Cadre de responsabilisation des services correctionnels pour Autochtones : Rapport annuel 2022 à 2023
Cadre de responsabilisation des services correctionnels pour Autochtones : Rapport annuel 2022–2023

Reconnaissance des terres ancestrales
Nous tenons à souligner avec respect que les terres sur lesquelles nous avons élaboré ce rapport se trouvent sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinabe. Nous invitons l’ensemble des lecteurs de l’Île de la Tortue à prendre le temps de reconnaître les terres sur lesquelles ils vivent et se déplacent. Aux quatre coins du pays, nous reconnaissons le territoire ancestral et non cédé de toutes les Premières Nations, de tous les Inuits et Métis qui considèrent ces terres comme leur foyer.
En outre, nous encourageons les lecteurs à réfléchir sur le passé, à être conscients de la façon dont les dynamiques néfastes peuvent se perpétuer encore aujourd’hui, et à se demander comment nous pouvons, chacun à notre manière, avancer vers une guérison collective et une véritable réconciliation.
-Direction des initiatives pour les Autochtones
au nom du Service correctionnel du Canada
Sur cette page
Formats substituts
Liste des acronymes
- SCC
-
Service correctionnel Canada
- PCRSDA
-
Programme de contribution pour la réinsertion sociale des délinquants autochtones
- LSCMLC
-
Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition
- CCNQA
-
Comité consultatif national sur les questions autochtone
- CRSCA
-
Cadre de responsabilisation des services correctionnels pour Autochtones
- FFADA
-
Les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées
- CVR
-
Commission Vérité et Réconciliation
- DNUPA
-
Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
- CIA
-
Centre d'intervention autochtone
- OSL
-
Niveau de sécurité initial du délinquant
- IRC
-
Indice de risque criminel
- SIDTMEI
-
Système informatisé de dépistage des troubles mentaux à l'évaluation initiale
- FADA
-
Cadre Fédéral Visant À Réduire La Récidive
Sommaire
Cette année, le Service correctionnel du Canada (SCC) a de nouveau mis l'accent sur l'amélioration des interventions adaptées à la culture des délinquants autochtones purgeant une peine fédérale. Il a avancé dans l'application des articles 79 à 84 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), conformément à leur intention législative. Pour remédier à la surreprésentation des délinquants autochtones dans le système de justice pénale fédéral, il est crucial d'assurer une collaboration continue et renforcée entre tous les niveaux de gouvernement et les communautés locales. De plus, les résultats différentiels pour les délinquants autochtones purgeant une peine fédérale demeurent une préoccupation pour le SCC. Celui-ci collabore avec les collectivités et les organisations autochtones pour fournir des services innovants et culturellement adaptés aux délinquants autochtones en détention fédérale.
Cette année, la proportion d'Autochtones représente 32,7 % de la population carcérale, comparativement à 32,3 % en 2022 à 2023. De même, la proportion de femmes autochtones en détention a légèrement diminué, passant de 49,5 % en 2021-2022 à 47,9 % en 2022-2023. Bien que la proportion des délinquants autochtones purgeant une peine fédérale ait également légèrement diminué, le nombre total de délinquants autochtones en détention a connu une légère augmentation.
Au cours des cinq dernières années, la proportion de délinquants autochtones en collectivité par rapport à ceux en détention est restée globalement stable. Environ 30 % des délinquants autochtones condamnés à une peine fédérale se trouvent dans la collectivité, tandis que 70 % sont en détention. Cette tendance indique que le SCC doit intensifier ses efforts pour surmonter les obstacles rencontrés par les délinquants autochtones dans le système correctionnel, tout en travaillant à leur mise en liberté et à leur réinsertion sociale.
Conformément à la lettre de mandat du commissaire de 2022, le SCC a reçu l'instruction de prioriser la collaboration avec les organisations et les collectivités autochtones. L'objectif est de créer davantage de pavillons de ressourcement financés en vertu de l'article 81 de la LSCMLC et de mettre en œuvre ainsi que de financer des initiatives pour la mise en liberté des délinquants autochtones sous responsabilité fédérale dans les collectivités autochtones, conformément à l'article 84 de la LSCMLC. Ces efforts ont pour but de garantir que les délinquants autochtones condamnés par le gouvernement fédéral puissent bénéficier de programmes et de mesures de soutien culturellement adaptés au sein de la communauté. Tant le Bureau de l'enquêteur correctionnel que la Commission des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées ont souligné l'importance cruciale de la disponibilité et de l'adéquation des interventions correctionnelles culturellement adaptées pour le Service correctionnel du Canada (SCC). De plus, alors que le gouvernement fédéral œuvre à appliquer la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones à travers la Loi sur la Déclaration des Nations Unies, qui a été adoptée en 2021, il est crucial que le Service correctionnel du Canada (SCC) prenne en compte son rôle spécifique dans la défense du droit à l'autodétermination, notamment en utilisant des dispositions comme l'article 81 de la LSCMLC. Le SCC a continué de consulter le Comité consultatif national sur les questions autochtones (CCNQA) pour obtenir des conseils sur l'importance d'une approche holistique et a été encouragé à combler les lacunes liées à la surreprésentation des peuples autochtones ainsi qu'à intégrer les Aînés dans les équipes de gestion des cas.
