; et présenter des recommandations au sujet de leur promotion ou de leur congédiement.

Le travail requiert de recommander au directeur régional des modifications à apporter aux procédures. Le travail aussi requiert de présenter ou réviser en outre les recommandations portant d’octroyer ou de révoquer la libération conditionnelle de détenus en s’appuyant sur une évaluation des renseignements en main à la lumière de la législation et des directives, sur l’aptitude du détenu à la libération conditionnelle et sur sa conduite et ses progrès. Les recommandations influent sur les décisions de libérer les prisonniers des établissements avant qu’ils n’aient purgé leur peine et sur la révocation de la libération conditionnelle.

Le travail requiert de représenter le ministère dans les jurys de sélection des agents de libération conditionnelle et a le pouvoir de nommer le personnel de soutien administratif. Ses recommandations se traduisent par une plus grande efficacité des appréciations, par une aide à la recherche des emplois, par la réadaptation des personnes et par une meilleure protection du public, par le succès et une compréhension accrue du programme de libération conditionnelle du district.

Contacts

Degré C3

Points 119

Ce poste requiert d’établir et de maintenir des relations de travail avec les employés de son ministère ainsi qu’avec ceux des autres ministères, avec les responsables de la police, des prisons et des tribunaux; à titre de représentant de la Commission nationale des libérations conditionnelles, il a des contacts avec les représentants des autorités précitées (comme les officiers de police, les maires des grandes villes et les juges) afin d’obtenir leur aide et leur collaboration et d’étudier des problèmes et de les résoudre; il établit également des contacts avec les représentants des associations d’employeurs afin de les convaincre d’engager des libérés sous condition et de prendre des dispositions à cet effet; pour ce faire, il visite personnellement les différents dirigeants, assiste aux réunions et participe aux programmes communautaires, siège dans différents comités, fait des voyages à l’extérieur, prend la parole aux réunions et, dans des conférences de presse, à la radio et à la télévision, explique le programme de libération conditionnelle. Il établit des contacts avec les organismes d’assistance postpénale afin de s’entendre sur le nombre d’enquêtes sur le milieu qu’ils doivent entreprendre pour le Service des libérations conditionnelles et sur le nombre de libérés sous condition qu’ils vont surveiller.

Contacts

Degré A1

Points 15

Le travail requiert surveiller : 1 agent de libération conditionnelle 1 employé de soutien.

Poste-repère 12 : Directeur de district, Services de bien-être des anciens combattants

Cote numérique
638
Niveau
WP-05

Résumé

Sous la direction générale du directeur général, Services de bien-être :

  • dirige, dans un district, la prestation de services de réinsertion sociale, de réadaptation et d’orientation et l’octroi de prestations financières aux anciens combattants, à leurs personnes à charge et à d’autres ayants droit;
  • dirige et contrôle la gestion des ressources financières, matérielles et humaines;
  • exerce des pouvoirs délégués pour assurer l’application uniforme de la politique dans les autres domaines qui touchent les anciens combattants et leurs personnes à charge;
  • participe à la formulation et à l’élaboration des politiques du programme à titre de membre de l’équipe de gestion des services de bien-être; et
  • remplit d’autres fonctions.

Fonctions

Dirige, guide et coordonne, par l’intermédiaire de surveillants subalternes, dans un district ou habitent 50000 anciens combattants, les activités financières, sociales, professionnelles et de réadaptation, les services d’orientation et les programmes d’aide financière du ministère. Pour ce faire, le travail requiert :

  • interpréter les objectifs, les politiques, les procédures, les règlements et les instructions du ministère; et faire des recommandations portant de les modifier;
  • établir les objectifs, les buts, les priorités, les façons de procéder, les normes et les procédures du district;
  • analyser les activités du district afin d’évaluer l’efficacité des programmes et de déterminer le besoin de modifier l’organisation et prendre les mesures nécessaires pour améliorer les activités des programmes; et
  • gérer des fonds de fiducie composés de deniers publics et privés conservés au nom de clients du ministère.

