Notes pour une allocution du Ministre Goodale à la Conférence de l’Association internationale des pompiers
Discours
Le 10 avril 2017
Priorité au discours prononcé
Bonjour à tous.
Je vous transmets les salutations et les meilleurs vœux du premier ministre Trudeau et du gouvernement du Canada.
Je suis ravi d’assister à une autre conférence législative de l’Association internationale des pompiers – je vous remercie de m’avoir invité.
Notre gouvernement en est au 18e mois environ de son premier mandat. Tout au long de ce « jeune » mandat, nous nous sommes concentrés sur nos principaux engagements envers les Canadiens au sujet de l’économie.
Dans l’opposition et pendant la dernière campagne électorale fédérale, nous avons été on ne peut plus clairs quant à notre croyance que le plus grand problème économique du Canada était un manque distinct de croissance économique soutenue et durable.
Pendant la majeure partie de la dernière décennie, le pays tournait au ralenti avec un faible taux de croissance moyen de moins de 1,5 % par année.
Ce n’est tout simplement pas suffisant pour générer les emplois et les revenus nécessaires afin de répondre aux besoins de la classe moyenne et de ceux qui travaillent fort pour en faire partie.
Nous avons alors entrepris de faire des investissements qui génèrent plus de croissance, d’emplois et d’argent dans les poches des Canadiens ordinaires.
Nous avons instauré une réduction d’impôt pour la classe moyenne, réduction qui est avantageuse pour quelque neuf millions de Canadiens.
Nous avons instauré une nouvelle allocation canadienne pour enfants non imposable, qui est plus généreuse et mieux ciblée – neuf familles sur dix reçoivent plus d’aide financière chaque mois, et 300 000 enfants de moins vivront dans la pauvreté.
Pour les aînés, nous améliorons les prestations de la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et le Régime de pensions du Canada et renforçons le régime d’assurance-maladie.
Nous avons augmenté le soutien fédéral aux étudiants et aux études supérieures.
Nous investissons davantage dans l’innovation et la productivité.
Et nous stimulons la croissance en renouvelant et en élargissant l’infrastructure publique du Canada :
- les rues, les routes, les ponts et les autoroutes;
- les systèmes de transport en commun;
- les logements abordables, la garde des enfants et les établissements pour les personnes âgées;
- les projets d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées;
- l’infrastructure résiliente qui peut résister aux changements climatiques;
- les nouveaux corridors d’exportation pour faire connaître le Canada au reste du monde.
En somme, nous investirons 180 milliards de dollars dans de nouvelles infrastructures canadiennes de toute sorte au cours des 12 prochaines années.
Il s’agit simplement de la façon la plus rentable pour stimuler l’emploi et la croissance. Est-ce responsable sur le plan financier? Oui!
- Parce que le taux d’endettement du Canada est le meilleur du G-7.
- Parce que les taux d’intérêt sont faibles et que les investissements réalisés actuellement ne seront jamais aussi abordables.
- Parce qu’il faut pour le Canada que la croissance stimulée par ces investissements contribue à équilibrer les comptes du pays dans les années à venir.
Notre plan d’investir dans les moteurs de croissance commence à montrer des signes de réussite. Il aura fallu quelques mois pour qu’il commence à porter ses fruits, mais les résultats s’accélèrent à présent.
- Plus de 270 000 emplois ont été créés.
- La grande majorité de ces emplois sont à temps plein.
- Le taux de chômage a baissé.
- Il semble que nous ayons franchi une étape importante dans le secteur énergétique.
- Le taux de croissance économique du Canada se dirige maintenant vers 2,5 % ou 3 % annuellement.
Quant au portefeuille de la sécurité publique, nous gardons le contrôle face aux événements turbulents quotidiens.
Dans tout ce que nous accomplissons, nous avons deux objectifs généraux :
- protéger les Canadiens;
- défendre nos précieux droits et libertés, et le caractère ouvert, généreux et inclusif de notre pays.
Nous faisons aussi des progrès dans notre programme pour les premiers intervenants.
Dans le domaine du travail, nous avons dit que nous effectuerions l’abrogation des projets de loi qui ciblaient injustement les syndicats, soit les projets de loi C-377 et C-525.
Notre projet de loi pour faire reculer ces deux mesures en arrive maintenant à sa dernière étape devant le Sénat, et bientôt, ce sera fait.
Nous avons dit que nous continuerions d’appuyer l’Association internationale des pompiers afin que la formation cruciale sur les matières dangereuses soit offerte aux pompiers à l’échelle du pays.
Et nous donnons suite à cet engagement, avec un million de dollars sur deux ans pour que cette formation se poursuive.