Le SCC a collaboré étroitement avec les collectivités autochtones ayant signé des ententes pour la gestion des délinquants autochtones purgeant une peine fédérale, conformément à l'article 81 de la LSCMLC. À la suite de consultations avec les pavillons de ressourcement agréés en vertu de cet article et aux recommandations du Comité consultatif national sur les questions autochtones (CCNQA), le SCC a élaboré un plan d'action quinquennal pour ces pavillons. Ce plan repose sur trois piliers principaux :
- Optimiser l'utilisation des ententes existantes en vertu de l'article 81 en éliminant les obstacles à leur pleine mise en œuvre
- Élargir l'utilisation de l'article 81 de la LSCMLC par la conclusion de nouvelles ententes, en ciblant particulièrement les régions mal desservies ; et
- Accroître la mobilisation des partenaires autochtones et des divers acteurs gouvernementaux pour garantir que l'article 81 de la LSCMLC soit utilisé conformément à son intention législative.
Dans le cadre de ce Plan d'action, le SCC étend ses efforts pour promouvoir la collaboration horizontale entre ministères et organismes gouvernementaux, ainsi qu'avec les organes directeurs, les organisations et les partenaires autochtones. Ces initiatives soutiendront les parcours de réhabilitation et de guérison des délinquants autochtones sous la garde du SCC, en veillant à ce qu'ils disposent des outils et services nécessaires pour réussir leur réinsertion sociale. Le SCC est actuellement en pourparlers avec des partenaires communautaires intéressés à établir un partenariat en vertu de l'article 81, afin que les délinquants autochtones purgeant une peine fédérale puissent purger leur peine et être libérés plus près de leur communauté d'origine.
Le SCC est confronté à des défis importants en matière de recrutement et de maintien en poste des Aînés, nécessaires pour répondre à la demande croissante de leur participation dans les interventions correctionnelles. La valeur et l'impact des Aînés sur la réinsertion sociale des délinquants autochtones sous garde fédérale sont inestimables et sans précédent. Avec la reconnaissance croissante de leur rôle, la demande pour leur implication augmente également. En outre, les Aînés du SCC ont observé une hausse de l'intérêt des collectivités autochtones et d'autres ministères pour mobiliser les Aînés, en plus de ceux du SCC. En 2022-2023, le SCC a réalisé un audit sur la gestion des services aux Aînés, entraînant une évaluation de la manière dont les Aînés sont impliqués dans la prestation de services aux délinquants autochtones incarcérés dans les établissements fédéraux. Les recommandations issues de cet audit ont demandé au SCC d'examiner le modèle de passation de marchés des Aînés et d'explorer des solutions alternatives, de renforcer le cadre de gestion en clarifiant et en documentant les rôles et responsabilités liés aux Services aux Aînés, et de veiller à ce que les contributions des Aînés aux interventions correctionnelles soient correctement documentées et rapportées. Pour mettre en œuvre ces recommandations et garantir que l'approche soit à la fois efficace, efficiente et culturellement appropriée, le SCC consulte le Groupe de travail national des aînés, d'autres ministères et les collectivités autochtones.
Enfin, le SCC a lancé le Programme de contribution pour la réinsertion sociale des délinquants autochtones (PCRSDA). Ce programme, issu du Fonds de réinsertion sociale dans la collectivité, permet au SCC de fournir des fonds aux organisations autochtones et aux organes directeurs qui développent ou offrent des services pour soutenir la réinsertion sociale des délinquants autochtones sous garde fédérale après leur libération, y compris pour la planification de la mise en liberté en vertu de l'article 84. Le PCRSDA, en tant que mécanisme de financement rapide, offre une opportunité de renforcer les capacités au-delà des processus de passation de marchés traditionnels. Ce programme vise à réduire la surreprésentation des délinquants autochtones dans le système correctionnel en contribuant à la création de collectivités plus sûres et en consolidant les partenariats communautaires.
Pour remédier à la sous-utilisation du financement disponible dans le cadre du PCRSDA durant sa première année, le SCC met en place une stratégie visant à renforcer la mobilisation des collectivités autochtones et à simplifier le processus administratif du programme afin d'assurer une utilisation complète des fonds. En concrétisant les objectifs du PCRSDA, on renforce les capacités communautaires, puisque les fonds alloués soutiennent les organes directeurs autochtones, les organismes autochtones à but non lucratif, et les collectivités dans le développement de leurs capacités internes et externes. Bien que le PCRSDA ait débuté tardivement, il a permis de financer un projet dans la région des Prairies : un organisme communautaire autochtone a fourni des interventions spécialisées pour les délinquants autochtones sous garde fédérale, d’août 2022 à mars 2023. Le SCC travaille à fournir des interventions et un soutien à la réinsertion sociale efficaces et culturellement adaptés aux délinquants autochtones sous garde fédérale, y compris les Premières Nations, les Métis et les Inuits. Cette année, le SCC a révisé la Stratégie holistique pour les Inuits d'Anijaarniq (Stratégie Anijaarniq), initialement créée en 2013. Cette stratégie vise à répondre aux besoins culturels et spirituels spécifiques des délinquants Inuits, prenant en compte leur histoire sociale, leur géographie, leurs cérémonies et leur langue uniques. Les principes fondamentaux de la stratégie sont les suivants :
- Les délinquants inuits sous garde fédérale, qui le souhaitent et qui sont en mesure de le faire, devraient être logés et surveillés dans leur collectivité d'origine ;
- Les collectivités du Nord doivent être des partenaires dans l'élaboration de la stratégie Anijaarniq ;
- Le Continuum de soins pour les Inuits doit tenir compte des risques et des besoins de chacun fin d'assurer une réinsertion sociale réussie ; et
- Des partenariats significatifs dans tous les domaines sont essentiels au succès de la stratégie Anijaarniq.
