Délibérations: Atelier national sur la mise au point d'une stratégie communautaire à  l'intention des femmes purgeant une peine fédérale

5 au 7 mars 1996
Toronto (Ontario)

Préparé par
la Direction des programmes pour les femmes purgeant une peine fédérale
Recherche et développement correctionnels
Service correctionnel du Canada

Mai 1996

Table des matières

Déroulement des délibérations

Introduction à l'atelier

Exposés

Questions clés concernant l'établissement d'un cadre stratégique communautaire: Synopsis

Répercussions des questions clés aux niveaux régional, autochtone et national

Annexe A

Annexe B

Annexe C

Annexe D

Annexe E

Déroulement des délibérations

L'atelier national sur la mise au point d'une stratégie communautaire à l'intention des femmes purgeant une peine fédérale a été articulé autour de plusieurs exposés importants à l'intention de tous les participants; on a de même permis la discussion en petits groupes avec production de « rapports » à tous les participants en séances plénières. Ces délibérations respectent la structure générale de l'atelier qui a commencé par les discours d'introduction, suivis d'un résumé des exposés-programmes.

La discussion en petits groupes au cours des deux premiers jours de l'atelier a porté sur des sujets relatifs à deux thèmes centraux : la gestion des risques, et comment répondre aux besoins et renforcer les succès. Les doubles des sujets de discussion et des questions qui ont été remis aux participants se trouvent aux annexes A et B. Une version détaillée de la rétroaction des groupes sur chacun des sujets de discussion forme le corps de l'annexe C.

Un synopsis des questions-clés qui sont ressorties des groupes de discussion a été remis à tous les participants le dernier matin de l'atelier et est inclus dans les délibérations à la section intitulée Questions-clés concernant l'établissement d'un cadre stratégique communautaire. Le synopsis a été remis avant la formation des groupes de discussion régionaux, autochtones et nationaux la dernière journée de l'atelier. Ces groupes de discussion ont été organisés afin de permettre aux participants d'examiner plus avant les questions et les idées qui avaient été soulevées, plus particulièrement en ce qui concerne leur mise en oeuvre ou leur possibilité d'application dans les régions respectives. De même, on a formé un groupe de discussion pour les diverses participantes autochtones et un autre pour les participants au niveau national afin de discuter de questions précises relatives à la mise en oeuvre de la stratégie. Chaque groupe régional a été également invité à confirmer s'il acceptait que le synopsis renferme les questions-clés soulevées au cours de l'atelier.

On trouvera à l'annexe E une copie de l'ordre du jour de l'atelier.

Introduction à l'atelier

L'atelier commence par une bénédiction donnée par l'Aînée Lisa Mosher pour aider les participants à se concentrer sur les objectifs de l'atelier.

Résumé du mot d'ouverture prononcé par Arden Thurber Commissaire adjoint, Recherche et développement correctionnels Service correctionnel du Canada

Dans quelques mois, le volet carcéral des services correctionnels fédéraux pour les femmes aura franchi une étape importante, à savoir la fermeture de la Prison des femmes. Les nouvelles installations constituent seulement un aspect des services correctionnels pour les femmes purgeant une peine fédérale (FPPF). Sur le plan conceptuel, elles ne peuvent être uniquement un endroit plus humain pour purger une peine; leur succès doit être jugé d'après la façon dont elles aident les FPPF à réintégrer leur collectivité et à réussir dans leur milieu.

En pratique, le nombre de FPPF a augmenté plus rapidement que prévu. Tant que les lois ne seront pas modifiées pour envoyer moins de monde en prison et que les conditions sociales ne seront pas changées pour réduire le nombre de personnes impliquées dans des activités criminelles, la seule mesure efficace dans les circonstances demeure les services correctionnels communautaires. Nous devons ensemble trouver des moyens plus nombreux et plus efficaces de libérer les délinquantes en toute sécurité et le plus tôt possible. Tout aussi importante, sinon plus, est la nécessité de cerner des moyens d'aider ces femmes à rester dans la collectivité.

Cet atelier est le vôtre. L'approche vous permet de tirer profit des points de vue d'autres participants du pays entier. Il sera possible de travailler en groupes régionaux et de mettre au point des étapes concrètes, ce qui sera particulièrement avantageux pour deux raisons :

  1. Nous savons qu'une stratégie communautaire doit tenir compte du contexte des collectivités locales. Elle ne saurait être dictée par un bureau national, ce qui ne veut pas dire qu'il ne devrait pas ou ne pourrait pas y avoir de normes ou de principes nationaux. L'application devrait cependant se faire en fonction des situations locales.
  2. Les nouvelles installations impliquent que la question des FPPF ne relève pas d'un établissement, d'une région ni de l'administration centrale. Chaque région a des obligations à cet égard et une solution qui lui convient, ce qui laisse entendre des changements pour le SCC et pour nos partenaires.

J'aimerais attirer votre attention sur quelques éléments clés de contexte que l'expérience m'a permis de relever.

Les changements réels proviennent davantage de petites idées pratiques et réalisables que de grands projets. C'est d'autant plus vrai que les FPPF ne représentent pas un concept, mais plusieurs centaines de personnes aux besoins particuliers qui auront affaire à différentes collectivités.

Plus que dans tout autre secteur, faudrait-il être créatif dans le domaine des FPPF. Il y a relativement peu de FPPF dans la collectivité et peu d'incidents sensationnels. D'après tous nos indicateurs de risque, la grande majorité de FPPF posent peu de risque après leur libération. Nous pouvons donc faire des expériences sans pour autant exposer la collectivité à beaucoup plus de risques.

Nous devons éviter de créer des dépendances dans la collectivité. Les nouvelles installations sont basées sur des concepts de responsabilisation et de vie en groupe. Lorsque nous nous efforçons d'appuyer les délinquantes libérées, nous ne devons pas réduire leur capacité de prendre des responsabilités ou, à moins que ce ne soit absolument nécessaire, les placer dans des établissements communautaires.

Il nous faut pouvoir expliquer nos choix stratégiques aux collectivités locales et aux Canadiens en général, et ils doivent pouvoir les comprendre. Dans la mesure du possible, nos approches devraient être fondées sur des données empiriques. Lorsque nous choisissons de procéder de manière différente de celle que nous employons pour superviser les hommes libérés sous condition, nous devons pouvoir nous expliquer de façon claire et logique. Ce n'est pas que nous devons toujours avoir une réponse définitive, toutefois nous devons être disposés à dire ce que nous savons et ce que nous ignorons, mais que nous essayons de trouver en faisant des essais.

Nous devons faire attention au langage que nous utilisons lorsque nous nous expliquons. Par exemple, bien que je me soucie du problème d'étiquetage qui découle de l'emploi d'une certaine terminologie, nous faisons peu pour donner confiance au public en semblant nier le comportement criminel.

Enfin, nous ne pouvons soulever aujourd'hui aucune question sans parler des ressources. Cet atelier vise à formuler des idées et à amorcer des mesures concrètes. Le plan détaillé de répartition des ressources fera partie de la phase de mise en oeuvre de la stratégie. Nous ne pouvons cependant pas ignorer la réalité : le gouvernement réduit ses dépenses. Le SCC est aussi touché par les compressions budgétaires que tout autre ministère. Il n'y a pas de nouvelles sources d'argent pour financer de nouveaux programmes. Les ressources sont distribuées aux régions d'après une formule destinée à assurer un juste partage. Lorsqu'un nouveau programme est financé, un autre reçoit moins d'argent. Nous savons tous qu'il y a de nombreux besoins légitimes dans le domaine correctionnel. Par conséquent, nous devons être créatifs pour tenter de trouver des moyens rentables d'atteindre nos buts. Il nous faut pouvoir démontrer que nos coûts par délinquante, par programme ou par contrat sont défendables comparativement à d'autres activités semblables et que notre argent est bien utilisé.