Dirige et contrôle la gestion des ressources financières, humaines et matérielles pour un personnel de 45 employés. Pour ce faire, le travail requiert :

  • exercer les pouvoirs qui lui sont délégués en vertu des articles 25, 26 et 27 de la Loi sur l’administration financière;
  • analyser les dépenses antérieures, évaluer les conditions socio-économiques du district et les tendances qui s’y dessinent, et analyser l’évolution des caractéristiques de la population desservie par le ministère, la conjoncture économique locale et l’état des services de bien- être dans le district afin de prévoir les ressources financières qui seront nécessaires;
  • examiner, évaluer et expliquer de façon permanente les variations dans les rapports de productivité et les dépenses;
  • encourager l’examen suivi d’une amélioration des méthodes et des procédures administratives;
  • définir les besoins de personnel et prendre des mesures, en vertu de pouvoirs délégués, visant à recruter des employés, à les sélectionner, à les perfectionner, à les former, à apprécier leur rendement et à les faire avancer et administrer les programmes de classification et de relations de travail;
  • assurer la prestation des services au personnel tels que la documentation, la paye et la tenue de dossiers connexes; et
  • assurer que les politiques, les procédures et les pratiques du district en matière de finances, de personnel et de ressources matérielles sont conformes aux politiques et aux lignes directrices du ministère et des divers organismes centraux et en surveiller l’application.

Exerce des pouvoirs délégués ou légaux pour assurer l’application uniforme des instructions relatives à des domaines tels que la Loi sur l’aide aux enfants des morts de la guerre (Éducation), la Loi sur les terres destinées aux anciens combattants (Redressements compensatoires), la Loi sur le Fonds de bienfaisance de l’armée, et autres lois, règlements et instructions. Pour ce faire, le travail requiert :

  • agir en tant que président de l’Autorité régionale des allocations aux anciens combattants (ARAAC) en prenant des décisions relativement à l’octroi, l’augmentation, la diminution, la suspension ou l’annulation des allocations et le recouvrement des paiements en trop;
  • s’assurer que toutes les décisions et les recommandations répondent aux diverses exigences établies par le pouvoir législatif, judiciaire, exécutif ou administratif;
  • s’assurer que les décisions qui relèvent de sa compétence sont fondées sur des faits pertinents ainsi que sur une description et une appréciation exactes des conditions;
  • confier des responsabilités et déléguer des pouvoirs aux membres du personnel; et
  • proposer à la considération du ministre la nomination de membres à l’Autorité régionale des allocations aux anciens combattants.

Participe à la formulation et à l’élaboration des politiques du programme à titre de membre de l’équipe de gestion des services de bien-être.

Dirige la prestation aux bureaux de district des services des autres directions et agences du MAAC en établissant et en dirigeant des services sur le terrain comme un service central de dossiers des anciens combattants.

Établit et maintien des relations de travail efficaces au moyen de contacts en personne et par écrit avec les représentants et les responsables élus des gouvernements étrangers, fédéral, provinciaux et municipaux, des organismes sociaux privés et publics, des organisations d’anciens combattants et d’autres organismes de services, des établissements d’enseignement et des hôpitaux pour obtenir leur collaboration à la solution des problèmes liés à la prestation de services de bien-être et se tenir au courant des évolutions dans le domaine du bien-être social.

Agit en tant que président du Comité de coordination du district afin de cerner les domaines où il y a des intérêts divergents et de préciser les limites des sphères de compétences, conduit des enquêtes spéciales et rédige des rapports; représente le ministre et le sous-ministre à diverses occasions; organise les visites du ministre et du sous-ministre.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré A6

Points 197

Le travail requiert posséder une connaissance étendue des objectifs, des philosophies et des principes de la législation, des règlements et des directives du ministère ayant trait à la fourniture d’aide et de prestations aux anciens combattants, à leurs personnes à charge et aux autres clients du ministère. Le travail requiert aussi très bien connaître les programmes de bien-être social et d’assistance des autres ministères fédéraux, provinciaux et municipaux, des organismes publics et privés et des groupements d’assistance et de bienfaisance du district. Il lui faut également bien connaître les pratiques commerciales modernes, la gestion par objectifs, les méthodes d’administration et de gestion du personnel, la budgétisation, le contrôle financier et la gestion du matériel. Ce poste requiert déjà avoir travaillé avec un personnel spécialisé supérieur, coordonné les activités du ministère avec celles des fonctionnaires régionaux et municipaux, formé des agents affectés au travail social, décidé de l’admissibilité aux prestations statutaires et approuvé leur versement. Il acquiert normalement ces connaissances après dix à douze années d’expérience pendant lesquelles il a fait la preuve qu’il était capable d’administrer un programme de bien-être social en assumant les tâches qui comportaient des responsabilités croissantes.