- Grâce à la revitalisation de la Stratégie Anijaarniq, le SCC espère améliorer la réinsertion sociale des délinquants inuits condamnés à une peine fédérale. La version mise à jour de la stratégie sera publiée au cours du prochain exercice financier.
- En parallèle, le SCC a annoncé la création d'un nouveau poste de sous-commissaire des Services correctionnels pour Autochtones. Cette initiative répond directement à l'Appel à la justice 5.3 de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, comme mentionné dans la lettre de mandat de la commissaire.
Le sous-commissaire travaillera en partenariat avec les communautés et les intervenants autochtones pour lutter contre l'incarcération excessive des délinquants Autochtones sous responsabilité fédérale et aider à mettre en œuvre les nombreuses autres recommandations et appels à l'action qui relèvent de leur compétence. Le Conseil consultatif national autochtone a joué un rôle clé dans l'élaboration de ce nouveau rôle, y compris les objectifs de travail et le processus de dotation. Le 27 mars 2023, le SCC a nommé Kathy Neil première sous-commissaire des services correctionnels pour Autochtones. Au cours de la prochaine année, le SCC continuera de renforcer les relations avec les collectivités autochtones et d'explorer des façons nouvelles et significatives de soutenir les délinquants autochtones. Le SCC surveillera l'incidence des programmes et des stratégies nouveaux et revitalisés, comme le Plan d'action stratégique en vertu de l'article 81, le Programme de contribution et la Stratégie Anijaarniq, et il espère que le nouveau sous-commissaire des services correctionnels pour Autochtones sera un ardent défenseur et chef de file en faveur d'un changement significatif
En complément des informations précédemment mentionnées, les annexes et les infographies suivantes offrent des données statistiques détaillées et des tendances concernant les délinquants autochtones sous garde fédérale. Ces données fournissent une vue d'ensemble sur les effets des interventions correctionnelles et culturelles sur la réinsertion sociale des délinquants autochtones après une peine fédérale.
2022 à 2023 Cadre de responsabilisation des services correctionnels pour Autochtones
Chaque année, le Service correctionnel du Canada (SCC) élabore le Cadre de responsabilisation des services correctionnels pour Autochtones (CRSCA) afin de rendre compte des progrès accomplis et des opportunités disponibles dans le domaine des services correctionnels pour Autochtones. Le SCC demeure déterminé à lutter contre la surreprésentation des délinquants autochtones dans le système correctionnel fédéral. Il poursuit l’ajout d’interventions culturellement adaptées et de soutiens à la réintégration, dont l’efficacité a été prouvée dans le cadre des services correctionnels fédéraux.

Texte équivalent de la Figure 1 : La représentation des délinquants autochtones en 2022 à 2023
En 2022 à 2023, les autochtones représentaient 5 % de l'ensemble de la population canadienne.
Les autochtones représentaient 29 % de l'ensemble de la population relevant de la compétence du SCC et 32 % de la population en détention.
Les autochtones représentaient 42 % de l'ensemble de la population féminine relevant de la compétence du SCC et 48 % de la population en détention.
Texte équivalent de la Figure 2 : Population de délinquants en détention : Tendance sur 10 ans
Année fiscale |
Autochtones |
Non-Autochtones |
2012 à 2013 |
23 % |
77 % |
2013 à 2014 |
23 % |
77 % |
2014 à 2015 |
25 % |
75 % |
2015 à 2016 |
26 % |
74 % |
2016 à 2017 |
27 % |
73 % |
2017 à 2018 |
28 % |
72 % |
2018 à 2019 |
29 % |
71 % |
2019 à 2020 |
30 % |
70 % |
2020 à 2021 |
32 % |
68 % |
2021 à 2022 |
33 % |
67 % |
2022 à 2023 |
32 % |
68 % |
En 2013 à 2014, les autochtones représentaient 23 % de l'ensemble de la population sous garde. La même année, les détenus non autochtones représentaient 77 % de l'ensemble de la population sous garde.
En 2022 à 2023, les autochtones représenteront 32 % de l'ensemble de la population sous garde. Cela se traduit par une augmentation de 19 % en 10 ans, passant de 3 540 à 4 223 délinquants.
En 2022 à 2023, les autochtones représentaient 68% de la population sous garde. Cela se traduit par une diminution de 25 % sur 10 ans, passant de 11 804 à 8 831 délinquants.

Texte équivalent de la Figure 3 : Population délinquants autochtone sous la responsabilité du SCC : Pourcentage de variation de 2018 à 2019 à 2022 à 2023
- Le Pacifique représentait 34 % de tous les délinquants autochtones, soit une baisse de 6,3 % (de 1 118 à 1 048).
- Les Prairies représentaient 50 % de tous les délinquants autochtones, soit une augmentation de 1,3 % (de 2 946 à 2 984).
- L'Ontario représentait 16 % de tous les délinquants autochtones, une augmentation de 33 % (878 à 1 113).
- Le Québec représentait 12 % de tous les délinquants autochtones, soit une baisse de 1,9 % (636 à 624).
- L'Atlantique représentait 17 % de tous les délinquants autochtones, une augmentation de 4,5 % (336 à 351).
Surreprésentation et nouvelles admissions
28 % des nouvelles personnes admises dans un établissement fédéral en 2022 à 2023 étaient des Autochtones.
