Adapter le plus grand sondage de la nation à la pandémie
Un message de Statistique Canada
Tous les cinq ans, le Recensement de la population dénombre chaque ménage et individu au Canada — 35 151 728 personnes, et ce n’est pas fini!
Quand Geoff Bowlby, directeur général, Gestion du recensement, est entré en fonctions au début de 2020, il souhaitait connaître une année remplie de nouveauté et de défis hors du commun. Il souhaitait aussi passer plus de temps avec sa femme et ses enfants. Ses deux souhaits se sont réalisés!
L’équipe des Communications relatives au recensement de Statistique Canada est devant un défi complexe et stimulant : celui d’aider à convaincre 15 millions de ménages de remplir un questionnaire de recensement. D’une ampleur énorme, le programme national du recensement requiert la mise en œuvre d’une stratégie poussée et complète appuyée par différentes tactiques permettant de joindre tous les Canadiens. Afin d’atteindre les groupes de la population traditionnellement difficiles à dénombrer, l’équipe coordonne une vaste campagne de communication auprès d’organisations dans tout le pays et emploie un outil de géomatique interactif pour suivre l’évolution du recrutement et de la participation au recensement.
Janice Keenan, directrice générale des Communications à Statistique Canada, explique « Grâce à l’outil de géocartographie, nous sommes en mesure d’établir où les populations difficiles à dénombrer se situent et de déterminer quelles activités de communications supplémentaires nos équipes doivent réaliser auprès des intervenants locaux. En travaillant avec les organisations locales, nous tirons parti des liens qu’elles ont établis avec le public pour accroître la participation au recensement.
»
Lorsque la pandémie de COVID-19 est arrivée au Canada, tous les aspects du recensement ont dû être repensés et remaniés. Statistique Canada s’adapte continuellement pour veiller à ce que le Recensement de 2021 se déroule de façon optimale dans l’ensemble du pays en s’appuyant sur une approche sûre et sécuritaire.
Nous devons absolument faire passer le message que de remplir le questionnaire en ligne représente une façon accessible, sécuritaire et facile de participer. Pour joindre un public de plus en plus tourné vers le numérique du fait de la pandémie, nos tactiques de communication ont dû évoluer.
« Notre campagne de publicité a délaissé les voies traditionnelles et la publicisation dans le monde extérieur pour adopter une approche axée d’abord sur le numérique. En nous assurant d’avoir une présence sur les médias sociaux les plus populaires, dont Facebook, Instagram et Twitter, nous mettons tout en œuvre pour accroître la sensibilisation des Canadiens et les amener à fournir les renseignements demandés. Le questionnaire en ligne représente la façon la plus simple et rapide de participer
», selon Christine Leger, directrice des Communications relatives au recensement.
La créativité s’est manifestée au sein de l’équipe des Communications relatives au recensement, et de nouvelles façons de relayer le message du recensement et d’informer le public sur la façon et le moment d’y participer ont été explorées. Janice explique : « Aujourd’hui plus que jamais, il est essentiel de trouver de nouvelles façons de joindre les Canadiens pour faire du recensement une réussite. Nous avons établi 12 profils du public qui représentent l’ensemble des Canadiens au terme d’un exercice de segmentation. Ces profils intègrent des renseignements démographiques et comportementaux, notamment la manière dont les personnes utilisent les médias. Ces renseignements nous ont fourni un point de départ pour innover en misant sur des outils de grande diffusion pour s’assurer que les Canadiens s’identifient à ce qu’ils voient et entendent à propos du recensement et qu’ils sont motivés par un appel à l’action puissant.
»
Parmi les nouvelles tactiques, mentionnons la mobilisation des influenceurs des médias sociaux, la création de listes musicales que les Canadiens peuvent écouter en remplissant leur questionnaire, l’élaboration d’un jeu-questionnaire sur le recensement et le lancement d’un concours destiné aux étudiants des établissements secondaires et postsecondaires.
« Nous devons accepter les circonstances et les voir comme une occasion unique de transformer la fonction publique. Le changement se produit graduellement, la plupart du temps. Mais parfois, il nous force à bondir en avant. C’est ce que nous vivons, et c’est probablement la période la plus riche en créativité que j’ai connue au cours de ma carrière de plus de 25 ans dans la fonction publique
», remarque Geoff.
Dans le contexte de la pandémie, les enjeux du recensement sont élevés. Il précise : « Le recensement est tout simplement en train de sauver des vies
».
La distribution des vaccins contre la COVID-19, par exemple, est effectuée selon la répartition des habitants. Les données sur les populations régionales nous permettent d’assurer la répartition équitable des ressources aux provinces et territoires et permettent de déterminer à qui les premières doses doivent être administrées, comme les personnes âgées.
Comme pour toute initiative, le public doit être informé pour pouvoir tirer un bénéfice. L’exactitude des données du recensement profite à tous les Canadiens, car elle permet une meilleure planification des programmes et services dans toutes les collectivités au pays. Un soutien professionnel et adaptable en matière de communications est essentiel, pandémie ou pas, pour fournir aux Canadiens des renseignements déterminants et précis en temps opportun.
À compter du 3 mai 2021, les Canadiens pourront remplir leur questionnaire en ligne sur le site Web de Recensement de 2021. Ils y trouveront aussi une trousse de produits que la collectivité de partenaires peut utiliser pour faire connaître son appui au processus et encourager la participation. Pour en savoir plus sur le Recensement de 2021, visitez le site Web du Recensement et suivez les comptes de médias sociaux officiels de Statistique Canada.
« Je suis reconnaissant pour les aspects positifs de la situation très stressante que nous vivons, et je remercie le ciel tous les jours pour ce que j’ai
, indique Geoff. De pleurer ce que la pandémie nous a enlevé ne sera jamais une façon de nous adapter à la nouvelle réalité.
»
Détails de la page
- Date de modification :