Connaissances – Étude continue

Degré 2

Points 30

Le travail requiert faire l’étude continue de livres, périodiques et revues dans les domaines de l’assistance sociale, de l’administration des services de bien-être et de la gestion des affaires; de la législation, des directives et des règlements des gouvernements fédéraux, provinciaux et municipaux en matière d’administration des services de bien-être social, afin de collaborer à l’élaboration et à l’évaluation des programmes de bien-être social destinés aux assistés du ministère. Le travail requiert également faire l’étude continue des documents de la direction du ministère, des règlements, de la législation sur les anciens combattants et des autres questions connexes nécessaires à la gestion et à la direction d’un bureau de district et d’un personnel œuvrant dans le domaine de l’administration des services de bien-être social.

Solution des problèmes

Degré C3

Points 256

Le travail requiert faire preuve de jugement lorsqu’il planifie et organise les activités du programme dans le district de manière qu’elles puissent s’insérer dans les autres programmes offerts à la collectivité. Ces activités comprennent la garantie et le supplément du revenu, l’aide à la formation professionnelle et scolaire, le placement des handicapés, l’aide financière d’urgence et la prestation d’une aide visant à permettre aux assistés d’utiliser efficacement leurs capacités et leurs ressources. Le travail requiert faire preuve de discernement lorsqu’il encourage les organismes de bien-être municipaux et provinciaux à se pencher sur les problèmes des anciens combattants et lorsqu’il s’occupe des problèmes que lui adressent les organisations locales, provinciales et nationales d’anciens combattants. Les activités exercent un effet sensible et permanent sur les conditions socio-économiques à long terme des clients et de leurs familles dans un district qui compte 50 000 anciens combattants. Le travail requiert de faire des recommandations au directeur général, Services de bien-être, à l’administration centrale.

Contacts

Degré B3

Points 88

Le travail requiert établir des contacts avec les fonctionnaires supérieurs de son ministère et des autres ministères du gouvernement fédéral, avec les responsables d’autres gouvernements et organismes provinciaux et municipaux, d’organismes d’anciens combattants, d’associations privées de bien-être social, d’universités, avec les représentants élus du peuple, y compris ceux qui font partie du Cabinet ainsi qu’avec les représentants d’autres pays afin d’offrir des informations et des explications, de fournir et d’obtenir de l’aide et de collaborer à la conduite de programmes et d’activités. Le travail requiert également représenter le ministre et les fonctionnaires supérieurs du ministère aux réunions et aux réceptions officielles de ces organismes et associations pour rehausser l’image de marque du ministère et pour le tenir au courant de toutes les questions qui présentent un intérêt pour les services de bien-être.

Surveillance

Degré D1

Points 67

Le travail requiert surveiller environ 45 employés de niveau subalterne de la Catégorie administrative et du service extérieur et de la Catégorie du soutien administratif.

Poste-repère 13 : Surveillant, Placement, Ottawa

Cote numérique
702
Niveau
WP-05

Résumé

Sous la direction du gestionnaire de la division des ressources et du développement industriel :

  • élabore et met au point des programmes relatifs à l’emploi des autochtones et à l’amélioration de leurs aptitudes professionnelles;
  • fournit directives et indications aux agents régionaux de placement; élabore et met au point des programmes de formation du personnel régional;
  • coordonne les domaines où s’exerce l’activité du placement nécessitant la participation d’autres sections et divisions de la Direction;
  • établit et maintien des relations de collaboration avec les hauts fonctionnaires des autres ministères et organismes de l’extérieur; et
  • remplit d’autres fonctions connexes.