Les tendances indiquent que la surreprésentation des délinquants autochtones s’accroîtra probablement au cours des prochaines années. Par conséquent, le SCC accentue les efforts liés aux interventions pour Autochtones et, en fin de compte, à la réduction de la surreprésentation des délinquants autochtones.
Établissement de relations : Le SCC et les partenariats

Texte équivalent de la Figure 4 : La voie à suivre : Les conducteurs
L'hexagone coloré est entouré de six étiquettes.
La première, en haut à gauche, est en orange et s'intitule Stratégie En Matière De Justice Autochtone
Celle du milieu à gauche est en bleu et s'intitule Cadre Fédéral Visant À Réduire La Récidive.
La partie inférieure gauche est en beige et porte la mention "Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones".
L'étiquette en haut à droite est en rouge et représente l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA).
L'étiquette du milieu de la page de droite est en violet et mentionne les appels à l'action de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR).
Enfin, l'étiquette en bas à droite est en vert et mentionne la lettre de mandat du Commissaire 2022 / BVG / BEC.
Le plan du SCC visant les services correctionnels pour Autochtones sera axé sur l’élaboration de nouvelles approches en collaboration avec les ministères afin de tenir compte des facteurs qui ne relèvent pas des pouvoirs du SCC prévus par la loi. Ces efforts sont guidés par des recommandations découlant de diverses sources clés du programme de réconciliation et continueront de l’être. Parmi les initiatives réalisées au cours de l’exercice, on retrouve :
Table : Les initiatives réalisées au cours de l’exercice
Initiatives réalisées en 2022 à 2023 |
Stratégie en matière de justice Autochtone |
FFADA |
Cadre fédéral visant à réduire la récidive |
CVR |
DNUPA |
Lettre de mandat du Commissaire |
• L’élaboration en cours d’un processus de classement par niveau de sécurité adapté aux autochtones |
|
X |
|
|
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|
• Les efforts déployés en vue de la revalidation de l’Échelle de classement par niveau de sécurité pour les femmes et les délinquants Autochtones et pour les délinquantes |
|
X |
|
|
|
|
• La nomination de la nouvelle sous-commissaire des services correctionnels pour autochtones |
|
X |
|
X |
|
X |
• Le lancement du Programme de contributions pour la réinsertion sociale des autochtones |
|
X |
|
|
|
X |
• L’audit de la gestion des services d’Aînés et la création du plan d’action de la gestion |
|
X |
|
|
|
|
• La collaboration continue avec des collectivités et des groupes consultatifs Autochtones |
X |
X |
X |
X |
X |
X |
• L’élimination d’obstacles structurels à la création d’accords additionnels conclus en vertu de l’article 81 grâce à l’élaboration d’un plan d’action |
X |
X |
X |
X |
X |
X |
• La mise en œuvre de stratégies pour le recrutement et le maintien en poste d’employés Autochtones |
|
X |
|
X |
|
|
Partenariats visés par l’article 81
Les résultats correctionnels indiquent que Pavillons de ressourcement financés en vertu de l'article 81 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC)contribuent à de meilleurs résultats en matière de mise en liberté des Autochtones. Le nombre de délinquants autochtones transférés dans un pavillon de ressourcement financé au titre de l'article 81 de la loi sur les droits de l'homme en 2022 à 2023 a été faible par rapport au nombre de personnes qui ont été informées de leur existence et qui se sont montrées intéressées par un transfèrement vers une installation visée par l’article 81 au cours de la même période. Toutefois, le nombre de délinquants autochtones transférés dans un pavillon de ressourcement a doublé, passant de 123 en 2021 à 2022 à 256 en 2022 à 2023.
Texte équivalent de la Figure 5 : Article 81 Accords
Il y a 4 223 délinquants autochtones, 1 281 informés de l'article 81 et 914 intéressés par l'article 81. Il y a eu 256 transferts réussis vers des pavillons de ressourcement et 63 transferts réussis vers des établissements visés par l'article 81.
Le saviez-vous
Les pavillons de ressourcement financés au titre de l'article 81 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition permettent aux communautés Autochtones de fournir des services correctionnels aux délinquants autochtones.
Partenariats visés par l’article 84
En 2022 à 2023, 9,1 % des délinquants autochtones en détention ont été mis en liberté en vertu de l’article 84 de la LSCMLC. Le nombre de délinquants autochtones mis en liberté selon des plans de libération en vertu de l’article 84 a augmenté de 16.4% (54) depuis l’année dernière. Le nombre de délinquants autochtones informés des dispositions de l’article 84 de la LSCMLC et intéressés est demeuré faible par rapport à l’ensemble de la population autochtone au SCC.
Texte équivalent de la Figure 6 : Plan de libération communautaire au titre de l'article 84
Il y a 4 223 délinquants autochtones, 1 274 ont été informés de l'article 84 et 893 ont été intéressés par l'article 84. Il y a eu 862 plans établis en vertu de l'article 84 et 383 libérations réussies dans le cadre d'un plan établi en vertu de l'article 84.
Le saviez-vous
Les accords conclus en vertu de l'article 84 permettent aux communautés autochtones de participer à la planification de la libération et à la réinsertion d'un Autochtone incarcéré dans un établissement fédéral.
Évaluation de la mobilisation des Aînés du SCC
Les Aînés et les conseillers spirituels guident les délinquants autochtones vers un mode de vie traditionnel, fondé sur leurs enseignements.