Résumé du mot d'ouverture prononcé par Gerry Minard Conseiller national, Services correctionnels communautaires Service correctionnel du Canada

Le Conseil national des services correctionnels communautaires (CNSCC) gère trois grands secteurs de travail qui seront mis à contribution, c'est-à -dire qu'ils fourniront surtout un cadre structuré permettant d'atteindre les objectifs fixés pour le présent atelier.

1. Risque et réévaluation

On a modifié l'Échelle d'évaluation du risque et des besoins dans la collectivité (EERBC) de manière à l'harmoniser avec les sept domaines de besoin du processus d'évaluation initiale des délinquants (EID). Autre changement à signaler, la réévaluation du risque se fera n'importe quand après l'EID. On a déterminé les changements nécessaires au Système de gestion des détenus (SGD) et les travaux techniques sont en cours.

2. Méthode de financement préétablie pour les Services correctionnels communautaires

Ce projet vise à distribuer équitablement les ressources aux régions d'après la proportion de délinquants qu'elles ont sous surveillance. Pour 1996-1997, les ressources seront distribuées selon les catégories suivantes :

Ce qui importe pour le présent atelier.

On a remarqué au début du projet que la région de l'Atlantique dépensait la somme la plus considérable pour les programmes applicables aux délinquants sous surveillance dans la collectivité. Nous avons convenu que ses dépenses par personne constitueraient la norme nationale. Par conséquent, chaque région dispose de nouveaux fonds pour améliorer ses programmes et mieux répondre aux besoins particuliers de tous les délinquants libérés sous condition.

Les décisions relatives aux programmes destinés à répondre aux besoins qui ont été relevés sont prises dans les régions.

3. Stratégies de surveillance différentielle et interventions

Ce projet à long terme vise à combiner les connaissances que nous avons tirées de la recherche sur la pratique correctionnelle à l'expérience que nous avons acquise dans la prestation de services de surveillance. Nous les appliquons aux délinquants qui commettent certaines infractions (p. ex. vol, drogue, homicide) et définissons quelles sont les stratégies et les interventions les plus appropriées pour gérer le risque que posent les délinquants, tout en adaptant le mieux possible le programme aux besoins des délinquants libérés sous condition.

Nous avons encore beaucoup à faire dans ce domaine, mais nous sommes convaincus que nous avons accompli des progrès importants pour ce qui est d'améliorer les pratiques de surveillance.

Conclusion

Même si nous tenons actuellement un colloque national, je crois sincèrement que les efforts visant à harmoniser les programmes communautaires avec les activités des installations pour les FPPF devraient être déployés au niveau régional. Il incombe à chaque région d'offrir un continuum de programmes appropriés qui permet la gestion du risque pour le public tout en appliquant des programmes convenables sur le plan clinique.

Les tribunes nationales, comme celle-ci, devraient avoir comme principale priorité de relever et de partager les meilleures pratiques.

Exposés

Typologie des FPPF dans la collectivité

Résumé d'un exposé de
Larry Motiuk
Gestionnaire, Recherche correctionnelle, Service correctionnel du Canada

Savoir comment répondre pour le mieux aux besoins particuliers des femmes purgeant une peine fédérale (FPPF) n'est pas facile. Dans les années 1980, le SCC envisageait la recherche d'un point de vue générique et ne faisait guère de distinction entre les sexes; il adoptait plutôt une vue d'ensemble quant à la manière de répartir les services correctionnels. Le présent exposé vise à faire prendre conscience de la nature de la population des FPPF placées sous surveillance dans la collectivité et de la manière dont, en 1996, le SCC gère cette population.

Facteurs statiques et dynamique

Recherches antérieures

L'étude de 1995

En août 1995, on a constitué un échantillon de délinquantes afin d'appliquer l'Échelle d'évaluation du risque et des besoins dans la collectivité aux cas dont le SCC avait la charge à ce moment-là (voir le tableau 1). Il y a toujours eu beaucoup plus de délinquants que de délinquantes sous responsabilité fédérale, ce qui a nui aux recherches dans ce domaine, puisqu'il est très difficile de généraliser ou de tirer des conclusions lorsqu'on se base sur des échantillons de très petite taille. Un échantillon composé de 202 personnes est toutefois très acceptable.

Caractéristiques de la population

Facteurs démographiques

Il s'agit d'une variable importante en ce qui concerne la gestion et l'évaluation du risque.

La nature des infractions dont les délinquantes placées sous surveillance dans la collectivité ont été reconnues coupables constitue un facteur important pour la gestion des cas :

Nota : Le total des pourcentages n'est pas égal à 100 % parce que certaines délinquantes condamnées pour homicide ont également commis des infractions relatives aux drogues; il y a donc chevauchement.

Un autre facteur important est celui de la proportion exceptionnellement élevée de certaines catégories de délinquantes dans les différentes régions. On peut établir une typologie en fonction de la nature des infractions enregistrées dans les régions; cela permet de constater ce qui suit :

L'Échelle d'évaluation du risque et des besoins dans la collectivité permet de faire une répartition des besoins (voir le tableau 2). Les données sont assez récentes et sont basées sur l'ensemble de la population. Elles proviennent de quelque 600 surveillants de liberté conditionnelle des différentes régions du Canada et traduisent leur expérience collective et leur connaissance des cas dont ils se sont occupés.

La répartition révèle qu'il existe des besoins considérables sur les plans de l'emploi, de la gestion financière, des relations matrimoniales/familiales et de la stabilité comportementale/affective. On constate une différence significative entre les délinquants et les délinquantes en ce qui concerne la santé et la situation familiale. Signalons que les données sont asymétriques puisqu'elles incluent celles sur les femmes en liberté depuis 12 mois ou plus, qui constituent plus de 50 % de la population des délinquantes sous surveillance dans la collectivité. Il s'agit des femmes qui ont réussi leur réinsertion.

Un examen des besoins en fonction de la phase de la liberté sous condition permet de dégager des tendances intéressantes en ce qui concerne les FPPF (voir le tableau 3) :

L'autre constatation étonnante que l'on peut faire au sujet des FPPF sous surveillance dans la collectivité est que certaines de ces femmes, soit environ 20 % (voir le tableau 4), ne semblent avoir aucun besoin. Des recherches révèlent que ces délinquantes peuvent fonctionner aussi bien sinon mieux dans la collectivité, o๠elles font l'objet d'une intervention minimale et de services moins intensifs. On peut en fait créer chez elles un état de dépendance et les exposer à plus de risques en leur offrant des services plus intensifs.

Niveaux de risque et de besoins

Ces constatations ont d'importantes conséquences en ce qui concerne la prévision du risque. Des études nous apprennent que les variables statiques, comme les antécédents criminels, ont sans doute plus de validité prédictive que les besoins dans les premiers temps de la liberté sous condition. Cela s'explique assez simplement; la récidive, chez les FPPF, est ordinairement liée aux variables dynamiques.

Matrice intercorrélation

Ces résultats révèlent clairement que, de toutes les catégories de délinquantes, celles qui ont été condamnées pour vol qualifié présentent le plus de problèmes lorsqu'elles sont placées sous surveillance. D'après les études sur ce groupe, les interventions doivent viser les fréquentations de criminels; il faut rompre les relations avec ces derniers, réduire la dépendance à l'égard des substances intoxicantes et s'attaquer aux attitudes criminelles.

Analyse de régression

Cette analyse a permis de cerner les variables les plus importantes quant à la détermination du niveau de risque, de l'importance des besoins et de la fréquence des contacts (voir les tableaux 8 et 9) :

En ce qui concerne le niveau de risque, les variables suivantes sont celles qui entrent en jeu :

Ces variables expliquent une bonne part de la variance pour ce qui est de la détermination du risque basée sur les facteurs statiques chez les FPPF sous surveillance dans la collectivité.

En ce qui concerne le niveau de besoins, les variables qui entrent en jeu sont les suivantes :

C'est l'interaction entre le risque et les besoins qui permet de déterminer la fréquence des contacts. D'après les normes de surveillance, il faut voir au moins une fois par mois les délinquantes qui présentent un risque et des besoins faibles, au moins deux fois par mois celles qui présentent un risque faible et des besoins moyens et au moins une fois par semaine toutes les autres. Souvent, les femmes qui présentent un risque et des besoins élevés seront vues plus qu'une fois par semaine.

