Chelsey, agente correctionnelle

Faites la connaissance de Chelsey, une agente correctionnelle à l’Établissement d’Edmonton, un établissement correctionnel fédéral à sécurité maximale relevant du SCC.

Transcription du vidéo

Bonjour. Je m’appelle Chelsey et je suis agente correctionnelle (CX-02) à l’Établissement d’Edmonton.

Nous avons des personnes qui sont incarcérées pour des crimes qui leur ont valu un placement dans un établissement à sécurité maximale, alors ça peut être plus dangereux et imprévisible.

Nous évaluons constamment les risques et les menaces, alors dès que nous effectuons une ronde, ce que nous faisons toutes les heures, nous évaluons leur comportement. Nous gérons des choses comme de la broue (de l’alcool artisanal), et donc des détenus ivres. Nous gérons des personnes qui sont sous l’effet de différentes drogues qu’elles ont pu introduire.

Nous devons aussi gérer plusieurs problèmes de santé mentale dans un établissement à sécurité maximale. Et il faut tenir compte de toutes les différentes personnalités de ces personnes, et tout ça dans un très petit espace. Il y a plusieurs luttes pour le pouvoir.  

Il y a beaucoup de contrôle dans un établissement à sécurité maximale. Nous contrôlons leurs sorties de leurs cellules. Nous contrôlons ce qu’ils sont autorisés à avoir. Nous voulons nous assurer qu’ils ne font pas de tatouages et qu’ils ne fabriquent pas de broue ou de pics.  

Nous autorisons les détenus à sortir de leurs cellules en groupes à certains moments. Nous faisons l’appel derrière des barrières. Pendant ces périodes, nous sommes très présents et nous sommes à la recherche de différents comportements, car il arrive souvent que des bagarres éclatent.

C’est un vrai travail d’équipe. On doit compter sur le fait que nos partenaires respectent la loi et les politiques, qu’ils couvrent nos arrières et qu’ils sauront nous sauver la vie.

J’ai l’impression que plusieurs personnes croient que c’est comme à la télé. Si vous avez déjà regardé une émission sur les prisons ou les pénitenciers, ce n’est pas comme à la télé. C’est très différent. C’est un petit monde à part. Nous gérons des feux, des pendaisons, des lacérations, des détenus imprévisibles, des agressions, des prises d’otages et des décès.

Et nous essayons simplement de montrer l’exemple aux détenus afin de les aider à devenir des membres de la société qui ne commettront pas d’autres crimes après leur transfèrement à un niveau inférieur ou leur sortie de prison.

Je suis fière de travailler au SCC (Service correctionnel du Canada). Je crois que c’est un travail qui passe souvent inaperçu en ce qui concerne la protection de notre société, mais nous gérons les pires criminels dans les établissements à sécurité maximale, et je suis fière de ce que nous faisons.

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2025-11-26