Un Audit de la gestion des services d’Aînés a été effectué en juin 2022 aux fins suivantes :
- S’assurer que le cadre de gestion est en place pour soutenir la prestation efficace des services d’Aînés à l’intention des délinquants.
- S’assurer que les ressources financières et opérationnelles sont utilisées pour atteindre les résultats escomptés.
Au total, 154 entrevues ont été menées auprès d’Aînés, de membres de la direction et d’employés à l’échelle nationale, régionale et locale. À la suite de l’audit, le SCC a créé un plan d’action de la gestion pour donner suite aux recommandations.
Texte équivalent de la Figure 7 : Réunions du Groupe de travail national des Aînés en 2022 à 2023
Deux réunions du Groupe de travail national des Aînés en 2022 à 2023. Ces réunions ont été les premières en personne depuis la pandémie.
Programme de contributions pour la réinsertion sociale des délinquants autochtones
Le Programme de contributions pour la réinsertion sociale des délinquants autochtones (PCRSDA) a été lancé au cours du présent exercice et a offert un moyen plus rapide de financer les collectivités et les organisations autochtones qui soutiennent les délinquants après leur mise en liberté. Ce financement aide à établir de nouvelles relations, à renforcer les partenariats existants et à accroître la sensibilisation aux initiatives du SCC dans les collectivités.

Texte équivalent de la Figure 8 : Programme de contributions a été
Un programme de contribution a été financé par l’intermédiaire au moyen du PCRSDA en 2022 à 2023.
Texte équivalent de la Figure 9 : Financement du PCRSDA par exercice financier
En 2022 à 2023, 600 000 dollars ont été alloués par l'intermédiaire du PCRSDA.
En 2023 à 2024, 900 000 dollars ont été alloués par l'intermédiaire du PCRSDA.
En 2024 à 2025, 1 200 000 dollars ont été alloués par l'intermédiaire du PCRSDA.
Profil des délinquants autochtones sous la juridiction de la SCC

Texte équivalent de la Figure 10 : Les délinquants autochtones purgeant une peine fédéral :
Comparativement aux délinquants non autochtones, les délinquants autochtones sont plus susceptibles de répondre aux critères suivants :
- « Être plus jeunes »
- Les statistiques indiquent que 39 % des autochtones en détention fédérale ont moins de 30 ans et que 29 % des non autochtones ont moins de 30 ans.
- « Purger des peines plus courtes »
- Les statistiques indiquent que 64 % des autochtones en détention fédérale et 61 % des non autochtones purgent une peine de moins de quatre ans.
- « Ils présentent de faibles taux d’infractions sexuelles »
- Des délinquants admis avec une infraction sexuelle indiquent que 13 % sont des autochtones et 18 % des non-autochtones.
- « Ont plus de besoins en termes d'éducation »
- Aiguillages vers un programme d’éducation dans les 120 jours suivant l’admission statistiques indiquent que 79 % sont des autochtones et 75 % des non-autochtones.
- « Purger des peines pour meurtre I/II ou Annexe I »
- Les statistiques indiquent que 73 % des autochtones et 63 % des non-autochtones sont admis pour meurtre I/II ou Annexe I.
- « Avoir une cote plus élevée selon l’IRC ».
- La mention "Indice de risque criminel initial (niveau de risque statique) de moyen ou élevé" est accompagnée de statistiques indiquent que 96 % sont des autochtones et 90 % des non-autochtones.
- « Avoir une cote de sécurité plus élevée »
- Les décisions de niveau de sécurité initial du délinquant (NSD) moyen ou élevé sont accordés aux 78 % des détenus autochtones et 65 % non autochtones.
- « Ont des niveaux de facteurs dynamiques plus élevés »
- La mention "Niveau de besoin dynamique élevé" est accompagnée de statistiques indiquent que 84 % des personnes sont autochtones et 63 % non autochtones.
Plan national relatif aux Autochtones
Le Plan national relatif aux Autochtones rationalise les ressources et les services aux Autochtones existants pour s’assurer que les délinquants qui choisissent d’accéder aux interventions du Continuum de soins pour les Autochtones se voient accorder la priorité pour le placement dans des unités opérationnelles précises.
Le Cadre de responsabilisation des services correctionnels pour Autochtones comporte quinze encadrés qui présentent divers indicateurs du Plan national pour les autochtones. Ces indicateurs sont divisés en quatre thèmes : les programmes, les transferts, la sécurité, et la mise en liberté et la surveillance. Chaque thème est organisé sur une ligne distincte.
Chaque zone de texte comporte deux graphiques linéaires qui comparent le pourcentage de délinquants autochtones et non autochtones en détention fédérale pour chaque indicateur du plan national pour les autochtones.
Chaque indicateur est accompagné d'une zone de texte dans le coin supérieur droit qui indique le pourcentage de délinquants autochtones dans cette catégorie dans un centre d'intervention autochtone (CIA).
Le Plan national relatif aux Autochtones - Programmes

Texte équivalent de la Figure 11 : Le Plan national relatif aux Autochtones - Programmes
Les indicateurs du plan national relatif aux autochtones sont énumérés dans l'ordre de gauche à droite pour la catégorie Programmes.
- 80, 6% % des délinquants autochtones ayant besoin d'un programme correctionnel reconnu à l'échelle nationale se sont inscrits avant la date d'admissibilité à la première libération.