Fonctions

Élabore et met au point des programmes visant l’emploi des autochtones et leur déplacement vers des localités où les occasions d’emploi sont meilleures, programmes que le personnel régional doit mettre en œuvre, afin d’assurer à la population autochtone une plus grande mesure d’indépendance. Pour ce faire, le travail requiert :

  • analyser les rapports rédigés par le personnel régional et les études portant sur le chômage dans les communautés autochtones, les aptitudes professionnelles de la main d’œuvre autochtone, et sur les occasions actuelles et éventuelles d’emploi dans les communautés autochtones et dans les régions avoisinantes;
  • analyser les renseignements contenus dans les rapports de la direction, les publications émises par certains ministères ou organismes, et les projets fédéraux, provinciaux et industriels proposés à partir de laquelle la population active autochtone pourrait trouver la possibilité de bénéficier; et
  • identifier les domaines où l’emploi est disponible.

Élabore et met au point des programmes tendant à améliorer les aptitudes et les compétences professionnelles des autochtones. Pour ce faire, le travail requiert :

  • établir les occupations et les aptitudes présentement en demande et prévoir les besoins futurs en main d’œuvre par l’entremise de consultations avec les autorités nationales et provinciales dans les domaines de la main d’œuvre et de la formation;
  • analyser, à l’aide des rapports provenant des agents régionaux, les présentes aptitudes et les compétences professionnelles de la main d’œuvre autochtone, et déterminer les genres de programmes de formation en cours d’emploi et autres programmes qui sont nécessaires ou disponible;
  • prendre des dispositions avec l’industrie et les autorités privées et publiques intéressées par la formation, afin de fournir des centres de formation aux autochtones; et
  • proposer des programmes de travaux d’hiver et/ou de travaux dans la localité à titre de mesures de formation dans l’exécution du travail.

Fournit directives et indications aux agents régionaux de placement afin d’assurer l’exécution des programmes locaux en conformité des principes établis. Pour ce faire, le travail requiert :

  • examiner et commenter les rapports et la correspondance émanant des surveillants régionaux;
  • expliquer les principes directeurs du placement et publier des mémoires, rapports et instructions;
  • indiquer les méthodes et lignes de conduite à suivre dans le règlement des problèmes spéciaux connexes à l’emploi dans la région; et
  • déterminer la portée des programmes pour l’année courante, de même que l’ordre de priorité.

Élabore et met au point des programmes de formation à l’intention du personnel régional chargé de l’emploi. Pour ce faire, le travail requiert :

  • déterminer les besoins en matière de formation d’après l’examen de l’appréciation du rendement et au moyen de la consultation avec le personnel de surveillance;
  • organiser des réunions d’étude et donner des causeries à l’intention du personnel régional; et
  • conclure des accords avec des hauts fonctionnaires du gouvernement et des universitaires en vue de leur participation à l’organisation et à la tenue de cours de formation.

Coordonne les domaines d’activité en matière de placement exigeant la participation d’autres sections ou divisions de la Direction par l’entremise de réunions et de délibérations avec des spécialistes dans une variété de domaines apparentés aux programmes de bien-être social, afin d’assurer la marche ordonnée des programmes et le règlement des problèmes communs.

Établit et maintien des relations de collaboration avec les hauts fonctionnaires d’autres ministères et d’organismes de l’extérieur, afin d’expliquer les buts de la Direction et obtient des renseignements sur les tendances économiques et les progrès dans le domaine du placement.