à€ partir des analyses de régression, nous avons cherché à déterminer les facteurs déterminant la fréquence des contacts avec les délinquantes sous surveillance dans la collectivité. Ces facteurs sont les suivants :

Cela démontre clairement la transformation qui s'est opérée au cours des cinq dernières années et le fait que les besoins, qui forment un sous-ensemble du risque global, constituent un facteur déterminant des programmes de surveillance dans la collectivité pour les délinquantes libérées sous condition.

Conclusion

Nous disposons manifestement de plus de renseignements que jamais au sujet des FPPF. Les données nous renseignent sur la nature du groupe en question, les régions o๠se trouvent les personnes qui le composent, les caractéristiques de ces dernières et les problèmes qu'elles connaissent dans la collectivité. Il reste encore beaucoup à faire. Il faut établir le niveau de risque et de besoins qui justifie une intervention axée sur des domaines précis, mais le véritable défi à relever consiste à élaborer les stratégies qui permettront de répondre à ces besoins.

Tableau 1
Application aux cas actuels (au 31 août 1995) de l'échelle d'évaluation du risque et des besoins dans la collectivité
Région : Hommes Femmes

Atlantique

776 (13,0)

26 (12,9)

Québec

1 897 (31,8)

20 (9,9)

Ontario

1 524 (25,5)

91 (45,1)

Prairies

1 029 (17,2)

47 (23,3)

Pacifique

741 (12,4)

18 (8,9)

5 967 (97,6)

202 (3,3)

Type de liberté sous condition:

Semi-liberté

804 (13,5)

32 (15,8)

Libération conditionnelle totale

3 750 (62,9)

152 (75,3)

Libération d'office

1 413 (23,7)

18 (8,9)

Phase :

0 - 6 mois

1 519 (25,5)

53 (26,2)

6 - 12 mois

1 715 (28,7)

64 (31,7)

12 mois ou plus

2 734 (45,8)

85 (42,1)

à‚ge :
< 30

1 434 (24,0)

44 (21,8)

30 - 50

3 622 (60,7)

125 (61,9)

50 +

912 (15,3)

33 (16,3)

Autochtones :

Non

5 456 (93,2)

176 (91,2)

Oui

397 (6,8)

17 (8,8)

Type d'infraction :

Homicide

941 (15,8)

44 (27,2)

De nature sexuelle

802 (13,4)

5 (2,5)

Vol qualifié

1 656 (27,8)

27 (13,4)

Relative aux drogues

1 781 (29,8)

64 (31,7)

Autre

1 471 (24,7)

59 (29,2)

Tableau 2
Répartition des besoins cernés
Hommes Femmes
Catégories de besoins :

Aptitudes scolaires/professionnelles

1 929 (36,6)

60 (34,3)

Emploi

2 334 (44,2)

76 (43,4)

Gestion financière

2 038 (32,6)

63 (35,8)

Relations matrimoniales/familiales

1 455 (27,7)

60 (34,3)

Fréquentations

1 482 (28,2)

50 (29,1)

Logement

592 (11,4)

27 (15,5)

Stabilité comportementale/affective

2 072 (39,4)

77 (43,8)

Consommation d'alcool

794 (15,1)

19 (10,9)

Consommation de drogues

837 (15,9)

18 (10,3)

Habileté mentale

255 (5,0)

8 (4,6)

Santé

896 (17,0)

41 (23,3)

Attitude générale

558 (10,6)

14 (8,1)

941 (15,8)

55 (27,2)

Tableau 3
Répartition des besoins cernés
Selon la phase de la liberté sous condition (délinquantes)
0 - 6 6 - 12 12+ p
Catégories de besoins :

Aptitudes scolaires/ professionnelles

39,1

48,2

20,6

**

Emploi

52,2

55,4

28,8

**

Gestion financière

52,3

40,4

21,9

**

Relations matrimoniales/familiales

34,8

48,2

23,3

*

Fréquentations

45,7

43,6

7,0

***

Logement

10,9

20,0

15,1

ns

Stabilité comportementale/affective

58,7

45,6

32,8

*

Consommation d'alcool

17,4

14,3

4,2

*

Consommation de drogues

19,6

12,5

2,8

*

Habileté mentale

4,4

3,6

5,6

ns

Santé

17,0

25,0

26,0

ns

Attitude générale

8,9

7,1

8,2

ns

Tableau 4
Nombre de besoins cernés
Nombre Hommes Femmes

0

1 059 (20,6)

32 (18,8)

1

830 (16,2)

26 (15,3)

2

756 (14,7)

33 (19,4)

3

681 (13,2)

20 (11,8)

4

502 (9,8)

16 (9,4)

5

432 (8,4)

16 (9,4)

6

336 (6,5)

10 (5,9)

7

246 (4,8)

6 (3,5)

8

165 (3,2)

7 (4,1)

9

89 (1,7)

1 (0,6)

10

32 (0,6)

3 (1,8)

11

9 (0,2)

--

12

3 (0,1)

--

Tableau 5
Niveaux de risque/de besoins
Niveau Hommes Femmes

FAIBLE-FAIBLE

2 315 (38,8)

85 (42,1)

FAIBLE-MOYEN

1 423 (23,8)

55 (27,2)

FAIBLE-ÉLEVÉ

133 (2,2)

11 (5,5)

MOYEN-FAIBLE

75 (1,3)

3 (1,5)

MOYEN-MOYEN

336 (5,6)

16 (7,9)

MOYEN-ÉLEVÉ

159 (2,6)

3 (1,5)

ÉLEVÉ-FAIBLE

68 (1,1)

1 (0,5)

ÉLEVÉ-MOYEN

500 (8,4)

11 (5,5)

ÉLEVÉ-ÉLEVÉ

959 (16,1)

17 (8,4)

Tableau 6
Niveaux de risque/de besoins
Selon la phase (délinquantes)
Niveau 0 - 6 6 - 12 12+

FAIBLE-FAIBLE

20,8

20,3

71,8

FAIBLEMOYEN

34,0

37,5

15,3

FAIBLE-ÉLEVÉ

5,7

4,7

5,9

MOYEN-FAIBLE

1,9

1,6

1,2

MOYEN-MOYEN

13,2

10,9

2,4

MOYEN-ÉLEVÉ

3,8

1,6

0,0

ÉLEVÉ-FAIBLE

1,9

0,0

0,0

ÉLEVÉ-MOYEN

3,8

9,4

3,5

ÉLEVÉ-ÉLEVÉ

15,1

14,1

0,0

Tableau 7
Intercorrélations
Homicide Sex. Vol qual. Drogues Divers
M F M F + F M F M F

Niveau de risque

-

-

+

0

+

+

-

0

+

0

Niveau de besoins

-

-

+

0

+

+

-

0

+

0

Niveau de risque/ de besoins

-

-

+

0

+

+

-

0

+

0

Aptitudes scolaires/ professionnelles

-

0

-

0

+

0

0

0

+

0

Emploi

-

0

-

0

+

0

0

0

+

0

Gestion financière

-

-

-

0

+

0

+

0

+

0

Relations matrimoniales/ familiales

-

0

+

0

+

+

-

0

0

0

Fréquentations

-

-

-

0

+

+

+

0

+

0

Logement

-

-

-

0

+

+

0

0

+

0

Stabilité comporte-mentale / affective

-

0

+

0

+

+

-

-

0

0

Consommation d'alcool

-

0

-

0

+

+

-

0

+

0

Consommation de drogues

-

-

-

0

+

0

+

0

0

0

Habileté mentale

0

0

0

0

0

0

-

0

0

0

Santé

+

0

+

0

+

0

-

0

-

0

Attitude générale

-

-

0

0

+

0

0

+

0

Tableau 8
Analyses de régression
Hommes Femmes

Niveau de risque :