L’accord entre l’Association internationale des pompiers et le gouvernement du Canada vient d’être signé la semaine passée.
Il s’agit d’une capacité renforcée pour que les pompiers de tout le pays, autant professionnels que volontaires, puissent gérer les urgences.
Il s’agit d’une interopérabilité améliorée entre les premiers intervenants formés du Canada.
Et pour les Canadiens, il s’agit d’une plus grande assurance que leur santé et leur sécurité sont protégées contre les situations liées à des matières dangereuses.
Nous avons dit aussi que nous rétablirions le financement pour les équipes canadiennes de recherche et de sauvetage en milieu urbain à l’aide d’équipement lourd. Nous l’avons fait.
Le financement fédéral pour la recherche et le sauvetage en milieu urbain à l’aide d’équipement lourd aidera les équipes de sauvetage des bases stratégiques à intervenir notamment lors de l’effondrement de bâtiments, de coulées de boue, d’inondations, d’incendies de forêts et d’autres catastrophes, comme les forces opérationnelles de Calgary et de Brandon l’ont si bien fait à Fort McMurray.
Nous avons aussi fait avancer le dossier de l’indemnisation des agents de la sécurité publique.
Lorsque j’ai présenté l’idée devant la Chambre des communes, il y a cinq ans, les députés ont voté pour l’adoption de la motion.
Et aujourd’hui, je suis heureux de dire que, au moyen du budget de 2017, le gouvernement investira 80 millions de dollars sur cinq ans pour appuyer l’établissement d’une prestation libre d’impôt pour les agents de la sécurité publique.
Cette dernière reconnaîtra le sacrifice ultime des agents de la sécurité publique qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.
À l’origine de cet investissement, il y a un principe de base.
Le gouvernement doit aider les hommes et les femmes qui risquent leur vie pour nous protéger, ainsi que leur famille, lorsqu’une tragédie survient.
Nous convenons aussi que les Canadiens doivent faire plus pour favoriser la santé et la sécurité des agents de la sécurité publique.
Comme vous le savez, nous travaillons actuellement à un plan d’action coordonné qui sera axé sur les blessures liées au stress post-traumatique.
Nous comprenons les répercussions graves et complexes potentielles des blessures liées au stress post-traumatique sur ceux qui en souffrent, ainsi que sur leur famille et leurs amis.
Nous avons tenu des discussions en table ronde à ce sujet dans le cadre d’une conversation nationale inclusive, afin de nous assurer d’obtenir vos commentaires.
Nous avons mis sur pied un comité consultatif des trois services, composé de représentants des organisations professionnelles des pompiers, des policiers et des ambulanciers, afin d’appuyer une approche collaborative sur les blessures liées au stress post-traumatique.
Nous avons aussi entendu les témoignages de nombreux agents de la sécurité publique, ainsi que des professionnels de la santé et de tous les ordres de gouvernement.
Ensemble, nous devons trouver les meilleures façons d’augmenter l’appui à la prévention et à l’intervention précoce, à la recherche et à la sensibilisation du public, ainsi que le soutien pour les diagnostics, les soins et le traitement. Et nous devons lutter contre la stigmatisation qui tient les blessures liées au stress post-traumatique dans l’ombre et qui laisse la question sans solution.
Nous continuerons de collaborer étroitement avec les dirigeants des communautés de la sécurité publique comme l’Association internationale des pompiers, ainsi que nos partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux, afin de déterminer les options pour poursuivre le plan d’action sur les blessures liées au stress post-traumatique.
Permettez-moi de terminer en mentionnant brièvement un autre domaine où des travaux sont en cours. Il s’agit de votre demande, celle voulant que la « sécurité des pompiers » soit mentionnée à titre d’« objectif » dans le Code national du bâtiment.
Cet élément avait été inclus dans ma motion au Parlement il y a quelques années.
J’ai soulevé vos préoccupations au Conseil national de recherches du Canada. La ministre (Kirsty Duncan) examine la question.
Je vous suggère de rencontrer Mme Duncan. Je crois que vous la trouverez intéressée et réceptive.
L’essentiel est d’amener, à l’appui de votre cause, les arguments les plus convaincants fondés sur la science et les données probantes.
Je serai heureux de vous appuyer de toutes les façons possibles.
Je tiens à vous remercier de votre service.
Dans un portefeuille qui doit composer avec des situations difficiles et mortelles, le « bon » côté pour moi est d’avoir l’occasion de collaborer étroitement avec des gens courageux et compétents comme vous.
Vous avez la gratitude et l’admiration de tous les Canadiens.
Je vous remercie!
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