Remplit des fonctions connexes telles qu’élaborer des méthodes pour l’obtention et l’analyse de renseignements concernant la main d’œuvre autochtone, et organise la préparation de brochures et d’autres textes visant à favoriser l’emploi des autochtones et la formation en cours d’emploi en vue d’améliorer leurs compétences.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B4

Points 216

Le travail exige une connaissance approfondie des principes relatifs à l’emploi, ainsi que des buts et méthodes de placement, ainsi que l’intelligence des programmes connexes au niveau provincial et ceux d’autres ministères fédéraux, de même que des tendances économiques et des occasions d’emploi par tout le Canada. Le travail exige aussi la connaissance de la culture, les valeurs, les besoins et les aspirations des peuples autochtones, ainsi que des principes et des techniques dans les domaines de l’orientation. Le travail exige, en outre, de l’expérience dans la mise au point et l’évaluation des programmes, dans les recherches et les études sur la possibilité de réalisation, dans la direction du personnel et dans le maintien de bonnes relations gouvernementales avec une variété de personnes et d’organismes. De telles connaissances s’acquièrent normalement par l’obtention d’un grade universitaire en l’une des sciences sociales et huit ans d’expérience dans des domaines connexes.

Connaissances – Étude continue

Degré 2

Points 30

Le travail exige l’étude continue d’une grande variété de journaux et de périodiques, afin d’être au courant des progrès et des tendances sur le marché du travail et dans l’économie des localités et des régions. Il exige aussi l’étude des textes, revues et périodiques portant sur la formation et l’orientation professionnelles, et sur la formation du personnel, afin de planifier les programmes nationaux relatifs à l’amélioration des possibilités d’emploi autochtones, ainsi qu’au perfectionnement du personnel régional.

Solution des problèmes

Degré C3

Points 256

Le travail exige de l’initiative et du jugement pour l’élaboration de programmes dans le domaine de l’emploi des autochtones, ce qui comprend l’analyse des renseignements, les études de faisabilité, l’établissement d’un ordre de priorité, et la préparation des coûts estimatifs. Le travail exige aussi l’interprétation de la ligne de conduite et des instructions à l’intention des agents du bureau principal et des agents régionaux, ainsi que l’établissement des méthodes pour résoudre les problèmes d’ordre technique. L’élaboration des programmes et des principes directeurs exerce une influence sur l’activité des agents régionaux de placement, sur les dépenses annuelles de 2.3 $ millions et sur la situation économique et sociale des autochtones du Canada. Les recommandations sont faites à un fonctionnaire du palier administratif supérieur.

Contacts

Degré C3

Points 119

Le travail exige des contacts avec les hauts fonctionnaires du ministère et ceux d’autres ministères du gouvernement et de divers organismes, afin d’assurer la coordination du travail, de donner et de recevoir des explications et des précisions sur les principes, de fournir des renseignements sur les buts du placement des autochtones. Il faut aussi agir en qualité de représentant de la Direction ou du ministère lors de réunions officielles avec des associés des gouvernements provinciaux et avec les dirigeants d’entreprises commerciales, des universités et des bureaux de placement, en vue de résoudre les problèmes d’intérêt commun.

Surveillance

Degré D2

Points 81

Le travail exige la surveillance fonctionnelle de 38 agents de placement aux niveaux subalterne ou intermédiaire de la Catégorie administrative et du service extérieur.

Poste-repère 14 : Gestionnaire, Division des programmes sociaux, Ottawa

Cote numérique
918
Niveau
WP-07

Résumé

Sous la direction générale du directeur du développement, Direction des affaires autochtones :

  • institue de nouveaux programmes et révise les programmes existants ainsi que les méthodes dans les domaines de l’assistance sociale, du développement communautaire et des affaires culturelles;
  • surveille un personnel de 18 employés répartis dans quatre sections de l’administration centrale;
  • fournit des conseils techniques et de l’aide au personnel régional à propos des questions liées aux programmes de bien-être;
  • fait valoir les buts et les intérêts de la Direction auprès des hauts fonctionnaires des gouvernements fédéral et provinciaux et des autres fonctionnaires;
  • maintien la liaison et la coopération avec les groupes et les individus; et
  • remplit d’autres fonctions connexes.