1. Phase (début)

1. Phase (début)

2. Discrétionnaire (non)

2. à‚ge (plus jeune)

3. à‚ge (plus jeune)

3. Discrétionnaire (non)

4. Vol qualifié

4. Infraction relative aux drogues

5. Autochtone

6. Délinquant sexuel

Niveau de besoins :

1. Phase (début)

1. Stabilité comportementale/ affective

2. Stabilité comportementale/ affective

2. Emploi

3. Aptitudes scolaires/ professionnelles

3. Fréquentations

4. Discrétionnaire (non)

4. Phase (début)

5. Emploi

5. Habileté mentale

6. Fréquentations

6. Homicide

7. Relations matrimoniales/ familiales

7. Infraction relative aux drogues

8. Consommation d'alcool

9. Infraction de nature sexuelle

10. Gestion financière

11. Habileté mentale

12. à‚ge (plus jeune)

13. Autochtone

14. Consommation de drogues

15. Vol qualifié

16. Attitude générale

Tableau 9
Analyses de régression (suite)
fréquence des contacts :
Hommes Femmes

1. Niveau de besoins

1. Niveau de besoins

2. Niveau de risque)

2. Niveau de risque

3. Phase (début))

3. Consommation de drogues

4. Emploi

4. à‚ge (plus jeune)

5. Consommation d'alcool

5. Autres infractions

6. à‚ge (plus jeune)

7. Stabilité comportementale/ affective

Prédicteurs du risque chez les femmes Purgeant une peine fédérale

Résumé d'un exposé présenté par
Kelley Blanchette
candidate au doctorat, Université Carleton/
Recherche et développement correctionnels,
Service correctionnel du Canada

Presque toutes les recherches menées sur la population délinquante portent sur les hommes. Nos connaissances sont encore très limitées pour ce qui concerne les femmes. Cette ignorance se constate surtout dans le domaine de l'évaluation du risque.

La présente étude visait les objectifs suivants :

Les hypothèses sur lesquelles cette étude est basée ont été établies après un examen exhaustif des recherches.

Renseignements généraux au sujet de l'échantillon

Sources d'information

Statistiques descriptives

Antécédents criminels

Troubles mentaux

Les troubles mentaux inclus dans cette étude étaient les suivants :

Variables liées aux résultats postlibératoires

Quatre mesures ont été utilisées pour examiner la récidive :

Corrélation partielle

La corrélation est une mesure de la relation entre deux choses, dont la valeur peut varier entre -1 et +1. Plus la relation se trouve proche de l'une ou l'autre des extrémités du continuum, plus elle est significative, c'est-à -dire plus elle est forte. Une corrélation négative signifie qu'à l'augmentation d'une des variables correspond la diminution de l'autre. Une corrélation positive signifie que les variables varient dans le même sens. Une corrélation partielle élimine une part de la variation qui peut être attribuable à un autre facteur.

Variables liées aux antécédents criminels

Les variables liées aux antécédents criminels produisent des résultats plus significatifs, autrement dit, elles permettent de prévoir la récidive plus efficacement que les variables liées aux antécédents personnels.

Relation entre les diagnostics et les résultats postlibératoires

L'étude avait notamment pour objectifs de déterminer si les troubles mentaux permettent de prévoir les résultats postlibératoires et de mesurer la valeur prédictive de cette variable par rapport aux antécédents criminels et aux antécédents personnels. Comme on pouvait s'y attendre, parmi les diagnostics, ceux de la personnalité antisociale et de la dépendance à l'égard de l'alcool et des drogues étaient les plus fortement liés à une réincarcération pour une raison quelconque.

Analyse de régression hiérarchique

Une analyse de régression hiérarchique a été effectuée pour voir si 11 variables étaient prédictives de la récidive et pour déterminer leur importance relative. Il s'agissait d'une série de variables liées à la santé mentale, aux antécédents personnels et aux antécédents criminels, à savoir :

Résultats de l'analyse de régression hiérarchique

Variables permettant de prévoir la réincarcération
Variables permettant de prévoir une révocation pour manquement aux conditions de la liberté
Variables permettant de prévoir des condamnations pour de nouvelles infractions et de nouvelles infractions avec violence

Conclusion

Ces résultats contribueront à dissiper le mythe selon lequel les délinquantes chez qui l'on a diagnostiqué un trouble mental grave présentent un plus grand risque pour la société au moment de leur mise en liberté.

La pratique suivie au cours des dernières décennies, qui a consisté à effectuer des recherches sur les délinquants du sexe masculin pour ensuite appliquer les résultats aux délinquantes, est tout à fait inacceptable. Il faut poursuivre les recherches sur les femmes incarcérées. Néanmoins, il y a lieu de noter que, dans la présente étude, on a constaté que les prédicteurs du risque les plus généralement acceptés pour les hommes s'appliquaient également aux délinquantes sous responsabilité fédérale de l'échantillon.

Échantillon

Répartition en pourcentage des caractéristiques démographiques et des antécédents d'infractions aux lois fédérales : représentativité de l'échantillon.

Note. : a L'information pour la variable « race » manquait dans trois cas de sorte que les pourcentages sont basés sur un échantillon de 73 personnes.
b L'information pour la variable « état matrimonial » manquait dans deux cas de sorte que les pourcentages sont basés sur un échantillon de 74 personnes.

Variable Échantillon
(N = 76)
Population
(N = 152)

à‚ge moyen (années)

32,9 (ET 8,2)

33.6 (ET 8,9)

% (n /76)

% (n / N )

Race

Blanche

74,0 (54) a

74,3 (113/152)

Autochtone

13,7 (10)

9,8 (15)

Noire

4,1 (3)

7,2 (11)

Autre

8,2 (6)

7,8 (13)

État matrimonial

Célibataire

39,2 (29) b

55,2 (84/150)

Mariée / union de fait

37,9 (28)

28,2 (43)

Sép. / div. / veuve

23,0 (17)

14,9 (23)

Peine globale

< 3 ans

15,8 (12)

21,6 (33/152)

3 < 6 ans

30,2 (23)

30,2 (46)

6 < 10 ans

15,8 (12)

15,0 (23)

10 < 20 ans

10,5 (8)

8,4 (13)

à€ perpétuité

27,6 (21)

24,3 (37)

Nbre de peines antérieures sous responsabilité fédérale

Aucune

82,9 (63)

80,2 (144/152)

Une

13,2 (10)

13,8 (24)

Deux ou plus

3,9 (3)

5,7 (12)

Moyennes et répartition en pourcentage des variables liées aux antécédents personnels
Variable M (ET)

Niveau de scolarité (année)

10,0 (2,5)

Période d'emploi la plus longue (en mois)

28,8 (34,2)

% (n / N )

A vécu avec ses parents jusqu'à l'âge de 16 ans

50,0 (29 / 58)

Victime de mauvais traitements dans l'enfance

61,2 (41 / 67)

Fournisseur de soins ayant des problèmes d'alcool ou de drogue

50,9 (28 / 55)

Fournisseur de soins ayant des problèmes psychiatriques

18,6 (8 / 43)

Fournisseur de soins ayant des antécédents criminels

22,9 (11 / 48)

Vivait seule au moment de l'infraction

30,9 (21 / 68)

Mariée au moment de l'infraction

37,9 (28 / 74)

Conjoint ayant un problème d'alcool ou de drogue

75,7 (28 / 37)

Conjoint ayant des antécédents criminels

74,4 (29 / 39)

Victime de violence à l'âge adulte

58,7 (27 / 46)

Travaillait au moment de l'infraction

26,6 (17 / 64)

Problèmes financiers dans l'année précédant l'infraction

60,0 (24 / 40)

Dépendance à l'égard de l'assistance sociale dans l'année précédant l'infraction

55,9 (33 / 59)

Moyennes et répartition en pourcentage des variables liées aux antécédents criminels

Note a N = 59; b N = 52.