91,3 % des personnes dans les CIA ayant besoin d'un programme correctionnel reconnu au niveau national se sont inscrits avant la date d'admissibilité à la première mise en liberté. - 74,9 % des délinquants autochtones participent à des programmes correctionnels adaptés à leur culture.
83,7 % des délinquants dans les CIA sont inscrits à des programmes correctionnels adaptés à leur culture. - 88,4 % des délinquants autochtones dont le dossier a été accepté dans le cadre du programme correctionnel de leur choix.
91,7 % des délinquants dans les CIA dont le dossier a été accepté en fonction du programme correctionnel qu'ils préfèrent. - 66,8 % des délinquants autochtones ayant besoin d’une matière de programmes correctionnels reconnus à l’échelle nationale qui ont terminé avant la date d'admissibilité à la première libération.
78,2 % des délinquants dans les CIA ayant besoin d’une matière de programmes correctionnels reconnus à l’échelle nationale qui ont terminé avant la date d'admissibilité à la première libération. - 71,4 % des délinquants autochtones ont suivi des programmes adaptés à leur culture avant la date d'admissibilité à la première libération.
82,7 % des délinquants dans les CIA ont suivi des programmes adaptés à leur culture avant la date d'admissibilité à la première mise en liberté.
Le Plan national relatif aux Autochtones – Transferts
Texte équivalent de la Figure 12 : Le Plan national relatif aux Autochtones – Transferts
Les indicateurs des Plan national relatif aux Autochtones sont énumérés dans l'ordre de gauche à droite pour la catégorie des transferts.
- 89,3 % est le pourcentage de transitions réussies vers un niveau de sécurité inférieur.
82,6 % est le pourcentage de transitions réussies vers un niveau de sécurité inférieur dans les CIA. - 94,5 % est le pourcentage de transitions réussies vers des pavillons de ressourcement.
96,4 % est le pourcentage de transitions réussies vers des pavillons de ressourcement dans les CIA.
Le Plan national relatif aux Autochtones – Sécurité
Texte équivalent de la Figure 13 : Le Plan national relatif aux Autochtones – Sécurité
Les indicateurs des Plan national relatif aux Autochtones sont énumérés dans l'ordre de gauche à droite pour la catégorie des sécurités.
- 25,5 % est le pourcentage d'échantillons d'urine positifs prélevés au hasard.
25,7 % est le pourcentage d'échantillons d'urine positifs prélevés au hasard dans les CIA. - 19,7 % est le pourcentage de refus d'analyse d'urine par échantillonnage aléatoire.
14,4 % est le pourcentage de refus d'analyse d'urine par échantillonnage aléatoire dans les CIA. - 584,7 est le taux de changements de sécurité graves pour 1000 délinquants en détention.
89,5 est le taux de changements de sécurité graves pour 1 000 délinquants en détention dans les CIA.
Le Plan national relatif aux Autochtones – Mise en liberté et surveillance
Texte équivalent de la Figure 14 : Le Plan national relatif aux Autochtones – Mise en liberté et surveillance
Les indicateurs des Plan national relatif aux Autochtones sont énumérés dans l'ordre de gauche à droite pour la catégorie Mise en liberté et surveillance.
- 45,3 % des personnes autochtones avaient un plan de mise en liberté en vertu de l'article 84 avant la date d'admissibilité à la première mise en liberté.
55,7 % des participants dans les CIA avaient un plan de mise en liberté en vertu de l'article 84 avant la date d'admissibilité à la première mise en liberté. - 52,4 % des personnes autochtones ont été mis en liberté dans une collectivité relevant de l'article 84 de la LSCMLC.
63,3 % des participants dans les CIA ont été libérés dans une collectivité visée par l'article 84 de la LSCMLC. - 40,0 % des personnes autochtones ont bénéficié d'une libération discrétionnaire.
52,4 % des participants dans les CIA ont bénéficié d'une mise en liberté discrétionnaire. - 1 157,1 est le taux de suspension de la surveillance pour 1 000 délinquants.
32,9 est le taux de suspension de la surveillance pour 1 000 délinquants dans les CIA. - 41,3 % % des personnes autochtones ont atteint la date d'expiration de leur peine sans réadmission (suspension ou révocation).
49,1 % des participants dans les CIA ont atteint la date d'expiration de leur peine sans réadmission (suspension ou révocation).
Dans l'ensemble, les résultats de l'exercice 2022 à 2023 indiquent que les délinquants autochtones se trouvant dans un Centre d'Intervention Autochtone (CIA) obtiennent généralement de meilleurs résultats que la population délinquants autochtone globale.