Fonctions

Institue de nouveaux programmes sociaux et révise les programmes existants ainsi que les méthodes afin d’encourager les Premières nations à diriger leurs programmes, d’offrir les services sociaux provinciaux aux autochtones et de respecter et de soutenir leur intégrité culturelle. Pour ce faire, le travail requiert :

Développe nouvelles et révisées des programmes et des procédures sociales pour encourager les Premières nations dans la gestion de leurs programmes, d’étendre les services sociaux provinciaux pour les peuples autochtones, par:

  • évaluer l’utilité des programmes établis, en examinant les rapports, en visitant les bureaux régionaux et en discutant avec les fonctionnaires de l’administration centrale;
  • examiner les programmes de bien-être social de certains autres pays pour juger s’ils correspondent aux buts de la Direction, les progrès sociaux et économiques réalisés par les autochtones et la situation actuelle au Canada;
  • évaluer les propositions de nouveaux programmes et des modifications aux programmes en cours afin d’en établir le coût et les autres incidences, ainsi que la possibilité de les réaliser;
  • déterminer les secteurs où les ressources provenant d’autres ministères du gouvernement fédéral, d’organismes provinciaux et privés peuvent être utilisées afin d’atteindre les buts de la Direction; et
  • organiser des programmes de formation visant le personnel régional et de l’administration centrale dans des domaines tels le développement communautaire.

Surveille 18 employés répartis dans quatre sections à savoir, services de bien-être, développement communautaire, affaires culturelles et administration, chargés de préparer et d’établir des programmes et des méthodes de bien-être social, d’analyser des rapports sur le champ d’action des programmes sociaux et d’effectuer des études. Pour ce faire, le travail requiert :

  • fixer les objectifs et orienter les surveillants des sections;
  • diriger des réunions et des colloques ayant trait aux domaines de l’activité de la division et inciter les employés à s’intéresser activement à la spécialisation des uns et des autres;
  • évaluer le rendement des employés, déterminer les besoins de formation et d’effectif et recommander des mesures de discipline et autres mesures relatives au personnel; et
  • coordonner le travail d’organisation des services de bien-être, des affaires culturelles et du développement communautaire.

Fournit des conseils techniques et exerce la surveillance du personnel régional à propos de questions connexes à l’assistance sociale, au développement communautaire et aux affaires culturelles, afin que la mise en œuvre des programmes réponde aux lignes de conduite établies par la Direction. Pour ce faire, le travail requiert :

  • émettre des directives expliquant les objectifs que visent les programmes et donner des instructions au sujet des formalités à remplir;
  • commenter les rapports sur les formes d’activité découlant des programmes de bien-être social, afin de fournir au personnel régional une appréciation de leurs travaux et de proposer des domaines où leurs efforts pourraient être concentrés;
  • veiller à ce que les fonctionnaires de la division visitent les bureaux régionaux et aident le personnel à résoudre les problèmes spéciaux;
  • organiser, à l’intention du personnel régional, des cours de formation portant sur les programmes de bien-être social;
  • évaluer le rendement des spécialistes du développement communautaire afin d’être en mesure de faire des recommandations quant à leur avancement; et
  • recommander les endroits où les spécialistes doivent être affectés.

Fait valoir les buts et les intérêts de la Direction auprès des hauts fonctionnaires des gouvernements fédéral et provinciaux, et autres fonctionnaires, sur les questions relatives aux services de bien-être, au développement communautaire et aux affaires autochtones et des Inuit. Pour ce faire, le travail requiert :

  • représenter la Direction à des réunions interministérielles, afin de collaborer à résoudre les problèmes communs et de coordonner les efforts;
  • conclure avec les autorités provinciales des accords visant à étendre les services communautaires aux autochtones et à traiter des modalités des ententes; et
  • s’organiser pour que des projets spéciaux soient exécutés à forfait, y compris la stipulation des conditions du contrat et du coût.

Maintien la liaison et la coopération avec des associés dans la Fonction publique, dans les services publics fédéraux et provinciaux et dans d’autres pays, avec le personnel des facultés de sciences sociales des universités, les représentants des groupes autochtones et les journalistes, afin de faire connaître les buts de la Direction et d’obtenir collaboration et assistance. Pour ce faire, le travail requiert :

  • prendre la parole aux réunions et expliquer les programmes de bien-être social de la Direction;
  • collaborer avec d’autres organismes publics et privés à l’exécution de leur travail en conformité des buts de la Direction; et
  • rédiger des articles en vue de leur parution dans des revues et journaux.