Variable M (ET)

à‚ge à l'admission (années)

30,7 (8,1)

à‚ge au moment de l'enquête (années)

32,9 (8,2)

à‚ge à la première condamnation pour infraction sans violence (années)

21,6 (5,9)

à‚ge à la première condamnation pour infraction avec violence (années)

25,9 (8,1)

Nombre de condamnations antérieures

11,4 (14,0)

Peine globale (en mois)

65,3 (40,5)

% (n / 76)

Condamnations antérieures pour infraction sans violence

64,5 (49)

Condamnations antérieures pour infraction avec violence

30,3 (23)

Peine antérieure sous responsabilité provinciale

55,3 (42)

Peine antérieure sous responsabilité fédérale

17,1 (13)

Incarcération antérieure

56,6 (43)

Infraction à l'origine de la peine actuelle

Homicide

47,4 (36)

Vol qualifié

21,1 (16)

Autre infraction avec violence

9,2 (7)

Infraction relative aux drogues

11,8 (9)

Fraude / infraction contre les biens

9,2 (7)

Autre infraction sans violence

1,3 (1)

Infraction avec violence à l'origine de la peine actuelle

80,3 (61)

Consommation d'alcool avant l'infraction à l'origine de la peine actuelle

40,7 (24)

Consommation de drogue avant l'infraction à l'origine de la peine actuelle

42,3 (22)

Répartition en pourcentage des troubles d'après le DIS / DSM selon des critères stricts
Trouble % (n / 76)

Tout trouble mental grave

17,1 (13)

Dépression grave

32,9 (25)

Trouble d'angoisse généralisée

19,7 (15)

Dysfonctionnement psychosexuel

34,2 (26)

Personnalité antisociale

36,8 (28)

Consommation d'alcool / dépendance à l'égard de l'alcool

63,2 (48)

Consommation de drogues / dépendance à l'égard des drogues

50,0 (38)

Répartition en pourcentage des variables des résultats postlibératoires
Variable % (n / 66)

Réincarcération pour toute raison

59,1 (39)

Révocation pour manquement aux conditions de la libération

43,9 (29)

Toute nouvelle condamnation

43,9 (29)

Nouvelle condamnation pour infraction avec violence

16,7 (11)

Corrélations partielles entre les antécédents personnels et les résultats postlibératoires

Note. * p <0,05; ** p <0,01.

Variable Réincarcé- ration pour toute raison Révocation : manquement aux conditions Toute nouvelle condamnation Nouvelle condamnation pour infraction avec violence

A vécu avec ses parents jusqu'à l'âge de 16 ans

-0,18

-0,24

-0,09

-0,09

Victime de violence dans l'enfance

-0,01

-0,07

-0,16

0,00

Fournisseur de soins ayant des problèmes d'alcool ou de drogue

0,28*

0,21

0,11

-0,04

Fournisseur de soins ayant des problèmes psychiatriques

-0,25

-0,16

-0,30

-0,13

Fournisseur de soins ayant des antécédents criminels

-0,11

-0,25

-0,04

0,19

Vivait seule au moment de l'infraction

0,03

-0,12

-0,09

0,13

Mariée au moment de l'infraction

0,10

-0,11

-0,10

-0,04

Conjoint ayant un problème d'alcool ou de drogue

0,23

0,15

-0,03

-0,09

Conjoint ayant des antécédents criminels

0,11

0,10

0,7

0,12

Victime de violence à l'âge adulte

0,00

-0,15

-0,24

0,04

Niveau de scolarité

-0,22

-0,37**

0,00

0,11

Travaillait au moment de l'infraction

-0,10

-0,09

-0,12

-0,06

Problèmes financiers dans l'année précédant l'infraction

0,34*

-0,03

0,41*

0,00

Dépendance à l'égard de l'assistance sociale dans l'année précédant l'infraction

0,12

0,16

-0,02

0,05

Corrélations partielles entre les antécédents criminels et les résultats postlibératoires

Note. * p <.0,05; ** p <0,01; **** p <0,0001.

Variable Réin- carcération pour toute raison Révocation : manquement aux conditions Toute nouvelle condamnation Nouvelle condamnation pour infraction avec violence

à‚ge à l'admission

-0,24

-0,06

-0,18

-0,20

à‚ge au moment de l'enquête

-0,25*

-0,06

-0,19

-0,20

à‚ge à la première infraction sans violence

-0,08

0,03

-0,07

-0,11

à‚ge à la première infraction avec violence

-0,30*

-0,20

-0,14

-0,19

Nombre d'infractions antérieures

0,27*

0,05

0,27*

0,06

Infractions antérieures sans violence

0,24

0,02

0,25*

0,06

Infractions antérieures avec violence

0,18

0,17

0,15

0,02

Incarcération sous responsabilité provinciale

0,56****

0,14

0,30*

0,18

Incarcération sous responsabilité fédérale

0,20

0,09

0,27*

0,05

Incarcération antérieure

0,58****

0,18

0,33**

0,16

Infraction avec violence à l'origine de la peine

-0,19

-0,02

-0,28*

0,15

Consommation d'alcool avant l'infraction à l'origine de la peine

0,20

-,18

-0,02

-0,18

Consommation de drogue avant l'infraction à l'origine de la peine

-0,04

-0,03

0,11

-0,11

Corrélations partielles entre les diagnostics d'après le DIS / DSM et les résultats postlibératoires

Note. * p <0,05.

Variable Réincarcé- ration pour toute raison Révocation : manquement aux conditions Toute nouvelle condamnation Nouvelle condamnation pour infraction avec violence

Tout trouble mental grave

0,13

0,16

0,02

-0,08

Dépression grave

0,14

0,11

0,05

0,00

Angoisse généralisée

-0,18

-0,10

0,06

-0,11

Dysfonctionnement psychosexuel

-0,31*

-0,21

-0,11

0,11

Personnalité antisociale

0,27*

0,13

0,06

0,08

Consommation d'alcool / dépendance à l'égard de l'alcool

0,31*

0,24

0,13

0,01

Consommation de drogues / dépendance à l'égard des drogues

0,30*

0,08

0,23

0,17

Analyses de régression hiérarchique pour les variables prédictives
des résultats postlibératoires

Variables permettant de prévoir la réincarcération pour toute raison (N = 66) :

Note. R2 = 0,43 pour l'étape 1;
R2 = 0,52 pour l'étape 2; * p < 0,05.

Variable Β ET Î’ b

Étape 1

Incarcération antérieure

0,65

0,09

0,66

Étape 2

Incarcération antérieure

0,58

0,09

0,58

Consommation de drogue / d'alcool avant l'infraction

0,34

0,10

0,31

Variables permettant de prévoir la révocation pour manquement aux conditions (N = 66) :

Note. R2 = 0,22 pour l'étape 1;
R2 = 0,34 pour l'étape 2; * p < 0,05.

Variable Β ET Î’ b

Étape 1

Consommation de drogue / d'alcool avant l'infraction

0,52

0,12

0,47

Étape 2

Consommation de drogue / d'alcool avant l'infraction

0,36

0,11

0,38

Incarcération antérieure

0,43

0,12

0,08

Variables permettant de prévoir une nouvelle condamnation (N = 66) :

Note. R2 = .26 pour l'étape 1; * p < .05.

Variable Β ET Î’ b

Étape 1

Incarcération antérieure

0,52

0,11

0,51

Variables permettant de prévoir une condamnation pour une nouvelle infraction avec violence (N = 66) :

Note. R2 = 0,09 pour l'étape 1; * p < 0,05.

Variable Β ET Β b

Étape 1

Incarcération antérieure

0,23

0,09

0,30

Femmes purgeant une peine fédérale en liberté sous condition :
sondage auprès des responsables de la surveillance communautaire

Résumé d'un exposé donné par
Moira Law
Candidate au doctorat, Université Carleton

Voici les principaux résultats du sondage mentionné en rubrique. Pour connaître la répartition par région, veuillez consulter le sondage, et pour obtenir plus de renseignements, référez-vous aux numéros de page pertinente indiqués entre parenthèses.