Sommaire des résultats par indicateur
Indicateur |
2018 à 2019 Autochtones % |
2018 à 2019 Non-Autochtones # |
2018 à 2019 Non-Autochtones % |
2018 à 2019 Autochtones # |
2022 à 2023 Autochtones % |
2022 à 2023 Non-Autochtones # |
2022 à 2023 Non- Autochtones % |
2022 à 2023 Autochtones # |
Nombre et pourcentage de délinquants ayant une cote de sécurité initiale qui passent à un niveau de sécurité supérieur ou inférieur |
Supérieur : 12,2 % |
Supérieur : 173 |
Supérieur : 13,9 % |
Supérieur : 501 |
Supérieur : 11,7 % |
Supérieur : 146 |
Supérieur : 14,2 % |
Supérieur : 454 |
Indicateur |
2018 à 2019 Autochtones % |
2018 à 2019 Non-Autochtones # |
2018 à 2019 Non-Autochtones % |
2018 à 2019 Autochtones # |
2022 à 2023 Autochtones % |
2022 à 2023 Non-Autochtones # |
2022 à 2023 Non- Autochtones % |
2022 à 2023 Autochtones # |
Nombre et pourcentage de délinquants autochtones dans la custodie fédérale informés, à l’admission, du processus aux termes de l’article 81 et de l’article 84 |
Article 81 : |
Article 8 1: |
S.O. |
S.O. |
Article 81 : |
Article 81 : |
S.O. |
S.O. |
Article 84 : |
Article 84 : |
S.O. |
S.O. |
Article 84 : |
Article 84 : |
S.O. |
S.O. |
|
Nombre et pourcentage de délinquants autochtones dans la custodie fédérale informés, à l’admission, du processus aux termes de l’article 81 et de l’article 84 et intéressés |
Article 81 : |
Article 81 : |
S.O. |
S.O. |
Article 81 : |
Article 81 : |
S.O. |
S.O. |
Article 84 : |
Article 84 : |
S.O. |
S.O. |
Article 84 : |
Article 84 : |
S.O. |
S.O. |
|
Nombre et pourcentage de délinquants autochtones ayant fait l’objet d’un examen initial ou d’un examen des progrès par un Aîné à l’admission |
87 % |
1 216 |
S.O. |
S.O. |
76,32 % |
1 041 |
S.O. |
S.O. |
Nombre et pourcentage de délinquants qui ont 30 ans ou moins à l’admission |
46 % |
589 |
35 % |
1 229 |
39,7 % |
541 |
29,5 % |
992 |
Nombre et pourcentage de délinquants purgeant une peine pour meurtre au premier ou second degré ou pour une infraction prévue à l’annexe I |
65 % |
911 |
53 % |
1 892 |
73 % |
993 |
62,8 % |
2 113 |
Nombre et pourcentage de délinquants par niveau de besoins liés aux facteurs dynamique (excluant les cases vides) |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Nombre et pourcentage de délinquants par niveau de risque statique (excluant les cases vides) |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Nombre et pourcentage de délinquants par niveau de réinsertion sociale (exclut les espaces vides) |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Élevé : |
Nombre et pourcentage de délinquants admis avec une infraction sexuelle à l’origine de la peine |
13,2 % |
185 |
17,5 % |
631 |
13,1 % |
179 |
17,7 % |
595 |
Nombre et pourcentage de délinquants par niveau de sécurité à l’établissement d’admission |
Plusieurs niveaux : 79 % |
Plusieurs niveaux : |
Plusieurs niveaux : 58 % |
Plusieurs niveaux : |
Plusieurs niveaux : 69,4 % |
Plusieurs niveaux : |
Plusieurs niveaux : 52 % |
Plusieurs niveaux : |
Nombre et pourcentage de délinquants par premier résultat de la cote de sécurité du délinquant (excluant les cases vides) |
Max : 11 % |
Max : 116 |
Max : 8 % |
Max : 200 |
Max : 10,5 % |
Max : 141 |
Max : 7,2 % |
Max : 235 |
Nombre et pourcentage de délinquants selon le premier résultat à l’Échelle de classement par niveau de sécurité (excluant les cases vides) |
Max : 20 % |
Max : 237 |
Max : 11 % |
Max : 353 |
Max : 18,7 % |
Max : 213 |
Max : 12,6 % |
Max : 420 |
Nombre et pourcentage de délinquants purgeant une peine de moins de quatre ans |
71 % |
904 |
69 % |
2 392 |
30 % |
868 |
70 % |
2 027 |
Indicateur |
2018 à 2019 Autochtones % |
2018 à 2019 Non-Autochtones # |
2018 à 2019 Non-Autochtones % |
2018 à 2019 Autochtones # |
2022 à 2023 Autochtones % |
2022 à 2023 Non-Autochtones # |
2022 à 2023 Non- Autochtones % |
2022 à 2023 Autochtones # |
Nombre et pourcentage de délinquants pour lesquels un besoin a été établi qui termine un programme correctionnel avant leur DALCT |
78 % |
817 |
79 % |
1 978 |
66,7 % |
698 |
74,4 % |
1 555 |
Nombre et pourcentage de délinquants pour qui le Comité d’intervention correctionnelle a accepté le renvoi vers un programme d’avancement du niveau de scolarité dans les 120 jours suivant l’admission par rapport à tous les délinquants pour qui un besoin a été établi |
81 % |
594 |
72 % |
1 155 |
78,6 % |
458 |
74,9 % |
921 |
Nombre médian de jours de l’admission à la première inscription à un programme préparatoire à un programme correctionnel reconnu à l’échelle nationale |
S.O. |
112 jours |
S.O. |
68 jours |
S.O. |
129,5 jours |
S.O. |
76 jours |
Nombre médian de jours de l’admission à la première inscription à un programme correctionnel principal reconnu à l’échelle nationale |
S.O. |
190 jours |
S.O. |
163 jours |
S.O. |
201 jours |
S.O. |
199 jours |