Remplit d’autres fonctions connexes, telles effectuer des études sur des cas spéciaux, rendre compte de son travail au sous-ministre adjoint, établir les lignes de conduite de la Direction de concert avec les autres gestionnaires de division et agir à titre de spécialiste ou de représentant de la Direction auprès des jurys de sélection.

Connaissances – Instruction et expérience

Degré B6

Points 272

Le travail exige des connaissances approfondies de la Loi sur les Indiens et du règlement pertinent, des lignes de conduite et des buts de la Direction, ainsi que des règlements et directives d’ordre administratif et financier; de bonnes connaissances des programmes de bien-être social et de développement des autres ministères et organismes, ainsi que des programmes sociaux et des méthodes administratives des gouvernements provinciaux; l’intelligence des techniques et des méthodes de formation dans le domaine du développement communautaire, ainsi que des programmes sociaux des autres pays et de leur mode d’application. Il faut aussi de l’expérience dans l’élaboration, l’administration et l’appréciation des programmes de bien-être social, la prévision des répercussions politiques et la défense des intérêts d’un organisme lors de négociations. Ces connaissances s’acquièrent normalement par l’obtention d’un grade universitaire dans l’une des sciences sociales et 12 ans d’expérience dans un domaine apparenté à la direction, à la mise en œuvre et à l’application des programmes de bien-être social.

Connaissances – Étude continue

Degré 3

Points 50

Le travail exige l’étude continue de livres, périodiques et journaux internationaux ayant trait aux programmes de bien-être social, au développement communautaire, à l’anthropologie, à la sociologie, aux sciences politiques, à l’économie du bien-être et à l’administration publique, afin de pouvoir évaluer les programmes sociaux, déterminer la nécessité d’apporter des changements et diriger l’élaboration des programmes.

Solution des problèmes

Degré D4

Points 350

Le travail exige de l’initiative pour instituer de nouveaux programmes de bien-être social et remanier les anciens, afin qu’ils rencontrent les buts de la Direction. Il faut du jugement pour évaluer les programmes en cours dans la Direction et les programmes de bien-être social des autres pays par rapport au niveau du développement de la population autochtone, aux services provinciaux disponibles, aux attitudes du peuple canadien, et à l’état économique dans les régions; pour représenter la Direction à des réunions interministérielles; et pour conclure avec les provinces des accords visant à étendre les services sociaux aux autochtones. À cause des problèmes de juridiction, de la vigueur que prennent les associations autochtones tant par le nombre de leurs membres que par leurs activités, du refus d’une partie de la population autochtone d’accepter les objectifs à long terme de la Direction, il faut du discernement pour formuler et présenter les propositions de programmes. Ces formes d’activité influent sur les services de bien-être social mis à la disposition d’environ 200 000 autochtones, sur les dépenses annuelles de 20 millions de dollars relatives aux programmes de bien-être, sur la réalisation des buts à long terme de la Direction, sur la tâche des ministères provinciaux de bien-être social, ainsi que sur les principes et les méthodes des autres ministères chargés des services de bien-être social. Les recommandations sont adressées à un fonctionnaire du niveau de la direction.

Contacts

Degré D3

Points 150

Le travail exige des contacts avec des associés dans la Fonction publique et dans les services publics fédéraux et provinciaux, avec le personnel enseignant et préposé à la recherche dans les universités, les représentants des associations autochtones, ainsi qu’avec les hauts fonctionnaires d’autres pays chargés du bien-être social ou du développement communautaire, pour échanger des renseignements et obtenir collaboration et accord en vue de réaliser les buts de la Direction. Le travail exige aussi de représenter la Direction aux réunions avec les fonctionnaires provinciaux afin de conclure des accords visant à fournir des services aux autochtones, et de traiter des conditions financières et des modalités des ententes.

Surveillance

Degré D3

Points 96

Le travail exige la surveillance de 18 de l’admi­nistration centrale de la Catégorie du soutien administratif, et de la Catégorie administrative et du service extérieur, y compris quelques-uns du palier administratif supérieur. Il exige aussi la surveillance fonctionnelle de 40 spécialistes du développement communautaire, répartis dans les régions.

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