Le rapport intitulé La création de choix a mis en lumière le besoin de meilleures options et de programmes améliorés pour les femmes purgeant une peine fédérale (FPPF) libérées sous condition.

Le sondage avait pour but de répondre aux questions ci-dessous et de contribuer à la mise au point d'une stratégie concernant la libération.

Qui a répondu au sondage?

Sur toutes les FPPF relevant du système de justice pénale, 49 p. 100 sont sous surveillance communautaire.

Les questionnaires ont été envoyés dans tous les bureaux de libération conditionnelle des cinq régions aux surveillants chargés de la surveillance directe des FPPF et aux agents qui ont des contacts avec elles.

Le sondage, qui s'est déroulé sur une courte période (entre juin et août 1995) a permis de recueillir des données sur les questions suivantes :

Taux de réponse (p. 1)

On a obtenu un taux de réponse de 33 p. 100, ce qui est satisfaisant étant donné le peu de temps qui a été consacré au sondage. Les régions du Québec et du Pacifique ont cependant enregistré un taux de réponse inférieur, ce qui est principalement attribuable au fait que le SCC a conclu des accords d'échange de services avec les provinces dans le cadre desquels ces dernières assument la surveillance des FPPF; le SCC n'avait donc pas accès à l'information requise. Le taux de réponse de ces régions se situait entre 18 et 20 p. 100. Aussi, pouvons-nous appliquer - avec prudence - à ces régions les résultats du sondage de l'ensemble du Canada.

Données démographiques (p. 5 et suivantes)

Qui est la FPPF type dans la collectivité? Il existe des différences individuelles et une gamme de caractéristiques, mais voici un portrait global :

Garde d'enfants (p. 9 et suivante)

Les questions relatives à la garde d'enfants ne visaient pas à déterminer combien d'enfants avaient les femmes en libération dans la collectivité, mais plutôt les responsabilités qu'elles assumaient à cet égard.

Données sur les FPPF étant les premières responsables de la garde d'enfants -- Données démographiques
(p. 11)

Infraction répertoriée (p. 6)

L'échantillon comptait 58 p. 100 de femmes libérées qui avaient commis des infractions de violence (meurtre au deuxième degré, homicide involontaire, vol qualifié, voies de fait, tentative de meurtre, meurtre non passible de la peine de mort, infraction sexuelle et meurtre au premier degré). Cette proportion semble particulièrement élevée, mais elle est comparable à celle de la population globale de FPPF : 52 p. 100 de toutes les FPPF mises en liberté ont commis une infraction de violence.

Données concernant la surveillance

Nombre de rencontres avec le surveillant (p. 31)

Niveau de risque (pp. 24-26)

On a demandé aux surveillants de déterminer, d'après une échelle subjective (c'est-à -dire que leur réponse n'était pas fondée sur des critères d'évaluation du risque objectifs), le niveau de risque global que présentait leur cliente pour la collectivité :

L'évaluation subjective étaient basée sur les critères suivants :

L'aspect positif des données concernant la surveillance, c'est que les femmes présentant le plus grand risque recevaient le plus d'attention des surveillants. Ces derniers ne leur rendaient pas nécessairement plus de visites, mais ils passaient davantage de temps avec elles et leur offraient leurs services de façon plus intensive.

Évaluation des besoins (p. 27)

Les surveillants n'ont fait qu'une évaluation subjective.

En général, une fois que les sujets préoccupants sont réglés (p. ex. toxicomanie), il est possible de traiter les questions secondaires et de diminuer le niveau de besoin.

Programmes (pp. 35-56)

Les données sur les programmes ont été classées d'après les catégories suivantes : services en résidence, compétences liées à la réintégration sociale, counselling, études et formation professionnelle, aide en matière de gestion financière, toxicomanie et violence (auteur d'actes de violence ou victimes de violence) :

On peut donc conclure qu'il existe des programmes communautaires pour certains des besoins déterminés. à€ noter aussi la proportion de FPPF qui participent à ces programmes comme condition de leur mise en liberté par comparaison à celles qui y prennent part volontairement.

Programmes éventuels (p. 55)

On a aussi demandé aux surveillants quels seraient, selon eux, les programmes éventuels les plus importants pour leurs clientes. La liste ci-dessous établie à partir des commentaires des surveillants ne reflète pas nécessairement des lacunes, mais souligne plutôt les programmes qui, d'après l'expérience et les connaissances des surveillants, seront nécessaires dans l'avenir :

Il importe de distinguer entre les besoins relatifs à des facteurs criminogènes et les autres besoins. Il ne faut pas qu'il y ait de coupure entre les programmes du SCC et ce qui existe déjà dans la collectivité.

Besoin de programmes par région

On note des différences significatives entre les régions pour ce qui est des programmes demandés.

Fait intéressant, ces données correspondent à l'utilisation réelle des programmes (voir l'annexe B pour les différences entre les régions).

Les FPPF autochtones (pp. 64-74)

Il existe des différences notables du point de vue statistique entre les FPPF autochtones et l'échantillon global. Sur les 126 FPPF de l'échantillon, 16 étaient Autochtones.

Pistes de travaux de recherche (p. 75)

Les femmes qui purgent une peine fédérale et les collectivités : une relation à rétablir

Résumé d'un exposé présenté par
Lorraine Berzins
Conseil des églises pour la justice et la criminologie

Nota : Un exemplaire du document de travail du Conseil des églises pour la justice et la criminologie intitulé Les femmes qui purgent une peine fédérale et les collectivités : Une relation à rétablir, a été remis aux participants avant la tenue de l'atelier.

Initiatives communautaires de la société Elizabeth Fry

Résumé de l'exposé présenté par
Kim Pate
Directrice générale
Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry

Initiatives communautaires pavillon de ressourcement Okimaw Oscci

Résumé de l'exposé présenté par
Sharon McIvor
Comité consultatif autochtone

Questions clés concernant l'établissement
d'un cadre stratégique communautaire: Synopsis

Comme il a été précisé à la section « Déroulement des délibérations », la présente section constitue un synopsis des questions soulevées dans les groupes de discussion.

Typologie des FPPF

  1. motifs qui poussent les femmes à commettre une infraction - questions contextuelles;
  2. possibilité de former des sous-groupes pour le groupe des homicides et le groupe des femmes qui commettent des vols à main armée. Pour ce faire, il faudrait continuer de mettre l'accent sur la gestion des cas individuels.

Maisons de transition

Les maisons de transition ont encore un rôle à jouer.

Soins aux enfants

Emploi

Délinquants autochtones

Bénévoles

Cercle de guérison (Conseil des églises pour la justice et la criminologie)

Conditions supplémentaires imposées par la Commission nationale des libérations conditionnelles

Liens avec la collectivité d'origine

Surveillance électronique

Questions générales

Répercussions des questions clés aux niveaux
régional, autochtone et national

Prairies

Pacifique

Ontario

Québec

Atlantique

Comité consultatif autochtone

Représentants nationaux

Annexe A

Sujets de discussion : gestion du risque

Atelier sur la mise au point d'une stratégie communautaire à l'intention des femmes purgeant une peine fédérale (FPPF)

le 5 mars 1996, p.m.

Les sujets de discussion suivants ont été compilés à partir des questions soulevées au sein du SCC et par des organismes de l'extérieur.