Nombre et pourcentage de délinquants ayant un besoin défini en éducation qui ont amélioré leur niveau de scolarité avant leur DALCT |
62 % |
656 |
57 % |
1 356 |
58,8 % |
597 |
58,8 % |
1 012 |
Nombre d’accusations d’infractions disciplinaires graves, par tranche de 1 000 délinquants |
S.O. |
3 086 / 6 983 |
S.O. |
3 897 / 6 983 |
S.O. |
2 469 / 5 130 |
S.O. |
2 661 / 5 130 |
Nombre de délinquants impliqués dans des incidents de sécurité, par tranche de 1 000 délinquants |
S.O. |
717 |
S.O. |
338 |
S.O. |
977.74 |
S.O. |
534.93 |
Nombre et pourcentage de résultats positifs aux tests d’urine aléatoires |
11,8 % |
536 |
8,6 % |
918 |
25,5 % |
910 |
17,9 % |
1 343 |
Pourcentage de délinquants autochtones dans la custodie fédérale pour lesquels un besoin a été établi en matière de programmes correctionnels reconnus à l’échelle nationale et qui se sont inscrits à un tel programme avant leur première mise en liberté. |
77,6 % |
821 |
S.O. |
S.O. |
66,8 % |
697 |
S.O. |
S.O. |
Parmi les délinquants autochtones dans la custodie fédérale qui se sont inscrits avant leur première mise en liberté, le pourcentage de ceux qui se sont inscrits à un programme correctionnel pour Autochtones adapté à leur culture plutôt qu’à un programme correctionnel général. |
74,3 % |
700 |
S.O. |
S.O. |
74,9 % |
630 |
S.O. |
S.O. |
Parmi les délinquants autochtones dans la custodie fédérale pour lesquels un besoin a été établi en matière de programme correctionnel reconnu à l’échelle nationale, le pourcentage ayant un aiguillage accepté qui concorde avec leur préférence établie en ce qui concerne les programmes correctionnels pour les Autochtones adaptés à la culture ou conventionnels. |
87,5 % |
1 095 |
S.O. |
S.O. |
88,4 % |
1 172 |
S.O. |
S.O. |
Parmi les délinquants autochtones dans la custodie fédérale pour lesquels le besoin de suivre un programme correctionnel reconnu à l’échelle nationale a été déterminé, le pourcentage de ceux qui ont achevé un tel programme avant la première mise en liberté. |
78 % |
817 |
S.O. |
S.O. |
71,4 % |
498 |
S.O. |
S.O. |
Parmi les délinquants autochtones sous garde fédérale qui ont achevé un PCREN avant leur première mise en liberté, le pourcentage de ceux qui ont achevé un programme correctionnel pour Autochtones adapté à leur culture plutôt qu’un programme correctionnel général. |
73,6 % |
604 |
S.O. |
S.O. |
71,4 % |
498 |
S.O. |
S.O. |
Pourcentage de transitions réussies vers un niveau de sécurité inférieur pour les délinquants autochtones sous garde fédérale (une transition est réussie si aucune réévaluation à la hausse de la cote de sécurité n’est faite dans les 120 jours) |
91 % |
498 |
S.O. |
S.O. |
89,3 % |
433 |
S.O. |
S.O. |
Pourcentage de transfèrements réussis vers des pavillons de ressourcement pour les délinquants autochtones sous garde fédérale. |
90,7 % |
234 |
S.O. |
S.O. |
94,5 % |
240 |
S.O. |
S.O. |
Pourcentage de résultats positifs aux analyses d’urine aléatoires pour les délinquants autochtones dans la custodie fédérale. |
11,8 % |
533 |
S.O. |
S.O. |
25,5 % |
882 |
S.O. |
S.O. |
Pourcentage de refus de subir une analyse d’urine aléatoire par les délinquants autochtones sous garde fédérale. |
9,3 % |
420 |
S.O. |
S.O. |
19,7 % |
680 |
S.O. |
S.O. |
Taux d’accusations liées à des incidents de sécurité graves par tranche de 1 000 délinquants dans les établissements correctionnels sous responsabilité fédérale, pour les délinquants autochtones sous garde fédérale. |
S.O. |
712.9 pour 1 000 |
S.O. |
S.O. |
S.O. |
584.7 pour 1 000 |
S.O. |
S.O. |
Pourcentage de délinquants autochtones sous garde fédérale ayant un plan de libération aux termes de l’article 84 de la LSCMLC avant la première mise en liberté. |
37,9 % |
321 |
S.O. |
S.O. |
45,3 % |
390 |
S.O. |
S.O. |
Pourcentage de délinquants autochtones sous garde fédérale mis en liberté dans une collectivité visée par l’article 84 de la LSCMLC (d’après les délinquants ayant un plan de libération établi aux termes de l’article 84 de la LSCMLC) |
52,5 % |
328 |
S.O. |
S.O. |
52,4 % |
381 |
S.O. |
S.O. |
Pourcentage de délinquants autochtones sous garde fédérale qui se sont vu accorder une libération discrétionnaire au moment de leur première libération |
44 % |
546 |
S.O. |
S.O. |
40,1 % |
477 |
S.O. |
S.O. |
Taux de suspension de la surveillance par tranche de 1 000 délinquants, pour les délinquants autochtones sous garde fédérale. |
S.O. |
1 147.8 pour 1 000 |
S.O. |
466.2 pour 1 000 |
S.O. |
1 157.1 pour 1 000 |
S.O. |
435.7 pour 1 000 |
Pourcentage de délinquants autochtones dans la custodie fédérale mis en liberté sous condition n’ayant pas été réadmis avant la date d’expiration de leur peine (délinquants n’ayant fait l’objet d’aucune révocation, accusation ou condamnation). |
45,1 % |
457 |
S.O. |
S.O. |
41,3 % |
453 |
39,3 % |
1 832 |
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