  1. Catégories de FPPF
    1. Quelle est votre expérience opérationnelle des catégories établies?
    2. Avez-vous les ressources communautaires nécessaires pour gérer le groupe à risque élevé?
    3. La surveillance exercée dans le cas des FPPF peut-elle différer de celle exercée dans le cas de leurs homologues de sexe masculin, compte tenu de leur nombre peu élevé et du risque plus faible qu'elles représentent?
    4. Comment le SCC devrait-il répondre aux besoins des différentes catégories établies?
  2. Ressources communautaires en santé mentale pour les FPPF
    1. Quelles sont les ressources communautaires disponibles pour les FPPF? D'après les résultats de l'enquête communautaire de 1995 sur les FPPF mises en liberté, un grand nombre de FPPF ont recours à des services de counselling psychologique. Ces services sont-ils nécessaires ou appropriés, ou les FPPF y ont-elles recours en raison de l'absence de programmes ou de traitement de groupe dans la collectivité et du fait qu'elles sont peu nombreuses et généralement très disséminées?
    2. Comment peut-on assurer aux FPPF le meilleur accès possible aux ressources communautaires disponibles en santé mentale? (p. ex. au Centre correctionnel pour femmes de Burnaby, une travailleuse sociale se rend à l'établissement et participe à la planification de la mise en liberté des détenues - ce modèle peut-il être adopté à l'échelle du SCC?)
    3. Comment pouvons-nous veiller à ce que le lien entre la santé mentale et le risque soit bien compris et pris en considération par les agents responsables de la surveillance?
  3. Maisons de transition
    1. Les maisons de transition sont-elles encore nécessaires, compte tenu du modèle de logement semi-autonome retenu pour les nouveaux établissements? S'agit-il des modalités de transition les plus efficaces pour les FPPF, ou le SCC pourrait-il mettre à l'essai d'autres modalités de transition, comme payer le loyer durant 2 ou 3 mois pour les FPPF qui ont besoin d'une aide à ce chapitre?
    2. Le recours éventuel à des maisons de transition pour les FPPF aurait-il des répercussions sur la sélection, la formation, la dotation et la gestion opérationnelle (p. ex. équilibre entre le soutien et la surveillance) du personnel de l'établissement?
  4. Soutien à l'éducation et à l'emploi
    1. La prestation de soins par les FPPF à des enfants d'âge préscolaire doit-elle être considérée comme un emploi?
    2. Quels sont les moyens à prendre pour améliorer l'employabilité des FPPF?
    3. Quel soutien, tant pratique que moral, doit-on offrir aux FPPF pour les aider à accéder au marché du travail ou à le réintégrer? Qui est le mieux placé pour offrir ce soutien? Les bénévoles pourraient-ils intervenir à ce chapitre?
    4. Quel est le rôle et la valeur du bénévolat pour les FPPF mises en liberté? Le bénévolat est-il un moyen pour elles d'éviter de se chercher un emploi ou, au contraire, un moyen de faire face à la réalité du travail? Avantages et inconvénients - le bénévolat est-il plus approprié pour certains groupes particuliers de FPPF?

Annexe B

Sujets de discussion : répondre aux besoins et renforcer le succès

Atelier sur la mise au point d'une stratégie communautaire à l'intention des femmes purgeant une peine fédérale (FPPF) le 6 mars 1996, p.m.

Les sujets de discussion suivants ont été regroupés à partir des questions soulevées au sein du SCC et par des organismes de l'extérieur.

  1. FPPF - Toxicomanies
    1. Compte tenu des conclusions de l'étude de K. Blanchette, faudrait-il imposer des conditions spéciales à toutes les FPPF qui ont un problème de toxicomanie, ou restreindre cette mesure aux cas o๠un lien causal a été établi entre la toxicomanie et la récidive? Dans les cas o๠aucun lien causal n'a été établi, ne faudrait-il pas éviter de suspendre ou de révoquer la mise en liberté automatiquement?
    2. Il existe maintenant un nouveau programme de traitement des toxicomanies à l'intention des FPPF. Comment pouvons-nous assurer, dans la collectivité, un suivi approprié, fondé sur le programme offert en établissement, à des fins de prévention de la rechute? Quels sont les programmes, les ressources et les traitements disponibles dans la collectivité?
  2. Réseau des intervenants communautaires (document préparé par le Conseil des églises pour la justice et la criminologie)
    1. Le SCC devrait-il mettre ce modèle à l'essai?
    2. Quels sont ses avantages?
    3. La participation des FPPF serait-elle volontaire?
    4. O๠le centre responsable de coordonner la mise sur pied d'un cercle de soutien devrait-il être situé - au SCC ou dans la collectivité?
  3. Maintenir un lien avec la collectivité d'origine
    1. Un grand nombre des FPPF sont incarcérées dans des établissements qui se trouvent près de leur collectivité d'origine. Comment les FPPF qui viennent d'autres secteurs de la région ou de la province peuvent-elles maintenir un lien avec leur collectivité d'origine?
    2. Quel est, ou quel devrait être, le rôle de l'agent de liberté conditionnelle pour ce qui est de maintenir ou de favoriser ces liens?
    3. Comment le SCC pourrait-il assurer aux FPPF le meilleur accès possible aux services et aux réseaux (bénévoles et personnel) des organismes de l'extérieur à ce chapitre?
  4. Organismes de l'extérieur
    1. La plupart des FPPF présentent un faible risque de récidive, et l'on enregistre peu d'incidents notoires impliquant des FPPF dans la collectivité. L'Enquête de 1995 sur les femmes mises en liberté indique qu'un nombre restreint de femmes font l'objet d'une surveillance par des organismes de l'extérieur. Cette tendance reflète-t-elle l'intérêt des organismes de l'extérieur à assurer un rôle de soutien plutôt qu'un rôle de surveillance? Le recours à des organismes de l'extérieur pour assurer la surveillance représente-t-il l'utilisation la plus efficace de ces ressources, ou ne conviendrait-il pas davantage que le SCC assure la surveillance, et les organismes de l'extérieur, le soutien? Comment procéder dans les régions éloignées?
    2. Comment assurer aux FPPF autochtones mises en liberté l'accès aux services de soutien offerts par les personnes et les collectivités autochtones?
    3. Pourrait-on recourir davantage au bénévolat pour la prestation des services de soutien?
  5. Réintégration de la famille
    1. Un programme mère-enfants sera mis en place dans les établissements régionaux; un certain nombre de FPPF mises en liberté participeront à ce programme à temps plein, à temps partiel ou occasionnellement. Quelles sont les répercussions, tant sur la planification de la mise en liberté que sur la mise en liberté elle-même?
    2. Certaines des FPPF n'ayant pas participé au programme voudront peut-être réintégrer leur famille une fois mises en liberté. Des études ont démontré que la réintégration de la famille exerce une influence majeure sur la disposition des FPPF à vivre en tant que citoyennes respectueuses des lois. Quel devrait être le rôle des ressources communautaires du SCC quant à l'aide et au soutien à assurer aux FPPF à ce chapitre?
    3. Comment l'enquête communautaire pourrait-elle être utilisée en l'occurrence?

Annexe C

Version détaillée des discussions en groupe

Gestion des risque

Typologies des collectivités

Expérience opérationnelle en matière de typologies
Comment le SCC devrait-il réagir face aux typologies des FPPF?
La supervision des FPPF peut-elle, étant donné leur petit nombre, être différente de celle des HPPF?
Besoins du groupe à risques élevés et disponibilité des ressources

Santé mentale

Questions reliées aux FPPF et à la santé mentale
Ressources mises à la disposition des FPPF dans la collectivité
Ressources nécessaires et suggestions
Comment les FPPF peuvent-elles le mieux profiter des ressources en santé mentale disponibles dans la collectivité?
Comment nous assurer que les agents de surveillance comprennent bien le lien entre santé mentale et risque et en tiennent compte?

Maisons de transition

Les maisons de transition ont-elles un rôle à jouer pour les FPPF?
Maisons de transition disponibles
Suggestions en matière de maisons de transition
Solutions de rechange à la réincarcération des délinquantes qui manquent à leurs conditions de libration
Surveillance électronique

Soutien en matière d'études et d'emploi

Pré-requis pour améliorer l'employabilité des FPPF
Ressources en matière d'emploi
Les soins aux enfants
Soutien pour aider les FPPF à entrer sur le marché du travail
Recours aux bénévoles en établissement
FPPF bénévoles - avantages
FPPF bénévoles - inconvénients
Programmes destinés aux FPPF

Répondre aux besoins et renforcer les succès

Toxicomanie
Questions relatives aux conditions supplémentaires imposées aux FPPF qui ont un problème de toxicomanie
Est-il possible d'appliquer des solutions de rechange à la réincarcération des délinquantes qui manquent à leurs conditions de libération?
Appliquer un modèle de prévention des rechutes dans la collectivité
Questions relatives à la formation
Apport et soutien de la collectivité
Enseignements des Autochtones pouvant servir de modèle à la prévention des rechutes
Questions relatives aux programmes de prévention de la toxicomanie actuellement offerts
Problèmes reliés à la suspension et suggestions
Réseau de groupes de défense des intérêts de la collectivité
Le SCC devrait-il piloter ce modèle?
Problèmes concernant ce modèle
Avantages du modèle
Désavantages du modèle
Comment le processus serait-il entrepris?
Est-ce que les FPPF y participeraient volontairement?
Qui devrait avoir la responsabilité de coordonner l'établissement d'un cercle?
Conserver les liens avec la collectivité d'origine
Comment peut-on favoriser l'établissement de liens avec les collectivités des FPPF (c'est-à -dire celles qui ne sont pas près de l'établissement)?
Personne chargée de faire la liaison
Rôle du SCC
Recours aux bénévoles
Participation de la Société Elizabeth Fry
Rôle de l'agente de liberté conditionnelle dans le maintien des liens
Organismes Externes
Rôle de soutien et de supervision des organismes externes
Est-ce que la supervision est le moyen le plus efficace d'utiliser les organismes externes ou si le SCC devrait assurer la supervision et les organismes externes, le soutien?
Et qu'advient-il des régions éloignées?
Autres questions relatives à la supervision
Peut-on obtenir l'appui des collectivités autochtones et des particuliers pour les FPPF qui sont mises en liberté?
Réintégration des familles
Conséquences de la mise en oeuvre du programme mère-enfant dans la planification de la mise en liberté
Perspective de la collectivité
Perspective du SCC et de l'établissement
Perspective des FPPF
Plans de libération conditionnelle
Rôle du SCC pour faciliter et appuyer la réunification des FPPF avec leurs enfants
L'évaluation de la collectivité devrait-elle être utilisée pour répondre à ce besoin?

Annexe D

Participant(e)s (47)

Atelier national sur la mise au point d'une stratégie communautaire à l'intention des femmes purgeant une peine fédérale 5-7 mars 1996, Toronto

SCC, Administration centrale:

Kelley Blanchette, Université Carleton /Recherche correctionnelle

Moira Law, Université Carleton

Gerry Minard, Services correctionnels communautaires

Larry Motiuk, Recherche correctionnelle

Cara Spencer, Programme des femmes purgeant une peine fédérale

Pierre St-Onge, Services correctionnels communautaires

Arden Thurber, Recherche et développement correctionnels

Hilda Vanneste, Programme des femmes purgeant une peine fédérale

Pacifique:

Debbie Hawboldt, Centre correctionnel pour femmes de Burnaby

Judith Lawrence, AR, Pacifique

Ingrid Leonhard, Bureau de libération conditionnelle de Vancouver Nord

Mary Louie, Aînée autochtone

Québec:

Danielle Brouard, Bureau sectoriel de Québec

Sylvie Brunet-Lusignan, Bureau de district du Montréal-métropolitain

Anne-Marie Chartrand, Établissement de Joliette

Ruth Gagnon, Société Elizabeth Fry

Jean-Marc Guimont, District Est-Ouest

Ontario:

Pat Castillo, Établissement pour femmes Grand Valley

Christine Cloutier, Prison des femmes /Établissement pour femmes Grand Valley

Rosemary Cole, Prison des femmes

Marie-Andrée Drouin, Établissement pour femmes Grand Valley

Elizabeth Forestell, Société Elizabeth Fry, Ontario

Judy Heidbuurt, Société Elizabeth Fry, Waterloo

Derek Orr, Bureau de libération conditionnelle de Hamilton

Renée Waltman, Bureau du district de Centre, Ontario

Prairies:

Gord Holloway, Bureau de district du Manitoba et du Nord-0uest de l'Ontario

Don Kynoch, District d'Edmonton

Joan Lavallee, Cercle de planification, pavillon de ressourcement Okimaw Oscci

Wendy Lickacz, Établissement pour femmes d'Edmonton

Irene Morin, Comité consultatif des programmes, ÉPFE

Larry Oakes, Pavillon de ressourcement

Atlantique:

Charlene Buote, directrice, maison, Lavers

Virginia Clark Druhan, Bureau de libération conditionnelle du district de Halifax

Rhonda Crawford, Société Elizabeth Fry, Halifax

Marie Fennell, Bureau de libération conditionnelle de Sydney

Anne Marie MacDonald, Établissement pour femmes Nova

Carrie Power, Bureau de libération conditionnelle de Corner Brook

Giselle Smith, AR, Atlantique

Comité consultatif national autochtone:

Isabelle Impey, Prairies

Sharon McIvor, Pacifique

Lisa Mosher, Ontario

Association canadienne des Sociétés Elizabeth Fry:

Kim Pate

Conseil des églises pour la justice et la criminologie:

Lorraine Berzins

Native Women's Association of Canada:

Jane Gottfriedson

Commission nationale des libérations conditionnelles:

Simonne Ferguson, Ontario

Betsy Rymes, Ottawa

Fraser Simmons, Pacifique

Annexe E

Ordre du jour

Atelier national sur la mise au point d'une stratégie communautaire à l'intention des femmes purgeant une peine fédérale (FPPF)

le 5-7 mars 1996

Hôtel Hilton de Toronto, salle Governor General (2ième étage)

145, rue Richmond Ouest, Toronto, Ontario M5H 2L2

Téléphone : (416) 869-3456, 1-800-445-8667; Téléc : (416) 869-3187

Le mardi, 5 mars 1996

8 h 15

Inscription, salle Governor General

9 h

Introduction

Arden Thurber, Commissaire adjoint, Recherche et développement correctionnels, SCC,

AC Gerry Minard, Conseiller national, Services correctionnels communautaires, SCC, AC

Revue des objectifs et de l'ordre du jour de l'atelier. Présentation : Hilda Vanneste, directrice, Programme des FPPF, SCC, AC

9 h 30

Présentation : Catégories de FPPF : Larry Motiuk, directeur, Recherche correctionnelle, SCC, AC

10 h 30

Pause

10 h 45

Présentation : Prédiction du risque pour les FPPF : Kelley Blanchette, candidate au doctorat, Universite Carleton/Recherche correctionnelle, SCC, AC

12 h

Buffet servi sur place

Le mardi, 5 mars 1996, suite

13 h

Enquête sur les femmes mises en liberté : Moira Law, candidate au doctorat, Université Carleton

14 h

Discussions en sous-groupes (voir pièce jointe)

15 h

Pause santé (goûter servi dans la salle Governor General)

15 h 15

Poursuite des discussions en sous-groupes

17 h

Levée de la séance pour la journée

Le mercredi, 6 mars 1996

9 h

Plénière -- Résumé des discussions en sous-groupes du 5 mars, salle Governor General

h 45

Présentation : Initiatives communautaires des societés E. Fry : Kim Pate, directrice exécutive, Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry

10 h 45

Pause santé

11 h

Présentation : Les femmes purgeant une peine fédérale et les collectivités : Lorraine Berzins, Conseil des églises pour la justice et la criminologie

12 h

Dîner

13 h

Discussions en sous-groupes (voir pièce jointe)

14 h 30

Pause santé (goûter servi dans la salle Governor General Room)

14 h 45

Poursuite des discussions en sous-groupes

16 h

Plénière -- Résumé des discussions en sous-groupes, salle Governor General

17 h

Levée de la séance pour la journée

Le jeudi, 7 mars 1996

8 h

Plénière -- Résumé des thèmes-clé émanant des discussions en sous-groupes : Gerry Minard, salle Governor General

h 30

Discussions en sous-groupes régionaux (voir pièce jointe)

10 h 30

Pause santé

10 h 45

Plénière et conclusion : Gerry Minard, salle Governor General

11 h 30

Clôture de l'atelier

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2024-02-21